Le Baiser De Tarentula 23h30

Je suis dans la baignoire. J'ai beau avoir allumé le radiateur, je frissonne dans l'humidité dans laquelle je baigne. Patricia m'a obligé à fermer la bonde de la baignoire. L'odeur... J'ai l'impression d'être dans des toilettes publiques. Cette odeur piquante qui agresse mes narines... Pourtant je ne suis pas si mal. Il me tarde simplement de pouvoir me laver et nettoyer la baignoire. Quelle honte ! Si ma Maîtresse me voyait, si sale, si peu... fonctionnel.

Après qu'ils soient rentrés dans la maison, conformément aux instructions de ma femme, je suis passé par le garage et j'ai mis mes habits dans la machine à laver. J'ai voulu traverser la maison en caleçon mais ils m'ont obligé à l'enlever. Ma femme à pris le temps de regarder attentivement ma cage de chasteté. Elle en a conclu que, pour une fois, j'avais eu une bonne idée. Elle m'a aussi demandé si j'avais fait ça à cause de ma séance chez la psy, ce que j'ai confirmé. J'ai vanté ses mérites affirmant que j'avais compris ce qui m'était arrivé (l'hallucination) et que désormais, je n'avais plus peur des araignées. J'ai expliqué qu'il fallait que je la revoie car j'avais un important travail à faire sur moi-même, ce qui l'a faite rire. J'ai aussi pu lui redire à quel point je regrettais de l'avoir faite souffrir toutes ces années et que désormais, je voulais passer le reste de ma vie à me racheter. Elle a voulu savoir si j'allais me débarrasser de mes « maîtresses » comme elle les appelait mais je n'ai pas pu répondre à cette question, étant lié à elles par mon allégeance à Tarentula. Elle n'a pas apprécié mon incapacité à répondre à sa demande. Du coup, elle m'a ré-affirmé son intention de « profiter de la vie », cela comprenait le fait d'avoir des amants et de me traiter comme bon lui semble. Après m'avoir mis une paire de gifles, j'ai du regagner la salle de bain à quatre pattes, le « pisse-debout » entre les dents. Cet objet, désormais, m'avait-elle expliqué, j'en étais responsable.

Je devais le garder propre et le tenir à sa disposition en cas de besoin.

Il est posé sur le bord de la baignoire, propre et sec. Au cours de la soirée, je les ai entendu, rire et trinquer, sachant ce qui m'attendais. J'ai entendu de la musique et je les ai entendu baiser. J'avais nettement l’impression que ma femme exagérait ses cris de plaisir (il est vrai qu'avec moi, elle ne criait pas comme ça) pour me rendre jaloux. Je ne serais pas honnête si je disais que ça n'avait pas eu cet effet là mais j'acceptais quand même qu'elle me trompe sous notre toit car je savais qu'elle avait droit à ce bonheur dont elle avait privé à cause de moi toutes ces années.

Il y a un quart d'heure, ils sont entrés dans la salle de bain, sans faire de bruit, mais je savais qu'ils étaient là. Je ne dormais pas. Je songeais, les yeux fermés à ce lieu plein de félicité que j'avais découvert en moi. Je les entendais ricaner doucement mais je restai loin d'eux dans ma bulle... dans ma toile. J'ai entendu le son du « pisse-debout » qu'elle saisissait aussi discrètement que possible. Puis après un court instants, ils se sont écriés : « Surprise !!! ». J'ai ouvert calmement les yeux, serein, prêt à remplir ma fonction, ma tache, ma mission, mon devoir... Ils étaient au dessus de moi, nus, l'un tenant sa bite, l'autre son « pisse-debout ». Et, hilares, ils se sont soulagés sur moi. J'ai ouvert grand la bouche, acceptant leurs urines mêlées inondant ma figure, en buvant le plus possible. En tant que toilettes de ma femme, j'étais astreint à la satisfaire et tan-pis si je devais au passage avaler la pisse de son amant. Que ce connard utilise les toilettes de Tarentula sans sa permission me révoltait. Il faudrait quand même bien que le dise à ma Maîtresse et que j'en subisse les conséquences. Ils étaient éméchés et j'ai eu droit à un flot d'insultes plus odieuses les unes que les autres ; le pire étant Patricia parlant de moi comme du « petit chéri à sa maman ». Je fut une fois de plus frappé par cette rancœur qu'elle portait en elle contre ma mère.
Dieu ce qu'elle devait nous détester ! Après Patricia à fermé la bonde, m'ordonnant de rester croupir dans ma pisse avant de me laisser là.

Depuis, j'attends. Je peux les entendre rire et discuter. Je pense qu'ils sont dans notre chambre. Je ne pense pas pouvoir arriver à dormir dans cet environnement, pourtant, je suis si las...

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