Collection Candaulisme. La Maison Du Bonheur (4/4)

J’ai piégé Louis, le mari de Jennifer, mon amour de jeunesse, les souris que j’entendais à l'intérieur des murs, était un gros rat des villes qui se servait de tunnels construits à la révolution pour protéger les nobles de l’époque à se cacher des paysans en colère.
Ces passages et tunnels lui permettaient de prendre un pied cérébral en matant celle qu’il avait épousée après une démarche vicieuse pour qu’elle se trouve piégée.
Dans ces tunnels, je demande comment il voit clair pour se déplacer.

• Regarde à droite de la porte, il y a une lampe électrique, dans chaque pièce, il y a une sortie où j’ai placé des lampes une fois par mois, je change les piles.

Je passe la tête, la lampe est là, je l'ai saisie et j’allume, je balaie à droite, le couloir peut laisser passer un humain, à gauche, idem jusqu’au bout ou le mur semble tourner.
Sur le mur, je remarque un appareil, le même d’un autre côté.

• À quoi sert cet appareil ?
• À voir dans les pièces, initialement, c'était de petites trappes qui s’ouvraient permettant de regarder rapidement si des intrus se présentaient et surtout étaient partis.
Je les ai remplacés par les systèmes de vision à 180 ° sans que l’on puisse voir quoi que ce soit dans ce tableau à moins d'approcher à quelques centimètres.
• Celui de droite te permet de voir dans ton propre bureau !
• Oui, celui de gauche, dans le boudoir de Jennifer.
• Oui, tu la maté !
• Je suis impuissant, c’est de naissance, je prends mon pied en regardant les gens baiser.

Tout s’embrouille dans ma tête, dans quel ordre lui poser des questions qui se bousculent dans ma tête.

• Comment connais-tu ces passages ?
• Dans ma chambre, j’ai voulu déplacer la bibliothèque qui comme ici sert de porte d’entrée, j’ai fini par trouver, comment la faire pivoter, j’ai été effrayé dans un premier temps.
J’ai pris la lampe électrique que je me servais pour lire le soir des livres que mon père avait dans ce bureau et qui étaient érotiques, c’est là que j’ai pu constater que malgré les passages salaces.


Je me sentais apaisé dans ma tête quand les détails étaient croustillants sans pour autant avoir bandé.
Dis-moi, je crois comprendre, un jour, tu as vu ta mère se faire baiser.
• Oui, surtout, par toi, tu es venue plusieurs fois et tu étais celui qui la faisait crier le plus, j’étais jaloux qu’elle trompe mon père et qu’elle jouisse très fort avec toi.
• N’as-tu jamais vu tes parents baiser ?
• Jamais, mais était-il mon père, je le pense, j’ai consulté, il était possible qu’il ait bandé au début de son mariage, mais que le gène défectueux l’a rattrapée, moi les choses se sont empirées, car je n’aurai jamais de descendance.
• Pour ta mère, quand tu la voyais que je la sautais, qu’as-tu ressenti ?
• De la haine, j’aurais voulu…
• Fini ta phrase, tu aurais voulu être à ma place, complexe d’Œdipe pour ta mère, tu es vraiment un dégénéré.
Pourquoi Jennifer !
• Un jour, j’ai appris que tu avais séduit celle que j’aimais en secret, malgré mon incapacité à lui dire mon amour, elle était tellement belle, j’ai trouvé là le moyen de me venger de ce que tu avais fait à ma mère, tu avais dit à un de nos copains que tu rêvais d'Amérique.
J’ai pensé faire d’une pierre deux coups, te voler Jennifer espérant que tu mettrais ton plan d’étranger à exécution et partirais aux U.S.A. ce que tu as fait.
Je connaissais deux mégères à qui j’ai fait parvenir des lettres disant qu’elle te trompait avec Hugo, ce qui n’a jamais été le cas, elles ont fait leur office et j’ai pu la récupérer après que tous l’aient banni pour son comportement.
• Comment l’as-tu contrainte à se faire sauter pour assouvir tes envies de candaulisme ?
• Tu as raison, j’aime regarder les gens baiser, c’est simple, une fois ici, je lui ai fait ouvrir un compte à son nom, je lui ai fait des cadeaux autant qu’elle en voulait, je couvrais par mon propre compte et j’obtenais des crédits au sien bien sûr.
• Mais tu es un ignoble saligaud, tu ne mérites même pas que je te casse la gueule.

• Adrien, j’ai tout entendu, j’allais prendre un verre d’eau quand je suis passée devant la porte du bureau ouvert.
Je vais t’expliquer ce qu’il m’a fait subir, quand j’ai été coincé par mes dettes, il m’a montré le passage, il m’a promis d’effacer mes ardoises à la seule condition que je drague des mecs sur Internet et que je me fasse sauter dans sa maison.
Si je le faisais à l’extérieur et qu’il l’apprenne, il mettrait sa menace à exécution, quelques jours avant ton arrivée il m’a dit qu’il montait à Paris.
Il était dans le TGV quand il m’a annoncé qu’il t’avait retrouvé et qu’il souhaitait te voir me faire l’amour.
C’est pour cela que j’ai refusé ton avance en revenant de Lyon, mais que je t’ai rejoint dans ta chambre, je savais qu’il était dans son couloir.
J’ai entendu pour sa mère, tu étais jeune, je n’ai rien à te reprocher, je t’aime, je t’ai toujours aimé au fond de mon cœur, si j’ai triché avec les autres avec toi, j’ai été sincère, j’oubliais même qu’il nous matait.
• Mais, dis-moi infâme vermine, résidu de capote, comme as-tu fait pour être dans le même train au départ de Paris.

Il a du mal à me parler.

• Le journal, l’article qui parlait de l’installation de tes boulangeries en France, parlait de ton retour à la date où tu arrivais, grâce à mon métier, j’ai pu savoir ton vol et j’étais là à ton débarquement.
Tu as pris un taxi que tu avais réservé, j’étais en moto-taxi et nous n’avons eu aucun mal pour te suivre gare de Lyon, j'ai pris le même T.G.V.
• La suite, je la connais, les reconnaissances de dette de Jennifer, ou sont-elles ?
• Dans mon coffre-fort, je l'ouvre et te les donne.

Il l’ouvre et me les donne.

• Filmais-tu ses ébats ?
• Le système me permettait de voir, j’allais en mettre en place après ton départ.
J’ai fait une erreur, quand tu m’as surpris dans la cuisine avec de la poussière, car dans ces tunnels.

Il est impossible de ne pas se frotter sur les murs, j’ai décidé que je devais arrêter, c’est pour cela que Jennifer n’est pas venue hier, mais te voir mettre ton sexe dans sa chatte moi qui la tenais dans la main, j’ai craqué.
Je lui ai demandé de te faire venir dans la pièce où tu as été décuplé par ma mère m’ai apporté ma plus grande jouissance cérébrale depuis que je suis un voyeur.
Cette fois de trop fait que tu as tout découvert et je m’en excuse.

Un peu trop d’excuses à mon goût, mais cette lopette ne méritait pas mieux que notre dédain, à le voir, on voyait le faible qu’il était.

• Jennifer, je te propose de partir avec moi, je vais m’occuper de remettre de l’ordre dans tes finances, pour moi, c’est une goutte d’eau.
Va mettre un vêtement sur ton joli petit cul, j’aime le regarder, préparer un sac avec de petites culottes et ta brosse à dents, je vais en faire de même et j’appelle un taxi, nous allons bien trouver un hôtel à Lyon.
Impossible que nous restions une minute de plus ici, du moins pour moi, sinon, je te propose de t’emmener aux États-Unis, à moins que tu veuilles rester ici à te faire des mecs sur Internet y ayant pris goût.

Nous sommes près, malgré le soir, le taxi vient nous prendre au pied de l’escalier du manoir, quand nous avons quitté le bureau de ce puceau mal baisé, pardon non baisé.
Je trouve une suite dans un hôtel où nous restons le reste de mon séjour à Lyon.
À Dijon, nous recevons un journaliste du « Bien Public » parlant de la pose de la première pierre ajoutant même que j’étais dans la cité des Ducs de Bourgogne avec ma future épousée après un divorce qu’elle va engager.
Jeune femme, amie de jeunesse et que j’avais retrouvé à Brignais, réveillant notre amour.

Nous avons rejoint les côtes américaines, les mois ont passé, nous nous sommes, mariées, l’autre, je ne veux plus citer son nom, a tout accepté, Jennifer vient de m’annoncer que malgré sa quarantaine, j’ai mis une petite graine qui va me donner mon successeur.

À Brignais, chez l’autre, il espérait que lors de ses rapports avec ces inconnues Jennifer en plus de sa satisfaction cérébrale lui amène l’héritier qu’il n’aura jamais.
Je reçois régulièrement sur mon bureau les journaux de France ou je me suis abonné pour suivre les annonces publicitaires que nous faisons passer dans leurs pages.
Pour mes boulangeries, tout va bien, nous travaillons à Paris.
J’ai toujours un œil sur les nouvelles de notre ville Brignais, je découvre.

« Disparition tragique de « l’autre » notaire dans notre ville, il s’est donné la mort dans son bureau. »

Je lui ai demandé carte blanche pour la maison, qu’elle m’a accordée surtout que je venais de la satisfaire sexuellement, elle était placée en levrette, comme toutes les fois où je lui fais l’amour depuis que je connais sa grossesse, bien que sa gynéco ait certifié que des rapports réguliers n’ont aucune incidence pour mon fils.

J’ai enrôlé une société américaine, l’ancienne que le père de Dee avait créé, repris par l’homme à qui elle l’a revendu, pour se concentrer sur les produits ménagers, je l’ai rencontré à cette époque et nous avions sympathisé.
Pourquoi un homme que je connaissais plutôt qu’une société française, j’ai pu lui expliquer avec son équipe ce qu’il allait découvrir, il était impossible de mettre à bas ce manoir centre d’une petite ville, son but, supprimer les accès aux tunnels, les remplissant de cailloux et de béton pour que les souris ne puissent plus gêner l’éventuel acheteur quand nous le mettrons en vente ?

En fin de compte, quand je regarde ma vie, merci à ce taré, il nous a fait un joli cadeau, hormis la séparation avec Jennifer, nous vivons une vie passionnante moi dans les métiers du pain, elle reprenant la branche électroménagère.
À quoi tient l’amour.

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