Collection Histoire Courte. Le Crabe (1/1)

45 ans et fichu, 45 ans et il me reste quelques mois à vivre, des vertiges suivis d’analyses et de contrôles tous plus poussées les uns que les autres et cette putain de maladie qui vous ratt.
45 ans, marié à John depuis 25 ans, John l’amour de ma vie rencontrée à 20 ans et qui a été le seul homme de ma vie.
John qui m’a dépucelé à la fac avant de faire sa demande et de m’épouser.
John avec lequel j’ai fondé une société franco-américaine, moi la gérant en France, lui aux States.
Nous avons une fille de 20 ans qui vit avec son père à New York qui fait des études pour gérer la partie américaine de nos activités.
Jane est fiancée à l’adjoint de mon mari que je vois une fois par moi un week-end soit chez lui soit chez moi à Paris.

Tous roulaient donc, sans être outrageusement riche, nous vivions sans aucun problème du moins matériel.
Et puis ce petit problème qui vous tombe dessus que vous devez affronter seule, le crabe, ce putain de cancer qui vous est annoncé, certes, avec quelques ménagements, mais qui a la même fin, des planches de bois avant qu’on l'on vous incinère.
Vous êtes seule et un bar irlandais vous reçoit pour que vous buviez un, deux et même trois vers de whisky.

• Tu as l’air triste beauté, je t’offre un verre !

En temps normal, vous auriez dit non, d'autant plus que vous n’auriez certainement pas bu les trois premiers, mais vous dite merci qui veut dire oui.
Tu discutes avec le type banal dans sa conversation, mais beau gosse, plus il parle et plus vous vous rendez compte que vous avez l’impression d’avoir loupé une étape à cause de cette putain de fidélité.
Il te prend la main, une nouvelle fois en temps normal, vous l’auriez récupéré, mais aujourd’hui vous lui laissé, mieux même quand il la porte à sa bouche pour l’embrasser, vous sentez votre petite culotte se mouiller sous votre jupe.
Un bon point pour mon corps, il a attrapé cette putain de maladie, mais il réagit encore, sera-t-il capable de jouir, mieux même d’avoir un orgasme, la dernière fois que John est venu, nous n’avons même pas eu le temps de faire l’amour.


Pourtant, le crabe avait commencé à se développer en vous, sans avoir de signe précurseur, jusqu’à ces deux malaises, le deuxième sur la voix publique avec un transport en ambulance par les pompiers dans l’hôpital près de chez vous et de votre lieu de travail.

Comme je le disais, un verre après l’autre, vous acceptez de suivre ce type qui est de passage à Paris et qui loge dans un hôtel à deux pas.
Arrivé dans la chambre, il veut vous embrasser, mais un restant de conscience vous interdit de recevoir sa langue là ou seulement John vous la met, mais quand il vous présente sa bite, c’est dans un semi-brouillard certainement dû à l’alcool que vous le prenez jusqu’au fond de votre gorge.
Sans être experte en fellation, vous savez masturber cette verge que l’on vous propose afin qu’elle devienne bien raide et qu’après que sans que vous vous en rendiez compte un par un vos vêtements vous abandonne.
Quand vous vous retrouvez les genoux au sol, la croupe offerte, le temps qu’il mette une capote, vous auriez le temps dans un dernier moment de lucidité, vous pourriez vous échapper.
Quand il vous parle sans comprendre ce qu’il dit et que vous dites oui, quand votre anus vous fait gueuler, perforé pour la première fois étant vierge de toute pénétration de ce côté-là, avant de sentir un début de plaisir différent de ceux que la bite de John vous apporte en vous prenant par la chatte, c’est un chapelet de oui, oui, oui qui sort de votre bouche.
Enculé puis prise par la chatte quand il se couche sur le lit et qu’il vous aide à l’enfourcher avant de m’empaler jusqu’à un magnifique orgasme qui vous laisse pantelante sur la poitrine de votre amant.
Amant qui se dégage, enlève sa capote avant de la remettre dans votre bouche et de vous faire boire là encore son sperme pour la première fois, je pompe John, mais jamais sa verge ne m’a rempli la bouche.
Votre amant allume une cigarette, vous savez que John ou votre fille vont vous appeler alors vous rentrer chez vous, honteuse de l’avoir trompé, mais rasséréné, car vous êtes encore capable d’avoir des orgasmes, pardon, un orgasme.


Le lendemain vous retrouvé votre secrétaire et vous attendez son verdict, êtes-vous différente d’hier après avoir trompé John qu’elle connaît bien, car il travaille avec elle quand il est à Paris.
Vous êtes rassuré et vous rêvassez au plaisir que vous avez eu de vous faire sodomiser, baiser et d’avoir bu du sperme.

À la fin de la journée, ce que vous avez fait hier vous revient en mémoire, je dirais même que votre chatte vous démange, vous êtes obligé de reconnaître que la bite que le hasard vous a fait rencontrer grâce ou à cause de l’alcool vous a laissé un sentiment de revenez-y.
Discrètement vous passez, votre main sous votre jupe trouvant votre abricot dégoulinant d’envie, vous vous mettez un, puis deux, suivi de trois doigts, mais rien ne vaut la bite du beau gosse d’hier.
Alors l’étude fermée, vous vous dirigez comme un zombi vers ce bar ou vous avez rencontré le sexe qui vous a plus que satisfait.
Je dis le sexe, car aucun sentiment ne vous anime ou ne vous animera si par chance un beau gosse veut de nouveau de vous, pourquoi pas celui d’hier, vous prenez conscience que le temps vous est compté et que vous désirer profiter de bons moments comme ceux d’hier.
En entrant vous avez l’impression d'êtes le centre de tous les regards, les trois ou quatre hommes, jeunes ou vieux, filiformes ou obèses était-il là hier et savent-ils que vous êtes une salope bonne à baiser.
Savent-ils que votre vagin ruisselle, l’un des gros et vieux tente sa chance, vous l’éconduisez gentiment montrant ainsi que ce jour, vous resterez sobre et que c’est vous qui choisirez ?
Vous finissez par accepter un cocktail sans alcool et vous passez un bon moment à discuter avec un homme qui comme celui d’hier doit être de passage et résident dans le même hôtel que votre amant d’un soir.
Quand vous montez l’escalier sous le regard du gérant déjà présent hier, vous êtes certaine qu’il vous prend pour la pute que vous pensiez être lors de votre première venue, mais vous n’en avez cure le temps est court avant la phase finale que le crabe va inexorablement vous imposer dans les jours ou les mois prochains.

Quand vous entrez dans la chambre identique à hier, du moins dans le brouillard où vous étiez, vous en avez l’impression, c’est vous qui détachez la ceinture du pantalon du garçon et c’est vous qui en le masturbant vous le pompez.
La soirée est aussi jouissive que la première, vous apprenez de nouveaux jeux, mais surtout de nouvelle position, vous avez beau chercher dans votre mémoire, John a été incapable de vous donner autant de plaisir que le plaisir que vous avez ressenti en deux soirées.

Le lendemain, vous ne ressentez aucune honte, comme hier de vous présenter devant votre secrétaire, mieux même vous revendiquez d’être une pute bonne à baiser, jusqu’au moment où tout bascule, quand elle vient vous dire que l’hôpital a appelé et qu’elle a pris rendez-vous avec le docteur Arielle D qui est votre spécialiste en crabe au service cancer, souhaitant vous voir rapidement.

• Bonjour madame, je vous ai demandée de venir, car j’ai une information de la plus haute importance à vous communiquer, vous êtes bien assise.

Le ton énigmatique que prend cette jolie femme pour vous parler vous intrigue, elle semble prendre plus de gants, lorsqu’elle vous a annoncé que le crabe vous a rattrapé.

• Voilà, il y a eu un problème informatique dans la section cancérologie, des fichiers se sont croisés et par un coup de chance ou de malchance, une personne de notre service s’en est aperçu et un informaticien a tout rétabli.
J’ai dû reprendre les quelque 50 dossiers des patients que j’avais vus depuis ce problème et deux d'entre, eux ont fini par émerger, le vôtre et celui d’une femme de 89 ans.
Je peux vous annoncer que vous n’avez rien, c’est le dossier de cette femme que j’ai prise pour le vôtre, j’ignore ce que je peux faire pour me faire pardonner, cette mauvaise nouvelle a dû vous angoisser depuis que je vous l’ai annoncé.

Que dire à cette femme qui semble effondrée à m’annoncer que le crabe vient de m’abandonner, j’ai une grosse envie de lui sauter au cou pour l’embrasser, mais la bienséance m’en empêche ?

• Êtes-vous libre, je finis mon travail et je vous offre le restaurant, je vous dois bien ça ?

J’aurais pu lui dire que j’étais à moitié devenue une pute après son annonce, mais que pouvait-elle contre l’informatique, nous marchons bras dessus bras dessous et le restaurant se passe dans la bonne humeur, elle habite à deux pas de son travail et du mien, même nos logements sont proches l’un de l’autre.


• Tu montes prendre un dernier verre, j’aurais grand plaisir.

C’est dans l’ascenseur que nous nous embrassons, merci au crabe de m’avoir fait trouver une femme qui actuellement me bouffe le clito en même temps que je lui suce le sien.
Elle me fait une palpation des seins que je pourrais prendre pour une osculation professionnelle tellement, elle est précise, mais ce n’est que l’expérience qu’elle a des plaisirs saphiques.
Elle m’apprend qu’elle a un fils qui est au Canada avec son père dont elle est divorcée et qui est de l’âge de ma fille, c’est en France qu’elle a rencontré Carine après sa séparation qui travaillait dans son hôpital dans le service pédiatrique.
Ce qu’elle m’apprend sur les pratiques lesbiennes c’est cette femme qui lui a appris avant de partir après 5 ans de vie commune en Afrique avec une autre femme médecin pour sauver les s dans un camp de réfugiés.

J’ai quitté mon appartement pour m’installer avec elle, nous avons une vie sexuelle bien remplie, qui m’aurait dit que je suis bi, aimante avec Arielle autant qu’avec John quand nous le recevons quand il vient en France.
Arielle est tout autant bi que moi et nous formons un trio plein d’ingéniosité, il me baise autant qu’il la baise pendant que je la broute et qu’elle me broute.
J’ai entièrement oublié au fond de ma mémoire les deux amants qui m’ont appris beaucoup de choses sur le sexe, maintenant ce sont mes deux compères qui en profitent, j’aime autant sucer la chatte d’Arielle que d’avaler le sperme de John.
Lui aussi doit aimer, je trouve qu’il délègue de plus en plus l’agence américaine à notre fille pour être près de nous à Paris, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Notre trio a un avantage, si l’un de nous un jour que je ne souhaite jamais est rattrapé par le crabe, nous serons trois pour l’affronter et le faire reculer surtout que les avancer, grâce à des femmes comme Arielle a une tendance à être plus facilement battue, même s’il faut rester prudent.

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