Démarcheur À Domicile 4 L'Oeuf

Le bonimenteur a su faire chauffer l’ambiance du salon. Aucune de ces dames n’ira dénoncer cette activité parallèle annoncée comme une confidence réservée à des initiées; à croire que la lingerie n’est qu’un prétexte pour des offres plus intéressantes: elles s’offrent leur quart d’heure d’émotions fortes entre femmes libérées. Marion ne se sauve pas, elle consent à ce qui va suivre. Voilà de quoi m’inquiéter quand je me souviens de la surprise précédente. Quoi de nouveau après le vibrateur à tête de lapin?

- Bien, mais j’ai besoin de deux volontaires pour la démonstration. Ne soyez pas inquiètes, nous ferons ensuite un jeu généralement prisé de mes clientes. Cela reste très discret, vous n’aurez pas à exposer à l’assemblée ce que vous cachez généralement si bien. Il n’y aura pas d’attentat à la pudeur. Je ferai appel à votre perspicacité et la gagnante sera récompensée : elle recevra gratuitement l’objet sensationnel que je vais vous présenter .Alors qui veut ? Liliane, c’est bien, je n’en attendais pas moins de toi. Une autre ?

Les deux plus proches de la porte d’une seule voix lancent :

- Sa sœur, Marion.

Font-elles partie d’un complot ou veulent -elles effaroucher la plus prude?Comme les moutons de Panurge les autres reprennent en chœur :

-Marion, Marion, Marion…

De la main Marion fait non,

-Dégonflée, dégonflée, dégonflée ! Marion, Marion…

Marion hoche la tête, se lève sous la pression de celles qui échappent à la tentation en la désignant. Elles brûlent d’envie d’y aller mais craignent une surprise qui les glacerait d’effroi, « on ne sait jamais ce que ce sacré bonhomme peut réserver. Gérard applaudit, tout le monde applaudit, Liliane embrasse démonstrativement sa cadette. Gérard demande un peu de patience:
- Il faut une préparation. Liliane pourrions-nous nous isoler?

Un peu de mystère va corser la séance.

-Mais bien sûr, cher Gérard.

Venez…

Ils viennent vers la porte. Je recule, j’ouvre une autre porte,au hasard j’entre dans la chambre à coucher. La clenche bouge ! Il faut se cacher, disparaître pour ne pas être ridiculisé :J’ouvre une porte à claire-voie dans sa partie supérieure: c’est le dressing, je m’enfonce dans le parfum envoûtant des robes manteaux ou vestes de ma belle-soeur. Liliane invite Gérard et Marion à la suivre. Ils se dirigent vers le lit double.

-Asseyez-vous mes chéries et dites-moi ce que contiennent ces deux boîtiers. Claudine a répondu juste à côté. Liliane, Marion ?

- Au téléphone, tu m’avais annoncé un œuf vibrant, c’est ça?

Il n’y a pas de téléphone dans les douches du vestiaire. Elle ne peut tromper que ma femme. Marion ignore leur liaison, je me serais trompé?

-Exactement. Liliane J’ai deux œufs vibrants sans fil. Oui mais du spécial. Des œufs vibrants télécommandés. Un œuf pour vagin déjà expérimenté, pour mère de famille si tu veux, de 7,5 cm sur 3,5 cm, l’autre de 6 cm sur 3,5 cm. L’utilisatrice le place dans son vagin, on ne le voit pas, on ne l’entend pas. Avec sa télécommande à douze ou dix modes de vibrations, elle peut connaître toute une gamme de sensations et vivre les fantasmes les plus fous.

- Mais ne risque-t-on pas des irritations ou des infections ?

- Non, ils sont fabriqués en ABS hypoallergénique et se nettoient à l’eau. Hygiénique et doux, d’utilisation simple, à utiliser seule ou en couple : que rêver de mieux pour se faire du bien sans mal ou sans mâle ! Toutefois ça ne se prête pas, c’est comme la brosse à dents.
Marion, muette jusque là se manifeste :

- J’ai un mari, je n’ai pas besoin de ça. Jean n’a pas tellement apprécié le « RABBIT ». Je ne vais pas lui rapporter un autre vibromasseur. Il se dit humilié que dira-t-il si je couve un œuf en mon sein?

Liliane intervient:

- Gérard, il faut que je te dise ! Je lui ai offert le vibromasseur que j’avais gagné.
Au lieu de l’utiliser seule, elle s’en est servie avec Jean. Il n’avait pas l’air content. Du coup elle l’a fichu à la poubelle.

- Évidemment ces jouets ne sont pas encore entrés dans les mœurs de toutes les couches de la société. Ils sont destinés à des esprits évolués. Tu as un mari, il te satisfait. C’est très bien. Tu as constaté cependant qu’il a encore des progrès à réaliser en matière sexuelle : tu dois en tirer les conséquences. C’est grâce à ta propre évolution qu’il accédera Je comprends tes hésitations, néanmoins tu dois, toi aussi évoluer

- Parfait, je ne veux plus le froisser. Merci de me comprendre.

- Voilà pourquoi cet œuf vibrant peut convenir à ta situation. En tout lieu, à tout moment, à l’insu de ton entourage, en toute discrétion, tu pourras vibrer gentiment avec ton œuf : tu mettras ta main sur la télécommande au fond d’une poche et tu te donneras du bonheur. Surtout, ne le montre pas à ton jaloux. Comment un homme sûr de lui et de ses capacités sexuelles peut-il être jaloux d’un objet aussi inoffensif. Il n’y a pas de concurrence sentimentale, pas de tromperie

- Oui mais c’est bien pour les insatisfaites peut-être. Je n’en vois pas l’utilité pour moi.

-D’accord. Mais avant de renoncer, ne serait-il pas raisonnable d’essayer ? D’autres que toi, qui tenaient ton discours, ont changé d’avis après un essai. Je t’offre un essai gratuit. Tu jugeras sur pièce, personne ne te forcera à commander.

Liliane enchaîne :

- Allons, ma sœur, montre que tu es moderne,   « in » ! Gérard, j’entends monter les voix. Elles vont s’impatienter. C’est facile à introduire ?

- Oui. Cependant, la première fois il est conseillé de se faire aider par une personne expérimentée. Si tu veux t’allonger en travers du matelas, je vais le placer avec précision. Tu sentiras alors ce qui convient.

Liliane se couche, fait face à la jalousie du réduit où je ne bouge pas.. Le zélé représentant multicarte saisit le haut de son string, tire dessus, découvre les hanches, le pubis imberbe et descend sur les genoux le léger tissu.
, Il appuie sur un interrupteur. Marion est fascinée par la désinvolture de son aînée, met une main sur sa bouche et regarde. Sous nos yeux, Liliane étale son intimité. Le pubis est rasé, le haut de la vulve présente un trait large et profond. Gérard se place de manière à permettre à la néophyte de suivre ses gestes. Il écarte délicatement ces grandes lèvres où il a ses habitudes:

- C’est le grand modèle. Ça entre comme une lettre à la poste quand on lubrifie. Tu permets ?

Il n’attend pas une réponse acquise d’avance, introduit deux doigts dans la bouche de Liliane, les porte sur la fente et frotte les petites lèvres. Il titille le clitoris puis insiste sur la partie basse en connaisseur du corps féminin, « question d’habitude » proclame-t-il pour chasser tout soupçon de vice. Autrement dit, ses attouchements des parties intimes des femmes sont de nature professionnelle et « honni soit qui mal y pense .» L’argument convaincra les plus réticentes. Ma femme doit y passer. Il va palper, ouvrir, toucher, émouvoir ses chairs et après il fera de sa proie une seule bouchée, il lui bouffera la chatte et y fourrera ou son œuf ou sa bite. J’enrage .

- C’est bien ma grande, tu mouilles. cela facilitera la pénétration. Marion tu devrais te masturber pour imiter ta sœur. Une bonne mouille favorise la réussite de l’intromission. Je ne regarde pas, branle hardiment, sans gêne.

Je vois l’œuf pénétrer le sexe dégarni de ma belle-sœur, entrer entre les babines nacrées disparaître en laissant à l’extérieur un anneau. Elle a une chatte mignonne malgré le rasage. Je la vois complètement nue et soumise pour la première fois, j’en suis tout dur dans mon slip. Si elle n’était pas la sœur de Marion ! Samedi, j’irais. Mais quelle salope, comme elle prend plaisir à se laisser caresser, foutre à poil, à se laisser introduire l’œuf par l’amant qui la lutine avec entrain.

- Marion, observe bien. Il n’y a plus rien à voir, sauf ce discret anneau.
Il suffira de tirer dessus pour retirer l’œuf quand il aura rempli sa fonction. C’est facile, je tire l’œuf sort du sexe comme d’un cul de poule. Je pousse et il se remet en place. Pour ne pas le perdre quand on se déplace, on remonte la culotte. Le tour est joué. Liliane qu’en dis-tu ?

- C’est étrange. Je le sens, mais il ne me gêne pas. Je me lève, il tient en place; je peux marcher et bouger. C’est bien. C’est tout?

- Attends, reste debout, il faut essayer le moteur. J’envoie. J’augmente d’un cran, de deux. Tu sens?

- Oui, mais c’est doux, agréable, un chatouillis plaisant.

- Marion, observe ta frangine. Tu me diras quand tu verras des signes de son plaisir. Je monte d’un cran… de deux. Alors Liliane?

- Là ça vient, c’est bon, oui fameux. Un peu plus fort, s’il te plaît.

Gérard demande à Marion de noter les transformations du visage: plis sur le front, rougeurs éparses, petits tremblements, secousses dans les jambes, tortillement de la croupe, gestes des mains. Il observe, provoque, montre, n’oublie aucun signe de l’activité de l’œuf ou des réactions du corps nu.

- Oh! Elle respire plus difficilement. Elle pique un fard, ses doigts tremblent.
Le démonstrateur commente:

- Émotion apparente à partir du point sept. chez toi, chère Liliane. Tu es aguerrie par une longue pratique, c’est évident. Il faut y aller pour te remuer les tripes. Cela varie selon les sujets. Avant le sept pour Liliane, rien à voir pour les spectateur, on ne sait pas que l‘œuf lui travaille les entrailles. Maintenant je contrôle la femme avec la télécommande, j‘en fais ce que je veux.

Chaque mari a la possibilité de la faire jouir en se tenant à quelques mètres et en appuyant sur la télécommande. L’épouse elle-même peut jouer avec la télécommande. et gravir l’étendue des sensations. On vérifiera avec les copines si elles trouvent sur quelle télécommande je joue.. Bon, à toi Marion. Ça fera un match : les autres devront trouver laquelle de vous deux est sous l’influence des vibrations ,sous tension. Je parie qu’elles se tromperont. Marion trouve le courage de protester. Ouf!

- Mais, pas toi. Tu ne baisses pas ma culotte, tu ne me masturbes pas pour me faire juter. Ma sœur, prends ton lubrifiant. Puisqu’il faut, Gérard tu sors et Liliane me place le plus petit. Sors, toi, ou je pars.

Gérard voit l’occasion de toucher le sexe de ma femme lui échapper, il défend son envie :

- Elle n’a pas l’habitude. Moi j’ai la main à force de démonstrations. Il serait préférable…

Marion reste ferme :

-Sors ou je pars. Tu ne me touches pas.

Il sort.

Marion prend position. Ce bas-ventre, je le connais, mais les caresses de la sœur aux doigts enduits de gras pour provoquer une mouille suffisante me font bander comme un fou. Je n’imaginais pas qu’une sœur pût se livrer à tant de caresses, frotter avec autant de savoir faire et de plaisir les zones sensibles de sa propre image. L’une subit, l’autre excite, quel spectacle. J’assiste à un jeu vicieux au possible. L’Œuf entre. La culotte remonte, Marion fait quelques pas et soudain se met à souffler et à se trémousser : Gérard rentre dans la chambre, hilare :

- Même à travers la porte la télécommande fonctionne.! C’était comment ?

- Doux au début, mais très fort à la fin. Ce n’est pas croyable. Et c’est toi qui dirige ?

- Oui ! Tu as aimé ?

- Oui, mais…

- Tant mieux. Si tu joues bien le jeu au salon, je te l’offrirai. Mais tu pourras me le rendre si tu te lasses. Marché conclu ? On y va pour la démonstration !
*
* *

Je suis seul dans le dressing et dans la chambre, à peu près satisfait de la conduite de Marion. Je vais attendre la fin du commerce. Après j’aurai une explication avec Liliane et pourquoi pas avec son Joseph à cornes. Là-bas il y a des éclats de rire, des applaudissements, des Moi, moi, moi, moi….L’article connaît un succès fou si j’en crois les voix qui le réclament. C’est le bruit des chaises, des portes, le retour au calme. On entre dans la chambre.

- Que fait ma sœur ? demande Marion adoucie

- Elle range avant le retour de son grognard de mari. Tu remarques qu’elle conserve l’œuf au chaud comme une poule couveuse. Ça lui plaît. Et toi ? Tu sais si ton mari se doutera de la présence de l’œuf dans ton ventre? Est-il aussi con que Joseph ? Tu le gardes ?

- Bien sûr que je garde mon mari. Mon Dieu, je n’aurais jamais cru céder aussi facilement aux vibrations. Mais au fur et à mesure des vagues de vibrations j’ai pris chaud.

- Garde ton mari. Je te demandais si tu gardais l’œuf.

- Je vais y réfléchir. Ah, si cela pouvait amuser Jean

Eh! Oui, j’ai constaté. Tu étais rouge, avec ou sans vibrations. Les filles se gouraient, te désignaient à tort alors que Liliane ne manifestait rien avant le sept.

- Pourquoi ont-elles dû toucher mon ventre à tour de rôle ? c’était un peu gênant . Certaines sont sans gêne et attaque le sexe plutôt que le nombril.

- Elles ont senti les vibrations à travers ta peau. Résultat tangible : dix ventes ! Merci, tu m’as bien aidé.

- Seulement toutes ces mains m’ont troublée presque plus que l’œuf.

- Oh ? Tu crois ? C’est parce que je n’ai pas poussé le bouton à fond. Tiens, je monte en puissance afin de permettre une juste comparaison. Comme ça, je fais monter le curseur.

- Oh ! Ah! Non!, c’est trop fort ! Gérard arrête.

Marion danse dans la chambre, se tord. J’entends un léger grésillement.

- C’est à fond. Alors les mains ou l’œuf ?

-Stop, je t’en supplie. Oh! Arrête. Je n’en peux plus, je vais mourir.

Déséquilibrée elle s’accroche à lui, deux bras autour de son cou. Le grésillement cesse, il balance la télécommande, pousse Marion sur le lit. Elle tremble, pleure : de plaisir ou de douleur ?

Gérard ne perd pas de temps, soulève la jupe, descend la culotte, la jette sur une chaise, tire sur l’anneau d’une main, sur le zip de son pantalon de l’autre :

- L’Œuf dedans est meilleur que les mains sur ta peau, c’est sûr; mais il y a mieux que l’œuf, c’est ma queue. Tu es mûre pour en profiter. Écarte, tu vas voir, quand une femme est bien chaude, elle jouit cent fois plus fort avec une bonne queue. Je te montre et après tu en feras bénéficier ton super Jean. Bien chauffer les sens avec l’œuf puis attirer ton homme. Quand il t’entendra hurler de plaisir, il s’attribuera la force de tes orgasmes. Tu le rendras heureux et fier facilement. Tu sens ma pine au bord de ton trou ? Dis-moi que tu la veux.

Dans mon observatoire, je suis glacé à la pensée que Marion va se laisser pénétrer par le vit du séducteur, comme sa sœur et qu’elle va connaître un orgasme décuplé par la préparation avec l’œuf. Gérard est sans vergogne. Tout est foutu, en premier notre mariage et mon amour pour elle

- Nonhonhonhon !!!!, hurle Marion

Ses pieds se débattent, elle crie sans discontinuer. Gérard essaie de la faire taire en plaquant une main sur sa bouche. Elle mord et se remet à hurler encore plus fort. La porte de la chambre s’ouvre, arrive Liliane:

- Je te l’avais dit, elle ne veut pas. Laisse-la partir. Viens Marion, viens à la salle de bain.

Elles sortent. Gérard se croit seul peste et lâche :

- Quelle petite conne ! Un jour je l’aurai. je la baiserai. Non mais…Salope, idiote encore éprise de son Jean. Celui-là je le ferai cocu, plus cocu que Joseph. La résistance d’une poule m’excite. J’en ai mal aux couilles.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!