Accueil De Déshérités 4

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Mon imagination m’a joué un vilain tour. Rien dans la conduite de Lili et de Robert ne permet plus de soupçonner une liaison. Lili l’a remis en place. J’attends dehors la sortie de Robert. Or il tarde.Le baiser d’au revoir dure, dure trop longtemps à mon goût. Le malin n’en a-t-il pas profité pour pousser son avantage et pour culbuter Lili. Il l’a troublée par ses propositions. Elle a voulu mettre fin à la discussion technique lorsqu’il a fait glisser la conversation vers une relation personnelle. J’aurais dû me cacher dans la penderie. S’ils sont en train de forniquer, je vais rater le spectacleet l‘occasion de rompre avec l‘infidèle.. J’aurais aimé voir comment Lili la fidèle profitait de la liberté sexuelle que je lui ai demandé d’exercer pendant notre séparation et en tirer les conséquences.

Enfin la porte s’ouvre, Robert sort en envoyant un bisou de la main. La porte se referme. Il descend les trois marches, se tourne vers la porte, met ses doigts sous son nez et hume longuement avec un sourire heureux. Le cochon a réussi probablement à plaquer sa main ou des doigts sur ou dans la vulve de ma femme. J’ai attendu longtemps dehors, mais pas assez pour qu’ils aient pu copuler. Mais son geste indique assez clairement que Lili a permis des attouchements intimes, un peu dans la ligne de ce que j’ai pu observer devant le local de l’association la première fois.

Comment a-t-il procédé cette fois ? Lili porte un pantalon. Le lui a-t-il fait tomber par surprise durant le baiser à pleine bouche, ou a-t-il réussi à introduire sa main entre l’étoffe et la peau jusqu’à toucher le clitoris et les nymphes. S’est-elle débattue ou a-t-elle ouvert d’elle-même et baissé pantalon et culotte pour qu’il puisse la frictionner entre les cuisses et lui masturber le minou ? J’enrage, je ne saurai jamais qui a imposé ou qui a bien voulu se laisser faire. Toujours est-il que Robert s’en va en se léchant les doigts. Le salaud.



Il n’est pas question d’aller demander des comptes à Lili avant la fin du break. Libre, elle est libre, je l’ai voulu, je le lui ai écrit. Je pensais… je croyais…Elle me paraissait si solide, si sure de son amour pour moi. L’épreuve de la séparation allait renforcer cet amour, j’en aurais coupé ma main. Et maintenant j’ai envie d’aller couper la main parfumée de sa cyprine du salopard qui vient de la faire jouir sur ses doigts peut-être. Elle lui a promis un deuxième entretien demain soir. Si ce soir il a pu toucher l’intimité, Robert est bien parti pour arriver à ses fins demain et pour planter son vit là où il a introduit des doigts.

Donc je veux constater la faillite de mon projet, je veux voir Lili accouplée à ce concurrent récent, à son collègue de l’association. Le milieu favorise les fantasmes, incite à l’amour et à la fornication et explique la reddition rapide de celle qui se croyait si forte face à la tentation. Robert est plus rusé qu’elle, le salaud.

Cinq hommes au cours de la soirée ont soumis leur verge à ses bons soins. Robert le lui a rappelé en la félicitant pour son art de la masturbation et de la fellation. Cinq fois elle a fait éjaculer ces hommes. Ça laisse des traces dans la tête et dans les sens. Et son complice lui a fait envisager des pénétrations vaginales protégées. Le refus de Lili s’est effrité puisqu’elle a demandé un temps de réflexion. Il a fait valoir le plaisir et le bonheur des déshérités.

Lili pourra-t-elle résister à cette sorte de chantage ou se croira-t-elle investie d’une mission auprès de ces pauvres hères. Robert est habile et compte bien exploiter la pitié de cette jeune femme pour l’attendrir en sa faveur : que pourra-t-elle lui refuser après avoir livré son sexe aux autres ? Elle lui a rappelé qu’il est marié. Il se dit « mal marié » et entre ainsi dan le troupeau de ceux qu’il convient d’aider, de consoler et de chérir. C’était son plan, mais après ce dernier baiser et la plongée de ses doigts en milieu humide et odorant, il a brûlé les étapes.
Demain il pénètrera Lili. Comment en douter ? J’y serai, je saurai. Ah ! Le salaud.

Le lendemain midi je décide de placer une Webcam dans le salon et mon magnétoscope sur l’armoire de ma chambre à coucher. Le soir je passerai avant eux pour mettre mes appareils en marche. J’entre tranquillement, je cherche un moyen de dissimuler mes espions. Tiens, j’entends un bruit de clé dans la serrure de la porte d’entrée et le bruit d’une conversation. Lili aurait avancé son rendez-vous avec Robert alors que je les croyais enlacés de l‘autre côté de la porte ? A reculons je me retrouve dans ma chambre. Des pas résonnent dans le vestibule. Je rampe sous mon lit et ramasse des minous. Lili néglige le ménage en raison de son travail et de ses occupations de bénévole. Plutôt du sperme que de la poussière !

- Ta chambre ?

- Oui, mais nous n’aurons pas le temps, monsieur. Vous avez un rendez-vous cet après-midi.

- Cesse de m’appeler Monsieur mon petit. Dis « Louis » et « tu ». Ici je ne suis pas ton patron. Évidemment au travail, nul ne doit avoir de soupçon. Tu me comprends ?

- Oui, monsieur Louis! J’ai bien compris.

- Ha ! Que tu es drôle… Le matelas semble bon.

- Acheté chez nous, Louis.

- Vrai? Essayons-le. J’en brûle de désir, mon petit.

Les pieds du « patron »sortent des mocassins. Le pantalon s’écrase à terre. Suivent cravate, chemise, caleçon. Les escarpins de Lili rejoignent les mocassins. Je pourrais toucher les talons de Lili. Son pantalon couvre celui de l’autre. Elle se déplace contre le lit. Deux pieds encadrent les siens.
- Ah! Enfin. Depuis le temps. Tu m’auras fait languir. C’est ta promotion qui t’a décidée ?

- Oh ! Non. Je vous expliquerai.

- Plus tard. Embrasse-moi. Hummm.

Un pied de Louis se glisse entre ceux de Lili. Un genou passe entre les genoux de Lili. Je ne vois pas plus haut. Les pieds de Lili s’éloignent l’un de l’autre.
Ils sont muets sans doute parce que leurs lèvres restent collées

- Laisse-moi enlever ton soutien-gorge… Oh ! La merveilleuse poitrine.

Les gros panards reculent.

- Louis, sois plus doux. Oui tu peux les caresser et les embrasser, mais doucement. Hum !

- Ma chérie, prends-moi dans ta main. Donne, je te guide. Tu l’as ? Bouge, ha ! N’aie pas peur. Il est gros hein ?

- Oui, mais court !

- Court mais vigoureux, tu vas voir. Tu le sentiras passer. Tu pourrais me sucer un peu ?

Un genou de Lili touche le sol, le second suit. Elle a effectué un quart de tour, est parallèle à la longueur du lit. Grosse bite lui fait face. Son pied gauche arrive à la limite de ma cachette. Ce n’est plus une bite ou une fellation qui lui fait peur. Elle s’est exercée sur les pauvres, elle peut tout aussi bien éblouir son riche patron et sans préservatif.

- Oh !oui. Comme ça, c’est bon. Je peux poser ma main sur ta tête ? Oui, hum, tu es douée. Ça va, je ne suis pas trop épais pour ta petite bouche ? Tu n’en as jamais vu d’un pareil calibre. Toutes les filles me le disent. Ah ! Encore petite.

- C’est vrai, les mâchoires souffrent. Comme ton engin est court il pénètre sans blesser la gorge. Dis, tu peux te retenir. Veux-tu éjaculer tout de suite ?

- Bien, relève toi et assieds-toi là, au bord de la couche. C’est un lit double : tu vis avec quelqu’un, un homme ou une femme ? Tu es déclarée comme célibataire, non mariée sur nos registres.

- J’ai un compagnon.

- Il n’est pas là ? C’est un jaloux, il pourrait arriver ?

- Ne crains rien. Il a décidé de faire un break. Voilà ce qui me rend disponible pour quelques jours.

- Et toi tu en profites pour lui faire des cornes. Toutes pareilles ! Enfin, comme tu veux faire l’amour, je ne ferai pas le difficile. Tu es si bandante.

- Attends, je vais te montrer quelque chose.

Les pieds de Lili s’éloigne, elle quitte la chambre.
Louis bougonne :

- Toi, ma salope je ne vais pas te louper.

Les pieds reviennent.

- Tiens, lis le mot qu’il m’a laissé avant de partir.

- Ha ! Eh! Bien. Ah! Le con, te laisser seule, toi si jolie et te dire de coucher pour trouver mieux que lui. Quel âne. Il y a toujours mieux. Pour qui se prend-il, ce crétin ? Viens, je suis ton homme. Assieds-toi, je vais tout de suite te prouver que je suis celui qu’il te faut. Les deux talons de Lili se balancent devant mon nez. Louis s’agenouille en face. Ses mains repoussent le bas des mollets : il se fraie un passage entre les jambes.

- Le magnifique bijou que voilà. Je vais me régaler. L’odeur de ton abricot est suave. Pose tes jambes sur mes épaules et laisse-toi aller sur le dos.

Les pieds de Lili disparaissent de mon champ de vision. En avançant un peu j’aperçois la chose du monsieur. Devant deux grosses couilles gonflées se dresse une espèce de gourdin presque aussi large que long. A vue d’œil dix de long, cinq ou six de large au gland, peut-être sept à la base près du scrotum. Je ne voudrais pas sentir passer entre mes fesses cette queue phénoménale. Comment Lili supportera-t-elle la pénétration de ce truc ? Elle le sentira passer. Elle l’aura voulu. Je lui en veux d’avoir montré à son chef le mot que je lui ai laissé. Ça coupe court à de longues explications : je ne lui écrirai plus jamais si elle ne sait pas garder pour elle ce qui n’est destiné qu’à elle.

- Petite, avance tes fesses vers moi, tu es trop loin. Tu as un joli toupet. Ta fente est parfaite, je vais te sucer le berlingot. Tu sens ma langue.

Elle murmure un faible oui tremblé. Deux ou trois secondes plus tard sa respiration se fait plus lourde. La queue de Louis monte un peu. J’entends les bruits mous et humides de succion auxquels répondent des soupirs de plus en plus explicites. Le cochon bave dans l’auge, il lape, aspire avec force, elle geint à chaque troisième ou quatrième inspiration. Le jeu lui plaît.

- Ton suc est délectable. De toutes les femmes que j’ai léchées tu es incontestablement la meilleure. Tu aimes ?

- Oui, Louis, murmure ma femme entre deux gémissements .

Car c’est ma femme qui se laisse ainsi bouffer la chatte. Il reprend son souffle entre les longues périodes où il aspire et avale le jus féminin.

- Tu n’as jamais pensé à te raser la motte ?

- Non, André préfère ma toison proprement taillée.

- Tu pourrais au moins dégager les grandes lèvres. Un rasage complet te donnerait un aspect d’adolescente toute neuve. Tu devrais essayer, de toute façon, les poils repoussent. Comme dit ton compagnon, il faut essayer avant de choisir.

- Trêve de bavardage, si tu continues à me mâchouiller les lèvres nous n’aurons pas le temps de nous unir. Tu traînes et tu m’irrites les muqueuses. Viens t’allonger.

- Non, je voudrais rester debout. Tu as glissé en arrière, reviens au bord. Voilà.

Il ajuste ses pieds pour se trouver à hauteur du sexe de Liliploie légèrement les genoux:

- Comme ça. Je tiens tes cuisses. Avec une main guide-moi. Oui, oh!

- Là, tu es en place. Pousse, mais sans forcer. Ton membre de gros diamètre va m’ouvrir. Ne me déchire pas en brusquant. Un vagin a besoin de s’accoutumer. Avec délicatesse tu élargiras mes parois sans me blesser.

Ça sent la femme d’expérience!

- Je sais tout ça. Là…ça pénètre. Tu as mal ? Je peux? Tu souffres ?

- Non, c’est supportable pour l’instant. Aïe ! Doucement, recule un peu. Reviens… Ah, ce que tu es fort.

Lili apprécie; j’enrage, comme l’a dit Louis, je suis un crétin.

- Je recommence. …ça va mieux, hein. Ça entre toujours avec de la patience. Dedans, reculer, rentrer, reculer.

- Bah! Où es-tu passé ? Déjà sorti ?

- Non j’ai dérapé.

Sous le lit; j’ai failli éclater de rire. Louis passe son temps à dér. Lili s’énerve :

- A cette allure nous n’en finirons jamais. Allez grimpe, couche-toi sur le dos et laisse-moi faire.
Elle n’abandonnera pas, tient à satisfaire son patron, avec ma bénédiction. Elle pourra en faire une preuve de son amour pour moi, en exhibant mon billet! Les pieds de Louis disparaissent à leur tour. Le sommier grince sous son poids.

- Tu préfères que je te regarde ou que je te montre mon cul.

- Ton cul. Tes fesses sont magnifiques et fermes. Et ton cul devra recevoir les hommages de ma verge. Je te ferai découvrir le plaisir anal. Avec moi c’est du grand art, tu verras.

- Voici, je me pose sur ta pine, je l’avale, je rentre le tout. Mon vagin s’est adapté à tes dimensions formidables. Je bouge, reste bien tendu.

Dans le miroir de l’armoire à glace je réussis à voir la tête et les épaules de Lili, un peu de son dos et le dessus de sa croupe en mouvement. Les fesses montent et descendent. Je les aperçois au sommet de leur course avant chaque disparition. Le sommier accompagne de petits grincements chaque chute de l’arrière train féminin. Les grincements se rapprochent, la respiration de Lili s’accélère, Louis grogne de satisfaction de plus en plus souvent. Les fesses s’affolent, les plaintes se font plus violentes.

- Ah ! Non. Tu aurais pu m’avertir. Tu m’as craché ton sperme à l’intérieur. Louis tu m’avais promis de faire attention. Si j’avais su, tu aurais enfilé le préservatif. C’est dégoûtant, je suis remplie de foutre.

- Excuse-moi. Je fixai ton petit trou, tu t’es déchaînée, c’est devenu soudain si fort, j’ai été surpris moi-même par l’éjaculation. Pardon, tu es une amante si parfaite.

- Merci. Mais il faut que je coure sur le bidet. Lève-toi et rejoins-moi à la salle de bain.

Elle saute du lit et sort à pas rapides, une main sous son sexe pour ne pas souiller le parquet. Louis se relève péniblement, sort en grommelant :

- Putain de diablesse. Quel coup ! Bof, un bon jet de canule effacera mes traces.

Plus fort :

- Lili, où es-tu ?

- Tout droit et à gauche deuxième porte.

- Ça va. Ça sort ? Tu m’as dit que tu ne risquais rien en ce moment.

Je repousse de la lisière du lit les effets qui pourraient faire baisser ma femme ou son amant. L’eau coule. Ils reviennent, ramassent les vêtements.

- On se revoit demain.

- Ah! Non, Louis, tu m’as promis de te contenter d’une fois.

- C’était avant. Tu es tellement bonne. Quoi, tu n’as pas apprécié?

- Mais si, qu’est-ce que tu cherches. Tu es un homme de parole, donc tu te contentes de ce que tu as demandé et obtenu.

- Les circonstances ont changé : tu es seule, célibataire, libre, on pourrait se revoir régulièrement. Tu serais ma merveilleuse maîtresse. Il te faut un homme. Avec ton tempérament on ne peut pas vivre sans un bon mâle. Je suis là, profite de ma disponibilité.

- Je suis libérée par la volonté d’André pour un temps limité. Il reviendra.
- On pourrait très bien se rencontrer à l’hôtel une fois par semaine, pendant la pause de midi comme aujourd’hui, ton chéri n’y verrait goutte. Et toi tu serais doublement aimée.

- Ne parle pas tant. Prends ce chausse-pied et dépêche-toi.

- Alors tu es d’accord. Je savais bien que tu ne me résisterais pas. Donc demain, ici, même heure !

-Non, ce n’est pas possible, j’ai déjà un autre rendez-vous.

- Heuheu. Tu plaisantes. Ce n’est pas possible.

- Si.

- Mais tu fais la putain, tu couches avec n’importe qui.

- Avec toi, par exemple, petite queue.

- Ah ! Ça va se savoir. Je vais avertir le grand patron, tu vas valser. On n’aime pas les putes chez nous. Quand Gérard saura comment tu te conduis, tu ne feras plus long feu. Alors, on se revoit demain ?

Ce type n’a rien pour plaire. Lili rit.

- Non, parce que mon visiteur de demain s’appelle précisément Gérard. Donc je crois que tu aurais intérêt à faire profil bas. J’oublierai tes menaces et tes insultes si tu fermes ta bouche. Si une rumeur galope entre les rayons du magasin, tu auras beaucoup à perdre. Allez, ouste dégage avec ta petite quéquette. Tu me déçois.

Elle le pousse dehors et ils quittent le logement. J’ai des courbatures. Mais par nécessité j’ai trouvé mieux que la technique et les appareils. Ce soir je serai sous ce lit lorsqu’elle se donnera à Robert. Demain midi aussi. Je fais des élongations et je retourne au boulot.

A suivre

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