Les Découvertes De Charline 2

Jour 2: job & crème solaire


Charline s'était caressée un peu plus que raisonnable la veille et le matin même, repensant à cette si belle rencontre avec ce couple génial. Elle avait retrouvé son Julian et sa nouvelle copine Sylvia était super sympa. Elle comprenait pourquoi Julian avait quitté Isabelle.

Charline les rejoignit vers 16h00. Elle laissa son vélo devant le portail et se faufila par le passage secret entre deux haies en évitant de sonner pour leur faire la surprise de son arrivée. Elle entendait la musique et s’imagina qu’ils devaient être déjà au bord de la piscine. Elle avait ramené le maillot emprunté à Sylvia la veille nettoyé et repassé. Charline avait choisi de porter son petit maillot blanc tout neuf qu’elle avait acheté avec sa mère, Elles avaient passé deux jours avant de trouver le bon.

Du coin du garage elle vit qu’ils étaient déjà à l’eau, Julian nageait tandis que Sylvia se prélassait assise au milieu de la piscine sur une bouée en forme de flamant rose.

L'adolescente s’approcha sans bruit, puis une fois à découvert se mit à courir et plongea en faisant une bombe afin de les éclabousser tous les deux. Elle était visiblement heureuse de leur faire cette surprise mais surtout de les revoir si vite. Du coup Julian pris sa revanche et la coula. Cette fois ci la main ne trouva pas la queue dressée de Julian dans la bagarre, mais la tension était là. C’est un peu comme si elle espérait que cela arrive de nouveau. Ils passèrent une bonne heure dans l’eau quand Sylvia marqua la fin de la partie

- Pense à protéger ta peau Charline sinon on va finir au pavillon des grands brûlés.

Sylvia jouait à la maman raisonnable et avait bien raison car Charline sentait le soleil lui cuire la peau. Elle sortit vite fait et alla chercher le sac qu’elle avait cachée où se trouvait sa serviette pour se sécher. C’est alors qu’elle s'aperçut de la catastrophe.

Son joli petit maillot tout neuf devenait transparent une fois mouillé. Sa toison pourtant taillée la veille, l'auréole de ses seins et la pointe de ses tétons, tout se voyait. Elle se mit à rougir comme une sotte et s’en voulu de n’avoir pas vérifié cela avant de porter ce maillot neuf.

- Il est magnifique ton maillot, lâcha Sylvia, très sexy, j’adore. Il te va super bien. Elle était persuadée que cette petite garce l’avait choisi pour sa transparence coquine.

Charline la remercia et s’enroula rapidement dans sa serviette pour masquer la catastrophe. Rien ne semblait échapper au regard de Sylvia. Ils lui avaient gentiment gardé un bain de soleil à l’ombre entre eux deux. Une fois qu’elle fut installée Julian pris un ton un peu sérieux

- Nous avons parlé tous les deux avec Sylvia hier soir et nous avons une offre à te faire.

L’instant glissa en mode plus solennel, Julian avait le chic pour captiver les attentions et se mettre en scène. Charline sentie que Julian allait lui annoncer quelque chose de sérieux. Elle déglutit.

- Nous savons que tu cherches un job étudiant cet été et que tu n’as rien trouvé. Notre femme de ménage vient d’embaucher comme caissière à la boulangerie. Du coup nous aurions besoin d’un coup de main pour gérer cette grande maison en son absence.

- Mince je comprends.

- En plus avec tes études de diététique et ta passion pour la cuisine nous pensions que peut être tu serais d’accord pour nous préparer nos repas. On en a un peu marre de cuisiner et on tourne un peu toujours sur les mêmes recettes. Notre fantasme à Sylvia et moi est d’avoir un chef à domicile pour nous faire les repas.

- Ah oui trop cool !

- De plus on est en congés nous aussi et nous allons les passer à la maison cette année pour faire des aménagements et en profiter après deux années d’absence es à cause du divorce. Alors si tu es d’accord, tu pourrais venir nous filer un coup de main.


Les yeux de Charline s’écarquillaient au fur et à mesure qu’elle découvrait l’offre que Julian venait de lui faire. Tout cela faisait sens. Bon le ménage et le repassage n’était pas son truc mais il faudrait bien qu’elle s’y mette un jour quand elle aura son chez soi à elle. Pour ce qui concernait la cuisine cela correspondait absolument à ce qu’elle aimait faire et se destinait à faire.

- Réfléchi à notre proposition et donne nous une réponse demain si tu veux bien. Nous payons au smic horaire. C’est du mi-temps 3 heures par jours de 10h00 à 13h00, sept jours sur sept, pendant 3 semaines. C’est nous qui ferons les courses tu n’auras juste qu’à nous préparer des listes.

Dans sa tête Charline était prête à faire cela gratuitement juste pour être avec eux, alors être payée en plus était absolument génial. Charline leur dit qu’elle n’avait pas besoin de réfléchir longtemps et qu’elle signait immédiatement. De tout façon elle n’avait aucune autre offre de job. Cela l’arrangeait sacrément de se faire de l’argent avant la rentrée scolaire. Elle les remercia pour leur super idée et ne savait pas comment les remercier.

- Moi je sais, lâcha Sylvia, célébrons cela avec une belle coupe de champagne et une crème indice 50. Tu es en train de cramer mon Chaton.

Sylvia revint en un temps record avec un seau à champagne, trois flûtes et la crème. Julian fit sauter le bouchon, servi ces dames et commença à parler des recettes végétariennes avec Charline. Elle s’était allongée en position ventrale, les bras le long du corps, pour cacher la transparence de son maillot, Sylvia lui proposa de lui passer de la crème sur le dos.

- Mais tu es toute cramée mon Chaton. Viens vite m’aider Julian s’il te plait

La respiration de Charline stoppa. Elle ne s’attendait pas à ce que Sylvia lance ce type d’invitation à Julian. Il s’approcha, une bosse se formant sous son maillot. Charline fit comme si elle n’avait rien vu et se sentit fondre.
Sylvia déposa une dose de crème dans la main de Julian

- Tiens fait lui le dos je vais faire les jambes. Tu es déjà un peu rouge Charline, tu aurais dû te mettre de la crème avant de sauter à l’eau.

La main de Julian sur son dos fit tressaillir Charline. Ses doigts épais et fermes et sa force l’avaient toujours impressionnée gamine. Mais là, le sentir lui enduire le dos en sachant qu’il bandait sous son short de bain donnait une sensation tout particulière à cette histoire. Elle ne put s'empêcher d’imaginer ces doigts en elle. Charline était dans un tel état d’excitation qu’elle ne pouvait pas empêcher son corps de réagir. Par moment elle soulevait un pied ou se cambrait, Elle se mordait les lèvres pour éviter d'émettre le moindre son pendant que les quatre mains étalaient la crème solaire. Autant les mains de Julian étaient fermes, autant celles de Sylvia étaient d’une douceur étonnante qui la surprenait beaucoup.

- Avec ton type de peau il te faut faire attention mon Chaton

Charline remarqua que cela faisait plusieurs fois que Sylvia l’affublait de ce surnom de Chaton. Elle aimait bien cela tout comme quand Julian l’appelait Princesse. Cela lui mettait toujours un petit coup au cœur.

- Allez retourne toi tant qu’on a les mains pleines de crème on va faire la face avant !

Charline ne savait pas dire non, peut-être aurait-elle dû. Son maillot n'était pas encore sec et les transparences toujours présentes. Ses petits tétons étaient dressés d'excitation alors elle ferma les yeux comme une autruche qui cherche à ne pas voir. Sylvia fit un geste de la tête à Julian en direction de ces seins. Il sourit à son tour, ravi de voir l’effet tangible de leur action concertée. Charline fondait sur place de se retrouver coincée dans cette situation. Julian étala la crème sur les jambes et Sylvia était sur le haut du corps.

- Tu as une peau si douce Charline, ton coté rousse au teint si clair je pense.


Allongée sur le dos, le doux supplice recommença, sentir leurs mains sur son corps était meilleur que lorsqu’elle se caressait toute seule dans sa chambre. Ses orteils se contractaient et se relâchaient, sa respiration devint irrégulière et saccadée. Ses doigts agrippèrent la serviette sur laquelle elle était allongée.

- Ton maillot est tout transparent, c’est sexy lâcha Sylvia

Charline était paniquée mais fit semblant de n’avoir pas entendu. Les mains de Julian étalaient la crème de la pointe de ses orteils jusqu'à l’extrême limite du maillot qu’il évitait soigneusement de toucher. Quant aux douces mains de Sylvia, elles contournèrent ses seins avec légèreté.

- Tu as de très jolis seins Charline, ils sont magnifiques n’est-ce pas Julian qu’ils ont l’air si doux. Sylvia regarda Julian, un étrange sourire aux lèvres….

Charline avait les yeux toujours fermés, ses mains accrochées fermement à la serviette, ses chevilles croisées et ses orteils crispés. Elle était submergée de honte et de désirs inavouables. Elle se serait bien cachée dans un trou de souris.

- Alors mon chéri, je n’ai pas raison ?

Charline appréciait le silence de Julian qu’elle trouvait respectueux au possible à son égard. D’ailleurs il changea élégamment de conversation et commença à parler du premier jour d’embauche du lendemain dix heures. Ils descendirent la bouteille de champagne tranquillement. Puis Charline quitta ce beau monde, enfourcha son vélo et rentra chez elle ravie de son job et de sa relation avec ce couple incroyable.

De retour chez elle, Charline se caressa en repensant à ces mains sur son corps.

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