Collection Dominant Domine. Un Voisin Assoiffé (1/1)

• Salope, quelle idée, j’ai eue à accepter que tu viennes habiter chez moi, tu es bonne à rien, la bouf, j’en ai assez de bouffer des sandwiches, regarde cette poussière, sais-tu ce qu’est un chiffon, on ne dirait pas, tu dors dans la journée, quant à la baise, tu es juste bonne à écarter tes cuisses.

Ça fait six mois qu’il est vrai, j’ai accepté de venir habiter avec Lionel, je l’aimais, je l’aime encore, mais quand il a un verre dans le nez, il est invivable.

• C’est ça, tire-toi, va faire voir ta chatte à tout le monde, j’espère que tu vas te faire violer.

Il a raison, je suis en nuisette, je l’ai achetée spécialement ce matin dans une boutique de lingerie, il y a plusieurs semaines que j’économisais pour me la payer et me montrer à lui sous mon plus beau profile.
Oui, mais de là à ce qu’il veuille me sodomiser sur notre canapé de salle, il y a un monde, qu’il aille voir une pute, bien que je ne supporte pas qu’il me trompe même pour un coup dans l’anus.
Je fais vingt mètres la peur au ventre, quand je sens une présence près de moi.

• Alors petite fille, on se promène en petite tenue, j’ai entendu l’engueulade que tu as eue avec ton mec, tu as eu raison de lui résister, toi qui avais fait un effort pour lui plaire.

Qui est cet homme, dans la lueur de la lune, je vois qu’il est beau et surtout grand presque maigre, j’ai toujours aimé les hommes grands, Lionel est petit et rondouillard, qu’ai-je pus lui trouver pour accepter d’aller baiser avec lui la première fois.

• Tu veux que je t’aide à le rendre jaloux sans que tu prennes du risque de te faire violer même si le quartier est calme, d’ailleurs c’est pour ça que je l’ai choisi.
• Que pouvez-vous faire ?
• Laisse passer du temps avant que tu rentres chez toi, je suis ton voisin depuis huit jours et je t’offre un café en tout bien tout honneur.
Si tu retournes chez toi maintenant, tu devras être sous sa domination et les propos que j’ai entendus t’ayant fait sortir en nuisette, tu seras obligé d’y passer.


• Avez-vous entendu ce que l’on a dit ?
• Je passais devant chez vous et vous criiez tellement fort, que je vous ai entendu.
• Que me proposez-vous ?
• Entre chez moi, laisse passer une heure et quand tu rentreras, tu seras maîtresse de la situation, il aura tellement eu peur qu’il ne te soit arrivé quelque chose qu’il sera à tes genoux.

Nous sommes devant son portail, le jardin est mal entretenu, Lionel râle souvent quand il le voit, les herbes folles grainant sur sa pelouse, qu’il passe des heures à tondre, à mettre de l’engrais coupant même certaines herbes au ciseau pour qu’aucun brin ne dépasse.
Nous remontons l’allée, un panneau « Meublé à louer » est jeté parmi les herbes folles, j’aurais dû me méfier, mais jouer un mauvais tour à Lionel sans risque, car l’homme qui marche à ma hauteur m’inspire confiance.
Il ouvre sa porte, à l’intérieur, aucune lumière que des bougies posées sur des meubles vieillots.

• Viens dans la cuisine Amandine, je vais te faire un café, je n’ai que de la poudre, j’ai demandé que l’on me mette le courant, mais j’attends depuis plusieurs jours, je vais faire chauffer de l’eau.

Là encore, une lumière aurait dû me faire voir que la situation était insolite, comment connaît-il mon nom, jamais Lionel m’appelle ainsi, un regard de sa part, ses yeux fixant les miens et je m’assieds sur la chaise qui est près de la table.
Il démarre un petit réchaud à gaz et pose un bouilloire, le dos tourné, je regarde cette grande carcasse, je tire sur ma nuisette, car je suis certaine que, lorsqu’il va se retourner, il verra ma chatte.
Le bouilloire siffle, il sert une tasse qu’il pose devant moi.

• Tu n’en prends pas !

Il me tutoie, le tutoiement m’est venu naturellement, de nouveau son regard me touche au plus profond de moi.

• Non, j’ai horreur du café, j’en ai pour mes invités.
• En as-tu souvent, j’ignorais que tu habitais à côté de chez moi ?
• Tu es la première petite fille qui passe ma porte.


J’aime qu’il m’appelle petite fille malgré mes 20 ans, j’ai l’impression de retrouver maman, souvent elle employait cette expression.
Je prends la tasse pour me donner une contenance, quand il s’agenouille devant moi.

• Tu m’avais dit que je n’avais rien à craindre.
• C’est le cas, je voulais simplement admirer ta petite chatte, c’est marrant cette mode à se raser le minou, de mon temps, les filles avaient des toisons qui nous posaient quelques problèmes.

Je me surprends à relever ma nuisette, pourquoi parle-t-il de son temps, il a environ trente ans alors que j’en ai vingt.
Ses yeux sont comme hypnotisant pour moi.

• Regarde, mais ne touche pas, je suis fidèle à Lionel même si nous nous engueulons de temps en temps.

C’est à ce moment, que j’ai entendu un drôle de bruit, sa bouche étant ouverte, j’ai vu deux crocs sortir de sa mâchoire, d’un mouvement rapide, il me les plante dans l’aine.
Je suis surprise, mais instantanément, je sens mon sang couler dans sa bouche, il boit goulûment, je mets ma main sur sa tête, sa peau est froide, si je fais ce geste ce n’est pas pour le repousser, mais plutôt pour s’il boive mon sang, jusqu’à plus soif.

• Il faut que j’arrête, je vais te vider, il faut que je sois raisonnable, ton sang est épicé, tu sens encore la jeune vierge que tu étais il y a peu, vient, ma queue me brûle.


Autant le corps que je viens d’étreindre est froid, autant sa queue est dure et tendue, j’ai entendu parler des morts-vivants, mais en avoir un qui me soulève comme une plume, pour me faire retomber sur son sexe, faisant de moi directement sa soumise, il y a un monde que je franchis allégrement.

• Tu te trompes, petite fille, je ne suis pas un mort-vivant, mais un vampire, j’ai plus de 200 ans, la femme-vampire qui m’a transformé avait 3 000 ans, j’ai été son amant pour qu’avant sa mort, elle fasse de moi ce que je suis aujourd’hui.

Elle est morte, elle a brûlé au soleil, à la révolution, des sans-culottes ont fait sortir son cercueil et l’ont ouvert au soleil.
• Tu comprends tout ce que je dis, tu lis dans mes pensées !
• C’est une des forces d’être vampires, mais seulement dans les minutes qui suivent l’absorption d’une de nos victimes.
• Tu as fait de moi un vampire, je vais vivre ici en dormant dans un cercueil.

Il se met à rire, sa voix est caverneuse.

• Non, petite fille, pour devenir vampire, il faut que ton maître le veuille, disons que tu sois devenue mon garde mangé, je vais te baiser jusqu’au matin, tu seras tellement accro à mon sexe, que la nuit prochaine tu trouveras le moyen de revenir me voir.
• Oui, maître, vous appelez-vous Dracula ?
• Arrête les clichés qui passent dans les films sur les vampires tournés dans les années 60, je m’appelle Chris 71ème de ma lignée, viens assez parler que je te donne du plaisir.

Je dois être une plume, il semble se déplacer plus vite que la lumière qui manque dans cette maison, mais mon corps est en trance tellement, il sait se servir de son organe masculin.
Ma chatte est en feu sans qu’à aucun moment, je sente du sperme couler dans mon vagin, je m’en fiche, je jouis comme jamais.

• Assez joué, rentre chez toi, à toi de mettre ton homme au pas, j’ai bu ton sang, mais dans le même instant, mes forces sont passées en toi, fais-lui voir qui commande chez vous, sans lui dévoiler qui je suis, personne ne doit soupçonner ma présence dans ce quartier.

Je récupère ma nuisette que dans nos ébats, il a arrachée, j’ai du mal à cacher mon intimité avant de le quitter le jour commençant à poindre.
Chez moi, Lionel dort sur le canapé, je me fais couler un café, je suis dans l’état où mon vampire Chris m’a laissé, je suis couvert de trace noire sur tout le corps après nos galipettes sur le sol de la cuisine.

• Je t’avais prévenue, tu as dû te faire violer, j’espère qu’il t’a enculé.


Je me retourne, il est derrière moi, je le prends par la gorge d’une main et je le soulève à bout de bras, je comprends ce que mon amour de vampire a voulu me dire, j’ai senti mon sang couler dans sa bouche grâce à ses crocs plantés dans la veine de ma hanche, mais sa puissance est remontée en moi.

• Lopette, ici à partir de maintenant c’est moi qui commande, attaque le ménage, cette maison est crade, si tu es gentil, je te permettrais de me sauter.

Je vois qu’il tourne de l’œil, je le lâche, le laissant s’écraser comme une merde, il respire pour reprendre son souffle et se dirige vers l’évier, je suis parti sans faire la vaisselle.
Je suis épuisée, je vais me coucher en pensant à celui qui grâce à qui, je suis devenue une autre femme.
Je vais me coucher, j’ai monté de la cuisine, une gousse de vanille de Madagascar pour me frotter la peau et me donner bon goût.
Bien sûr, j’évite l’ail, mais comme me l’a dit Chris, dois-je croire tous les films.

• Lionel va te coucher, je sors à demain matin !
• Où vas-tu ?
• Si l'on te le demande, tu diras que tu ne sais pas.

Je sors de chez-nous et faisant celle qui va plus loin, j’entre dans le jardin, je prends l’affiche « Meublé à louer », je n’ai nul besoin de frapper, je viens de cacher la pancarte afin d’éviter les visites impromptues.

• Entre, je viens de me réveiller.
• Bois prend des forces, je veux que tu m’offres une nuit torride.

Je lui offre mon cou, je me fiche des marques de ses deux crocs que je vois sortir dans un claquement sec, les marques dans le creux de ma jambe avaient disparu quand je me suis réveillé ce matin, je sens nos vies passer d’un corps à l’autre.
J’ignore si un jour, il fera de moi un vampire à part entière qui aura ses propres crocs, mais je vis l’instant présent lui servant de garde mangé, si c’est mon destin, je l’assume surtout qu’il vient de me prendre comme une chienne.

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