Collection Histoire Courte. Cuite Mémorable (1/1)

Mince où je suis, quel mal de tête, essaye de rassembler les quelques neurones qui semblent encore fonctionner dans ce putain de cerveau.
Essayons d’être rationnelle, hier soir, j’ai pris ma douche, a oui, je me suis caressée, j’ai même énormément joui, j’ai su caresser mon bouton jusqu’à son éclatement.
Tenue sexy, mais correcte, faire pute très peu pour moi, j’ai rejoint mes trois amies, Carinne, Léa, Benedict au café des sports au centre-ville de Limoges.
Merde, que c’est dur de mettre tout en place, mais soyons constructive, qui est ce corps à côté du mien, il me tient chaud à se coller à moi, de plus il ronfle, une vraie locomotive.
Voyons, voyons, dans ce bar, j’étais la dernière à retrouver notre groupe, les copines avaient déjà deux verres d’avance sur moi, elles ont voulu que je ratt mon retard.
Je me souviens des quatre premiers verres de whisky coca, je sais qu’après je suis passé à la vodka, citron vert.

À mes côtés, l’homme qui est couché se tourne et pose sa main sur mon sein, il semble se croire propriétaire de mon corps, ne serait-ce pas mon mal de crâne, je me lèverais pour rentrer chez moi.
J’étais tellement bourrée que je suis incapable de me souvenir à quel moment, il a réussi à m’emmener dans ce lit, de plus, qu’avons-nous fait, avons-nous baisés, je pose simplement la question.
Je passe ma main discrètement dans ma chatte, je récupère des sécrétions et je les porte à ma bouche, aucun doute, du sperme avec ma mouille, du sperme depuis que, j’ai perdu ma virginité, je n’en ai pas bu autant de litre que j’ai bu de whisky et de la vodka hier, mais assez pour reconnaître son goût légèrement fade.
J’ai un vague souvenir d’avoir parlé avec un garçon, il avait une barbe, j’ai toujours fui ce genre de garçon, après avoir eu un amant qui en avait une, je trouvais que cela piquait quand il m’embrassait et j’avais des rougeurs autour de la bouche.
Les bribes de souvenirs me reviennent, plutôt des flashes, pourquoi était-il à un moment de genou devant-moi ?
Réfléchis Marie évite de réveiller ce mec à tes côtés, j’ai l’impression d’avoir fait une connerie hier, j’ai dû poser mon portable sur ma table de nuit, un bref regard en tournant ma tête, me montre qu’il n’y en a pas.


Mince, j’ai mis mes doigts dans ma chatte, je n’ai donc plus de culotte et le sperme qui macule mon vagin ne demande rien à personne.
C’est la première fois que je laisse un homme entrer en moi sans que j’en aie le moindre souvenir.
Il bouge de plus en plus, je vais perdre son sang-froid, avec qui ai-je couché hier dans mon délire alcoolique.

• Bonjour chérie, je suis le plus heureux du monde, tu as été divine cette nuit, regarde, je bande encore, j’ai envie de toi, j’aurai toujours envie de toi.

Plus rapidement que j’ai le temps de le dire, il pivote sur moi et je sens sa queue entrer dans ma chatte, j’ai envie de lui dire d’arrêter, mais il bouge deux, trois et jusqu’à quatre fois et je sens sa semence m’inonder.

• Tu as aimé mon amour, je vais prendre une douche, j’ai du sperme plein les poils.

Il se lève, et je l’entends appuyer sur un bouton, le volet automatique s’ouvre inondant la pièce de lumière.
La recherche de ce que j’avais fait la nuit m’avait passé mon mal de tête, la lumière réveille les flèches qui viennent taper dans mon cerveau.
Je suis nue sur ce lit dans cette pièce que je ne connais pas, j’ai les jambes écartées dans une position impudique, je les referme précipitamment comme si je voulais me protéger.
Je crois qu’il est trop tard, le mal est fait, je me suis fait baiser cette nuit, sans savoir si j’ai eu la moindre jouissance, j’étais tellement barrée que je suis dans l’impossibilité de dire s’il m’a pris en missionnaire comme ce matin, en levrette ou toute autre position.
Un doute m’assaille, j’entends le garçon qui vient de me baiser dans le noir chanté sous la douche et il m’est impossible de mettre une tête sur celui qui semble heureux, m’a-t-il sodomisé, ce serait ignoble, j’ai eu de nombreux amants, mais je leur ai toujours refusé l’entrée de ma petite caverne.
Je glisse ma main sous moi, je me caresse l’anus, ouf aucune douleur, un jour nous avons parlé de cela avec Léa, elle m’a avoué l’avoir déjà fait et que pendant plusieurs jours, même le frottement de la corde de son string lui faisait mal.


• Aie.

Je viens de ressentir une douleur à la fesse, quelque chose m’a griffé, je remonte ma main et je regarde, j’ai une bague très ancienne au doigt, je n’en avais pas hier, j’ai toujours été contre les bijoux et surtout les bagues.

• Je vois que tu admires la bague de fiançailles me venant de ma grand-mère que tu as accepté de mettre à ton doigt hier, je rêvais depuis des années de la passer au doigt d’une fille aussi belle que toi, je suis comblé.

Reprends là, elle me brûle le doigt, c’est ce que j’ai envie de lui crier, mais il vient à moi se penche sur ma chatte et me donne un coup de langue sur le clito, il arrête après trois petits coups me laissant sur ma faim.
Il a bien une barbe et n'est ni beau ni laid.

• Putain, tu me fais de l’effet, regarde, je bande encore.

Il monte sur le lit, m’écarte les cuisses et entre en moi, la première fois en me réveillant tac-tac, pan-pan et il est sorti de mon vagin l’ayant inondé.
Tac-tac, pan-pan quatre petites poussées et il éjacule, mince un éjaculateur précoce et dire que j’ai accepté la bague de sa grand-mère.
Réfléchissons, une cuite et l’acceptation d’un mariage, il y a des étapes que nous aurions dû franchir et qu’il semble que dans mon état, j’aie accepté de passer sans m’en rendre compte.

• Bon, je m’habile, comme je te l’ai promis, je vais à la mairie chercher les papiers pour publier les bans, tu veux toujours te marier dans les meilleurs délais.

Il se penche sur moi et m’embrasse avant que j’aie le temps de dire ouf, il quitte la chambre et l’appartement.
Je me lève et avant d’aller prendre un bain, je fais le tour du propriétaire, je suis dans un immeuble de construction récente, j’ouvre la baie vitrée et comme je suis nue, je fais attention que personne ne me voie.

Incroyable, je suis sur la place de la mairie de Limoges sur la terrasse dans un immeuble qui vient d’être construit et où la plupart des habitants rêvent de vivre.

Je vois celui qui pense que je suis sa fiancée monter les marches de la mairie, s’il croit qu’il va me les faire monter avec une robe blanche, il se met le doigt dans l’œil surtout s’il baise allant aussi vite qu’un lapin.
Je rentre, je trouve mon sac et mon téléphone, je compose le numéro de Carinne, répondeur, Léa, répondeur, Benedict.

• Marie, raconte-moi, comment, c’est passé ta nuit avec Ludo, tu sais quand il s’est agenouillé devant toi pour t’offrir la bague de sa grand-mère d’une valeur inestimable, la vieille étant pétée de tune et qu’il t’a demandé en mariage, toutes les filles qui étaient présentent, étaient vertes de rage.
Tu te rends compte, le fils de la plus grosse usine de production de pièces en porcelaine de la ville, la plus grosse fortune à des dizaines de kilomètres à la ronde, tu as visité son appartement, les filles ont dit que ses parents lui ont acheté celui le plus haut avec son jardin d’été pour ses 25 ans.
Quand tu es monté dans sa voiture de sport de 100 000 €, j’ai cru que les copines allaient t’arracher les yeux, bien sûr, Léa et Carinne étaient contentes comme moi.
Tu vas pouvoir te faire bronzer nue, seules les hirondelles pourront te voir, tu nous inviteras, nous aussi nous aimons, bronzer sans trace de maillot.
Et ses parents, tu sais où ils habitent, la propriété à la sortie de la ville sur 5 hectares, il est fils unique, tu as toutes les chances du monde, bon, je te quitte, prends soin de ton futur mari, je nous vois déjà à ta noce avec nos copines en demoiselles d’honneur.
Je te quitte, moi aussi, j’ai baisé cette nuit et le black à mon côté semble vouloir remettre le couvert.

Je me rends dans la salle d’eau où je me fais couler un bain dans une baignoire avec des commandes dignes d’un tableau de bord d’un avion Airbus, j’en sors, je suis devant le lavabo.

• Où es-tu Marie, j’ai les papiers, tu es là, je vois que tu as pris un bain, tu as raison, tu t’en es sortie avec tous ces boutons, la première fois, j’ai appuyé sur "marche" ici et un jet m’a transpercé l’anus, ne craint rien, tous continus à bien fonctionner depuis.

Tout ce qui est ici est à toi, comme tu le voulais hier au soir, je t'emmènerais chercher tes affaires et nous vivrons en couple jusqu’à notre mariage.
Embrasse-moi.

Il se colle à moi, me passe une main devant moi sur mes seins et l’autre sur ma chatte.
Je tourne ma tête, le laissant m’embrasser, je sais, j’avais dit que j’allais lui rendre sa bague, mais il serait un peu con que ce soit une autre qui profite de la fortune de sa famille.
Ma cuite, m’aura apporté un mal de crâne, mais la possibilité de vivre une vie d’oisiveté dans cet appartement, même si pour cela, je serais frustré sexuellement.

• Tu me fais toujours envie, chaque fois que je te vois, je bande.

Je sens sa main sur ma chatte me quitter et je sens qu’il se dégrafe, il aide son sexe à s’insinuer en moi, je l’aide en écartant les cuisses, Pim, Pam, Poum et il éjacule, une nouvelle fois, je suis frustré, mais contrairement à tout à l’heure dans le lit, ma bouche reste collée à la sienne et j’émets un râle comme si le plaisir m’avait rattrapé.

• Marie, merci, tu as joui, tu es la première dans mes bras.

J’aurais dû fuir en courant, mais aujourd’hui je monte les marches de la mairie avec une robe blanche.
Belle-maman semble avoir du mal à digérer le fait d’avoir une belle-fille roturière alors qu’elle avait espéré qu’il épouse une fille de la haute.
Le repas de noce se passe bien, j’ouvre le bal avec mon mari et je danse avec beau-papa qui semble me trouver fort à son goût, jusqu’à ce que Christian le témoin de Ludo me fasse danser.
Il a Benedict comme cavalière, avec Léa et Carinne qui sont aux anges que j’épouse le garçon le plus riche de notre ville.

Je sens en dansant que mon valseur me met un papier dans la main, je suis étonnée, mais je reste stoïque, la danse terminée, je remercie mon partenaire, prends Léa par la main et l’emmène vers les toilettes.

• Tu es heureuse.
• Tu ne peux pas savoir, quelle chance j’ai eu de rencontrer Ludo.
• Pourtant, tu étais sérieusement bourrée !

J’entre dans les toilettes.

« Ton mari, avec mes copains, nous l’appelons « La fusée », appelle-moi dès que tu te sentiras prête à avoir du plaisir au lit, 06 00 00 00 00, je serais à ta disposition. »

Je sors et je croise le regard de Christian, un mouvement de tête et nous nous sommes compris.
À Ludo, ma chatte sans capote et sans pilule afin d’apporter une progéniture pour la pérennité du nom de sa famille, si possible mâle pour plaire à belle-maman, à Christian mon cul avec capote, mon corps ayant besoin de jouir.
Sans oublier ses amis, car je pense que pour mon équilibre, j’aurais de nombreux amants.

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