Coup De Coeur Entre Artistes 8

Lui

Je récupère mes affaires et quitte l’établissement en tachant de ne pas me faire repérer. Je retourne au studio boucler des commandes.

Ce soir on ne se voit pas avec Julie, elle va courir avec Sophie. J’en profite pour travailler tard avant d’aller à la musculation.

En rentrant chez moi, je lui envoie un sms.

‘’ coucou ma puce. T’es rentrée ? ‘’

‘’ tout juste, j’allais justement entrer dans la douche ;) ‘’

‘’ je peux voir ? Moi j’en sors à l’instant ‘’

Je joins une photo où seule une serviette nouée à la taille cache mon sexe. Quelques minutes plus tard, je reçois celle Julie. Elle apparaît totalement nue, jambes croisées pour cacher sa chatte parfaitement épilée, son bras masquant juste ses tétons.

‘’ vivement demain que je te vois sans cette serviette, que je te goûte à nouveau…’’

‘’ t’es insatiable ma puce… mais j’avoue, j’ai hâte de profiter de ton corps aussi. Et de continuer ta préparation… si tu savais comme j’ai hâte de te faire apprécier la sodo…’’

‘’ j’espère aimer autant que toi… j’aimerais pas que tu sois privé d’un truc que tu aimes…’’

‘’ je suis sûr que tu vas aimer. Et si c’est pas le cas, je t’en supplie dis le moi, je veux pas que tu te forces… t’y prendras pas de plaisir, et moi non plus… et on trouvera d’autres choses qui nous plaisent à tous les 2…mais rien que de penser à ton petit cul, à ma queue serrée dans ton petit trou… je deviens tout dur…’’

Je lui envoie une photo de la bosse formée sous la serviette…

‘’ si j’étais pas si fatiguée, je sauterais bien dans ma voiture pour profiter de queue dressée…’’

‘’ t’en profiteras mieux demain soir bébé. Faut que tu te reposes tu as cours demain et faut que tu sois en forme pour aller au commissariat… fais de beaux rêves ma puce. Moi je vais rêver de ton petit cul… :D ‘’

‘’ bonne nuit bébé.

On se rejoint chez moi après mes cours ?.’’

‘’ pas de souci. ‘’

Je sens que je vais avoir beaucoup de mal à m’endormir avec la gaule que j’ai. Je me soulage en me branlant devant les quelques photos que j’ai d’elle.

Elle.

J’ai un peu de mal à m’endormir. L’envie de lui est forte. Ça fait longtemps que je n’avais pas eu autant de mal à résister à mes pulsions sexuelles.

Mais ce qui m’empêche principalement de dormir, c’est de devoir aller à l’identification demain en fin de matinée… je songe de plus en plus à ne pas y aller, convaincue que cela ne servira à rien. Je prendrai ma décision demain, à la dernière minute.

Le lendemain matin, au moment où je devrais partir pour le commissariat, j’appelle le capitaine de police en charge de l’affaire pour lui dire que je ne viendrai pas. Il me supplie de venir : s’il n’avoue pas dans la journée, sans cette identification, il sera remis en liberté. Aux risques qu’il me trouve encore. Mais j’ai trop peur de le revoir, des représailles si cela ne donne rien. S’il le faut je déménagerai.

Je termine ma journée de cours et me précipite chez moi attendre Thomas. Quand je lui ouvre la porte, il m’attire à lui..

Lui.

Je m’empresse de l’embrasser dans le cou. Elle m’enlève mon t-shirt, je glisse mes mains sous son top.

Je sais que ce n’est pas le meilleur moment, mais j’ai absolument besoin de savoir ce que ça a donné chez les flics :

- Ça été ce matin ? je lui demande tout en lui embrassant le haut de la poitrine.

Elle ne me répond pas.

- Ne fais pas genre tu m’as pas entendu. Julie…

Toujours pas de réponse.

- Putain, t’y es pas allée…
- Non, de toute façon ça sert à rien… la dernière fois il m’a envoyée à l’hôpital, et il est resté libre. La c’est carrément moins, alors franchement je vois pas ce qu’il pourrait risquer…
- Mais merde, la dernière fois y avait pas de témoin.
Là j’étais là… il voulait de violer putain ! Mais t’as quoi dans la tête ? Bon aller viens je t’accompagne, avec un peu de chance il est encore là-bas.

Je ramasse mon t-shirt et l’att par le bras.

- Non, me répond-elle.
- Fais pas ta tête de mule et viens !

Je crie plus que je ne parle… mais je lui en veux de pas être aller au bout des choses. Elle n’a pas l’air de mesurer la gravité des choses, et la folie de ce mec.

- Thomas arrête ! Je suis adulte, je fais ce que je veux, s’il te plaît.
- Ben comporte toi en adulte merde !
- Casse-toi, me dit-elle calmement.
- S’il te plaît, viens avec moi au commissariat...
- Casse-toi ! Elle hurle maintenant. Dégage de chez moi, j’ai besoin d’être seule…

Elle me pousse hors de l’appartement. Le claquement de porte couvre sa dernière phrase, mais je comprends qu’elle me dit : sors de ma vie…

Dans ma voiture, j’essaie de l’appeler mais elle m’envoie sur répondeur. Je déteste parler à ces machines. Je réessaye de l’appeler plusieurs fois mais toujours rien. Je lui envoie juste un message lui demandant de me rappeler.

Elle.

Je suis en pleurs sur mon canapé. Je me doutais qu’il n’approuverait pas ma décision, mais pas qu’il voudrait me forcer à y aller.

Durant les 48h suivantes, je me barricade chez moi. Je ne réponds à personne, pire, les appels et messages de Thomas et du capitaine de police, je les supprime directement.

Le vendredi matin, je décide d’aller voir Thomas au studio pour m’excuser de ma réaction, comprenant qu’il puisse désapprouver ma décision, que je n’aurai pas du m’emporter ainsi et lui expliquer ma peur.

Je m’arrête dans une pâtisserie acheter des cannelés.

Quand j’arrive au studio, la boutique est vide, il doit être en séance. J’ouvre la porte doucement :

- Thomas, c’est Julie, je suis venue m’excuser. J’ai apporté des douceurs pour me faire pardo…

Je laisse ma phrase en suspens et lâche ma boîte quand je le vois torse nu, le jeans et le boxer légèrement baissés, en train de prendre une salope blonde par derrière.


Lui.

Ce matin, une bimbo et venue pour un shooting lingerie. A la fin, elle est venue me demander si j’avais envie de passer un peu de bon temps. Je songe d’abord à lui dire non, puis je décide d’accepter. Après tout, Julie m’a bien dit de sortir de sa vie, ça fait 2 jours qu’elle ne répond plus à aucun de mes messages ni appels. J’en conclus donc que c’est fini entre nous…

Je me suis une nouvelle fois attacher à une fille, et une nouvelle fois, j’en souffre. C’est décidé, les relations sérieuses, j’en veux plus. Je vais reprendre ma vie d’avant, à baiser à gauche à droite, ça donne moins de problème.

Avec la bimbo, je ne passe pas par 4 chemins. Je la bascule en avant sur une table, lui enlève son string et lui écarte les jambes. Je baisse un peu mon jeans et mon boxer pour libérer ma queue. Je me branle en la doigtant. Quand je bande, je la pénètre violemment.

C’est quasiment à ce moment que j’entends quelque chose tomber. Je tourne la tête et vois Julie déjà en train de repartir en courant. Je remonte mon jeans comme je peux et lui cours derrière. Le temps que je la ratt, elle est déjà dans sa voiture et démarre en trombe.

- Fais chier…

De retour au studio, la blondasse m’attend assise sur une chaise, jambes grandes écartées.

- Rhabille toi et vas t’en ! T’es photos seront prêtes lundi, pas besoin de les payer…

Elle part sans demander son rester.

J’essaie d’appeler Julie, en vain… Je lui envoie un message :

‘’ Julie, décroche s’il te plaît, laisse moi au moins une chance de m’expliquer…’’

‘’ je t’ai accordé une deuxième chance, tu l’as gâchée, y a rien à explique, t’es juste le connard que je pensais que tu étais. T’as vu ? Pas besoin de faire l’armée pour analyser les gens… Maintenant fous moi la paix …’’

Elle marque un point, je me suis conduit comme un con à me jeter sur la première fille qui écarte les cuisses.
Mais j’étais persuadé qu’elle m’avait largué… mais j’ai du me tromper, sinon pourquoi serait elle venue au studio ? Si seulement elle me laissait la possibilité de m’expliquer…

Les jours suivants, j’essaie de la contacter, mais elle a du bloquer mon numéro. Et je n’ose pas aller à sa rencontre, si elle ne veut plus me voir, je ne peux pas la forcer.

Elle.

Quelques jours après ma découverte au studio, je décide de sortir m’amuser un peu : je sors dans un club latino avec Sophie.

Après quelques verres, on va sur la piste de danse. Je me laisse approchée par un garçon plutôt mignon qui me demande si je veux danser avec lui. Sous l’œil bienveillant de Sophie j’accepte. D’abord un peu distant, il se rapproche de moi presque à me toucher.

Lui.

Un soir, Chris décide qu’il est temps de me sortir de mon studio dans lequel je me suis terré depuis que Julie m’a surpris avec cette fille. Il m’a donc emmené boire un verre dans un bar à salsa.

- Allez mec, célibataire et 5 jours sans baiser, c’est pas le Thomas que je connais ça… alors tu vas oublier cette fille et te remettre en selle.

Il commande deux bières. Quand la serveuse me tend la mienne, je la prends machinalement et bois une gorgée.

- Elle est plutôt pas mal la serveuse, tu trouves pas ?
- Ouais ouais, je réponds.

Mais je ne l’écoute déjà plus. Sur la piste, je viens d’apercevoir Julie. Elle a l’air de s’amuser. Elle danse avec un mec qui doit avoir à peu près son âge. Cette soirée qui devait me changer les idées, vient de me foutre un sacré coup au moral.

Chris, qui vient de voir la scène, essaie de m’encourager à aller de l’avant.

- Raison de plus pour pas te laisser aller. Elle s’éclate, alors éclate toi aussi. Vas voir la serveuse et propose lui de finir la soirée avec elle après son service. En plus, t’avais l’air de lui plaire quand elle nous a ramené les bières…
- Non, Chris, je vais rentrer..

En me levant, je jette un œil direction de Julie. Le mec est quasiment collé à elle.

Elle.

Puis il se colle presque à moi, ses mains sur mes hanches. J’essaie de garder un peu distance, mais il se rapproche à chaque fois. Pire, il fait glisser ses mains jusqu’à mes fesses. Je le repousse gentiment.

- S’il te plaît, garde tes mains pour toi, je suis pas venue pour ça…
- Allez poupée, c’est juste une danse…

Il se colle à nouveau à moi et plaque ses mains sur mon cul en même temps que sa bouche sur la mienne. Je le repousse à nouveau. Il essaie encore une fois de se rapprocher.

Au moment où je veux le pousser, un bras musclé l’en empêche.

- La demoiselle t’a dit non. Alors maintenant tu dégages ou c’est moi qui te dégage.

Lui.

Je me dis que j’aimerai bien être là place de ce petit con qui danse avec elle, pouvoir l’avoir près de moi.

A l’instant où il glisse ses mains sur ses fesses, je sens la colère monter en moi. Chris le remarque.

- N’y vas pas, t’es plus avec elle. Si elle accepte qu’il lui touche le cul, c’est son droit…

Julie le repousse. Je suis soulagé qu’elle ne laisse pas faire. Mais le type revient à la charge. Elle le repousse encore. Voyant qu’il ne lâche pas l’affaire, je cours rejoindre Julie. Je place mon bras entre elle et lui pour l’empêcher de s’approcher.

- La demoiselle t’a dit non. Alors maintenant tu dégages ou c’est moi qui te dégage.

Il fait demi-tour et sort du bar.

- Ça va, tu n’as rien ? Je lui demande.

En guise de réponse, elle me gifle.

- De quoi tu te mêles ? Et qu’est-ce que tu fais la ? Tu me suis ou quoi ?
- Je suis venu boire une bière avec mon meilleur ami. Je m’inquiétais pour toi, il avait l’air plutôt envahissant. J’ai voulu te défendre…
- Tu as perdu ce droit là en même temps que tu m’as perdue quand tu as décidé de te taper cette pouffiasse blonde !
- Tu m’as quitté Julie… tu m’as demandé de partir et de sortir de ta vie… tu ne répondais pas à mes messages…
- Je t’ai demandé de sortir de ma vue, pas de ma vie… et rien ne t’empêchait de venir sonner à ma porte pour me parler..
- J’ai tout gâché parce que j’ai mal compris un mot…
- Non tu as tout gâché parce que tu n’es pas capable de contrôler ta bite…

Elle crie de plus en plus fort, attirant les regards autour de nous.

- Julie, s’il te plaît pas ici, allons parler dehors.
- Moi je n’ai rien à cacher. J’y peux rien si t’es un connard et que tu fuis la moindre dispute.
- Laisse moi une chance de t’expliquer Julie.
- Je crois que je te l’ai déjà donnée ta deuxième chance et tu l’as gâchée.

Elle fait demi-tour et rejoins Sophie. Je veux la rattr mais cette dernière me fait comprendre que ce n’est pas le moment.

Je rejoins Chris, descends ma bière et rentre chez moi.

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