Next Stop

Mon t-shirt est trempé : il se colle à mon corps et forme comme une seconde peau, glacée. Mon jean m’enserre dans une nasse humide, il épouse si bien mes cuisses qu’il m’est difficile de marcher. La pluie me cingle le visage et inonde les yeux, j’y vois à peine, de toute façon il n’y a rien à voir : des champs à perte de vue. Cela fait deux heures que je suis ainsi comme un con sous la pluie à suivre à pied cette route qui mène je ne sais où. Comment en suis-je arrivé là ? Simple, je me suis fait larguer en pleine cambrousse par mon chauffeur de covoiturage. On s'est méchamment disputé… Au début tout allait bien, on sortait des banalités, il avait même de l’humour, puis au fil des heures il a fallu meubler et on s’est aventuré sur des sujets plus risqués. Et en fait le mec, il avait de la merde en barre dans le cerveau et j’ai mis les deux pieds dedans. Cela ne m’a pas porté chance alors me voilà à marcher seul et à me faire rincer. Je n’ai même plus ni portable ni carte bleue… le type est parti en trombes dès que j'ai quitté sa bagnole ; mes affaires étaient sur la plage arrière et elles y sont toujours. De toute façon la Mastercard ne m'aurait pas trop servi ici, tandis que pour le mobile, on doit rien capter dans ce no man's land. Bref je suis bien dans la mouise ! Me voilà sur cette route depuis une éternité et toujours pas une voiture tandis que la nuit commence à tomber. Les arbres commencent à former des silhouettes fantomatiques dans la brume. Dans quelques instants je vais entendre les loups hurler. L'angoisse. Je suis frigorifié et j’ai carrément le moral dans les chaussettes. J’en suis là quand j'entends derrière au loin le bruit d'un moteur. Je me retourne et fais des grands signes comme un taré ; il faut que ce type me prenne. Mes espoirs sont vite douchés, la caisse me passe devant tout et m’engloutit sous une gerbe d’eau. C’est la deuxième en trois heures, j’en pleurerais.
J’en suis là, totalement dépité, à me demander comment je vais m’en sortir, quand je vois deux lueurs rouges immobiles percer dans la brume, à cinquante mètres.

Incroyable, la voiture s’est au final arrêtée. Je cours et m'engouffre dans la caisse. "Merci tu es mon sauveur !". Le mec m’accueille par un grand sourire et démarre. On se met à discuter. Il me conseille d'enlever mon t-shirt détrempé pour me réchauffer et me prête son blouson. Je suis ses conseils, son cuir est pesant sur la peau nue. Il met un peu de musique douce, et peu à peu je me sens à l'aise. Du coup, je lui raconte toute mon histoire. Il m'écoute avec empathie, il me sourit, me relance, insulte avec moi l'autre connard. Il est cool, j'aimerais qu'on roule des heures ainsi. "Et c'est là que tu es arrivé", j'ai fini mon récit. Un long moment de silence. J'espère maintenant que le mec va continuer à m'aider, proposer de m'héberger… J'attends un peu nerveusement, il semble hésiter. "Et tu comptes faire quoi maintenant ?" il me sort. Ça y est voilà la perche. Je la saisis "Tu pourrais pas m'aider pour ce soir ?". Le mec n'attendait que cela : "bien sur, tu peux dormir avec moi ce soir ». Le ‘avec’ me perturbe un peu, je ne sais pas si je dois le prendre comme un ‘chez’. Jusqu’à ce qu’il mette une main sur ma cuisse. Je l'avais pas vu venir, j'en ai le souffle coupé tandis que mon cerveau turbine à fond. La pluie qui se déchaîne dehors. La nuit qui tombe. Sa main qui continue à me caresser la jambe. Son sourire. Sa gueule d'ange aussi. Il est plutôt mignon mais de là à... Les essuie-glaces égrènent les secondes, ils m’hypnotisent : "Merci c’est sympa" je m'entends lui répondre d'une voix à peine audible.
Putain, je suis vraiment dans la merde. A chaque changement de vitesses sa main quitte ma cuisse, puis y retourne, un peu plus haut à chaque fois. Je le laisse faire, mon esprit est comme à l’arrêt, comme tétanisé . J'en suis là quand on arrive chez lui. Une petite maison de plein pied. Il me guide vers la salle de bains, "une douche va te réchauffer". Bonne idee, je suis toujours gelé : je ne sais pas si c'est les heures passées sous la pluie ou la perspective de la soirée.
J'enlève le blouson puis plus difficilement mon jean, il tente désespérément de s'accrocher mais je parviens à m'en défaire et c'est une libération. Me voilà nu dans la cabine et c'est une bénédiction. Alors que les gouttes me martelaient cette après midi, elles s'écoulent sur mon corps comme une caresse. Je me décrasse, me délasse, je rêvasse. Le tintement du ruissellement me berce. Je suis dans ma bulle. Elle éclate alors que le mec entre brusquement dans la pièce, pas gêné. Heureusement la vitre de la cabine est opaque. Puis je me dis que de toute façon il me verra bientôt à poil. J'en frémis. "je mets tes affaires à sécher et te prête quelques fringues entre-temps" et il sort. J'essaie de reprendre le fil de ma méditation mais c'est peine perdue. Alors je me mets un coup de pied au cul et sors de la cabine. Je trouve sur un tabouret des fringues. En un tas microscopique. Je suis intrigué et je me sèche rapidement pour prendre les vêtements. Il s'agit d'un débardeur et d'un short assortis, blancs, légèrement satinés. Et c'est tout, pas de fut, pas de sweat et encore moins un slip. Le pervers, il sait pousser son avantage, je vais être mignon avec cela ! Je commence par le short. Cela fait étrange de le mettre sans rien dessous et de sentir l'étoffe flotter autour de mes fesses et de mon sexe. Je poursuis avec le débardeur, il est prêt du corps et pas très long ; je peux à peine le glisser sous le short. Je vais ensuite face au miroir. C’est un choc. Le débardeur moule bien mes pectoraux, pourtant je ne suis pas baraqué. Il est aussi légèrement transparent et laisse deviner la couleur chair qu’il recouvre. Le short est quant à lui bien court, il me couvre tout juste et met bien en évidence le bombé de chaque fesse. Être complètement nu serait sans doute moins indécent. J’ai beau me tourner sous tous les angles, de face, de profil ou de dos, je dois faire face à l'évidence même si c’est dur de se l’avouer : le reflet me renvoie l’image d’une belle petite salope de face, de profil ou de dos.
Je reste là interloqué. Je ne peux décidément pas sortir comme cela et je suis à deux doigts de tout enlever. Je regarde une dernière fois dans la glace sans réellement m’y reconnaître puis murmure un «t’as dit oui, faut assumer» et je sors de la pièce dans un état second.
Je trouve vite le salon. Le mec est accoudé à un comptoir de bar. Je m'avance lentement et j'ai l'impression à chaque pas de m'offrir à lui. C'est le cas, j'en suis un peu honteux. Le type n'en perd pas une miette : son regard me balaye de haut en bas et s'attarde sur mon short. "Tu es super bandant comme cela" et il me tend une flute de champ'. C'est plutôt direct comme entrée en matière. Tchin. Je sais que bientôt c'est moi qui vais trinquer mais je fais bonne figure. Je descend rapidement le verre par petites gorgées successives. Boire me donne une contenance. "Approche" me demande-t-il en me souriant. Résigné je fais un pas timide vers lui. Il plaque une main sur mon dos, au niveau des reins et me tire à lui. Son visage rejoint le mien, puis ses lèvres sont sur les miennes. Il pose une autre main sur ma nuque et me maintient ainsi en prise. Il n'y a rien à faire, j'ouvre légèrement la bouche pour lui laisser le passage. Je sursaute légèrement au contact d'une caresse sur ma fesse. Sa langue tournoie dans ma bouche tandis que sa main palpe mon cul. La surprise initiale s'estompe peu à peu et je me laisse entraîner doucement dans le mouvement. Je suis au contact de son corps. Il est solide. Je m'accroche à son épaule et à son buste. On reprend notre respiration. Je ne sais pas ce qui m'arrive, je me mets à l'embrasser dans le cou tandis que je me tortille entre ses mains. Il me tient les hanches à deux mains et me plaque plus fermement contre son corps. Je sens son sexe dur contre le mien. Moi aussi j'ai un début d'érection. Je retrouve le chemin de sa bouche et m'y engouffre. Je suis totalement parti. Sans rompre le contact, le mec me bouge vers le centre de la pièce. A chaque pas, je sens le poids de son corps contre mon torse.
Il m'affale dos sur le canapé cuir et en 2 secondes il me chevauche. Un baiser puis il se redresse légèrement et m'observe. "Reviens" je pense aussitôt. Il y retourne : un nouveau baiser court et il se redresse à nouveau pour me regarder. La fois suivante je cherche à le retenir par les lèvres mais il s'échappe encore. Je n'en peux plus : je bande mes abdos est c'est moi qui tente de chopper sa bouche. Je suis en équilibre à trente degrés et je ne tiens guère plus de dix secondes : les muscles tremblent, mon ventre est en feu et je suis obligé de l'abandonner. Il me sourit tendrement puis il m'aide à me redresser avant de me retourner. Je suis maintenant allongé ventre sur le sofa et je sais que l'on va passer à la phase deux. Il fait coulisser mon short le long de mes cuisses. Je le sens se pencher sur moi, je suis hyper tendu. Un bisou dans le cou, j'aime mais je reste hyper stressé. Je l'entends s'affairer : un bruit de ceinture qui se défait. L'instant d'après je sens son sexe contre mes fesses. Il ne fait pas durer et s'introduit. Je sens son gland se frayer un passage dans mon étroit cul de vierge. Je coulisse sur sa verge, c'est un supplice, mais je reste stoïque. Cela me déchire, je me tords en gémissant. Le mec continue avec assurance : il m'enquille, se retire légèrement puis repars à l'assaut. Je le sens monter dans son désir, je sens son sexe en moi plus raide me prendre plus profondément. En quelques va et viens le membre commence à faire sa place. Le type y va plus fougueusement maintenant, il se sert du poids de son corps pour se propulser en moi. Et il commence à m'arracher d'autres cris, des cris plus aigus. J'aimerais les retenir mais je n'y arrive pas. Sa queue est la plus forte, elle me dicte sa loi. Elle me guide dans chacun de ses élans, elle me soumet à sa volonté, elle martele même le rytme de ma respiration. Je ne pense plus qu'au mec et sa bite immense en moi. Je ne me reconnais plus, je gémis des encore pour qu'il me prenne plus violemment. Il se retire pour me placer dans une position plus appropriée ; me voilà à quatre pattes sur le sofa, les mains sur le haut du dossier. Je lui présente ardemment mon cul prêt à me faire enfourner à nouveau. Je me cambre pour accueillir l'objet de mon désir. C'est indécent mais j'attends qu'il m'encule avec impatience. Je ne veux plus que cela et quand il me pénètre à nouveau, toutes les fibres de mon corps se cabrent en une crispation sourde. La succession de coups de bite m'emporte carrément. Ce mec est mon dieu, sa queue est une déesse, et notre étreinte un rite païen ensorcelant. Le temps semble s’étirer à l'infini, un continuum de plaisir tandis qu'il me monte avec fougue. On est tous deux à l'apogée quand il s'extrait précipitamment pour jouir à mes côtés.
*
Le lendemain matin, on attend un de ses potes qui remonte sur Paris et pourra me ramener chez moi. Il fait juste un petit détour pour passer me prendre. Je traîne un peu au lit. Le lit du mec. Là il prépare le petit dej. J'ai étrangement bien dormi. Un petit bisou au réveil, mais rien de plus heureusement ; je suis totalement lessivé d’hier soir et j’ai l’esprit embrumé. Je me croyais hétéro et un peu étranger au sexe, j'avais tout faux : à la manière dont je suis parti en dix secondes hier, je dois réviser mes anciennes certitudes. Le bruit d’une voiture dans l’allée interrompt mes pensées. Mon hôte passe la tête dans la chambre "si tu veux prendre une douche, mon pote va vouloir partir dans la foulée". Je lui demande pour mes fringues, mais "elles ne sont pas sèches, tu peux continuer à porter mon short". Je me lave vite fait et je remets la tenue sexy de la veille. Un coup d'œil dans le miroir : même résultat qu'hier, je suis toujours habillé en salope. Mais bon je n’ai pas le choix, et je me dirige ainsi dans la maison en direction du mec et de son pote. Je les trouve devant le comptoir, et comme hier soir je suis obligé de m'avancer vers eux comme dans un défilé de mode – rubrique lingerie homme. Son pote me dévisage de la tête aux pieds d'un air étonné. Je me dis qu'il y a de quoi : il pourrait y avoir écrit j'aime la bite sur mon débardeur, ce serait à peu près la même chose. Je ne me démonte pas et lui serre la main, cela le surprend. Je le remercie aussi sec de me ramener chez moi et j'en profite pour lui raconter très brièvement ma galère d'hier. J'insiste bien sur le fait que mes fringues sont trempées et que je porte la tenue que m'a prêtée son pote - qu'il ne se méprenne pas sur mon compte ! Peine perdue, il me sort : "c'est tout lui, ça : comme tu aimes le blanc et il t'a offert gîte et couvert’’. La contrepèterie ne m'échappe pas. Je le scrute maintenant avec attention : il a un peu un look zyva, survêtement blanc et débardeur noir assorti aux bandes du fut. Il est assez grand, rustre. Le visage rond rythmé par une coupe courte sur les côtés et une vague brune et longue sur le dessus. Il me sourit de sa belle assurance. Je suis gêné et avale mon café rapidement. Du coup on peut se mettre aussitôt en route. Le chauffeur monte dans sa voiture. Je m'apprête à le suivre, mais ne pas dire au revoir à mon hôte serait incorrect. Aussi je me m’approche de lui pour une bise. Mais en guise d’adieu, j'ai droit à un revival complet : sa langue dans ma bouche, ses mains sur mon cul. Son pote est aux premières loges, on est pile face à la caisse : cela me gêne terriblement de me faire peloter ainsi devant lui. Mon hôte s’en fout, ses doigts me massent maintenant l’anus au travers du short. Il fait durer un bon moment si bien qu’à la fin il est réellement en train de m’allumer le con. J’ai beau lutter, j’en ai une érection naissante. C’est dans cet état qu’il me relâche et se décide à me laisser partir. Et c’est le sexe bien visiblement dressé sous le short que je dois me diriger vers la voiture.
On roule depuis de longues minutes. Je viens enfin de débander. Personne ne parle, l'ambiance est pesante. Avec ma tenue légère, j'ai froid. Je lui demande s'il peut monter la température. Il le fait en me sortant un "pourtant t'es plutôt chaud comme gars". Ce voyage va être long. Heureusement il met la musique, du rap. Je suis pas un grand fan en général mais là j'adore, cela va dissuader de toute conversation. Cela n'empêche cependant pas mon chauffeur de me mater avec des regards en biais. Parfois il sourit juste après. Me voilà en totale confiance… je me casserais bien et je suis vraiment sur le point de le faire alors qu’on s'arrête à un feu rouge en traversant un bled. Une longue hésitation. Je m'imagine ensuite dans les rues avec ma petite tenue en train de demander de l'aide au milieu de petits vieux à moitié sourds. Non, je préfère rester quitte à me faire déshabiller du regard. Allez, dans quelques heures je serai chez moi et toute cette aventure ne sera plus qu'un lointain souvenir.
Cela fait bientôt deux heures que l'on roule et je commence à me détendre : si cela avait du ripper, cela fait bien longtemps que cela serait arrivé. C’est alors que le chauffeur décélère pour s'engager dans un petit chemin de terre, "J'ai besoin d'une pause". Le sentier est parsemé de nids de poule et je suis brinqueballé dans mon siège. Le mec continue sur une centaine de mètres avant d'immobiliser la camionnette derrière un bosquet. Il sort du véhicule. Cela ne me dit rien de bon… je reste vissé à mon siège, comme pour rester à l'abri. Le mec revient vers le van, côté passager et ouvre la portière : " Tu sors aussi. Un peu de sport va te faire du bien. En plus tu es déjà en tenue ». Qu'est ce que j'ai été naïf, rien n'est gratuit en ce monde et comme je n'ai pas d'argent sur moi… J'hésite deux secondes mais je n'ai pas réellement le choix et je descends, prêt à y passer. J'ai le cœur qui s'emballe et mes jambes me supportent à peine. "Allez c’est l’heure de prendre ton coup de bite. Mets toi en position». C'en est trop, je ne suis pas son esclave, je vais me rebeller : je le fixe droit dans les yeux prêt à lui répondre mais je lis dans son regard une telle assurance virile, une telle domination brute qu’au final aucun son ne sort de ma bouche. Cela le fait sourire «Ne m’oblige pas à te foutre une trempe. Tu fous ton ventre sur le capot et ton petit cul de salope bien cambré l’air ». Clairement il ne plaisante pas, je sais qu’il n’hésitera pas à me cogner : j’obéis et plaque mon torse contre la tôle de la camionnette. J'ai le buste bien incliné, le cul prêt à l'usage. Un sentiment de honte m'envahit. Le mec s'approche, se place derrière moi. Il attend un bon moment ainsi pour asseoir sa domination… "baisse ton short". Jusqu'au bout il me soumet, c'est à moi de me donner. Je tombe donc le vêtement à mi-cuisse et lui offre mon cul en écartant légèrement les jambes, puis j’attends docilement qu'il me tronche. Il frotte maintenant son sexe contre ma raie. Il le fait coulisser à plusieurs reprises. Je le sens se durcir. Contre l'anus maintenant. Je m'agrippe au haut de la tôle du capot, en anticipant la charge à venir, cela m'étonnerait que le mec me ménage. Il plaque une main sur mes reins et appuie, je me cambre à m’en faire mal. Sa queue s'introduit. Lentement. Progressivement. Continûment. Cela ne s'arrête jamais. Je morfle et me mords la lèvre pour ne pas gueuler de douleur. Il relâche son emprise, retire à moitié son membre puis repart à l'assaut. Avec la même lenteur, méthodiquement pour que je ressente chaque centimètre de sa queue prendre possession de moi. J’en ai les larmes aux yeux. Il m’enquille ainsi à plusieurs reprises et peu à peu je m'accorde à sa verge et je me détends. Cela ne lui a pas échappé et il se met ensuite à accélérer. Chaque coup de bite me propulse sur le capot et je retombe en coulissant sur sa queue. J'oscille au grès du rythme qu'il imprime. Je me sens comme un instrument entre ses mains et il commence à faire vibrer les cordes sensibles. J’ai l’impression de mouiller. Cela me troue le cul de le penser mais ce type commence à me donner du plaisir. Quelques coups de bite plus tard, je suis totalement parti, je me mets même à couiner : des râles qui ressemblent terriblement à des oui. J'ai un peu honte de miauler ainsi, mais c'est plus fort que moi. Je m'empale alors avec envie sur sa queue et dans ma tête il n'y a plus qu’un "vas y défonce moi" qui tourne en boucle.. Je tourne mon visage pour le voir du coin de l'œil. Lui aussi prend son pied. Il me prend alors par les cheveux et m'oblige à encore plus m'arquer. Sans lâcher sa prise, il y va vigoureusement. Un mouvement ample et rapide. En plus de mes gémissements, j'entends son souffle rauque tandis que son bassin claque contre mes fesses. La caisse aussi semble participer à l'ébat : elle vibre et grince sur chaque assaut. Je suis dans une autre dimension, je ne pense plus qu'à sa bite qui me fourre, j'en suis totalement ivre. Il laboure ainsi joliment mon petit cul de novice pendant encore de longues minutes. A ses cris, je le sens sur le point d'exploser… d'un coup il se retire et je l'entends jouir. Un instant de silence. Il avance ensuite sa main vers ma bouche : j'y accueille son index et son majeur avant de sentir le goût fade du liquide un peu visqueux collé à ses doigts. Le bâtard ! Je fais le job et suce servilement ses doigts. "Toi, tu es vraiment une bonne pute" et il laisse quelques instants le mot en suspension pendant que j'avale son sperme en même temps que mes derniers restes de fierté. "Allez, c'est pas tout ça ; on a encore de la route" en me foutant une grande claque sur les fesses puis il se barre et remonte dans la camionnette. Je suis là en plan, plaqué contre le capot, cul à l'air, quand le moteur démarre. Je remonte précipitamment mon short tout en courant pour grimper dans le van.
Tandis qu'on roule, toute la scène me revient en boucle. Je me revois cambré le cul offert attendant qu’il me tringle. Je me revois avaler son sperme tandis qu'il me traite de pute. Cela me fait mal mais je n'arrive pas à penser à autre chose. Oui, je dois me l'avouer, je suis bien une pute. Je me suis vendu hier, et aujourd'hui encore je n'ai pas résisté une demi seconde. Si le mec s'arrêtait là pour une nouvelle séance de bite au cul, je ferais le taf sans rechigner. J'en éprouverai même du plaisir. J'en suis là de mes pensées quand je réalise que cela fait bien dix bonnes minutes que l'on ne voit plus les panneaux indicateurs notre destination. Le cap ne semble plus être le bon non plus. Je me tortille nerveusement dans le siège. Le chauffeur répond à mon stress : "t'inquiètes, on fait juste un petit détour pour aller voir un pote. Tu vas aimer j'en suis sûr". Putain, cela sent le plan à trois et il me l'annonce comme cela ! Depuis hier, j'ai l'impression d'être gentiment trimbalé de bite en bite. Je ne bronche même pas. Avec ce premier oui dans la voiture sous la pluie battante, c’est comme si j’avais accepté tout cet enchaînement : je ne suis plus maître de ce qui m'arrive, je me suis clairement abandonné à d'autres maîtres.
*
On tourne dans un chemin de graviers : une longue allée bordée de marronniers. Une baraque, grande, genre vieille demeure. La voiture s'arrête, et mon chauffeur se dirige vers l'entrée. Je le suis. Un grand mec nous attend sur le porche. Une fois de plus cela me fait une étrange sensation de m'avancer ainsi dans ma tenue short-débardeur vers un inconnu : résignation mais aussi un peu d'excitation. Je comprends que pour mon nouvel hôte tout est normal : pas un salut et aucune surprise devant ma tenue de salope. Juste son regard de mâle dominant qui me calcule en deux secondes. On s'installe dans la cuisine, ou plutôt ils s'installent : tous les deux assis à prendre un café, mais il n'y a pas de chaise pour moi. Je reste debout mal à l'aise. J'essaie de me tenir droit, de me donner une contenance, bras croisés devant, bras croisés derrière, mais c'est peine perdue : ici je ne suis clairement plus qu'un objet, posé là avant de servir. Les deux types discutent sans m'inclure dans la conversation. Je reste dans mon rôle : une pute en effet cela ferme sa gueule, et ça l'ouvre uniquement quand on lui demande, mais dans ce cas c'est rarement pour parler... Je déglutis avec difficulté en y pensant. La conversation dure. Le mec m'obnubile ; il a clairement l'ascendant sur son collègue. Il possède une sorte d'autorité et de stature qui en impose d'emblée. Je sais déjà que quoi qu'il me demande, je lui obéirai. Il me scrute maintenant de manière appuyée. C'est super intimidant de se faire mater ainsi. Moi, je lui jette des coups d'œil furtifs. J'essaie de mémoriser ses traits : je me dis que c'est mieux de pouvoir mettre un visage sur le mec qui est en train de t'enculer. Il est carré, solide comme le reste de son corps. Un peu dur aussi avec son menton carré et sa coupe courte en brosse. Un beau visage de mec. Son pantalon en cuir noir et son débardeur marine assorti rehaussent sa silhouette musclée. Il coupe le cours de mes pensées d'un ton ferme qui me fait sursauter "ton t-shirt est crade, retire le". Il ne me viendrait pas à l'esprit de lui désobéir, je m'exécute dans l'instant et me voilà vêtu de mon seul short bien court. Le chauffeur ne peut s'empêcher : "faut dire que je lui ai fait nettoyer le van avec son t-shirt... à grands coups de bite dans le cul". Je baisse les yeux. Je suis totalement rouge de honte. "Il faut un peu le brusquer au début, mais ensuite il en redemande la salope". Le grand mec -décidément on dirait un militaire- se lève et s'approche de moi. Il envahit mon espace, son visage est à 10 centimètres, je peux sentir son souffle sur ma joue. Je suis tétanisé, j'ai le souffle court et le cœur qui bat la chamade. Le mec fait durer. Sa main droite est maintenant sur une de mes fesses. Il palpe tout en ne me quittant pas du regard, pour vérifier que je suis bien soumis. Clairement je le suis et je viens de changer de main, avant de changer de queue j'en suis sûr. Il sort alors de sa poche un épais collier de cuir et me l’attache autour du cou. Je sais ce que cela signifie et je le laisse faire. Il se place ensuite de côté et en me tirant par le collier m’oblige à me pencher légèrement. "ici tu vas être éduqué". Pas besoin de me dire éduqué à quoi alors que sa main me caresse sous le short. "Pour certains cela prend plusieurs semaines, mais toi je pense que tu vas apprendre vite". Je trésaille en pensant à cette éducation sur plusieurs semaines. Deux secondes après je tressaute pour une autre raison, le mec vient de me mettre une claque lourde sur les fesses. La surprise est totale. La douleur aussi. C’est comme si je pouvais entendre le claquement de la frappe résonner encore dans la pièce. Le mec me maintient courbé et observe ma réaction. Je mords ma lèvre inferieure et attends la suite. Une autre frappe violente me saisit. Je laisse échapper un gémissement mais je reste soumis dans ma position. Deux autres frappes plus tard, j’ai les fesses en feu, cela m’élance. Je sens aussi le sang battre violemment. J’ai des larmes aux yeux. Heureusement sa main se remet à me caresser gentiment le cul. Puis son autre main se porte sur mes lèvres. Il me les caresse du bout des doigts. Rapidement deux doigts sont dans ma bouche. Il leur imprime un léger mouvement de va et vient : me voilà obligé de les suçoter. Slup, slup, je passe un long moment ainsi. Docile. « c’est bien, entraines toi à lécher, dans deux minutes c’est ma bite que tu vas apprendre à sucer ». Il s'adresse ensuite au chauffeur, et lui dit de prendre l'enveloppe de biftons dans le tiroir en paiement de la "livraison". Je viens d’être acheté et c’est étrange comment cela renforce aussitôt mon sentiment de soumission : j’appartiens totalement à ce mec. Je lèche ses doigts avec zèle et je pense à sa queue, je l’imagine immense, épaisse, me pilonner la bouche sans ménagement. Je dois reconnaître que j’en ai envie. J’ai envie qu’il me malmène, j’ai envie de sentir physiquement sa queue me dominer. J’ai envie de provoquer sa jouissance aussi. Au milieu de ces pensées, le chauffeur prend son salaire et quitte la pièce. Non sans me lancer un clin d'œil.

Hi, J’ai 43 ans, zéro expérience Q… si tu veux me prendre en main fermement pour me faire passer du fantasme à la réalité...

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