Collection Lesbiennes. Gladys (6/6)

Ce texte est un cadeau de Noël et de fin d’année pour mon amie Florence27 la reine des textes lesbiens et Olga T qui nous régale avec ses textes du passé.


Ma vie prend un tour nouveau quand Gladys, ma maîtresse s’en prend à Lucie ma fille aînée, je rentre dans un courroux, jusqu’à en venir aux mains.
Elle me fait voir sa vraie nature, elle menace de faire virer Clément par Lucien, son mari, nous renvoyant à la rue.
Elle me fait voir sa vraie nature, je viens de faire tout perdre à ma famille.

• Gladys arrête, j’en ai ras la casquette, écoute-moi.

C’est Lucien qui vient d’entrer dans la chambre.

• Je suis arrivé, il y a quelques minutes, j’ai oublié mon passeport sur ma table de nuit, j’ai tout entendu, de quel droit t’en prends-tu as cette famille, comme tu l’as faite depuis des années avec d’autres.
Je sais ce que tu racontes, sur moi, Ophélie, je ne suis pas homo comme elle veut le faire croire, je suis hétéro et quand je vais faire du sport le dimanche matin, il est vrai que mes chaussures ne me servent pas à grand-chose.
J’ai une maîtresse qui me permet de rester un homme, tu vois cette femme, dès que je l’ai épousé, le soir de nos noces, elle m’a envoyé coucher sur le canapé.
Elle est lesbienne et n’a jamais accepté d’avoir une bite en elle.
• Normal c’est.
• Ta gueule Gladys, aujourd’hui c’est moi qui parle, j’ai été élevé dans le respect du mariage, j’aurais dû me séparer d’elle, mais ma morale m’en a empêché.
Ton mari et toi êtes les troisièmes qu’elle me demande de virer, j’ai eu la faiblesse de le faire précédemment et je m’en mords les doigts, son comportement est connu dans la région, elle s’en prend toujours aux femmes et dès qu’elle les a baisés, elle les jette comme de vulgaires mouchoirs en papier.
Quand j’ai viré le prédécesseur de Clément, personne n’a voulu prendre le poste dans notre région, grâce à une amie qui travaille à Pôle emploi, elle m’a proposé de contacter une homologue sur Paris et j’ai accepté.



Gladys se met, elle aussi à hurler.

• C’étaient toutes des salopes, je les aimais et elle voulait toujours baiser avec leur mari.
• Ma pauvre fille, lève-toi et quitte ma maison, tu n’es rien ici, comme je l’ai dit, tu es une pauvre fille, j’aurais dû te laisser là où je t’ai trouvé.
Ophélie, pour ta fille, je sais ce qu’ils veulent faire, Antoine est venu me voir à mon travail, il savait que je possède des appartements près du campus de Bordeaux, il voulait qu’avec ses deux copines, je leur en loue un.
J’ai fait mieux, dès mon retour des U.S.A., je vais leur établir un baye gratuit, il faut aider les jeunes.

Gladys se lève et fait mine de prendre ses vêtements que nous venions d’enlever.

• Non, ces vêtements sont à moi, tu pars à poil, j’aimerais voir, comment tu vas t’en sortir avec ton cul, il va bien falloir que tu acceptes des bites dans ta chatte de gougnotte.

C’est en pleurs qu’elle passe devant lui sans le regarder.

• Reviens ici, j’ai dit à poil, rends tes boucles d’oreilles en diamant, ici je t’ai dit, tu n’as rien, souvient toi du contrat de mariage ou tu as oublié de me dire, « mariage sans me faire baiser. »

Elle arrache presque ses boucles d’oreilles et lui jette au visage avant de sortir se redressant fièrement.
J’ai un mouvement vers elle.

• Ne bouge pas Ophélie, cache-moi ta nudité, je ne veux pas être infidèle à Sylvia, c’est la petite de vingt-cinq ans que je protège depuis des années et que je rejoins les dimanches matin.
Clément connaît son existence, il me remplace de temps en temps quand j’ai envie de la voir, il est fidèle en amitié et est doué dans le projet que nous allons réaliser à New York.
Je te laisse, claque la porte en partant, je vais demander à notre technicienne de surface de venir vider cette chambre et de tout faire porter aux services sociaux, mes avocats vont faire le nécessaire pour notre divorce.

• À ce que je comprends de ce qu’elle t’a fait subir, tu as entièrement raison, si j’avais un conflit avec Clément et ce que j’ai fait avec Gladys pourrait en être un, ratt là et divorce sans l’humilier.
• Si tu es une femme au grand cœur, coures lui après et occupe-toi d’elle, tu en reviendras rapidement.
Pour Clément, c’est comme pour ta fille, je sais, mais je suis une tombe.

Il quitte la chambre, le temps de m’habiller quand je m’apprête à sortir, sa voiture démarre, je monte dans la C3 et je pars à l’opposé pour rentrer chez moi.
Au détour d’un virage, Gladys est là, magnifique dans sa nudité, elle marche la tête droite, où peut-elle aller, je l’ignore, arrivée à sa hauteur, j’arrête la voiture.

• Monte.

Elle avance sans tourner la tête.

• Monte, je vais t’aider !

Elle ouvre la portière et s’installe.

• Tu as vu, comment il m’a traité, il se sent fort, je ne t’avais pas menti, il possède tous, quant au sexe là encore, il ment.

Nous arrivons chez moi, les s dorment encore, nous passons par la cuisine, je récupère le tablier que je porte quand je prépare le repas et fait le ménage, Clément dit que je mets mon costume de mémère.

• Il y a un lit avec un matelas plié, tu coucheras là, je ne veux pas que tu dormes près de Lucie, tu en as trop dit contre elle, si elle veut vivre une expérience à trois, ce n’est pas à moi, encore moins à toi de la juger, être jeune c’est faire des expériences, j'ai choisi la case bébé.
Dans la journée, tu feras le ménage et tu m’aideras pour les s.

• Maman, j’ai eu mal au ventre, j’ai vomi dans la salle de bains et j’ai fait caca parterre.

En venant jusqu’à nous, derrière elle, il y a des traces marquantes du problème survenu.

• Gladys, voilà mon quotidien, si tu veux manger à midi, tu trouveras le seau et la serpillière dans la buanderie derrière cette porte, au travail, tant pis pour ta manucure, regarde mes mains, je n’ai pas le temps de passer mon temps dans les instituts de beauté.


Elle a tenu quarante-huit heures avant de disparaître, inventaire fait, elle m’a pris 200 € que je gardais pour une grande occasion dans une boîte en fer dans la cuisine, mon tablier et une paire de galoches qui était dans la cabane et qui serve à Clément pour s’occuper de mes massifs.
Dans les semaines qui ont suivi, cela a parlé dans le quartier, certaines âmes bien attentionnées ont dit qu’elle avait rencontré une vieille gouine anglaise adepte du sadomasochisme et qu’elle était partie dans un manoir anglais où des salopes aiment la fouetter.
Qu’en savent-ils, si c’est vrai et si j’ai l’adresse, je me garderais bien de la rejointe, les amours lesbiens sont finis pour moi.

Quand Clément revient, je saute dans ses bras, le serrant très fort sur mon cœur.
J’ignore, s’il a eu connaissance de ma tromperie, il ne m’en a jamais fait grief.
Son projet avec les U.S.A a abouti, nous n’avons plus de dette, mieux, un an plus tard, nous avons acheté la villa où nous habitons et les ouvriers viennent de finir la construction de notre piscine.

Lucie, Alexandra et Nicolas, jouent tous les trois à sauter dans l’eau, imité par Marthe et ma petite dernière Marie.
Toute l’année de fac, les s ont vécu en trio dans le logement que leur a fourni Lucien comme il me l’avait dit.

Lucien, ce soir c’est nous qui le recevons, seuls ses avocats savent où elle est passée, sauf l’histoire de la vieille anglaise, ce qu’il y a de sûr, c’est qu’ils ont gagné son divorce, quand je tourne la tête, il est à nos côtés et embrasse Sylvia, jolie petite femme qui fait son bonheur.
Elle me regarde en l’embrassant, j’ai beaucoup aimé les amours féminines, mais quand nos regards se croisent, je tourne les yeux, il faut dire que j’ai fait enlever mon stérilet, notre situation nous permet l’arrivée de Clément junior dans les plus brefs délais.
Instinctivement mon regard revient vers elle, elle est vraiment belle, surtout ses seins dénudés.

Marthe arrive en courant.

• Maman, caca.

Gladys n’est plus là pour la nettoyer, je vais pour me lever, j’ai les seins à l’air, seul reste de ma période lesbienne à cause d’un maillot de bain noir, mais mon bas est à fleur, je suis allé au volant de ma C3 que Lucien m’a laissé à la boutique près de la plage.

• Laisse, maman, repose-toi, je vais m’en occuper.

Lucie deviendrait-elle une bonne petite ménagère.

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