Démarcheur À Domicile 9 Fin Où Est Ma Femme?

Chapitre 9 : " Que fait ma femme? "



Marion a reçu rapidement un S.M.S. en réponse au mien. L’air ennuyé, elle m’a chargé de répondre à Gérard. Des fêlures et non des fractures le tiendraient éloigné du terrain de foot. Il l’avertira de sa sortie de l’hôpital et ils pourront prendre rendez-vous.

- Si nous échangions nos mobiles pendant un certain temps, je réussirais à le dissuader de te revoir.

- C’est ton but ? J’ai cru que tu voulais lui faire du mal. Tu es un amour. Ce soir nous pourrons peut-être faire l’amour. Je me sens beaucoup mieux.

Promesse impossible à tenir, on nous envahit. Liliane débarque en soirée. Joseph l’a rossée une fois de plus. Elle a essayé en vain de se réconcilier avec son époux. Peine perdue, il est arrivé à la maison en compagnie d’une femme assez jolie, l’a présentée :

- C’est Odette, tu la connais ? Bien sûr. C’est la femme de Gérard. Elle n’a pas d’homme en ce moment, par ma faute. J’ai décidé de réparer l‘absence due à ma brutalité. Notre lit est-il fait ? Toi Liliane viens avec nous dans la chambre, entre dans le dressing.

Liliane raconte:

- Il a coincé une barre dans les battants de la porte. J’étais enfermée. Il a attrapé Odette, l’a embrassée. Elle s’est mise au diapason. Je les ai entendus grogner comme des gorets. Entre les lames de la porte à claire-voie j’ai vu mon mari déshabiller la femme, complètement et il s’est exclamé pour que je l’entende :
- Au moins toi tu as des poils au ventre. J’aime ça.

- Gérard adore. a répondu la femme trompée.

C’est un fou qui a demandé à Liliane de s’épiler ou de se raser. En beau-frère averti et remonté contre le prédateur, j’interpelle Liliane

- Ne t’a-t-il pas demandé de te raser ? Il impose une marque différente à chacune de ses conquêtes

- C’est vrai tu étais dans le vestiaire. Ça m’a valu une fessée de plus, à me faire jouir sous les claques.



Liliane reprend:

- Mon mari a admiré l’autre grognasse et s’est exclamé :

- Tu as de beaux seins de nourrice. Tu as allaité tes s ? Longtemps ? Tes nichons sont aussi doux que ceux de ma truie qui ne veut pas faire de petit. Tu entends salope. Odette viendra habiter ici avec les siens. Ils sont tout faits et elle m’en donnera d’autres si je veux. Regarde comme on fait, il n’y a pas besoin d’engins spéciaux à piles. Ça c’est de la baise.

Odette a ri. Joseph a demandé :

- Ton mari utilise des vibromasseurs pour te faire jouir ?

- Non, il dit que ça abîme et détraque le vagin des putes.

Joseph plus en verve que jamais a triomphé

- Tu entends conasse ? Cette femme a accouché deux fois, mais son ventre est cent fois meilleur que le tien.. Han!

Il s’est tu. Il était couché sur elle, lui envoyait de grands coups de boutoir. Elle s’accrochait à lui avec les bras et les jambes. Ils ont baisé dans toutes les positions. Elle jouissait, il riait et recommençait à la bourrer. J’ai pleuré de rage. Ils sont partis à la douche. Il lui a dit:

- Demain je te déménage.

Elle est partie. Il a ouvert la porte et m’a dit :

- Demain tu fous le camp. Une femme me suffit. Va faire la putain ailleurs.

- Non, je suis chez moi ici. Nous sommes mariés. Où veux-tu que j’aille ? Je reste.

Aussitôt, il m’a retournée et m’a fessée, à grandes gifles sur les fesses. Je lui criais que je lui demandais pardon, que je serais fidèle. Les coups tombaient plus drus et plus violentset il criait:

-Alors tu as fini de me pourrir la vie ? Tu dégageras ou je continue ? Je vais boire un coup de rouge pour reprendre des forces et on recommence, jusqu’à ce que tu te décides à libérer la place. Trouve ton œuf, c’est peut-être plus persuasif que la fessée, on va bien rire. Pendant qu’il buvait je me suis sauvée, en savates, sans culotte et j’ai marché.
Hébergez-moi pour la nuit.

Marion bonne sœur et bonne poire l’a prise dans ses bras. Elles ont occupé le lit. J’ai été relégué sur le canapé. Ça fait quinze jours que nous logeons, nourrissons et blanchissons ma belle-sœur. Marion est allée chez Joseph et a ramené les effets personnels de Liliane entassés dans des sacs poubelles. Odette est installée en maîtresse de maison chez Joseph.

De S.M.S en S.M.S. j’ai poussé Gérard à me faire des déclarations d’amour enflammées. Il sort de l’hôpital samedi, persuadé de se confier à ma femme. Je réponds :

- Je serai seule de quatorze heures à dix-sept heures Viens, nous jouerons avec l’œuf. Je m’entraîne tous les jours.

- Et si on faisait l’amour sans ça. Odette m’oublie avec un autre homme. Elle a quitté le domicile. Sais-tu où elle se trouve ?

- Qui aimes-tu, Odette ou moi ? Si tu n’es pas sûr de pouvoir t‘en séparer, ne viens pas.Sinon cherche la et oublie moi.

Il ne marche pas, il court ! La suite arrive aussitôt:

- Cruelle ! Je n’aime que toi. Je me fous d’Odette. J’arriverai à quatorze heures. Bisous, mon amour.

Dans l’impossibilité d’assister au match en raison de prétendues fortes douleurs dans la cheville suite à un faux pas dans un trou, je délègue Marion, elle me représentera au stade avec sa sœur. L’honneur qui lui est fait récompense sa fidélité lui dis-je. Elle se réjouit de ce retour officiel en grâce et me racontera la rencontre. Elle est contente de s’aérer. Hélas Liliane flaire le piège, se met à tousser convulsivement et obtient de rester avec moi. Sa toux dérange mes plans, je comptais l’éloigner pour recevoir Gérard en compagnie de Joseph et de sa maîtresse.

- Je te garde ici, à condition que tu occupes les toilettes quand arrivera ma visite. Entendu ? Tu ne troubles pas la visite que j’attends ou je t’enferme dans le poulailler

- Oui . Ça durera longtemps ?

- Le temps qu’il faudra .
C’est à prendre ou à laisser. Je ne t’apprécie guère, alors écrase.

- Ça va, je sais me tenir. Qui vient? A plus tard, voilà quelqueun

J’ai convoqué mon comité d’accueil : je dirige mes visiteurs, Joseph et Odette, vers ma chambre à coucher avec une mission concrète. Je fais venir Liliane et je lui montre sur mon smartphone les échanges par internet de plus en plus érotiques ou pornographiques entre Gérard et sa sœur. Elle rit jaune. Sous l’identité de Marion j’ai écrit des horreurs qui stupéfient Liliane. Que sa sœur est dégoûtante, c’est la honte de la famille, une dévergondée et Liliane se montre méprisante

- Ça ne m’étonne pas. Il avait juré de te la piquer. Excuse-moi, ma sœur est amoureuse de lui. Il a gagné :Ses messages sont explicites. Elle va te quitter, sûr !

Comme une chatte Liliane retombe sur ses pattes et dévoile son plan B :

- Mais je serai là pour te consoler.

- Merci, mais Gérard n’a pas encore gagné.

- Relis les textes et rends-toi à l’évidence. Il y a longtemps que je le prévoyais. Elle allait tous les jeudis à une réunion de vente, oui ?

- Effectivement.

- Mais il n’y a pas une réunion tous les jeudis, mon pauvre. Alors où allait-elle quand tu suivais l’entraînement ? Ne t’es-tu pas posé la question, jamais ? Sais-tu où elle est en ce moment et avec qui ? Je parierais qu’elle a rejoint Gérard et ils s’envoient en l’air en te plaignant. d’être aussi crédule. Elle te racontera un match bidon. C’est pour cela qu’elle m’a interdit de l’accompagner cet après-midi.

- Tu la dénonces ? Tiens tu ne tousses plus.

- C’est scandaleux de se moquer de son mari comme elle le fait depuis deux ans. Elle ne te mérite pas. C’est ma sœur mais elle me fait honte. Moi, je m’occuperai bien de toi.

J’en ai les jambes sciées. Berné, cocu et aveugle. Comment en douter après ces révélations de cette sœur. Tout mais pas Liliane !

Je n’ai pas besoin de répondre plus longuement car on sonne de nouveau, On sonne, il est 14 heures.
Liliane va d’elle-même dans les toilettes, que ne ferait-elle pas pour remplacer sa sœur chez moi ? Elle oublie sa liaison avec Gérard et tout et tout et tout.

Je suis presque étonné de me retrouver face à Gérard. S’il est là, Marion n’est pas avec lui. Liliane m’a menti ou s’est trompée ? Gérard remarque ma surprise, est gêné, il ne peut pas dissimuler son étonnement. Il me croyait absent.

- Bonjour, euh !…Je sors de l’hôpital et j’ai pensé prendre des nouvelles de mes amis. Puis-je saluer Marion ?

- Bien entendu. Elle fait une petite sieste dans la chambre. Entre, je t’en prie, prends place, je l’appelle.

J’ouvre la porte de la chambre,

- Venez , vous avez de la visite.

- Tu voussoies ta femme ? Je croyais cette mode passée.

Il se tourne vers la porte, voit sortir une femme nue suivie d’un costaud aussi nu. Il rit jaune à son tour, n’a ni la force ni le courage de se lever. Le malheureux, terrorisé par l’apparition de Joseph est vite aussi nu que les deux autres. Une corde lui lie les mains dans le dos. Nous le couchons sur le parquet, fesses en l’air. J’avais juré de lui faire bouffer l’œuf. Il y a mieux à faire. L’oeuf enduit de lubrifiant entre difficilement dans son anus. Les six centimètres disparaissent, l’anneau trop large émerge à ras de la rose. J’appelle Liliane. Elle ouvre des yeux !

- Tiens la télécommande et dis-moi où est l’œuf. Cherche. Mise en route, appuie. Plus vite ! Maintiens ce niveau. Amuse-toi. Punis Gérard de te tromper avec Marion.

Je m’adresse à Gérard :

- Depuis quand es-tu l’amant de ma femme ?

- Pas moi ! Je n’ai jamais couché avec Marion

- Liliane accélère, ne supporte pas ses mensonges

La sœur appuie. Le corps se contorsionne. Il tremble des pieds à la tête, bave.

- Tu as abîmé le vagin de Marion. crie Liliane. Menteur, avoue votre livraison. Pourquoi mens-tu. Veux-tu que j’accélère encore?

- C’était la seule qui me résistait.

- Il ment, elle était d’accord. Elle n’est pas si « abîmée » que ça. Jean, elle t’enfume pour ne pas faire l’amour avec toi. Allez, Gérard, dis lui avec qui tu l’as placée en attendant de la récupérer. Parle ou je mets au maximum.

Il pleure, se tord, crie :

- Stop, je parle.

Liliane ralentit.

- Avec qui s‘amuse-t-elle en ce moment, parle ou…?

- Non, pitié. Avec Émile. Mais elle n’a pas eu besoin de moi. Le jeune con l’a draguée. C’est pour ça qu’elle ne voulait pas de moi, la conne. Débaucher un mineur. Il n’y a plus de morale. Odette que fais tu ici ?

- Regarde, cher mari. Joseph a une belle queue, hein. Belle et bonne. Si tu savais !

Odette s’accroupit au dessus de Joseph couché sur le dos, cherche la bonne place et s’enfonce sur le mandrin de son concubin. Elle chante :

- Hue, coco !

- Non, ne fais pas ça. Que vont devenir nos s ! pleurniche le couveur d’œufs artificiels.

- Il serait temps de t’en souvenir, père indigne. Ils grandiront avec celui que je porte.

Liliane ne sait plus, chassée par l’un, remplacée par l’autre, elles‘accroche à son dernier rêve, me sourit:

- Jean, tu me gardes ?

A sa question je réponds par une question :

- Où est Marion ?

- Si tu me gardes,

- Parle où je t’enfonce l’œuf dans le cul.

La menace lui délie la langue:

Au stade, dans le réduit à balais.


J’arrive en un temps record. Je me précipite vers le réduit, fermé par une porte pleine. Sur le côté la lumière entre par une toute petite fenêtre. Balais, tondeuse à gazon, râteau, pioche et seau de chaux ont été sortis. A l’intérieur on chahute. Je jette un œil à travers la vitre sale, crasseuse. Trois gaillards nus, bite en main entourent une femme. A tour de rôle elle les suce ou les masturbe avec application, un dans la bouche, un dans chaque main. Je ne distingue pas sa figure. Est-elle brune, châtain ou rousse ? Les garçons crient :

-Debout, debout, tends tes fesses. Le bonheur est ici, tu le connaîtras. Baisons, foutons enfin.

Celui qui me tourne le dos cache le visage et une grande partie du corps de la femme. Ma femme si j’en crois cette vipère de Liliane. Derrière elle un autre pointe sa verge vers le sexe sous la croupe encore jeune, pas trop impressionnante, il s’y frotte, pousse son ventre en avant. Les mains sur les hanches de la femme, le jeune se balance lentement, encouragé par les rires des deux autres. Voilà donc à quoi se livre Marion. Elle ne souffre plus, pour eux son vagin est disponible et libre, l’œuf est oublié ! Le troisième prend son tour derrière le corps penché sur une brouette. Et vlan, il l’embroche vigoureusement, mène son affaire prestement, se retire et gicle sur le bas du dos. Le premier vient s’appuyer devant la fenêtre, zut. Je vois le troisième s’installer face à la croupe et pénétrer la gourmande

- Dans le cul , Émile, mets lui dans le cul. La salope aime l’anal. Perce lui la rondelle. Vas-y Émile.

Il n’y a pas de doute, si c’est Émile, le livreur amoureux, la femme est ment Marion. Je vais la . Et je ai Émile en même temps. Je me dirige vers la porte métallique, je saisis un manche de pioche. Une main se pose sur mon épaule :

- Alors Jean, on joue au curieux ? Qu’est-ce qui se passe là-dedans , c‘est si passionnant?

Cette voix ! Quel bonheur d’entendre la voix de… Marion ou Liliane ?

- Tu ne devais pas venir. Tiens, j’ai pris plein de notes sur le match. On a gagné ! Quoi, tu ne m’as jamais vue. Ho ! Jean, je suis ta femme. Tu as laissée Liliane seule à la maison ? Elle va faire des conneries. C’est une malade, une mythomane. Vite. Non, d’abord ouvre cette porte que moi aussi je voie ce qui t’intéresse tant.

Je tire la porte. Le gars qui défonce l’inconnue se retourne. Marion s’esclaffe joyeuse

- Bonjour Émile. Alors tu as fini par trouver l’âme sœur !

Elle me fixe :

- Ce jeune bouc m’a fait la cour. Il voulait que je le dépucelle, se recommandait de Gérard, cet autre taré.

La maison est vide. Quelques mots griffonnés sur une feuille de photocopieuse me soulagent :

« Liliane part avec Gérard ». ouf! Ton matelas est d’excellente qualité, Odette a apprécié. Merci pour le bon tour. JOSEPH.

Marion ouvre de grands yeux

- Chouette, enfin elle est casée. Explique-moi, Gérard est venu ? Et Joseph avec Odetteont occupé notre lit. C’est quoi cette histoire ? Tu m’as expédiée pour que je ne les voie pas? Pour que je ne rencontre pas Gérard ? Quand me feras-tu confiance ? Tu mériterais...

- Quoi ?

- Viens au lit, que je te montre quoi : "Je t’aime" et j’ai envie de toi. Oh, la belle queue, pour moi toute seule.

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