Collection Lesbiennes. Gladys (5/6)

Ce texte est un cadeau de Noël et de fin d’année pour mon amie Florence27 la reine des textes lesbiens et Olga T qui nous régale avec ses textes du passé.


Notre vie s’accélère depuis que nous sommes venues à Bordeaux, pour preuve, Gladys, la patronne de Clément, mon mari, vient de me prêter une voiture et après m’avoir emmené dans les vestiaires de son club de tennis me broute le minou.
Je lui mets la pâtée au tennis, mais elle trouve des excuses persuadées qu’elle me battra la prochaine fois.
De retour à la maison, je retrouve ma famille, au matin, je prépare le petit déjeuner de Clément, quand mon portable sonne.

• Ophélie, as-tu bien dormi, moi comme un nourrisson crevé par sa venue au monde, j’ai rêvé de toi et à ta langue.
• C’est bien.
• C’est tout ce que tu as à me dire, j'ai envie de chanter.
• C’est bien.
• Chérie, à qui réponds-tu, qui t’appelle de si bonne heure !

Je bouche le micro de mon portable.

• C’est Gladys, ta patronne.
• Soit aimable avec elle, je suis sûr un bon plan avec Lucien, je ne voudrais pas tout perdre, car tu l’aurais braqué.

Je lui fais signe de ne pas faire entendre sa présence.

• Je vois, tu n’es pas seul, Lucien vient de partir, si tu savais, je suis nue au bord de ma piscine, mon employée vient de me servir mon café, je te rappelle dans une demi-heure, il m’a dit en partant qu’il avait rendez-vous avec Clément, il va donc partir d’ici peu.

Elle a raison, je raccroche et Clément me prend dans ses bras.

• Ma belle salope, toujours nue sous ton peignoir, si je n’avais pas rendez-vous à la boîte, je crois bien que je t’en mettrais bien un petit coup, soit raisonnable, Clément, laisse cette jolie femme aller s’occuper de ses s, ce soir tu ne perds rien pour attendre.

Il me quitte, j’entends sa voiture démarrer, les filles se réveillent et ma tranquillité avec elle, j’oublie de rappeler Gladys.



• Ophélie, j’attendais ton coup de téléphone, j’ai regardé mon portable toute la matinée, tu me boudes.
• Non, j’ai fait mon travail de maman, je suis anxieuse, Lucie n’est pas rentrée et je n’arrive pas à la joindre sur son portable.
• Petite fille, petit problème, grande fille…
• Je connais la suite, Gladys,
• Si tu veux, je peux aller voir chez mes voisins, voir si elle est avec Alexandra, je lui dirais de t’appeler.
• Je ne voudrais pas te déranger.
• Après ce que nous avons fait hier et que je suis prête à recommencer, je te dois bien ce petit service, le seul problème, c’est que je n’ai pas encore choisi quel tenu mettre aujourd’hui.
Ma bonne ne doit pas avoir lavé la tenue que j’avais hier, je vais faire une exception, fait moi confiance, je te rappelle.
• Marthe arrête d’ennuyer ta sœur, vous n’avez jamais eu de fessée, mais cela pourrait venir.

Je me rends compte que je suis chamboulé pour promettent des fessées, que je ne donnerais jamais à mes filles, même s’il m’arrive d’aimer que Clément me claque les fesses quand il me prend en levrette.

Heureusement, elle se calme et je peux attendre le coup de téléphone salvateur de Gladys me disant que Lucie est sagement chez sa copine et que son téléphone est en panne de batterie.
Enfin, il sonne.

• Ophélie, c’est moi, je voulais t’annoncer que nous partons pour les États-Unis avec Lucien dans huit jours, jour pour jour, nous serons absents quatre jours, si tout va bien adieu les dettes.

Je devrais lui dire mon anxiété pour Lucie.

• Très bien, je vais préparer ta valise.
• C’est tout ce que tu as à me dire !

Pour une fois, c’est Marie qui vient à mon secours en pleurant suffisamment fort pour qu’il entende.

• Je raccroche, Chéri, problème de pipi et de caca.
• J’ai entendu, embrasse mes filles pour moi, je te laisse t’occuper de la table des matières.


Ça sonne, enfin, je vois le nom de Gladys sur mon portable.

• Je suis allé chez les voisins, tout est fermé, il n’y a personne, j’ignore où est ta fille.
Petit , petit souci.

Je raccroche, elle rappelle, je ne décroche pas, que veut-elle en s’en prenant à Lucie, je vais traiter moi-même le problème de Lucie.

Lucie revient dans l’après-midi, elle m’embrasse sans plus d’explication, je vais pour lui parler quand ma petite peste de Marthe recommence à faire une colère, je la calme, ce que j’arrive à faire, quand je me retourne, la grande en a profité pour filer.
Je vais dans sa chambre, j’ouvre sans frapper, elle est nue.

• Maman, je t’interdis d’entrer dans ma chambre, je vois que tu n’es pas contente, car je ne t’ai pas téléphoné, il va falloir t’y habi, je dirige ma vie comme je le veux.

Elle rentre dans sa salle de bains et claque la porte.
Petit petit souci, je ne vais pas m’y mettre, moi aussi.

Jusqu’au mercredi, je résiste aux appelle de Gladys, Clément vient de mettre sa valise dans son coffre et m’embrasse comme si c’était la dernière fois avant de démarrer, quatre jours à New York, il pleut légèrement, la température est plus supportable.
J’arrive dans la cuisine, mon portable sonne, c’est un SMS de Gladys.

« C’est la première fois que je fais un SMS, taper sur ce petit clavier me gonfle, je le fais pour toi.
Lucien vient de partir, je t’en supplie, viens que nous nous expliquions. »

Il y en a un deuxième qui suit.

« Je t’envoie Olga à 14 heures. »

Je lui réponds par SMS.

« Je viendrai. »

• Tu es venue, je ne comprends pas pourquoi je t’ai fâché, viens dans mes bras, vient dans ma chambre, il pleut, dommage, je t’aurais bien fait l’amour dans la piscine, j’ai du mal à baiser dans un lit.

Elle me déshabille et s’occupe de mes seins, mes tétons bandent instantanément.


• Tu veux que je te dise ce qui m’a déplu l’autre jour, tu sembles avoir du ressentiment pour Lucie, j’ai l’impression que tu veux me dire des choses et que tu te tais, nous venons d’arriver, pourquoi t’en prends-tu à elle ?

Elle devient toute rouge et me crache sa rancœur au visage.

• Ta fille, cette petite salope, j’essaye de te faire comprendre que tu ferrais bien de la surveiller, puisque tu veux la vérité, quand je t’ai dit que j’allais voir chez les voisins, je t’ai protégé en te disant qu’elle n’était pas là.
Je t’ai menti, la porte était restée ouverte, j’entendais du bruit dans la chambre des parents d’Alexandra, ils étaient trois sur le lit, Alexandra placé les jambes écartées se faisant brouter le minou par ta fille.
J’aurais pu comprendre, mais je vais te dire la petite pute qu’elle est, il y avait Antoine, le fils d’un autre couple d’amis qui la pilonnait, c’était indécent, elle se faisait prendre par la bite du garçon, comme une véritable petite chienne, j’étais écœuré alors je suis parti.

Je rentre à mon tour dans une rage folle.

• Tu es ignoble, si je comprends bien, si ma fille et sa copine avaient été les deux seules à se donner du plaisir, cela ne t’aurait pas gêné, mais qu’un garçon lui fasse l’amour, tu ne supportes pas, tu es toi-même une lesbienne refoulée, j’ai honte de t’avoir cédé.

Nous en venons aux mains.

• Puisque c’est comme cela, dès que Lucien revient, je lui demande de virer ton mari, vous allez retourner dans le caniveau d’où vous n’auriez jamais dû sortir, pour commencer, rends-moi les clefs de ma voiture…

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