Le Baiser De Tarentula - 17 H

17H
En rentrant la voiture dans la cour, j'eus la mauvaise surprise de voir une seconde voiture garée à coté de la sienne. Elle n'étais pas seule et moi qui voulait la serrer contre moi. A coté de sa petite Alpha, il y avait une Mini noire. Sans doute une copine à elle. Je ne reconnaissait pas la voiture mais elle avait tellement d'amies ! Je me garai et sortit de ma voiture. J'avançais vers la maison et j'entendis un éclat de rire : son rire. Puis alors que j'étais à une dizaine de mètres de la baie vitrée, elle entra dans mon champ de vision. Elle traversait le salon, en culotte et soutien gorge. D'ailleurs ce n'était pas n'importe lesquels, c'était le genre de lingerie qu'elle aimait porter pour m'émoustiller. Un ensemble noir, avec bas et porte jarretelle. Elle était juché sur de hauts talons ce qui rendait sa démarche encore plus érotique. Elle ne m'avait pas vu et, avant de sortir de mon champ de vision, elle me tourna le dos. J'eus le temps de détailler ses fesses, fermes et pleines, bien mises en valeur par cette petite culotte, fine et serrée. Dieu qu'elle était belle ! Je me rapprochait sans bruit, intrigué. Est-ce qu'elle voulait présenter sa lingerie intime à une amie. Je ne voulais pas la surprendre dans une position gênante mais je n'osait pas croire qu'il y avait un homme dans la maison. Je m'avançait à pas de loup jusqu'à la baie vitrée entrouverte et tendis l'oreille. Je l'entendis parler à voix basse, sans arriver à comprendre ses paroles. Elle rit à nouveau mais moins fort, puis elle poussât un soupir de plaisir. Je me mis a trembler d'autant plus que, pénétrant sans bruit par la baie vitrée, j'entendis une voix masculine s'exclamer :
_ Ah oui ! Vas-y ! Putain c'est bon !

J'avançais avec l'impression de vivre un cauchemar, espérant que ça ne pouvait pas être ça. Que c'était un malentendu mais en tournant à l'angle de la pièce, j'eus une vue directe sur le canapé. Cette vision de dura que quelques instants avant qu'ils ne s'aperçurent de ma présence mais l'image est restée gravée dans ma mémoire dans les moindres détails.

L'homme est grand, il est jeune. Il porte juste un tee-shirt noir moulant. Le bas de son corps est nu. Ses longues jambes imberbes et musclées s'étendent, l'une sur le canapé, l'autre en dehors. Les jambes ainsi écartées, j'observe son sexe avec fascination, il est long et bien proportionné, son gland est bien plus gros que le mien et surtout, il est imberbe. L'homme est confortablement calé, le dos et la tête sur les coussins. Ses mains sont croisées derrière sa nuque. Il a les yeux fermés et son sourire paisible et connaisseur exprime une intense satisfaction. Patricia est a genoux, presque dos à moi. Je vois ses fesses, dans cette culotte sexy qui se trémoussent alors qu'elle branle lentement cette grosse bite. Elle a l'air de la serrer très fort. Sa tête est nichée entre les cuisses de ce mec. Elle oscille de haut en bas comme pour dire oui. Je l'entend pousser des soupirs de plaisir comme si elle savourait et met délicieux. Je devine plus que je voie qu'elle est en train de lui lécher les testicules et qu'ils y prennent tout les deux beaucoup de plaisir. De la voir ainsi m'a tétanisé. J'ai ressenti une immense jalousie, car à chaque fois qu'elle m'a sucé, elle ne m'as jamais donné l'impression de prendre autant de plaisir et elle ne s'est jamais amusé à me lécher les couilles. Au contraire, j'ai le souvenir de quelque chose de banal, routinier, presque mécanique, sans cette entrain que j'avais à présent sous les yeux. J'aurais tellement aimé avoir l'impression qu'elle aime me le faire autant qu'à lui. Qu'elle me donne l'impression d'adorer ça. J'avançais d'un pas, tremblant de rage et le mec ouvrit les yeux.

_ Merde ! S’écria t-il en repoussant Patricia.

Celle-ci, releva la tête et , voyant son regard, se retourna. Elle me vit et pris un air contrarié. Elle se releva en disant :
_ Bon !...

Je voulais réagir mais j'étais tellement interloqué que je ne trouvais pas les mots.
_ Qu'est ce que !... Patricia !

Le gars se releva et je m'approchait menaçant :
_ Dehors ! Sors de chez moi connard !

Mais, loin de se démonter il s'avança calme et sur de lui.
Son sexe, ramolli pendait entre ses jambes, démesurément long. Je me rendis compte a quel point il était grand et ça calma mes ardeurs. Il me regardait droit dans les yeux prêt a en découdre. Moi, je ne voulais pas perdre la face, surtout pas devant ma femme. J’enchaînai :
_ Alors là mon gars, tu vas trouver à qui parler !

Je sentais la colère affluer, pure, violente. L'envie de faire mal et peu importe si j'allais y laisser des plumes. Cette fois je n'aurais pas peur même si je voyais bien que j'étais surclassé vu son gabarit. Il était la queue à l'air et j'étais dans mon bon droit. Je sentis imperceptiblement qu'il perdait un peu de sa superbe mais Patricia s'interposa :
_ Ça suffit Victor ! Il a compris. Il s'en va. La situation est suffisamment gênante comme ça. Pas besoin d'un esclandre. On est tous des adultes ici. Alors les choses vont se passer aussi calment que possible.

Par dessus son épaule, le type eu un petit sourire et m'adressa un hochement de menton provocateur. L'intervention de ma femme m'avait bloqué dans mon élan. Quelque part, je savais que son intervention me servait d'excuse pour battre lâchement en retraite et le mec le savait aussi. Mais il y avait autre chose, toujours cette sensation de menace terrible à la périphérie de ma conscience. Déplaire à Patricia me semblait la dernière chose à faire. Elle vit ma résignation et se retourna vers son amant :
_ Allez vas-y ! lui dit-elle.

Elle me prit par le bras et m'entraîna à l'autre bout de la pièce. Je ne voulait pas que l'autre con m'entende alors j'ai chuchoté :
_ Pat ! Comment t'as pu me faire ça ?

Elle me rétorqua à l'oreille :
_ Avec lui, au moins, c'est gratuit. Tes conneries à toi elles nous ont coûté un appartement alors a ta place je la mettrai en veilleuse. Maintenant tu bouges pas d'ici. Je le fais partir et après on s'expliquera.

Ces paroles me firent l'effet d'un coup de massue. J'eus l'impression que le monde s'écroulait autour de moi, de me liquéfier sur place.
Je fit :
_ Mais... com... comment tu.. ?

Elle avait déjà tourné les talons pour rejoindre le gars qui finissait de lacer ses baskets. Il lui demanda :
_ Ça va aller ?
_ Ouais t’inquiètes.
_ Si y'a un souci tu m’appelle.
_ Ok merci. Allez viens !

Elle le raccompagna dans l'entrée et dans le silence je pu l'entendre lui chuchoter :
_ Je te rappelle très vite.

J'entendis un bruit de baiser, puis, la porte s'ouvrir et se refermer. Il étais parti. Je n'avais pas bougé. J'étais toujours abasourdi. Patricia revint d'un pas rapide, un air sévère sur son visage. Belle et terrible dans sa tenue affriolante et sur ses talons hauts qui claquaient sèchement alors qu'elle se rapprochait de moi. Encore une fois, je sentis la terreur m'envahir mais je ne voulais pas laisser passer ça. Alors, désignant l'entrée je déclarai :
_ Je te préviens ! Il n'est pas question que tu revoie ce...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase. En plein élan, elle me gifla à toute volée en s'écriant :
_ N'essaye pas de me faire la leçon ! Si il y a bien quelqu'un qui à déconné ici c'est toi !

Cette gifle me pris par surprise et ma tête heurta le mur derrière moi. Pendant une fraction de seconde, un voile noir tomba sur moi et la colère afflua de nouveau. J'eus le réflexe de lever la main sur elle à mon tour. Alors, me redressant, armant mon bras pour la frapper, mon geste fut arrêté en plein élan par l'horreur que j'avais sous les yeux. La bête était là ! A quelques centimètres de mon visage, suspendue à un fil entre elle et moi. Plus grosse que jamais, plus rouge aussi, agitant ses nombreuses pattes et ses petits yeux en grappe me dévisageant avec la froide détermination du prédateur sadique. Je hurlais et partit en courant. Je m'entravais dans une chaise et tombai lourdement. Mon épaule me fit très mal mais la douleur importait peu. Fuir ! Fuir à tout prix ce monstre. Je me retournait persuadé qu'elle allait profiter de ma chute pour fondre sur moi.
Les fesses au sol, je reculait vivement m'aidant des pieds et des mains, la cherchant du regard, telle une bête traquée. Mais j'avais beau regarder, il n'y avait plus rien, seulement Patricia qui me regardait avec des yeux rond.
_ Victor ? Fit-elle, soudain inquiète.
_ Tu l'as vu ! Tu l'as vu toi aussi !
_ Quoi ?
_ L'a... L'araignée !
_ Quelle araignée ?
_ L'araignée rouge !
_ Rouge !?

Elle s'avança vers moi, les sourcils froncés mi-inquiète, mi-méfiante.
_ Mais qu'est-ce que tu raconte ?
_ J'ai pas arrêté de la voir toute la journée. Elle était là ! Juste entre toi et moi.
_ Il n'y avait rien Victor. Tu perds les pédales.

Alors je m'effondrais en pleurs à même le sol, pathétique et vaincu. Patricia m'aida à me relever et me conduisit jusqu'au canapé. J'avais tellement honte ! Je me sentais si faible ! Ma femme me laissa quelques instants et revint s'installer à mes cotés avec un verre d'eau.
_ Tiens.
_ Merci. Dis-je en reniflant.

Nous restâmes quelques instants sans dire un mot puis je fini par dire :
_ C'est un cauchemar !
_ Moi je pencherais plutôt pour une hallucination.
_ Oui ! Une hallu ! Mais mon dieu ! Elle est si... horrible.
_ Tu sais ça se soigne ce genre de choses.

Je la regardais avec espoir. Elle poursuivi :
_ Je te prend rendez-vous si tu veux.
_ Oui. Je peux pas rester comme ça. C'est trop dur. Je la voit partout !
_ Attend j'appelle tout de suite, si elle a de la place, elle te recevra vite.
_ Qui ça ?
_ Ma psy : DENNAC.
_ Ah oui ! Si tu veux. Elle est bien ?
_ Si il y a bien quelqu'un qui peux t'aider c'est bien elle. Elle est formidable.

Patricia alla chercher son portable et appela devant moi :
_ Bonsoir Docteur, Patricia BUAU au téléphone.
_ …
_ Excusez moi de vous déranger mais j'ai un problème assez urgent.
_ …
_ En fait c'est mon mari. Il vient de faire une crise de panique et il a eu une sorte de... d'hallucination.
_ …
_ Non depuis aujourd'hui.
_ ...
_ Ouais, mais il est très mal là ! Si vous pouviez...
_...
_ Ok. Merci. Merci beaucoup. A tout à l'heure.

Elle raccrocha.
_ C'est bon ! Elle te recevra à 19 heures.
_ Bon... Merci chérie.

On est resté un moment comme ça sans rien dire. Patricia a fini par aller enfiler un peignoir en soie. Elle est revenu s'asseoir auprès de moi et m'as dit :
_ Bon ! Il faux qu'on parle tu crois pas ?
_ Si... Ça fait longtemps toi et ce mec ?
_ Ça fait un moment qu'il me tourne autour mais je suis pas la seule, c'est Gauthier, le prof de fitness de la salle de gym.
_ Ah... Mais alors... Aujourd'hui c'est la première fois que ?
_ Et oui ! Alors tu comprend que quand j’apprends que ça fait trois ans que tu en entretiens une autre et que par dessus le marché tu lui offre un appart. T'es mal placé pour me demander de rester fidèle.
_ Comment tu l'a su ?
_ C'est elle qui m'a appelée vers 13 heures, une certaine Gaëlle. Elle m'a tout expliqué... même pour ta secrétaire.
_ Putain ! Soupirais-je en prenant ma tête dans mes mains.

Je compris à l'instant que mon attitude avait valeur d'aveu et, lorsque je relevais la tête, Patricia hochait la tête d'un air désapprobateur. Je tentais piteusement de rattr le coup :
_ Attend Patricia...
_ C'est bon... Cherche pas à te justifier. Qu'est-ce que tu compte faire avec celle-là ?
_ Comment ça ?
_ Ben je sais pas ! Pour commencer, tu pourrait la virer.
_ Heu... C'est compliqué...
_ Je vois pas ce qu'il y a de compliqué ! Tu lui files ses indemnités et basta ! … A moins que tu te soit attaché...
_ C'est pas ça ! C'est... Je... C'est ma nouvelle directrice adjointe.
_ QUOI !!! s'écria-t-elle, bondissant hors du canapé.
_ Ne te fâche pas. Par pitié !

Je sentais à nouveau la peur s'agiter à l'intérieur de moi. Patricia ne pouvait pas comprendre ce que j'avais vécu mais moi je comprenais sa colère. Comment aurait-elle pu deviner tout ce qui c'était joué aujourd'hui. Elle laissa libre cour à sa rage:
_ Non mais qu'est-ce qui t'est passé par la tête !? T'est complètement abruti ! Directrice adjointe ! Elle a quoi ? Vingt-cinq ans ?
_ Vingt-sept.
_ Ah ta gueule ! Vingt-cinq, vingt-sept, peu importe ! Qu'est-ce qui va pas bien dans ta tête ? Non mais tu te rend compte des conséquences ? Combien ça va nous coûter tes conneries ? Faut vraiment que tu te fasse soigner mon pauvre ! Et les employés ! Tu y a pensé ? Qu'est-ce qu'ils vont dire ?

Puis elle me gifla encore. Je n'étais pas en état de me défendre. Je ne le voulais plus car je savais qu'elle avait raison. J'avais agit comme un con. Voyant qu'elle allait encore me frapper, je levais les mains pour me protéger. Elle s'en donna à cœur joie et me frappa à coup de gifles puis à coup de poing en s'écriant :
_ Abruti ! Imbécile ! Pauvre type !

Pendant que je gémissait :
_ Arrête ! S'il te plaît ! Je regrette ! Je voulais pas !

Mais elle ne m'écoutait plus. Elle fini par s'arrêter et j'osais lever les yeux vers elle. Elle fulminait encore et me fusillait du regard. Je l'ai supplié :
_ Patricia, je t'en prie... Calme toi.
_ Me calmer ! Me calmer ! Un appart pour ta maîtresse, une promotion inespérée pour ta petite pute de secrétaire. Putain la vie est belle ! Et moi ? Je suis quoi moi la dedans ? La parfaite petite épouse, gentille et dévoué ?
_ Patricia. Je t'aime. Je te jure. Dis-je, profitant de l'accalmie.
_ C'est ça ouais... Et bien tu as une drôle façon de le montrer.

Je restait sans rien dire, la tête basse, persuadé d'avoir foutu mon couple en l'air, d'avoir foutu ma vie en l'air. Alors Patricia, plus calme, poursuivi.
_ Tu sais ce que ça fait d'apprendre qu'on est cocu par la maîtresse de son mari ? Est-ce que tu peux imaginer une seconde ce que j'ai pu ressentir ? Un appartement, perdu, envolé ! Et dire que la secrétaire j'osais pas y croire... Je pensais bêtement qu'elle avait inventé ça pour me faire plus de mal. Mais quand elle m'a parlé de votre relation, je savais qu'elle ne me mentait pas. C'est pour ça que j'ai invité Gautier à la maison. Et puis, tu n'étais censé rentrer si tôt. Je te devais bien ça non ? J'ai bien le droit d'avoir un amant, même deux, trois. Tu sais, je suis encore belle et jeune. Si tu savais le nombre de mecs qui me tournent autour. Et tu veux que je te dise ? J'ai adoré ça ! Cette grosse bite ! Belle ! Jeune ! Dure ! Ça change de ton vilain asticot poilu et puant. Dit-elle en se penchant vers moi.
_ Arrête s'il te plaît...
_ Je pourrais divorcer Victor. Je pourrait même te mettre sur la paille avec tes frasques. Tu sais que je possède la moitié de la société. Je pourrais te faire perdre ton travail, ta maison, ta grosse bagnole de merde... Tout !
_ Pitié Patricia. Je regrette tellement ! M'écriais- en sentant les larmes me monter aux yeux.
_ Pas assez ! Si tu veux pas que je détruise ta vie, il va falloir changer pas mal de choses. Et pour commencer plus de baise, plus de petite pipe du matin. Terminé ! Ensuite, je veux enfin avoir une vie sexuelle épanouie c'est à dire de baiser avec qui bon me semble et tant pis pour toi si tu tombe mal !
_ Patricia ! Pas ça ! Non !
_ C'est à prendre ou à laisser. A toi de voir. Tu trouve que c'est cher payé, comparé aux cadeaux que tu as fait à tes maîtresses ?

Je pleurais maintenant à chaudes larmes.
_ Patricia. Si tu savais comme je regrette. Je t'aime. Je t'aime encore moi !

Je me jetai a genoux devant elle et, enserrant sa taille de mes bras, je pressai mon visage contre son ventre en pleurant à chaudes larmes. Puis je me mis fébrilement à embrasser son abdomen à travers le peignoir en murmurant :
_ Je t'aime... Je t'aime tellement !
_ Prouve-le !
_ Comment ?
_ Accepte !

Alors, trop faible et incapable de comprendre tout ce que cela impliquait, je fini par dire :
_ D'accord !

Et je recommençait à lui baiser le ventre de plus belle. Elle me laissa faire quelques instants puis elle défit la ceinture de son peignoir. Mes lèvres se posèrent sur sa peau tiède et douce. Elle glissa ses doigts dans mes cheveux et me caressa doucement. Rasséréné par ses caresses, je l'embrassait de plus belle en murmurant :
_ Pardonne-moi ma chérie. Je me rachèterais. Je ferais n'importe quoi pour ne pas te perdre.
_ Ah Victor... Tu est tellement... pitoyable...

Je me mis à pleurer de plus belle mais je continuait à presser mon visage contre son ventre tout en l'embrassant doucement. Patricia se laissait faire, me massant doucement le cuir chevelu. Ses mains pressaient doucement sur mon crâne et, progressivement, ma bouche descendait. Je passait quelques instants à lui embrasser le nombril. La pression se fit plus forte sur ma tête et je lui embrassait le bas ventre. Je pensais à sa vessie, contenant ce précieux nectar. Le réceptacle de cette source divine à quelques millimètres de ma bouche. Je l'embrassait avec plus de tendresse encore et je sentais que Patricia était réceptive à mes baisers. Elle ondulait doucement du bassin et ronronnant de plaisir. Mon sexe devint plus dur. Elle appuya plus fermement sur ma tête et, comprenant le message, je glissait ma bouche entre ses cuisses et embrassait avec dévotion son sexe a travers sa culotte. Elle murmura :
_ Oui... C'est ça... T'as encore droit à ça ! Fais moi du bien... Applique toi... J'étais tellement excitée tout à l'heure. Tu va te racheter de m'avoir privé de cette belle queue. Tu vas le faire avec ta bouche. Je veux sentir ta langue contre ma peau...

Je saisis alors délicatement sa culotte et la fit descendre jusqu'à ses pieds. Elle souleva ses pieds, l'un après l'autre alors que j'étais à quatre patte devant elle. Après avoir ôté sa culotte, je remontait ma bouche le long de ses jambes la couvrant de baisers. Je me retrouvait rapidement la bouche contre sa vulve, douce, chaude et humide. Elle exhalait un parfum de femme, suave et sauvage à la fois. Je me mis à la lécher avec passion.
_ Oui c'est ça ! Tu va être un gentil petit mari maintenant. Un bon petit lécheur... Hum... C'est ça ! Applique toi... Montre-moi comment tu m'aimes. Ça m'excite tellement ! Quand je pense à toutes ces belles bites que je vais sucer... Hum.. ! A toutes ces belles queues dans ma bouche, dans ma chatte... Ah c'est bon ! Lèche ! Lèche moi bien ! Et toi... Toi... Tu me fera du bien... avec ta bouche. Tu... nettoieras... ma chatte... hum... tous les soirs.

J'étais traversé par des émotions contradictoires car ces paroles me blessaient terriblement et les larmes coulaient encore sur mes joues. En même temps, je prenais un plaisir terrible à sentir monter son excitation. J'espérais qu'elle se soulagerais dans ma bouche comme ce matin. Je plaquais ma bouche grande ouverte contre sa vulve comme une ventouse tout en continuant de faire aller et venir ma langue alternativement entres ses lèvres et contre son clitoris. J'avais envie qu'elle se soulage, qu'elle m'offre sa divine liqueur si fraîche, si bonne. Patricia, peut-être inconsciemment, sentit mon désir.
_ Ah putain ! J'ai bien envie de te pisser dans la bouche... Comme ce matin. C'est tout ce que tu mérite... pas vrai ?
Je me mis à gémir d'envie et de plaisir tout en activant mes caresses.
_ Ah.. ! Oui.. ! Tu serais prêt à tout pour me garder... Tu sera... mon pot de chambre.. ! Oui ! Putain c'est bon ! T'est qu'une salope.. ! C'est bon de t'insulter ! Cabinet ! Vas-y... Lèche... Je veux jouir en te pissant dessus... Ça t'as plu ce matin hein ? Pauvre type... Je me ferais bien baiser... Oui.. ! Tous les jours... Et toi... Je te pisserais dessus... Encore... et encore... Tu mérite que ça ! Oui ! Oh oui ! Salope ! Ouvre ta bouche ! Oui ! Ouvre grand ! Putain ! Attend... attend tu vas v... OUI !!!

Et sur ces dernières paroles, elle crispa ses doigts dans mes cheveux, pressant ma tête plus fort entre ses cuisses. Je reçu un puissant jet d'urine au fond de la gorge. Je m'empressai d'avaler, de sentir ce bonheur liquide me descendre dans les entrailles. Mais le goût était bien différent de celui de mon rêve. Il était fort, acre, salé. Le goût de la pisse, brut, intense. Je tachais de retourner dans cet univers étrange, celui de ma vision avec cette source magique mais j'étais juste là, au milieu du salon, à genoux sur le carrelage dur et froid entre les cuisses de ma femme qui me tirait les cheveux, les cervicales douloureuses tant elle tirait ma tête en arrière. Elle se soulageait en criant de plaisir et, malgré ma soudaine répulsion, je m'appliquais à avaler jusqu'à la dernière goutte de son urine. Heureusement pour moi, elle eu vite fini. Il n'empêche, quand elle me relâchât, j'eus un haut le cœur. Elle fit un pas en arrière alors que je tachais de ne pas vomir. Me voyant faire, elle pouffa de rire avant de me demander, amusée :
_ Ça va ?
_ Ouais ça va aller. Soufflais-je en sentant que la nausée passait.
_ En tout cas tu t'est appliqué ! Pas une goûte par terre !
_ Oui, je...
_ Je suis vraiment impressionnée. Ça montre à quel point tu est motivé à te racheter. En tout cas c'était très agréable. Je commence à croire que notre couple va pouvoir continuer... sur de nouvelles bases.
_ Heu oui...
_ Ça n'as pas l'air de te faire plaisir ?
_ Si... Enfin... Je sais pas comment je vais supporter de savoir que tu vas avec d'autres hommes.
_ Et bien, comme ça tu sauras ce que c'est d'être cocu. En plus, si tu veux éviter que j'aille voir ailleurs, il va falloir me donner beaucoup de plaisir et... tu sais comment j'aime en prendre avec toi maintenant!
_ Mais... Tu vas pas faire ça avec les autres aussi ?
_ Pourquoi voudrais-tu que je fasse une chose pareille ?
_ Ben... pour.... je sais pas... Parce que t'aimes ça.
_ Attend ! T'imagines... Non ! J'aurais l'air de quoi ? Non... Pour mon « petit » plaisir tu feras amplement l'affaire surtout si tu t'appliques à chaque fois comme aujourd'hui. Avec Gauthier et les autres, peut-être, ça sera pour la baise, la vrai, la bonne ! Parce que de ce coté là il faut bien reconnaître qu'entre nous c'était devenu plutôt routinier.
_ Tant que ça ?
_ Est-ce que tu sais la dernière fois que tu m'a fait jouir, sans parler de ce matin et de tout de suite ?
_ Heu ! Non...
_ Tu as ta réponse. Bon t'as vu l'heure ? Il va falloir que tu te bouges si tu veux pas être en retard. Allez, moi je vais me rhabiller.

Elle ramassa sa culotte et me laissa seul avec mes questions et ce goût affreux qui remontait de ma gorge. Je me relevais péniblement et parti dans la cuisine boire un grand verre d'eau. Ça n'atténua que très légèrement cet arrière goût. Des trois, Patricia était vraiment celle qui avait l'urine la plus forte, la plus désagréable. Je laissait mes pensées divaguer. Sylvie avait un pipi presque fade mais Gaëlle, sa pisse, celle pendant mon délire... Ça c'était autre chose ! Mais est-ce que j'allais retrouver cette sensation ? Est-ce que j'allais pouvoir retourner un jour dans cet endroit magique ? Est-ce que, poussé par mon délire, je n'avais pas foutu ma vie en l'air ? Et cette araignée. Il ne fallait pas que j'y pense. Rien que d'y penser pouvait la faire apparaître. Je tachais de repousser cette vision. J'espérais que ma séance chez la psy m'aiderais. Est-ce que j'allais devoir lui parler du reste, de tout ce qui c'était passé durant cette incroyable journée ? Certainement... Quelle honte ! Dévoiler ça à une inconnue. En plus c'était la psy de ma femme. Il aurait mieux valu que je voie quelqu'un d'autre. De toute façon, c'était trop tard maintenant pour annuler. S'il y avait la moindre chance qu'elle chasse cette araignée de ma tête, je ne pouvais pas m'en passer. De toute façon j'étais toujours à temps d'aller voir quelqu'un d'autre si ça ne marchait pas avec elle. Bon sang quelle histoire ! Comme j'avais un peu de temps devant moi, je m’installai sur la terrasse en attendant l'heure. Le calme du jardin, la caresse du soleil sur mon visage. Je pu enfin me détendre un peu. Malgré moi, mes pensées retournèrent dans cet endroit merveilleux, si étrange et si réel à la fois. Cette liqueur que j'avais accepté, désiré de tout mon être. Comme j'aurais aimé y goûter encore ! Je somnolait très légèrement, m'imaginant être retourné las-bas. N'en être jamais parti. Un lieu hors de l'espace et du temps...

_ T'est encore là ?

Je sursautait, ma femme venait de faire son apparition à coté de moi.
_ Hein ? Oui... Mince ! M'exclamais-je en regardant ma montre.

J'avais tout juste le temps de me mettre en route.
_ Désolé, j'ai pas vu passer le temps. Bon, ben, je file. Ne m'attend pas pour manger.
_ Fait ton train. Moi, je sors ce soir de toute façon.
_ Ah ? Tu fais quoi ?
_ Tu veux vraiment le savoir ?

J'ai pris sa remarque comme un coup de poing à l'estomac. J'ai serré les dents, craignant de me mettre à chialer et j'ai foutu le camp sans demander mon reste.

Dans la voiture, j'étais dans un état pitoyable. J'étais tellement triste ! Maintenant ma vie ne serait plus jamais comme avant. J'avais l'impression d'avoir tout perdu. Et tout ça en moins de vingt-quatre heures. Hier encore..., j'avais l'impression que c'était une autre vie, j'étais un autre homme : Un vainqueur plein d'assurance, un sale con, craint et respecté. J'éprouvai un mélange de jalousie et de dégoût pour cet autre moi-même. Est-ce que j'avais envie de redevenir cet homme là ? Perdu dans ces pensées, j'arrivais chez DENNAC à peine en avance.

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