La Mante Religieuse. (13/14)

Tout se précipite, Aurélien vient d’être retrouvé pendu dans le bois surplombant les cendres de la ferme ou sa famille a vécu.
William notre cousin gendarme de son état ayant fait valoir ses droits à la retraite ma demandé de le rejoindre à la gendarmerie d’Alby-sur-Chéran pour me faire lire la lettre testamentaire laissée dans la tente où il vivait.
Il surveillait nos allées et venues alors que l’on croyait qu’il était reparti à sa fac pour reprendre ses études de médecine.
Mais avant de voir ce que va vouloir me faire William avant la fin de la nuit reprenons notre lecture.

« Si j’avais pu prendre en compte le fait que les jumeaux avaient de temps en temps de bons sentiments pour moi je les aurais épargnés, mais la mort de ma maman que j’ai apprise par une personne dont je tairais le nom pour éviter qu’elle ne soit inquiétée m’a convaincu qu’ils devaient subir le même sort que leurs deux frères.
J’ai épié le retour de la moissonneuse qui leur avait été prêté la nôtre ayant été saisi par la police pour analyser ce qui restait d’Henri.
Quand je les ai vues monter à l’étage pour prendre leur bain j’ai profité de ce que Noami soit partie jouer aux cartes chez sa grand-mère pour aller m’occuper d’eux.
Je demande à celle que j’ai épousée car je l’aime le plus au monde de me pardonner le geste définitif que je suis sûr de commettre à la fin de mes aveux.
J’espère aussi qu’elle me pardonnera le manque de courage que j’ai eu pendant des années envers ceux que j’élimine un par un.
Afin d’être sûr que les jumeaux soient les derniers de ma vengeance j’ai trafiqué notre compteur électrique avant de monter les rejoindre.
Notre ferme est électriquement vétuste et j’ai remplacé le fusible de la salle de bain en plomb par un fusible monté avec du fil de fer.
J’ai pu faire cette opération sans qu’ils me voient profitant qu’ils étaient dans leur chambre à se déshabiller.
Quand j’ai entendu qu’ils étaient dans l’eau je suis monté et quand ils m’ont vu entrer je crois qu’ils ont compris que les minutes de leur vie étaient comptées surtout quand j’ai saisi le sèche-cheveux pendu sur son support au mur toujours branché et que malgré leurs suppliques je l’ai laissé tomber dans l’eau.


Le courant électrique qui a traversé leur corps mouillé en une seconde m’a permis de les voir trépasser.
Je suis descendu et le plus dur a été de remettre le fusible en plomb à sa place le tableau électrique et la maison commençant à flamber.
Si vous me retrouvez pendu à la branche que j’ai choisi dès que j’ai tué mon premier frère ayant déjà installé mon campement car je savais que la fac m’était fermée et que j’aurais eu trop de honte à leur avouer mon échec s’est pour éviter à Noami d’être inquiété par notre cousin gendarme que je laisse cette lettre expliquant tous mes gestes.
J’ai vécu en pleutre, au moment où je finis ces lignes avant de partir vers l’autre monde je demande à tous et surtout à ma femme Noami de me pardonner ma veulerie pendant des années et surtout depuis notre mariage.»

La sensation qu’éprouve la mante religieuse à ce moment est ambiguë, elle se trouve frustrée que ses actions pour éliminer la fratrie soient mises à l’actif d’Aurélien alors qu’elle était persuadée d’avoir réalisé des crimes parfaits
Je dois m’en incommoder sauf avouer à William que c’est moi l’auteur de toutes ces actions m’envoyant derrière les barreaux pour de nombreuses années.

• Voilà tu as lu cette confession que je valide dans, mon rapport que j’ai terminé avant que tu arrives et qui conclut à la fin de mon enquête, celui qui a fait toutes ces actions ayant lui aussi disparu.
Je pense que dès demain tu pourras commencer les démarches pour enterrer toute notre famille.
Maintenant je pense que croire en ton deuil est illusoire aussi viens avec moi je crois que si tu es compréhensive les quelques petits détails qui pourraient faire basculer mon rapport que je signe devant toi pourrais remontrer au jour.

Futé le cousin, il a de petits détails ou l’intuition que la mante religieuse existe et savoir qu’au moins une personne le sait me donne du baume au cœur.
Je me lève et il fait le tour de son bureau et la main qu’il me met au cul montre bien ce qu’il semble vouloir me faire subir sur le lit où il s’approche après avoir refermé la porte.


• À genoux salope et sors-moi la queue pour me montrer comment tes beaufs ont fait ton éducation ?

Je fais ce qu’il me dit et je défais son ceinturon ou son arme de service est à sa place.
Rapidement je m’en saisi et me redressant je lui mets sous le cou la tenant fermement à deux mains.

• Attention Noami, il faut éviter de jouer avec ces armes, un mauvais coup est vite parti.
• D’autant plus que j’ai déjà tiré et que je sais qu’il faut armer et retiré le cran de sécurité, j’ai fait des séances de tir dans un club mais l’odeur de la poudre m’a empêché de continuer après trois séances nettement suffisantes pour te tirer comme un lapin.
• Non, je vais te laisser partir et je renonce à mon droit de cuissage, mon rapport est signé et je te jure qu’il va partir en l’état.
• J’aime voir ta peur dans tes yeux, toi l’homme toujours sûr de lui, mais contrairement à ce que tu penses cette arme me permets d’être celle qui mène notre jeu, alors à ton tour de te mettre à genoux.
Enlever ma jupe, je crois que j’ai oublié de mettre une petite culotte et tu vas être ma chose jusqu’au bout de la nuit.

La peur dans ses yeux il s’exécute.

• Regarde comme mon abricot est tentant, il est gorgé de jus à te voir à ma merci alors broute-moi jusqu’à ce que je jouisse.

Pour lui facilité la tâche, je m’allonge sur le lit où j’écarte mes cuisses au maximum que leurs souplesses me le permettent.

• Allée esclave suce ta maîtresse, acceptes-tu d’être ma chose ?
• Oui maîtresse, si tu le veux jusqu’à la fin de mes jours je serais celui qui te chérira et qui fera de toi une femme comblée,
• Contente-toi de me faire jouir et si avant la fin de la nuit tu m’as apporté de nombreux orgasmes je verrais à te laisser en vie.

En prononçant ces mots et au moment où il met ses lèvres sur mon clitoris, je me souviens qu’il a voulu exercer son droit sur moi et que si son arme était toujours sur son ceinturon c’est moi qui serais son esclave sexuelle.

Le tiré pour le faire disparaître comme je l’ai fait pour les quatre frères serait illusoire, qu’elle juge pourrait croire que c’est sous la contrainte que j’ai réussi à le aussi la mangeuse d’homme que je suis devenu va attendre son heure pour monter un scenario plus plausible.

• Bien ma pute, continu avec ta langue, mon clito apprécie, tu aimes être ma pute, vas-y, dis-le-moi.
• Oui, j’aime.

Je mets l’arme sur sa tempe en l’armant et en enlevant la sécurité pour lui faire voir que ce que je lui ai dit sur les armes était vrai.

• Oui qui ?
• Excuse, oui maîtresse.
• Attention à partir de maintenant tu arrêtes le tutoiement.
• Vous avez raison maîtresse.
• Tu m’as assez sucé baise-moi, je vois que te faire de toi une carpette te fait bander, tu aimes qu’on te domine, avec moi tu vas être servi.

Qu’il est gros et qu’il est bon de sentir en moi ce gros bâton qui écarte mes grandes lèvres et qui me pilonne d’une manière aussi virile qu’Antoine qui sera certainement le seul des quatre frères que je regretterais car en plus de mes pucelages il a fait vibrer mon corps plus que tous les trois autres.
Bien sûr la double pénétration m’a apporté beaucoup de plaisirs nouveaux mais elle aurait été encore plus jouissive pratiqué par ma première et cette dernière queue.
Il entre en moi et dès qu’il est dans les profondeurs de mon sexe la domination que j’exerce sur ce grand couillon m’apporte un orgasme dévastateur qui me fait perdre un instant le contrôle de moi-même et surtout de l’arme que j’ai gardée en main.
J’entends une déflagration et l’arme qui était posée dans ma main sur le lit en saute.

• Pauvre conne tu as tiré, tu aurais pu me .

Dans la fraction de seconde qui suit il décharge en moi tout en récupérant son arme posée à côté de ma main.
C’est à ce moment que je vois Viviane entrer suivi par un autre gendarme arme à la main.

• Fumier, tu baisses ma copine sous la contrainte de ton arme pendant ton service.


Trois coups de feu partent de son arme, je sens que je suis touché au haut de ma tête avant d’entendre une quatrième déflagration quand Viviane met l’arme sous sa gorge comme je l’ai fait avec William et se fait exploser la cervelle.
Je tombe dans les pommes le corps de mon cousin amant m’écrasant.

C’est à l’hôpital que je réintègre le monde des vivants la tête bandée.

• Madame, vous avez eu de la chance, l’une des balles tirées par notre gendarme vous a effleuré et vous allez pouvoir sortir demain matin.

C’est un gendarme avec beaucoup de galons dorés, qui parle sa casquette sous le bras montrant son air martial.

• Que m’est-il arrivé ?
• Notre adjudant gendarme de service vous a contrainte sous l’emprise de son arme à des actes sexuels et semble vous avoir violé.
Quand la jeune femme qui a entendu le coup de feu qu’il semble avoir laissé partir par inadvertance est arrivée de son logement de fonction elle s’est sentie trahie et l’a descendu car ils étaient fiancés avant de se donner la mort.
• Oui, je me souviens, l’adjudant est venu chez ma grand-mère récupérer sa collègue qu’il avait chargé de m’accompagner après le suicide de mon mari qui s’est pendu dans les bois.
Après m’avoir fait lire une photocopie de ses aveux, il est devenu entreprenant ayant contourné son bureau et comme je l’ai envoyé promener lui rappelant que j’étais une fraîche veuve, il a sorti son arme allant même jusqu’à l’armer pour me la mettre sur ma tempe.
J’ai eu peur et j’ai été obligé de le suivre dans la pièce voisine et…

Je tombe en larmes, il me prend la main qui a tenu l’arme et qui doit sentir la poudre pour me la serrer plein de compassion.

• Madame je vous supplie d’arrêter de parler cela vous fait du mal…

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