Olga, Elodie Et Philippe 16 - Soutenance De Thèse

AVERTISSEMENTS

Message d’Olga :

Chers lectrices et lecteurs, je vous demande la plus grande attention dans la découverte de ce chapitre. Je sollicite aussi beaucoup de gentillesse dans vos commentaires. En effet, le personnage de la petite Elodie et les situations décrites ne sont absolument pas fictifs. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne sauraient être que des vérités cachées qui vous sont aujourd’hui dévoilées. Cette démarche très intimiste, que notre jeune étudiante vous offre, est courageuse et extrêmement exhibitionniste de sa part. Soyez donc les voyeurs de son histoire. Elodie avait déjà égrené çà et là dans les épisodes précédents des petits bouts de son passé, comme les cailloux blancs du petit poucet. Je pense que vous comme moi avions ressenti la fragilité touchante et sincère d’Elodie. Je vous recommande de relire tous les chapitres précédents une fois découvert celui-ci et de ne pas hésiter à commenter à nouveau chaque épisode pour ré-ouvrir le dialogue.

Nous avons longuement discuté tous les trois avec Elodie et Philippe sur le contenu qui vous est offert aujourd’hui. Cela a donné lieu chez elle à beaucoup d’hésitations, de pleurs, de stress, de manque de sommeil, d’épuisement. Après des débats interminables (pendant plusieurs mois !), nous avons finalement opté pour la diffusion de cette version dans l’espoir d’aider Elodie à écrire une autre page de sa petite vie. Nous vous demandons à tous de l’accompagner dans son cheminement, avec compassion et indulgence. N’hésitez pas à envoyer un message privé à cette timide taiseuse qui a pourtant un grand besoin de parler. Cependant ne soyez pas dupes, car nous savons tous à ce stade qu’Elodie est une petite salope en mode ta Birkin qui cache bien son jeu. Sa capacité à délicieusement manipuler notre couple, mon mari et moi-même n’est plus à démontrer.

Olga T.

RESUME DES EPISODES PRECEDENTS

Une jeune doctorante timide de 25 ans, Elodie, est invitée à venir s’entraîner à présenter son mémoire par Philippe, haut-fonctionnaire, qui est un des spécialistes du sujet de la thèse.

Une fois sur place, Olga, la maîtresse de maison, hypersexuelle en manque, prend la jeune étudiante en charge, sous les yeux de son mari candauliste expérimenté.

Olga réussit de main de maître à faire surmonter à Elodie ses peurs et ses complexes. Le couple découvre sa connaissance surprenante des choses du sexe. L’étudiante qui se laissait faire comme une jeune inexpérimentée dévoile son vrai visage de petite salope.

Olga invite la gamine à rester le week-end où s'enchaînent des parties de plaisir de plus en plus intenses. Olga a enfin autorisé Elodie à faire l’amour avec SON mari Philippe.

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Elodie arriva à la faculté une bonne heure avant la présentation de sa thèse. Elle était vêtue de ses habits d’étudiante garçonne, ni coiffée ni maquillée, discrète et inconnue du monde, voulant passer, comme de coutume, totalement inaperçue. Elodie avait caché les suçons sur son cou par une écharpe en coton bio. Ses parents, qui venaient de loin, étaient déjà là. Ils n'avaient pas changé, portant, comme escompté, leurs habits du dimanche. Ils étaient un peu gauches et engoncés, impressionnés par la circonstance et par le lieu. Ils n’avaient jamais compté de docteur dans les rangs de leurs familles de vignerons et d’ouvriers. Alors assister à la remise de thèse de leur fille et monter pour cela à la capitale, c’était toute une expédition...

Le père n’aurait manqué cela pour rien au monde. Il était beau, si loin de ses vignes et de sa terre, le visage buriné par le soleil et la tramontane. Elodie l’étreignit avec sincérité et grand plaisir, cela faisait bien longtemps, trop longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus, presque cinq ans. Il avait mis beaucoup trop de parfum, ce bleu de Chanel qu’Elodie lui avait offert à Noël.

La mère était toujours le portrait craché d’Elodie avec vingt ans de plus.
Cette pression d’enfance, vis à vis de cette ressemblance physique avec cette femme, vint triturer avec la même force qu’avant les entrailles d’Elodie. Ces années d'éloignement n’y avaient rien changé et plein de choses douloureuses ressurgirent. La maman lâcha innocemment et fièrement :

• Regarde qui est venu te faire la surprise à la dernière minute ?

L’homme qu’Elodie redoutait plus que tout au monde sortit des WC, tout sourire en voyant la petite. Il referma lentement sa braguette sous le regard atterré de l’étudiante. Il n’était pas homme à se laver les mains. Il essuya une coulure bavante à la commissure de ses lèvres.

• Ton Oncle a été si gentil de venir, que tu puisses avoir toute ta famille avec toi.

Coincée face à son père, Elodie ne put esquiver le baiser bien gras du tonton, obligée de sentir le souffle de son haleine fétide. Son sourire carnassier la tétanisa sur place. L’oncle était fier du coup de Maître qu’il venait de lui faire subir, jouissant de la sentir toujours aussi fragile et troublée sous son regard. C’était bien le dernier homme qu’Elodie aurait voulu voir ce jour-là.

Sauvée par le gong, Elodie entendit sa jeune sœur débouler tout au fond du couloir. Cette machine à paroles, toujours en verve, s’exprimait vite et fort, accompagnée du cliquetis de ses talons, marchant telle une star, avec l’assurance naturelle du profil type des écoles de commerce, café Starbucks en main : un caramel macchiato tall double shot au lait de soja. Comme d’habitude, sa présentation était impeccable : petit tailleur sublime, coiffée, maquillée, manucurée, trio collier-bague-boucles d’oreilles associées, avec la pointe d’agressivité qui allait si bien à sa supériorité naturelle affichée.

Son éloquence écrasait aussi la personnalité de son grand frère qui n’avait rien trouvé de mieux que de venir avec son petit copain. Elodie était triste de le voir préparer son coming-out depuis trois ans, sans avoir encore trouvé la force de l’annoncer.
La grande nervosité et réserve de ces deux hommes trentenaires à côté de cette jeune pimbêche faisait peine à voir. Leur démarche subliminale et hésitante de vrai faux couple de copains était pathétique.

Sa “familia grande” attachée à ses pieds comme un énorme boulet, Elodie fit son entrée dans la grande salle majestueuse où les voix résonnaient. Des tables étaient dressées au milieu de la pièce, un peu comme dans un tribunal où se tiendrait un procès. Elodie était plus que tendue.

Un autre couple arriva bras dessus bras dessous, le premier psy d’Elodie et sa première Maitre de stage. Tous deux s'étaient bien trouvés, ils avaient su exploiter à leurs avantages les failles béantes d’Elodie et cela les avait rapprochés intimement. C’est Elodie qui les avait présentés l’un à l’autre, espérant ainsi échapper à leur emprise individuelle et mise sous tutelle. Leur union semblait les avoir calmés et c’est épanouis qu’elle les trouva. Ils avaient insisté pour venir, Elodie ne sachant toujours pas leur dire non. Ils se présentèrent comme des amis, sans préciser les circonstances ambigües de leur “amitié”.

Le papa trouva ce couple très bizarre et décalé. Avec son bon sens paysan il détecta les mauvaises ondes qu’ils dégageaient et ressentit le danger. Cependant il fut quelque part rassuré que sa fille puisse enfin avoir des gens dans son entourage. Elodie avait perdu un à un tous ses amis d’enfance, ce depuis son adolescence, où elle s’était soudainement refermée sur elle-même, finissant par perdre tout lien social. Le papa s’en était même exceptionnellement ouvert du bout des lèvres au docteur de la famille. Le toubib pensait avoir diagnostiqué chez Elodie un possible autisme léger qui aurait pu déclencher ses crises d’anorexie. Le papa ne cessait de s’en inquiéter secrètement, comme si cet autisme présumé était un cancer en phase terminale.

La faculté avait imposé une jauge maximale de 50 personnes, Elodie avait eu du mal à en trouver cinq.
Certes, elle aurait pu inviter les trois gentlemen qui avaient contribué au financement de ses études. Leur sponsoring aurait mérité qu’ils soient présents en ce jour si particulier, mais elle ne souhaitait pas qu’ils se croisent… Discrétion oblige.

Faute de participants initiaux, Elodie avait aussi invité Marion, son ex petite amie, une fille aussi timide qu’elle, dont elle espérait que la présence la rassurerait. A peine l’eut elle embrassée, que son ex-psy, yeux brillants, détecta sa présence et fonça sur elle comme sur une proie, pour lui présenter sa frivole compagne. Ce couple infernal, une fois de plus, comptait bien r d’une fragilité d’Elodie. Le reste de la famille prit la jeune fille pour une copine de promotion.

Tout partait en vrille, la situation échappait à Elodie qui n’avait jamais le contrôle de rien de toute façon. Elle testa le projecteur qui semblait incompatible avec son ordinateur et bien sur, le micro ne fonctionnait pas.

Olga, Philippe et Mario arrivèrent sur ces entrefaites, comme des éléphants dans un magasin de porcelaine. Mario parlait haut et fort. Voyant leur élégance et leur prestance, la famille les prit pour des membres du jury. Olga vit au regard d’Elodie qu’elle était totalement perdue et l'exfiltra immédiatement aux toilettes. Philippe, habitué à faire des présentations en public, régla le problème de la sono et de la vidéo puis alla se présenter aux membres du jury qui commençaient à arriver. Mario s’empressa de leur faire la promotion d’Elodie avec les mêmes techniques que pour boucler une grosse vente au magasin. Philippe le rejoignit avec le même objectif, mais fit cela dans son style, avec finesse et érudition.

• Nous sommes en pleine négociation sur le Brexit et je dois partir pour Bruxelles au plus tôt. Ne m’en veuillez pas si je dois quitter la salle avant la fin.

Cette excuse permit à Philippe de décliner son nom et CV aux membres du Jury qui furent honorés de sa présence. L’un d’eux regarda son profil sur le site de la commission et le montra discrètement à deux autres jurés.

Dans les toilettes, Elodie qui avait tenu le choc nerveusement jusque-là, s’effondra en larmes, en recherche d’un grand câlin de la part d’Olga.

• Ah non tu me ravales tout cela, petite sotte. Ne compte pas sur moi pour te réconforter. Je n'accepterai aucune faiblesse de ta part. Tu es dans ton rôle d’avocate et je ne veux voir que ta superbe et non tes peurs. Enlève-moi cet accoutrement d'étudiante ridicule.

Olga sortit de son grand sac la petite robe noire fétiche et une paire de stilettos noirs hauts en talons. Elodie se déshabilla, nue dans les toilettes publiques… N’importe qui pouvait rentrer à tout moment.

• Enfile-moi cela à même le corps.

Elodie avala ses larmes et obéit. Olga bouillonnait.

• Ridicule cette culotte en coton. Tu n’es plus une gamine, tu es une femme. Avance donc dans ta vie, bouge petite ! Nous n’avons pas passé le week-end à t'entraîner pour te voir t’effondrer si près de l’objectif.

Olga l’hypersexuelle avait passé plus de temps à se faire défoncer qu’à l'entraîner, mais bon, elle voulait que l’histoire retienne une autre version. Elodie savait comment obtenir d’Olga les câlins dont elle avait terriblement besoin. L’effet du stress aidant, Elodie colla Olga au mur, s'agenouilla, glissa ses mains sous sa jupe, une écartant le string, tandis que l’autre commença à fouiller sa chatte.

• Toi tu veux mes bras mon chaton.

Olga n’était pas dupe. Mais bon un câlin contre un orgasme était un bon deal pour elle. Surtout que baiser dans les toilettes n’était pas le truc de Philippe qui trouvait que ce type d’endroit manquait d’élégance. Olga n’avait rien contre, bien au contraire. Se faire baiser dans les toilettes d’une université lui rappelait de très nombreux souvenirs qui revinrent à son esprit et l’excitèrent encore plus. Inutile de jouer avec son clito, l’hypersexuelle était vaginale. Comme de bien entendu Olga ne dit pas non, et écarta ses cuisses pour faciliter la soudaine initiative de l’étudiante qui ne ménageait pas sa peine. Elle enfila un doigt, puis deux, puis trois.

• Oh non pas un fist ici

Olga frissonna de peur et cela sonnait plus comme une supplication et un aveu de grande envie. L’hypersexuelle gourmande laissa l’idée de ce fist gagner son esprit et cette pensée démultiplia son plaisir. Elle commença à feuler sous les allers-retours des petits doigts dans son vagin.

• Tu n’es qu’une petite salope Elodie

Ses petits doigts chargés de mouille, l'étudiante les laissa se faire un chemin dans l’anus d’Olga. Cette hypersexuelle méritait bien une double pénétration. Le ventre d’Olga se contracta, et ses hanches ondulèrent pour mieux se faire prendre. Le rythme infernal s’accéléra, Elodie y mettant toute la haine et la frustration accumulée dans la dernière heure. Cette méchanceté de l’acte se transformait en grand plaisir pour celle qui adorait se faire défoncer. Les halètements d’Olga trahirent la montée rapide de son désir.

• Oh la petite salope que tu es bébé

Le corps d’Olga se contracta et les vagues de l’orgasme déclenchèrent un beau feu d’artifice dans son cerveau. Olga la gourmande n’avait pris que deux minutes pour prendre son pied.

Le plus important était qu’Elodie avait gagné son câlin. Elle se leva et embrassa Olga longuement, blottie tout contre elle. Le sel des larmes d’Elodie se mêla à leur baiser. Puis elle se mit à pleurer comme une gamine, tout en nervosité, quelque chose avait un grand besoin de sortir.

• Accouche bébé, qu’est ce qui se passe ? Pourquoi tu le veux autant ce câlin ?

Entre deux sanglots, Elodie trouva la force de lui chuchoter ses vérités fondamentales. Olga tendit l’oreille tellement ces aveux furent prononcés à voix basse, par des petites phrases courtes, terriblement cruelles et assassines. Sa mâchoire tomba en écoutant ces horribles confidences et des larmes montèrent à ses yeux. Olga pourtant pleurait peu mais fut heurtée droit au cœur. Elle se reprit vite, sachant qu’elle se devait d’être forte pour Elodie et surtout faire semblant de rien sur la gravité des accusations qu’elle venait de porter.

Une fois que tout fut sorti, Elodie ravala son dernier pleur, quitta les bras d’Olga et se raidit comme pour se grandir et s'élever sur les stilettos. Elle venait de faire le plus dur pour elle : parler. Dire ces mots coincés au plus profond d'elle-même depuis si longtemps.

• T'inquiète chaton, Philippe et moi allons nous occuper de tout. Cela va bien se passer je te promets. Toi tu ne te concentres que sur une seule chose : ta thèse. Point à la ligne. Et tu me séduis ce jury comme la bonne petite salope que je connais. Tu me les fais bander et mouiller sur place. Fixe-les du regard qu’ils aient chacun d’eux l’impression que tu vas leur faire l’amour selon ta définition, ou les baiser selon la mienne.

Rassurée, Elodie écarta les bras pour inspirer, comme le lui avait appris Olga. Elle se regarda dans le miroir, comme si elle faisait face à une autre femme qu’elle-même. Les stilettos la grandissaient, comme si elle avait soudain pris de la hauteur sur sa vie. Ce petit cul bien haut n’était pas le sien mais bien celui d’une autre femme, une avocate lionne et affirmée.

Olga la coiffa et la maquilla avec la rapidité et la précision d’une femme qui sait sublimer les atouts féminins. Elle tenta de cacher les suçons par du fond de teint. Comme au théâtre, Elodie était devenue un personnage autre qu'elle-même.

En sortant des toilettes, elles croisèrent une membre du jury et Elodie lui tint la porte par politesse. Elle aurait pu les surprendre toutes les deux si elle était arrivée cinq minutes plus tôt. Elles ne purent s'empêcher de rire nerveusement comme des collégiennes, évacuant ainsi une partie du stress de ce qui les attendait. La femme découvrit l’électricité dans l’air des toilettes et s’en trouva toute chose, ressentant comme une envie soudaine de se caresser.

Il était presque l’heure. Quand Elodie rentra dans la salle majestueuse, Philippe et Mario rigolaient avec tous les membres du jury. Ils étaient fascinés par leur charme, leur humour et leur prestance. Ils avaient lâché de beaux compliments bien tournés sur Elodie, au moment où il fallait.

Un homme était assis tout au fond de la salle, loin de tout le monde. Elodie aurait juré qu’il s’agissait du voisin voyeur mais son imagination lui jouait probablement un tour.

La thésarde s’avança vers tout le monde, sentant le “bleu de Chanel” de Philippe et de son père dans la grande pièce et prit une bonne inspiration. Elle alla saluer à son tour le jury en mode petite avocate séductrice timide. Philippe et Mario s'éclipsèrent, laissant place à la star du jour.

C’est un docteur en droit, belle et super sexy qui venait de faire son entrée, l’étudiante maladroite s’était métamorphosée en femme sublime, classe et rayonnante. En la voyant avancer, la sœur perdit tout son caquet et bredouilla au point que sa voix fluette s’éteignit en plein milieu d’une phrase. Une grande fierté se lisait sur le visage du papa. Ses yeux bleu acier se brouillèrent, pourtant cela faisait cinq ans que ses pupilles étaient aussi sèches que le calcaire de ses sols. Le frère, tout content de voir Elodie aussi belle, claqua dans ses mains comme pour démarrer un applaudissement. Son copain lui mit un coup de genoux et il stoppa immédiatement devant le ridicule de son comportement. La maman eut honte de regarder sa fille se comporter en véritable pute devant ce jury. Mais elle n’en fut pas étonnée, sachant que déjà tout bébé sa fille était une infâme séductrice et une terrible ta a même pas treize ans.

Après un échange avec Olga, Philippe prit l’oncle à part et lui indiqua le chemin de la sortie, jusqu’à ce qu’il parte en baissant les yeux sous son regard noir. La présentation de la thèse allait commencer et seule la maman s'aperçut instinctivement de la fuite du tonton, faisant faussement son étonnée. Olga, Philippe et Mario s’incrustèrent stratégiquement dans le public, pour séparer un groupe de trois personnes. Olga se mit aux côtés de l’ex d’Elodie, celle qui se faisait passer pour une étudiante collègue de promotion. Philippe joua des coudes pour se placer contre le psy non éthique, le bousculant avec joie au passage, sans s’excuser. Mario, quant à lui, fit un baisemain pour se présenter à l’ancienne Maître de stage d’Elodie. Son regard de dominatrice perverse avérée étincela sous le charme de ce geste d’une élégance Italiano-romantique impeccable.

Elodie balaya la salle, pour y croiser le clin d'œil bienveillant de Philippe et Olga, pouce en l’air, avec la satisfaction du devoir accompli. L’oncle avait disparu et le trio qu’Elodie ne voulait pas voir se former était bien séparé. Dieu que ce couple élégant avait tant fait pour elle en trois jours. Le doigt de Dieu les avait placés sur son chemin. Elle leur devait beaucoup et, par respect envers eux, se devait de délivrer sa plus belle plaidoirie, celle de sa propre défense face à ce jury.

• J’ai le grand plaisir de vous présenter ma thèse intitulée “Recours juridique de la commission européenne pour récupération de la dette britannique dans l’option d’un Brexit dur”.

La voix d'Elodie d’habitude frêle et difficile à entendre s’était faite audible, ferme et assurée. Nue sous sa petite robe noire, du haut de ses stilettos, Elodie se lécha sensuellement les lèvres face au jury et jeta tour à tour individuellement à chacun d’eux son regard le plus chaud. La timide séductrice avait une heure pour se faire une discrète tentatrice. Elle sentit ses tétons pointer et son sexe s'humidifier. Ses premières dix secondes donnèrent le ton et tout était gagné à la dixième minute, comme Olga l’avait prédit. Elle resta avec Philippe jusqu’à la fin pour la forme, mais en regardant le jury subjugué, elle savait que le reste de sa prestation n’était qu’une formalité.

Elodie savait que chaque membre du jury devait lire dans son regard ce qu’ils attendaient qu’elle soit pour eux. Sincèrement, elle était prête à tout : être leur chienne, leur cochonne, leur catin, leur soumise, leur suceuse de queue, leur sodomite, leur lesbienne lécheuse de minou, leur sex toy, leur esclave sexuelle, leur organisatrice de soirée échangiste, la vierge leur offrant sa fleur, leur soubrette … Chacun d’eux avait lu dans le regard bleu et brillant d’Elodie leurs fantasmes les plus intimes, subjugués par ces yeux emplis d’une douce chaleur, charmés par cette petite salope aux tétons dressés, portant cette magnifique robe qui lui collait au corps, dévoilant l’absence de lingerie. Certains membres du jury, plus proches d’elle que le public, remarquèrent les traces de suçons dans son cou, laissant présager l’étendue de ses nuits chaudes. Certes, elle leur avait parlé de droit, mais c’est de sexe et d’envies les plus folles qu’ils avaient lu dans son regard.

Cinquante-neuf minutes et cinquante-neuf secondes plus tard le jury applaudit longuement au point final, suivi du public médusé. Sa famille n’avait jamais entendu Elodie parler autant. Cette heure de monologue était plus que ce qu’ils avaient entendu d’elle de toute leur vie. Des questions enthousiastes fusèrent du jury, auxquelles Elodie répondit avec l’aplomb des sachant. Sa fraîcheur et sa petite mèche de cheveux blonds qu'elle relevait tout le temps sur son oreille la rendait rayonnante. Sa nuque et son cou blanc qu’elle dévoilait lui donnait un port de tête magnifique. Son sourire, qu’elle ne montrait jamais, était étincelant et ses belles dents blanches, qu’elle cachait toujours, brillaient de mille feux. Le regard du désir d’Olga et de Philippe, posé sur elle, lui envoyait une énergie incroyable.

Le père pleurait à chaudes larmes intérieurement, comme savent le faire les hommes de la terre qui ne montrent leurs émotions qu’à leurs vignes.

C’était bien la première fois que la sœur était jalouse d’Elodie et elle en était totalement frustrée et retournée. Quel sentiment bizarre pour elle, quel affront de vivre cela pour la petite dernière de la famille qui avait si facilement piétiné sa grande sœur et son grand frère toute sa vie.

Se croyant devant sa télévision en train de regarder une série Netflix palpitante, le frère par réflexe naturel, embrassa son petit copain sur la bouche et lui caressa le genou.

La mère ne dit rien, elle savait depuis longtemps pour son fils mais était dans le déni complet pour sa fille. Elle reçut un texto de son si cher et tendre oncle, l’informant qu’il avait fait une crise de goutte et se reposait à l'infirmerie de l’université. Elle savait qu’une fois de plus il lui mentait, mais elle lui passait tout et n’importe quoi depuis si longtemps.

L’ex psy et sa compagne avaient passé l’heure à s’effleurer et à se caresser sous le regard chaud de Mario. Ils avaient pris un malin plaisir à le frustrer et à le faire bander, l’incluant dans leur jeu pervers. Ils ne pensaient qu’à s’enfuir et trouver un endroit pour baiser afin d’assouvir comme d’habitude leur propre plaisir au détriment des autres.

L’ex d’Elodie souriait, yeux baissés, électrisée au contact d’Olga et totalement troublée par l’énergie sexuelle que dégageait cette femme. Elle se voyait bien la fister et la pilonner avec un gode ceinture comme elle adorait qu’Elodie lui fasse.

Suite aux questions réponses du jury il y avait un temps de pause où ils délibérèrent à voix basse dans leur coin. Olga s’approcha d’Elodie et lui chuchota à l’oreille :

• Bravo chaton, mais ne mouille pas trop quand même, on risque de voir un filet couler le long de tes cuisses.

Les membres du jury parlaient entre eux avec excitation et enthousiasme. Enfin le Président demanda le silence et se leva magistralement, avec une belle queue dressée sous son costume. Le frère se dit que ces Docteurs étaient bizarres de bander à l’énoncé de la conclusion d’une soutenance de thèse. Cela l‘excita à son tour. Il poussa son copain du coude avec une discrète féminité, essayant de ne pas pouffer. Il y avait de l’électricité et de la nervosité dans l’air.

• Il est inutile que le jury se retire pour délibérer.

Olga n’imaginait pas une seconde ce jury vouloir se “retirer”, bande de cochons

• Merci de nous avoir fait pénétrer profondément dans un sujet aussi fascinant

Olga sourit de ces choix de mots trahissant le trouble du Président. “Pénétrer profondément” et se “retirer” étaient les mots clés qu’une hypersexuelle, comme elle, aimait entendre. La petite Elodie les avait bien excités, ces vieux grigous lubriques.

• Cette thèse nous a été présentée avec beaucoup de passion et avec un talent oratoire des plus plaisants.

Tous les mentons du jury branlèrent du chef de haut en bas en mouvements masturbatoires, visualisant plus une prestation “oratoire” intime qu’un talent.

• C’est, pour ne pas vous cacher, Mademoiselle, une bien belle surprise que vous nous avez faite là. Pas mal d’entre nous ont été surpris par votre métamorphose.

Olga pensa qu’il aurait pu rajouter avouer une “bandante” métamorphose. L'énoncé du verdict était sans appel et fut déclamé à voix haute

• Elodie L. nous validons votre thèse à l’unanimité du jury, avec nos plus chaleureuses félicitations.

Le Président leva le doigt au ciel, suspendant les applaudissements du public, laissant présager que quelque chose d’important allait suivre. La solennité de l’instant figea tout le monde sur place. Les yeux de tous les membres du jury brillaient. Le Président articula plus que de raison et prononça trois mots bien mystérieux.

• Insigni cum laude !!!

La salle se glaça en entendant le petit cri d’oiseau blessé lâché par Elodie au milieu d’un silence de plomb. Tous trouvèrent ce cri sorti du plus profond du cœur terriblement émouvant, tout comme les petits sanglots qui sortirent de cette blonde gorge et du torrent de larmes qui suivit. Plein d’yeux s’embuèrent dans la salle et des glottes déglutirent en regardant la doctorante pâlir et se décomposer sur place. Cette fragile petite avait la blancheur et l’aura d’un ange aux ailes brisées. Elodie avait tant travaillé pour secrètement entendre ces trois mots prononcés. Enfin quelque chose fonctionnait dans sa vie, peut être allait-elle avancer ? Était-ce un nouveau départ pour elle ?

Ces termes en latin sonnant comme un hommage à Mario, la perverse Maître de stage se tourna vers le charmeur Italien qui haussa les épaules pour dire qu’il ne comprenait pas.

Philippe était le seul à en connaître leur importance. Il se leva majestueusement avec une grande fierté et se mit à applaudir avec assurance. L’audience ne maîtrisant absolument pas le protocole, suivit le mouvement avec enthousiasme. Le jury à son tour se leva pour applaudir Elodie recroquevillée en larmes dans son fauteuil. Elle ne rêvait que de se mettre en position fœtale et de sucer son pouce.

Personne dans le public n’avait compris l’importance du moment ni ce latin “Insigni cum laude” qui accordait « avec louange singulière'' du jury, une très grande distinction à la nouvelle thésarde Panthéon Assas. Cela était assez rare et son nom serait gravé à tout jamais dans le registre de l’université, une sublime récompense pour Elodie.

Elodie savait qu’Olga avait raison, elle était bien une petite salope : dès l'énoncé du verdict elle ressentit des spasmes et contractures dans son bas ventre. Un filet de mouille s’était mis à couler le long de ses cuisses et ses tétons dressés lui faisaient un mal de chien. Comme Olga lui avait appris, Elodie avait délivré sa thèse en regardant intensément, tour à tour, chaque membre du jury comme si elle allait les baiser. Elle voulait qu’ils ressentent son envie de leur faire l’amour. Olga lui avait demandé de faire sa pute, dans tous les sens du terme et que son prix était sa thèse. Justement Elodie ne put s'empêcher d’avoir une petite pensée pour ses trois sponsors et regretta de ne pas les avoir invités. Ils auraient chacun d’eux été très fiers d’elle.

Elle ne les oublia pas dans ses remerciements, où leurs trois prénoms d’emprunt furent cités. En effet, suite à la délibération du jury, c’était au tour d’Elodie de parler pour conclure cette matinée. La veille au soir, Philippe lui avait corrigé cette partie pour en faire des remerciements d’un classicisme et d’une élégance absolue qui conclurent magnifiquement cette cérémonie ô combien emplie d’émotions.

Le nom de Jean-François Laurent fut aussi cité dans les remerciements, et Philippe instinctivement fut le seul à garder en mémoire ce nom facile à retenir. Personne ne savait que l’autisme léger d’Elodie avait finalement été confirmé par ce spécialiste en HPI APIE (Haut Potentiel Intellectuel, Atypique Personne dans l'Intelligence et les Émotions).

Puis le Président du jury invita tout le monde à partager une coupe de champagne. La pause tant attendue étant arrivée.

Le psy pervers et sa sordide compagne s’enfuirent chercher un coin pour baiser au grand dam de Mario qui les aurait bien accompagnés. Le couple infernal était super ravi d’avoir frustré Mario. Ils revinrent ment un peu plus tard siroter pas mal de champagne gratuit, non sans embarquer discrètement avec eux une bouteille qui n’avait pas été ouverte. Ils savaient si bien r de toutes les situations qui s’offraient à eux....

Du coup Mario se rabattit sur la jeune sœur d’Elodie, elle qui était trop contente d’accrocher n’importe quel auditoire pourvu qu’elle puisse parler de sa vie passionnante.

Le frère et son copain allèrent instinctivement saluer le membre du jury le plus efféminé.

Olga fit avec un grand intérêt électrique une plus grande connaissance avec l’ex d’Elodie.

L’homme voyeur au fond de la salle s’échappa sans bruit.

Les parents restèrent seuls dans leur coin, sans parler, le papa toujours autant impressionné et en résonance totale avec sa fille chérie qu’il venait enfin de retrouver. C’était pour lui la fin des cinq années de sa vie les plus terribles : la séparation avec sa fille. Cette traversée du désert semblait enfin se terminer.

La maman était surtout inquiète, beaucoup plus que de raison, pour la santé du frère de son époux. L’oncle envoya un nouveau texto proposant de les rejoindre plus tard, après sa sieste. Il était soi-disant toujours fatigué à l’infirmerie.

En fait, le tonton venait de terminer une grande planche de charcuterie pour deux à lui tout seul. Il avait commandé un bon bourguignon pour saucer ses frites et attaquait son second pichet de rouge. Il fêtait son ascendant sur la petite qui flattait tellement son égo et lui rappelait les plus beaux souvenirs de sa vie, en bandant bien gras.

Philippe était aux côtés de la star du jour, échangeant avec le Président du jury toujours au garde à vous face à Elodie. Il reçut le sms qu’il redoutait, il devait partir au plus vite pour Bruxelles. Il partit saluer le papa, en présence d’Elodie et se présenta enfin à lui. Les deux hommes se serrèrent la main fermement et virilement et le papa cligna des yeux en guise de merci, sentant que cet homme méritait son respect. Philippe ne salua même pas la maman toute proche qui se sentit pour la première fois de sa vie un peu fautive de quelque chose.

Olga proposa un déjeuner entre filles avec Elodie et son ex petite amie. Elle ne perdait pas le nord. Elodie proposa de faire cela un autre jour. Elle avait réservé un petit restaurant pour sa terrible famille qui avait sûrement bien faim.

La cérémonie du champagne terminée, Elodie regarda partir, comme au ralenti, les membres du jury, son ex petite copine, Olga, Philippe et Mario. C’était la dernière fois qu’Elodie accepta de voir son ex psy et sa première Maitre de stage. Elle était très contente de les voir partir de sa vie pour toujours. Il était temps pour elle de faire le ménage.

Elodie sentit qu’une grande page de son passé venait de se tourner. Elle posa sa main sur l’épaule de son père, sentant le rythme lent de son cœur, apaisée par la force de cet homme tant ancré dans sa terre. Tous deux étaient tellement seuls, chacun de leur côté. Ils sentaient dans ce contact si simple une complicité et une sublime harmonie. Point besoin de parler pour se comprendre.

Elodie, en apesanteur, était sur son petit nuage, délivrée de plein de choses, se sentant flotter, toute légère. Le temps s’était arrêté pour elle car elle était finalement parvenue au sommet. Il lui semblait avoir passé sa jeunesse à gravir l’Himalaya par la face nord, toute seule avec sa petite tente. Certes, trois gentils sherpas l’avaient aidé à affronter le froid et le vent, lui avaient donné de bons conseils et financé le matériel. Désormais elle pouvait sereinement entamer la descente par le versant sud, celui baigné de soleil, comme si elle avait basculé dans une autre vie, celle de son statut de femme. Elle n’était plus l'étudiante thésarde mais désormais Docteur avec les plus magnifiques honneurs et distinctions que l’on puisse recevoir d’une université aussi prestigieuse.

Philippe avait quitté la salle. Olga lui fit un dernier clin d'œil et un signe de main en quittant la pièce. Des larmes de joie mouillèrent à nouveau les yeux d’Elodie et des perles de cyprine son petit sexe. C’était le plus beau MERCI et le plus bel hommage et marque de respect qu’elle puisse rendre à Olga, cette hypersexuelle si chère à son cœur.

THE END



Message d’Elodie :

Je suis désolée d’avoir squatté ce chapitre en incrustant mes vérités les plus personnelles dans cette réalité-fiction. J’ai travaillé de long mois sur ce chapitre particulier qui fut très difficile à sortir, en pesant chaque mot. Ce n’est absolument pas mon style de me mettre en avant, ma grande timidité m’en empêche. Mais je crois que le temps était venu pour moi de me délivrer de certaines choses. Les nombreux épisodes précédents et vos commentaires toujours sympathiques m’ont mis en confiance pour partager cela avec vous. Merci de m’avoir accompagné dans cette lecture en espérant que vous ne garderez aucun malaise ou sentiment amer, juste des émotions partagées en mode confidence et en toute confiance. Je suis sous thérapie depuis la moitié de ma vie et j’en ressens de moins en moins le besoin.

L’écriture intime que j’ai entrepris depuis trois ans compense et s’inscrit dans une démarche libératoire du mouvement #MeToo qui me fait le plus grand bien. Écrire est pour moi plus simple que de parler. Je me sens super fière d’avoir réussi à partager cela avec vous. Un poids incroyable s’enlève de mes frêles épaules. Soyez donc heureu(x)ses pour moi et surtout n’ayez pitié de rien. J’aurais pu être victime d’un accident de voiture ou d’une maladie grave, il n’en est rien. Je vis ma vie, avec mon passé et ma famille, je sais que je dois l’accepter, n’ayant pas d’autre choix.

Comme vous pouvez l'imaginer, une page de ma vie se tourne. Mes copines ont l'âge d'accoucher de bébés, moi j'accouche de plus de cent cinquante pages de textes co-écrits avec Olga et le support de Philippe. Merci à eux pour leur aide incommensurable. Leur élégance, leur intelligence, leur respect et la force de leur soutien restera à jamais gravé dans ma mémoire. Ils ont été les catalyseurs me permettant de vous avouer tout cela. La vie est belle et courte, profitez.

Bises.

PS : Maintenant que vous me connaissez mieux, venez découvrir mes autres textes publiés sous le pseudo ElodieParis. Une relecture de ces écrits, en sachant ce que vous savez de moi, vous apportera, je l’espère, un éclairage différent. Je parle souvent et discrètement, en filigrane, de mes expériences passées.

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