Les Découvertes De Ludivine - 2 : Les Cousins

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

« « Vous avez lu la première partie ? J'y racontais Ludivine et Luce, le pensionnat ... Un résumé ? Eh non ! » »

A 18 ans, Ludivine de Monnestier et Luce Vernay-Guilbert ont reçu au pensionnat une éducation très particulière : celle que leurs familles ont choisie pour elle.
Elles connaissent toutes les danses de salon, ont un maintien parfait en toute circonstance. Si toutes brilleraient dans une soirée huppée, seules quelques-unes pourraient poursuivre des études à l’université. Isolées, protégées, leur réalité est bien éloignée de la réalité du commun des mortels.

Depuis quatre ans, plus épisodiquement cette dernière année, Luce et Ludivine partagent aussi l'apprentissage du sexe entre filles.
Du plaisir, des rires, des secrets. Homosexuelles ? Dans les actes, oui, sans pourtant que ce soit une attirance reconnue. Une complicité sans le choix d’une sexualité. Sans amour.
Ni l’une ni l’autre n’aurait pensé, souhaité, voulu, partager les mêmes moments, les mêmes plaisirs avec une autre fille, une autre femme. Tristement, c'est juste une question de circonstances !
Il n’y a pas d'amour entre elles, rien qu’une "amitié particulière" de hasard, parce qu’on les a depuis toujours installées dans la même chambre depuis qu'elles fréquentent le pensionnat, parce qu’une sœur un peu folle était entrée dans leur chambre un soir où elles se racontaient des histoires comme des ados s’en racontent à la puberté, de secrets échangés, Petit-Pierre pour Ludivine, ses cousines pour Luce, parce qu’elles étaient curieuses et délurées. Depuis ce soir-là elles ont appris ensemble toutes les possibilités des plaisirs saphiques.

A dix-huit ans, Ludivine est toujours vierge, et doit parfois se fâcher avec Luce pour le rester. Non que cela ait une si grande importance pour elle, mais cette étape-là, ce n’est pas avec Luce qu’elle veut la franchir.



— Tu viendras à la manif, alors ? ça sera amusant ! Une manif ! Nous en train de défiler ! T'imagine ?
— Je sais pas. Peut-être !
Plaquée au dos de Ludivine, Luce tenait ses seins à pleine main en frottant son ventre aux fesses de son amie :
— Allez ! Fais pas ta bêcheuse ! ça fait longtemps ...
Luce plongeait une main sans hésiter sous la taille de la culotte :
— Toi par contre, toujours femme des cavernes ... pourquoi tu veux pas les couper ?
Ludivine s'est redressée, se tortillant pour échapper à la main qui fouillait son sexe :
— Arrête, t'es chiante !
— Toi, alors ! Tu vas voir, c'est tout doux.
Ludivine a repoussé la main qui serrait trop fort son sein :
— Tu crois pas qu’on devrait arrêter ça ? T’as Jean-Charles, maintenant, ça te suffit pas ?
Luce et Jean-Charles se fréquentaient depuis un an, association de la Banque Vernay et des vins de Bordeaux … programmée par leurs familles. Ils se marieront en septembre, voyageront pendant quelques mois avant que Jean-Charles ne rejoigne l’entreprise de négoce de son père.
— C’est pas pareil, et puis Jean-Charles, c’est pas un étalon !
— Moi non plus !*
— Ouais, mais ce que tu fais avec tes mains, surtout maintenant, lui, il sait pas faire.
— T’as qu’à lui apprendre !
— Il faudrait que tu lui montres, ça lui plairait sûrement de te voir faire.
— T’es pas bien ? Non ?
— Ben quoi ! c’est plus facile quand on regarde ! Tu te souviens de mon petit cousin ?
— Oh oui ! je me souviens … de lui et de sa sœur, et de ton autre cousin aussi !
— Paul. Tu lui plais toujours autant, tu sais ? Il parle souvent de toi … je crois même que ta mère et la sienne verraient un rapprochement d’un bon œil !
— Je sais, ça va ! Et c’est toujours non !
— Tu crois que moi j’ai choisi ?
— Tu y as mis du tien ! Personne t’obligeait à baiser avec lui !
— Que je baise avec lui ou pas, ça aurait rien changé, alors autant en profiter !
Luce avait gardé la main dans la petite culotte de Ludivine et pinçait son clito.

— Tu me fais mal, arrête, j’ai pas envie.
— T’es sûre ? t’es quand même mouillée …
— Arrête, je te dis !
Elle a poussé un soupir et s’est retournée vers Luce qui a dû retirer sa main. Luce s’est plaquée contre son amie en l’enfermant dans ses bras, écrasant ses seins contre elle :
— Toi ! Comme l’autre fois …
Elle a contourné Ludivine et s’est penchée vers le lavabo, dos à plat et jambes ouvertes, les fesses tendues vers Ludivine :
— S’il te plaît … lui, il sait pas me faire jouir comme ça …

Que Jean-Charles sache ou pas la faire jouir, Ludivine s’en moquait. Comme souvent cette dernière année, elle a cédé à Luce sans envie.
Comme l’autre fois … depuis qu’elle n’était plus vierge, Luce voulait qu’elle la caresse comme avant elle ne pouvait pas, et lui réclamait toujours plus.
Ludivine s’est agenouillée derrière Luce, et a ouvert les fesses d’une main, écarté les petites lèvres saillantes du plat du pouce et sans plus de précaution a plongé un, deux, trois doigts à l’entrée du vagin déjà tapissé de cyprine, y a joint le petit doigt et poussé sa main à l’intérieur du ventre de Luce, d’une seule poussée, ouvrant les chairs humides de petites rotation de la main. Elle ne souciait pas de la douleur que peut-être elle lui infligeait. Depuis quelques mois, Luce appréciait et réclamait cette brusquerie.

Luce n’essayait pas de lui échapper, au contraire, elle venait au-devant de la pénétration, et Ludivine ne s’est arrêtée que lorsque ses phalanges ont dépassé l’anneau de chairs étirées se refermant à hauteur de sa paume.
— … ton pouce, mets ton pouce …
Luce haletait et ses jambes tremblaient, mais elle tendait ses fesses et creusait le dos pour garder la main au plus profond de son ventre, gémissait en sentant les doigts bouger en elle. Ludivine s’est redressée, une main au creux des reins de Luce, et tout aussi brusquement qu’auparavant a planté son pouce entre les petits plis bruns crispés de l’anus, aussi loin qu’elle le pouvait, et a commencé de longs va-et-vient et bougeant ses doigts à l’intérieur du vagin et de l’anus.


Luce haletait, ses cuisses agitées d’un tremblement incontrôlable. Elle avait posé le front sur un bras replié sur la faïence du lavabo, son autre main tantôt pressant un sein tantôt caressant son clito au rythme des va-et-vient de Ludivine.
Elle a joui très vite, avec un râle de gorge, et a plié les genoux pour s’accroupir et échapper à la main qui la fouillait.

Sans un mot, Ludivine a fait un pas de côté pour s’approcher du lavabo, s’est lavé les mains et a quitté la salle de bain. Luce essoufflée et les joues brûlantes accroupie sur le petit tapis de sol a tourné la tête vers Ludivine qui regagnait la chambre :
— … un jour … tu verras … je te ferai pareil … tu verras …
— Tu rêves ! Jamais !

Deux mois. Dans deux mois ce seront les vacances d’été. Luce rejoindra sa famille pour préparer son mariage, et elle, restera au haras tout l’été jusqu’à la rentrée en fac de sciences où elle s’est inscrite. Fini. Fini cette cohabitation avec Luce qui lui pèse de plus en plus.
Sa mère insistera bien sûr pour qu’elles restent proches … de Luce et surtout de ses cousins, ce cousin Paul qui la poursuit de ses assiduités depuis qu’ils se sont rencontrés un hiver à Saint Moritz, elle avait seize ans, vacances d’hiver dans le chalet familial des Vernay où on l’avait invitée, pas par hasard, pour créer des liens. Mais elle résisterait à la pression de sa mère. Pas Paul ! Jamais !

Il lui avait été antipathique dès le premier jour, avec son attitude pédante et ses gestes enveloppants, son ton mielleux. Luce lui avait raconté les baisers volés et les mains baladeuses de son cousin. Elle trouvait amusant, excitant même que ce cousin deux ans plus vieux qu’elle lui caresse les seins et se frotte contre elle. Ses seins ! Ce dont Luce à 16 ans était la plus fière, ses gros seins qu’elle affichait sous des tenues moulantes.
Elles dormaient à trois dans la même chambre : Ludivine, Luce et Marie-Agnès, la sœur de Paul.

Marie-Agnès et Luce aurait pu se faire passer pour jumelles : toutes les deux petites, ! toutes les deux le même visage étroit et les mêmes cheveux châtains frisés, et Ludivine n’a pas tardé à s’apercevoir qu’elles avaient les mêmes seins et les mêmes fesses.
Elle prenait sa douche du soir dans la salle d’eau attenante à leur chambre quand Marie-Agnès l’y avait rejointe. Sans être particulièrement pudique, Ludivine aurait apprécié que cette cousine de Luce qu’elle ne connaissait que depuis quelques heures ne se plante pas à l’entrée de la douche italienne pour la détailler des pieds à la tête.
— Luce disait vrai ! t’es vachement bien foutue ! Je comprends qu’elle soit accro à vos petites cochonneries !
Pour ça aussi, Ludivine aurait apprécié que son amie soit plus discrète ! Elle avait rougi ce qui avait déclenché le rire de Marie-Agnès :
— Fais pas cette tête, elle me raconte tout … la nuit dans le lit où elle me rejoint, tu sais comme elle aime … elle t’as pas dit ? A nous elle nous dit tout ! Même les petits cris que tu pousses ! Paul, ça l’a fait hurler de rire !

C’est depuis ce séjour sans doute que Ludivine s’est peu à peu détachée de Luce, a vu d’un autre œil ce qui se passait entre elle dans leur chambre à la pension. Même quand il n’y a pas d’amour, les amitiés d’intimité complices ont parfois besoin d’exclusivité.

Marie-Agnès s’était déshabillée et avait rejoint Ludivine sous la douche. Ludivine s’était esquivée en voyant que Marie-Agnès commençait à se caresser en lui souriant.
Quand Luce avait voulu la rejoindre dans son lit le soir, pour la première fois elle l’avait repoussée.
— Qu’est-ce qu’il y a ? C’est parce qu’elle est là ? Elle s’en fout, tu sais !
— Pourquoi tu lui as dit, pour nous deux ? Et puis … t’as qu’à aller la voir elle !
— Ah ! C’est ça ! Qu’est-ce que ça peut faire ? T’es fâchée ?
— T’étais pas obligée d’en parler à tout le monde !
Marie-Agnès ne dormait pas. Elle s’est levée et a rejoint Luce pour s’asseoir elle aussi au bord du lit de Ludivine :
— Lui en veut pas, c’est pas elle … c’est moi qui l’ai dit à mon frère. J’ai fait une bêtise, voilà ! J’aurais pas dû … tu m’excuses ? Et puis c’est pas si grave … allez, pardonne-moi !
Elle s’est penchée pour une bise, et en fait de bise a claqué un baiser sur ses lèvres, et s’est mise à lui faire des chatouilles à travers les draps. Luce s’en est mêlée à son tour.
Continuer à se fâcher ? Le premier jour où elle était invitée, avec toute une semaine à suivre ? Elle n’a pas voulu, elle avait 16 ans, un peu faible, c’est vrai, et puis c’était amusant …
— Elle est bien trop bavarde, il faut lui faire payer ça !
Ludivine et Marie-Agnès ont fait payer à Luce ses indiscrétions … comme si ça la fâchait beaucoup qu’on lui enlève sa chemise de nuit et qu’on lui donne la fessée ! C’est ce soir-là que pour la première fois elle s’est retrouvée vraiment toute nue, Marie-Agnès était allée chercher un petit rasoir à main dans la salle d’eau. Sacrée punition !

Le lendemain les trois filles et deux garçons, Paul et son petit frère Henri se sont retrouvés autour de la table du petit-déjeuner. Marie-Agnès a raconté leur soirée. Paul avait les yeux qui brillaient et gloussait, Henri, qui avait 14 ans ouvrait grand la bouche et ses joues passaient par toute les nuances de rouges en écoutant sa sœur :
— … même entre les fesses, on l’a rasée ! Elle peut pas être plus nue ! aussi lisse qu’un bébé ! Hein, Ludivine ? Je suis sûre que tu l’avais jamais trouvée aussi douce !

A vrai dire, Ludivine n’avait pas trouvé drôle du tout de parler de ça devant Paul qui ricanait en se penchant vers elle, et la suite l’avait mise encore plus mal-à-l’aise :
— Toi aussi, t’es toute douce ?
— Oh non ! Elle, c’est une velue ! Tu verrais la touffe qu’elle se paye !
— C’est pas mal non plus, un peu primitif quand même !
Les joues de Ludivine faisaient concurrence à celles d’Henri.
— Et c’est bien dommage, parce qu’elle a un joli coquillage tout rose avec une jolie perle dedans … une grosse perle, en plus !
Ludivine sentait que ses yeux se gonflaient de larmes en entendant Marie-Agnès parler d’elle devant les garçons. Luce riait, Paul riait, Henri s’étranglait avec son chocolat au lait.
— Tu sais de quoi on parle Riton ?
— J’m’appelle pas Riton !
— Oh pardon !! Môssieur Henri a-t-il une idée de l’objet de notre conversation ?
Henri haussait les épaules :
— J’suis pas neuneu !
— Ok … explique, pour voir ! Quelle est cette perle dont parle Marie-Agnès ? Voyons si ta copine Julie t’as bien éduqué !
— Tu parles de son bouton.
— Son bouton ? Elle dit ça, Julie ? Pour ta gouverne, Ludivine, Julie c’est notre bonne, à Paris. Elle fait l’éducation sexuelle d’Henri ! Pas vrai Riton ? Elle t’a montré ?
Henri faisait oui de la tête. Il ne regardait personne, gardait les yeux baissé sur son bol :
— Elle dit aussi « son petit cornichon » …
Marie-Agnès a froncé les sourcils en levant une main, l’ongle du pouce planté au bout de son petit doigt :
— Un cornichon, quand même pas ! Mais …
Elle montrait son doigt à Luce :
— Hein ? Qu’est-ce que t’en penses ?
— … arrête …
Luce avait bien vu à quel point Ludivine était gênée, au bord des larmes, et préférait ne rien dire. Paul, par contre, semblait bigrement intéressé :
— Ah oui, quand même !
Et il a éclaté de rire quand Henri a levé les yeux pour regarder sa sœur, a regardé un long moment le bout de l’auriculaire qui dépassait au-dessus de l’ongle de Luce qui hochait la tête en regardant Ludivine :
— Mmm, pareil !

Ludivine n’était arrivée que la veille dans l’après-midi et regrettait déjà d’être venue, horriblement gênée qu’on parle aussi crument d’un détail de son anatomie, et imaginait déjà faire semblant de se blesser en skiant dans l’après-midi pour fuir cette famille de fous.
A plusieurs reprise dans la matinée, au cours du repas pris avec les parents de Luce et les parents de Marie-Agnès, elle rougissait en voyant le sourire égrillard de Paul, rougissait encore du grand sourire d’Henri chaque fois qu’ils croisaient son regard.
Elle ne s’est pas blessée, a fait tout son possible pour les éviter dans la maison et sur les pistes.
C’est Paul qui dès le premier jour s’est fait une entorse au genou en chutant lourdement, et a dû regagner Paris avec sa mère le lendemain matin.

— Tu fais la tête ?
— … non.
— A cause de ce matin ? C’était pas méchant !
— Vous auriez pu vous en passer, tu trouves pas ?
— J’ai rien dit, moi, c’est Marie-Agnès !
— T’aurais pu l’arrêter.
— Bah, c’était marrant, non ?
— Pas pour moi !
— C’est con, l’accident de Paul.
— Tu regrettes qu’il puisse pas te peloter ?
— Oh, t’es jalouse ? De toute façon, c’est pas après moi qu’il en avait !
— Je suis pas jalouse ! Et puis je sais que c’est pas très charitable, mais je me passerai très bien de sa présence !
— Il te plaît pas ?
— Du tout ! Mais alors pas du tout !
— … dommage … c’est vos mères qui seront déçues …
— M’en fous !
— Tiens, voilà le p’tit Riton ! T’es perdu ? Ta chambre, c’est l’étage plus bas.

Il était déjà en pyjama, une veste en coton boutonnée et un bermuda. Il s’est assis au pied du lit de Ludivine :
— Elle est où, ma sœur ?
— Elle se douche.
Il était toujours là, secouant ses jambes d’avant en arrière en regardant autour de lui quand Marie-Agnès est sortie de la salle de bains, une serviette enroulée autour de ses cheveux.
— T’es toute nue !
— Bien vu, Riton ! Finement observé ! Qu’est-ce que tu fais là, toi ? C’est une chambre de filles, ici, je fais ce que je veux ! T’attends quand même pas que ta cousine ou Ludivine se déshabillent devant toi ! Tu rêves !
Il continuait à balancer ses jambes en baissant la tête, un petit sourire aux lèvres en regardant les deux autres filles par en-dessous :
— Ça me gêne pas …
— Petit con, va ! Non mais ! Quel petit singe lubrique ! T’as pas honte ?
Marie-Agnès s’était plantée devant lui, les poings sur les hanches. Elle a fait un pas en avant et l’a poussé d’une main sur la poitrine, et dans le même mouvement a tiré le bermuda sur ses cuisses :
— Et là ! Tu fais moins le malin, maintenant ! Hein ?
Elle continuait à tirer sur les jambes du bermuda, et lui se cramponnais à la ceinture de ses deux mains en se débattant.
— Eh ! Venez m’aider, les filles ! Il se défend le petit singe ! Ah tu voulais te rincer l’œil ! Tu vas voir !
Ludivine n’a pas bougé, partagé entre rire et plaindre ce pauvre Henri qui serrait les dents et se tortillait sur le lit pour empêcher sa sœur de lui enlever son bermuda. Luce, elle, n’a pas hésité, elle a fait le tour du lit et a pris les mains d’Henri dans les siennes les lui tirant au-dessus de la tête. Marie-Agnès a fini de lui enlever le bermuda, Luce a lâché ses mains pour soulever sa veste au-dessus de sa tête, lui emprisonnant les bras et le visage dans le coton. Il ruait et se débattait et Marie-Agnès lui a immobilisé les jambes en s’asseyant dessus.
Ce pauvre Henri se retrouvait sur le dos en travers du lit de Ludivine, nu comme un ver, la tête et les bras emprisonnés dans sa veste de pyjama.

— Oh !!! Mais c’est qu’il a déjà du poil, l’asticot ! Un vrai petit homme, maintenant ! Elle joue avec toi, Julie ? Elle te montre son abricot, mais toi ? Tu lui a montré ta p’tit biroute ?
Assise sur ses jambes, sa sœur donnait de petites chiquenaude dans sa verge, pinçait le scrotum entre le pouce et l’index et tirait sur les quelques poils noirs qui poussait dessus en riant :
— Mais c’est qu’il est bien monté, le p’tit frère ! Mieux que le grand, on dirait !
Luce soulevait les sourcils en regardant Marie-Agnès.
— Quoi ? Tu sais pas ? Tu l’as jamais tripoté, mon frère ? L’autre ? Je l’ai déjà vu à poil … pas impressionnant !
Elle avait dressé son index et le pliait et le dépliait devant les yeux de Luce :
— Ce gamin-là est mieux servi que son grand frère, je t’assure !
Elle a éclaté de rire :
— Et regarde-moi ça, ce petit cochon qui se met à bander ! Trois filles pour lui tout seul, tu m’étonnes ! Enfin, moi, ça compte pas ! Qu’est-ce que vous dites de ça, les filles ? Libère-lui une main, Luce … Allez, Riton, montre-nous comment tu fais tous les soirs, quand t’as fini de me mater par le trou de la serrure ! Hein ? p’têt qu’elles seront gentilles avec toi ? Qui sait ! Allez, montre-leur !

Luce a fini de lui enlever sa veste de pyjama, le libérant complètement. Il avait les joues rouges et respirait fort, mais contrairement à ce que Ludivine aurait cru, il n’a rien fait pour s’échapper, et quand Luce s’est baissée pour lui faire une bise sur la joue et lui a murmuré quelques mots à l’oreille, il a même souri.
Ludivine avait déjà vu des étalons saillir des pouliches, avait aussi surpris Petit-Pierre dans un box le pantalon aux chevilles en train de « se faire plaisir » mais elle en avait finalement beaucoup moins vu que ce qu’elle avait raconté à Luce, et inquiète d’être surprise, n’était pas restée très longtemps à l’épier.
Là, assise en tailleur sur son lit, elle regardait Henri allongé en travers du lit contre ses genoux. Elle regardait Henri ? Elle regardait son sexe qui grossissait et se redressait lentement par saccades, maintenant presque pointé sur son nombril, qui se soulevait de son ventre de petits sursauts.

Ses bras libérés, il les tenait le long de son corps, les doigts crispés en poings sur la couverture de laine. Il se mordait la lèvre en respirant fort, narines battantes.
— Allez lapin … caresse-toi … montre-leur que t’es un grand …
Marie-Agnès ne se moquait plus, elle lui parlait doucement, presque gentiment.
— Tu veux que je t’aide, lapin ? Allez … elles, elles osent pas … et puis elles ont jamais fait, tu sais … tu seras leur premier, c’est pas chouette, ça ?
Elle a avancé une main pour caresser la cuisse du bout des ongles. Ludivine avait les joues bien rouges, Luce aussi. Elles regardaient la main de Marie-Agnès remonter lentement dans l’aine. Le sexe d’Henri était maintenant décollé en permanence de son ventre, soulevé de quelques centimètres.
— Bon, les filles, c’est mon petit-frère, c’est quand même pas à moi de le faire …
Elle a pris la verge entre le pouce et l’index, du bout des doigts :
— Bon je le décalotte, mais c’est tout …
En pinçant la verge elle a fait glisser la peau vers le bas, la peau du prépuce glissant doucement jusqu’à entièrement découvrir le gland tout rose, jusque sous la boursoufflure à la base, a tiré encore plus bas jusqu’à faire blanchir le filet de peau et déformer le gland. Elle l’a lâché, a pris la main droite d’Henri dans la sienne et l’a posée sur la verge :
— Allez, lapin, à toi, maintenant … je te laisse avec elles …
Elle s’est redressée et elle est partie vers la salle d’eau en retirant la serviette enroulée sur ses cheveux :
— Profitez, les filles ! soyez pas timides !

Ni l’une ni l’autre n’ont bougé. Elles se regardaient, un peu gênées, puis détournaient les yeux, leurs yeux revenant sans cesse vers la main du garçon. Tous les trois immobiles longtemps.
Il a refermé sa main sur sa verge. De lents va-et-vient. Tantôt doigts serrés et tantôt souples. Il fermait les yeux. Il a soulevé sa main gauche pour aller chercher la main de Ludivine qui a résisté, un peu, s’est laissée faire, et l’a attirée entre ses jambes. Il étirait entre deux doigts la peau du scrotum, serrait deux doigts en anneaux pour emprisonner ses testicules et serrait à rendre la peau lisse et tendue qui se gonflait de deux boules oblongues. Il montrait. Il a repris la main de Ludivine immobile sur ses cuisses et l’a posé sur ses testicules. Elle l’avait regardé faire, elle savait ce qu’il attendait d’elle.
Il a ensuite pris une main de Luce pour la poser sur sa verge. Elle aussi savait quoi faire maintenant.
Ludivine n’a pas protesté quand il a tendu un bras pour passer la main sous sa chemise de nuit et caresser entre ses jambes la culotte qu’elle mettait pour dormir. Luce l’a laissé lui caresser les seins de l’autre main.

Pendant une semaine, tous les soirs Henri venait les rejoindre dans leur chambre. Tous les soirs elles l’ont caressé et fait jouir, chacune à leur tour. Ni elles ni lui ne disaient le moindre mot.
Ludivine ne s’est pas fâchée quand un soir il a passé un doigt sous l’élastique de la culotte dans l’aine. C’était le soir où Luce l’a pris dans sa bouche. Ludivine n’a pas voulu.

En quatre de pensionnat, elles avaient appris leur propre plaisir et comment le partager entre filles, en une semaine à Saint-Moritz elles ont appris le plaisir des garçons, d’un garçon de deux ans leur cadet.


L’apprentissage des filles … vous connaissez maintenant Ludivine … deux épisodes déjà pour enfin en venir au fait !
Eh oui ! je sais je suis longue … c’est maintenant en fait que l’histoire commence, l’histoire que depuis le début je voulais vous raconter.
Incorrigible ! Il m’en faut des détours !
Mais franchement si j’en étais venue directement au fait, l’histoire aurait été incomplète ! Jamais je n’aurais su vous dire en peu de mots qui est Ludivine.

En fait j’ai déjà commencé à vous raconter, souvenez-vous … une manif ! Luce veut entraîner Ludivine à une manif ! et c’est avec cette manif que l’histoire commence !
Sauf que … il est trop tard ! La prochaine fois, promis ! Vous serez là ?

La prochaine fois je vous dirai !

(à suivre)

Misa – 04/2016

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