Le Marin. La Parisienne En Vacances. (2)
Alors que je buvais, mon café avec ma copine Agnès à notre quartier général chez la mère Jule une jolie femme dune quarantaine dannées est entrée.
Comme elle sintéressait à notre conversation, je lui ai fait avaler lhistoire classique chez nous du mousse et du tonneau.
Cest très fièrement que je traverse Lorient à ses côtés pour la guider jusquau port de pêche dans sa Mercédès pour voir le retour des chalutiers.
Tu sais, jai beaucoup aimé lorsque tu mas pris la main au café tout à lheure, il y avait des années quun homme na eu un geste aussi sincère que toi.
Jai divorcé depuis un an et cest mon médecin qui ma conseillé de venir prendre une grande goulée dair iodé.
La chance a voulu que jentre dans ce café pour demander ma route. Si javais su que jallais rencontrer un jeune homme aussi sympathique que toi et qui a la gentillesse de me conduire vers le port de pêche pour assister au retour des chalutiers à marée haute. Elle va avoir lieu dici trois quarts dheure et la dame du syndicat dinitiative ma conseillé daller la voir.
Le soleil étant de plus en plus chaud, elle ouvre la capote alors que nous démarrons.
Dommage quaucun camarade ne me voie car nul doute que je serais envié et pour la voiture et surtout pour la femme auprès de qui je suis assis.
Jenlève mon bachi pour éviter quil ne senvole, car elle a laccélérateur facile.
Rapidement nous sommes au port de pêche et je lui demande de se garer vers la crier qui commence à grouiller, les premiers chalutiers venant darriver.
Au loin je vois le chalutier de mon ami Roger.
Tu vas voir Véronique, Roger, a été le partenaire avec ses quatre marins de ma soirée dintronisation dans la marine avec mon quartier-maître chef lorsque je suis arrivé à Lorient des arpettes.
Je vais te prouver que je suis gourde, cela fait deux fois que tu emploies le mot « arpette, » au bar et ici, éclaire-moi.
Je la prends par la taille, ce qui me permet notre premier rapprochement.
Je tadore, tu es loin dêtre gourde, jai simplement employé le raccourci dont nous marins, nous nous servons pour dire Apprentis Mécaniciens de la flotte. Nous étions basés à lécole située sur la presquîle de Saint-Mandrier-sur-mer et qui ferme la rade de Toulon.
Jy ai été un élève pendant deux ans.
Cest bien, avec toi je voyage en restant au port.
En disant cela, Véronique plaque un gros baisé sur ma joue me faisant rougir.
Si je te disais, je reviens de six mois autour du monde.
Véronique est enchantée de voir ces bateaux qui sitôt quils ont touché le quai se dépêcher de décharger leur cargaison. Ils reprennent de la glace et des casiers avant de repartir avant la marée descendante pour sortir des passes sans risque de casser leur bateau sur les rochers peu profonds dans le secteur.
Ils effectuent ainsi deux à trois rotations avant de goûter quelques marées de repos.
Christian, heureux de te voir, je vois que tu as amené une amie, elle veut du poisson.
Je me retourne vers Véronique qui rigole.
Jadore le poison, mais je nai rien ici pour le faire cuire.
Le temps que je rentre à Paris, il sera fichu et ma voiture empestera le poisson pourri.
Christian, je sais que le port de pêche à cette heure test inconnu, car tu as lhabitude avec mes garçons daller chez Janine. Conduit la demoiselle chez Louise deux restaurants plus loin, elle vous cuira le poisson que vous allez choisir et que je vous offre.
Dit lui que tu viens de la part de Roger, cest ma cousine, elle est mariée avec ma petite sur Gaëlle.
Je rigole, car il vient de me dire que sa sur et sa cousine sont des lesbiennes et quelles vivent ensemble.
Ouvert le frère, il semble accepter naturellement que sa sur soit une brouteuse de chatte avec son amie.
Jai du mal à voir où ma journée va me conduire entre les mousses homos dans le tonneau, la sur de Roger lesbienne et Véronique qui se colle de plus en plus à moi mapportant naturellement une érection.
Vous voulez visiter le chalutier, Mademoiselle.
Tu repars trop rapidement, quand rentres-tu après la pause de tes hommes ?
Dans deux jours pour la marée de 21 heures trente.
Cela te dirait de venir visiter Véronique.
Je serai enchanté et je mettrai une tenue plus adaptée pour monter à bord.
Tu sais que cest un honneur, une femme à bord, les anciens pensaient que cétait un signe de malheur comme demployer le mot corde, eux disent un bout.
Que voulez-vous comme poisson, tenez, un joli carrelet, bien grillé comme sait les faire Louise, vous allez, vous régalez ?
Ce machin tout vilain cest un carrelet avec ses deux yeux du même côté, à Paris chez le poissonnier, ils sont en filet sans les yeux.
Il nest vraiment pas beau.
Oui, mais cest un des poissons les meilleurs.
Merci du cadeau, dans deux jours, je vous ferai, moi aussi un cadeau à vous et à vos gars.
Son équipe a fini le travail, léquipe de la criée est venue chercher le poisson et nous les regardons détacher le bateau puis repartir.
Véronique sétonne de la rudesse du métier et me suit jusquà la voiture.
Nous reprenons le chemin de la Rue principale où se trouvent les bars et autres restaurants.
Je montre au passage celui de Janine que je fréquente lors de mes sorties nocturnes.
Le restaurant où nous a dit Roger de nous rendre vient dêtre repeint très récemment, car lair marin aide à la dégradation rapide.
Cest dans une petite rue sur le côté du restaurant où Véronique gare la voiture préférant quelle soit à lombre.
Aussitôt le moteur arrêté la belle dame me prend par le cou et nos bouches se trouvent avec envies.
Sa main sans hésiter enlève les quatre boutons et sa main glisse dans le slip kangourou fourni par la marine bien trop grand, mais qui pour une fois permet à mon sexe de se développer sans manquer de place.
Quittant ma bouche, cette dernière vient engamer ma verge tendue à men faire mal et me pompe en parfaite experte quelle semble être.
Vu sa position je glisse, moi aussi une main dans son corsage et dans son bonnet de soutiens-gorge, jatt un sein dun joli volume et surtout très ferme.
Jattaquerais bien le dessous de sa jupe et la position limitant mes mouvements et le sperme qui monte mapportant une grande jouissance me donne le temps dessayer de conquérir la chatte de ma belle.
Cest naturellement que mes giclées viennent dans cette grotte bien chaude sans quelle en perde une goutte.
Mon sexe bien lavé, elle se redresse et me remplit la bouche de mes propres sécrétions.
Tu vois mon chéri, jévite dêtre gourde sur toutes choses, je sais pomper et maintenant tu sauras le goût du sperme pas si désagréable que cela à il est vrai.
Elle a raison, elle sait pomper me jévite de parler de sodomie que soi-disant je pratiquais dans mon tonneau, elle serait capable de me montrer quelle aime aussi se faire enculer et sa fellation ma mis en appétit.
De plus le carrelet avec ses deux gros yeux risque de devenir immangeable.
Je sors, de la voiture la contourne et vient ouvrir la portière comme ma maman ma appris à faire avec une femme.
Dès quelle est debout, elle me reprend la bouche et cest tout juste si ma bite déjà bandée qui se colle à sa jupe me la fait prendre sur le capot.
Une jeune femme dune trentaine dannées savance vers nous.
Bonjour, vous avez réservé.
Non, mais nous venons de la part de Roger, il nous a donné un carrelet et il a dit que Louise votre amie pourrait nous le préparer.
Alors si ce grand couillon vous envoie vers nous, tenez installé vous là, je marrangerais avec les autres clients.
Gaëlle retourne vers la cuisine avec le poisson que son frère a empaqueté avec du papier-journal.
Que vas-tu leur apporter comme cadeaux ?
Quest-ce que je vais pouvoir leur amener, toi qui les fréquentes dit moi ce que les marins aiment, une bouteille de bon vin ?
Non, une bouteille de chouchen, ils en raffolent.
Avant que jaie le temps de lui expliquer ce quest le chouchen, Gaëlle revient vers nous pour prendre le reste de la commande.
Vous avez du chouchen.
Quelle restaurant breton digne de ce nom oublie davoir cette boisson typique de notre région en réserve.
Alors deux verres.
La dame connaît.
Merci pour la dame, pour votre frère, jétais mademoiselle à 42 ans.
Il a toujours su prendre la mesure des choses avec les femmes, cest pour cela quà 38 ans, il est toujours célibataire.
Il faut dire quavec son métier de moins en moins de filles dici acceptent de ce marié avec des pécheurs et se retrouver à moins de quarante ans avec une chier de mômes quelles doivent élever seules étant veuves.
Promenez-vous dans les villages côtiers ?
Vous les remarquerez, car elles se regroupent entre elles et sont toutes habillées de noir.
Jignore sil vous a dit que je vis avec ma copine Louise. Hormis le fait que jai toujours préféré les filles aux garçons, lorsque Louise est venue dans mes bras, nous avons senti que notre amour était plus fort que tout.
Souvent nous parlons des veuves et nous ferons tout pour éviter de les rejoindre.
Je vais vous chercher lapéritif.
Elle revient avec les deux verres et en amuse-gueule des petites crêpes bretonnes fourrées avec des compotes de légumes.
Véronique goûte et trouve cela très bon. Le chouchen est très liquoreux jus de pomme mélangé avec du miel le tout fermenté.
Elle finit son verre et souhaite en boire un second, connaissant le risque, je lui conseille den rester là.
Elle se dit majeure, évite mon conseil et se fait resservir.
Le repas se passe dans une certaine euphorie Véronique commençant à ressentir leffet des deux verres quelle a bus.
Le poisson est délicieux et les légumes que Louise a préparés étaient justes cuits al dente.
Là encore, Véronique commande une bouteille de muscadet pour boire avec son poisson.
Elle évite de montrer quelle est saoule après en avoir bu trois verres, mais elle commence à avoir des idées discordantes.
Christian, jai oublié de te dire que je taime, tu es la lumière de ma vie.
Merci Véronique, je taime aussi, tu es une femme extraordinaire.
Le repas se termine, je la vois signer un chèque que je remplis après trois essais infructueux.
Louise vient nous rejoindre avec Gaëlle.
Le chouchen, cest une liqueur, je voudrais un chouchen.
La bouteille est vide madame.
Cest Louise qui est du pays et qui connaît bien les risques du breuvage qui vient de refuser de servir Véronique.
Mesdames, je crois que je vais aller lui faire prendre lair, je vous promets de revenir avant la fin de ses vacances.
Je crois que cest préférable. Aller la coucher, ce serait mieux.
Où aller la coucher ?
À quel hôtel elle est descendue.
Nous linstallons dans la voiture et bien sûr je prends le volant.
Quelle régale de conduire un tel engin, tenue de route accélération tout est parfait, je longe la côte et le vent dans ses cheveux réveille Véronique.
Cela tourne, Christian, je crois que je vais être malade
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