Je Suis Un Thon (8)

Ce sont les dernières heures que je passe chez Lionel médecin à qui je me suis donné corps et âme comme il est dit.
Après les deux jours torrides passés auprès de lui où il m’a fait jouir comme aucun autre homme ne la fait.

• Dépêches-toi de te préparer, nous parons au restaurant.
• Cinq minutes et on est parti.

Les cinq minutes se transforment en trente, mais Lionel m’attend au salon avec un verre de whisky à la main.

• Un verre avant de partir ?
• Jamais d’alcool, je connais, cela m’avait donné un gros-cul.
• Alors, on est parti.

C’est dans le meilleur resto de Berne qu’il m’amène.
J’ai été obligé de remettre ma tenue de travail assez austère.
Il faudra que je mette dans ma voiture l’une de mes tenues sexy achetée avec Wan après mon opération et les kilos perdus.

• Que veux-tu manger ?
• Comme toi, mon cœur une rondelle de carottes me suffit.
• Après le sport que nous avons fait depuis deux jours, il faut reprendre des forces, c’est ton médecin qui te le dit.
Un foie gras pour commencer, le chef le prépare comme personne.
• Alors juste cela après un dessert par exemple une pomme.

Je dis une pomme, car sur une table dans un coin un magnifique compotier avec des fruits magnifiques me tend les bras.

• Après poisson, la sole est appropriée, le chef la prépare aussi bien qu’il fait son foie gras.
Pas de fromage, le soir, il faut manger léger.
Et donc pour finir une pomme.
Du vin, un blanc du Valais.

Le foie gras est succulent, mais voilà un millimètre de tour de cul reprit.
Lionel aime-t-il les femmes à gros fessiers, j’espère que non car je serais obligé de le quitter.
Le repas se termine et nous attendons le dessert.

• Gertrude.
• Pas Gertrude, Véronique.
• Gertrude, je t’ai dit que je voulais te proposer quelque chose comme la fait ta petite amie Wan pour changer ton apparence.


• Je sais, je suis habillé avec ma tenue de travail qui est assez quelconque pour ce resto.
• Non, je voulais te parler de l’implantation de tes cheveux.
Tu as déjà pensé à faire des implants qui t’hotteraient le manque par endroits ?
• Tu la vue toi aussi, bien sûr que j’y ai pensé, j’ai même consultée en France et la somme à payer est astronomique pour mon modeste budget.
J’attends la fin de mon divorce pour savoir combien mon ex me verse de pension, car il prend les torts à son compte à moins que d’ici là je gagne au loto.
• Tu viens de gagner le gros lot, avant que tu partes demain matin, je te donnerais l’adresse d’un spécialiste des cheveux à Lausanne.
Tu iras le voir de ma part et gratuitement il te fera ce qui est nécessaire.
Il me doit beaucoup depuis que dans un congrès à Lugano, je l’ai sauvé d’une crise cardiaque qui a failli l’emporter.
Chaque fois que je le vois, il veut me faire des implants dont l’utilité reste à démontrer.
Merci, mais si je suis trop jolie, tu vas me perdre, je vais me faire enlever par un bel hidalgo.
• Cela m’étonnerait, tu m’as prouvé que tu aimes trop ma queue.
• Tu me fais rougir.
• Maître d’hôtel, servez les desserts s’il vous plaît.
Madame veut une pomme de ce compotier.

Le sourire de ces messieurs aurait dû me prévenir qu’il y avait un loup.

• Voilà madame, bon appétit.

L’idiote vue de loin ses fruits semble naturelle alors qu’ils sont factices et sont là pour la décoration.
Nous rigolons.

• Tu veux peut-être des profiteroles, c’est une spécialité du patron.
• Et demain j’aurais vingt kilomètres à courir pour éliminer, tu viens déjà de m’en faire courir dix.
• Une baise cette nuit, un petit coup avant que tu partes et demain tu feras que cinq kilomètres.

Nous rentrons et comme il me l’a dit un petit coup et puis je dore.
Ce matin, un bon café réparateur que l’on déguste me remet les idées en place.

Je suis assise avec lui dans la cuisine et je me rends compte que le naturel féminin revient au galop lorsque je me surprends à lui beurrer ses tartines.
La différence avec mon ex, c’est que mon amant me beurre les miennes.

Avant de partir, il m’assoit sur la table et comme prévu mon sexe reçoit le sien pour une petite baise sympa pour que je garde en moi son éjaculation pour quelques heures.
Petit coup rapide car il me laisse mon string dégageant simplement ma chatte.

Neuf heures, je démarre après avoir récupéré les coordonnés de celui qui doit m’aider à changer le dernier point de mon anatomie posant problème pour que je me transforme en une bombe même si sexuellement je le suis déjà.
Un gros baisé et la promesse d’appeler dès ce soir et ma voiture démarre bien malgré moi.

Il y a une heure que je roule lorsque mon portable sonne.
C’est Wan qui me demande comment je vais et qui s’inquiète de ma santé.
Je prétexte une panne de portable alors que pendant que Lionel s’occupait de nos envies sexuelles, je l’avais éteint.

• Tu reviens samedi matin, tu auras une surprise.
• Sans faute, vendredi soir, je suis à Zermatt dans le Valais, j’arriverais vers dix heures.
• Bonne fin de semaine, tu me manques, grace à mon travail où je suis surbooké le temps passe plus vite.

Les derniers jours de la semaine passent bien trop lentement.
Je téléphone à mes deux amours qui me manquent pendant de longues minutes tous les soirs.
Chaque fois avec l’un puis avec l’autre, nous nous masturbons par téléphone ce qui calme sa chatte lorsqu’elle a un orgasme en entendant ce que je vais lui faire lorsque nous serons seules dans son lit et Lionel lorsque je le suce à distance avant de me faire enculer.
J’adore lorsqu’il me dit que son sperme vient de partir dans ces draps.
Nous rigolons lorsque je lui dis que cela me rappelle il y a quelques années lorsque Jean-Michel mon fils se levait le matin tout penot d’avoir envoyé une carte de France dans ses draps.

Deux coups de téléphone, deux masturbations et deux orgasmes.

J’ai peur pour samedi que dire à Wan. Lionel connaît son existence et semble comprendre la situation, mais elle.
La seule chose très positive c’est que les médecins que je rencontre sont enchantés du nouveau produit très demandé par leurs clients.
Dans nos pays, l’âge des patients commence à augmenter et leur problème sexuel avec.

Samedi, je suis à cent mètres de chez Wan et le tract me prend. Elle a bien parlé de surprise.
Arrivée sur le parking, la voiture de Wan est là avec à ses côtés une voiture avec une plaque française dont le département est le 58 la Nièvre.
Un moment je crois que la surprise, c’est la venue de mon ex-mari, mais la poubelle qui est devant moi ne peut lui appartenir.
Il est plutôt du genre voiture grosse cylindrée ou alors il est tombé très bas.

• Maman !

J’écarquille, les yeux pour être sûr de bien voir, c’est mon fils qui est devant moi et qui me tombe dans les bras.

• Wan, ton médecin m’avait dit que tu étais transformé, mais à ce point je crois rêver,

Wan, mon médecin, ma petite a évité de lui dire les liens qui nous unissent.

• Je suis heureuse de te voir mais qu’est-ce qui t’amène ?
• Toi bien sûr mais aussi je vais vivre avec toi, car j’ai quitté Papa.
• Vous êtes fâché.
• Non, c’est à cause de sa maîtresse qu’il souhaite épouser après que tu auras signé les papiers que je t’ai apporté qui confirmeront définitivement le divorce.
• Entrée, pas la peine de rester sur le palier nous seront mieux sur le palier.
• Véronique, va dans ta chambre bleue te changer pendant que je nous fais servir un café.

En me parlant de chambre bleue, Wan me fait comprendre que je dois aller dans la chambre où sont mes affaires depuis que j’ai quitté l’hôpital et où le lit est resté vide.
De plus la présence de mon fils va m’empêcher d’avoir une conversation afin de faire comprendre à Wan l’amour pour un homme que j’ai redécouvert et que je souhaite que je les aime tous les deux suivant mon parcours de travail.


Lorsque je retourne au salon, les deux parties de moi si ambigu sont contentes de constater qu’une bonne osmose s’est créée entre eux.
Qu’a-t-il pu dire pour que Wan arrive à rire comme elle le fait en ce moment.

• Véronique, assied toi, un café.
• Oui, alors Jean-Michel que s’est-il passé avec la maîtresse de ton père ?
• Elle a essayé de me violer.
• Tu dois exagérer.
• Comment cela s’appelle lorsqu’une fille entre à poil dans la cuisine lorsque son mec est parti au travail et qui vient vous mettre la main sur votre sexe pour vous pousser sur la table pour vous sucer ?
• Et tu l’as laissé faire.
• Non, je suis parti toute la journée.
Le soir, j’ai dit à papa que je venais te voir, il a essayé de m’en dissuader me prétextant que tu avais mal tourné.
Qu’elle surprise lorsque je suis arrivé ici de constater que tu as la chance que le médecin qui t’a transformé t’héberge généreusement avant que tu puisses te retourner.
Merci Wan de ce que tu as fait pour ma mère.
• C’est naturel, elle le mérite bien…

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