Rencontre Inattendue 2

ELLE

Il se retire, se lève et enlève la capote avant de disparaître dans la salle de bains. J’entends l’eau couler dans la douche. Il ressort rapidement, les cheveux mouillés et une serviette autour de la taille.

- Je reviens vite, dit-il en claquant la porte de la suite en sortant.

Je m’assieds dans le lit et m’enroule dans la couette.

Ce mec est vraiment bizarre. Pas dans le côté péjoratif du terme. Des gars bizarres, j’en ai déjà eu avec des envies louches. Non, lui il est tout l’opposé des clients auxquels j’ai à faire habituellement.

LUI


En descendant à la réception, je prie pour qu’elle soit encore dans la chambre quand je reviendrai.

Je me présente au réceptionniste qui fait de grands yeux en me voyant.

- Il y a un souci avec la douche monsieur ? Me demande-t-il presque paniqué.
- Absolument pas, je ne veux juste pas faire attendre ma partenaire trop longtemps. Je sais qu’il est tard mais pensez vous qu’il serait possible d’avoir quelque chose à manger ?
- Souhaitez-vous que le chef vous prépare quelque chose ?
- Je pensais plutôt à des trucs sucrés à grignoter, genre confiserie. Et de la glace, si vous avez.

Il quitte son comptoir et revient avec un petit plateau.

- Qu’est-ce que je vous dois pour ce supplément ?
- Rien du tout monsieur. Ça fait partie des services que propose la maison à ses clients.

Je lui glisse tout de même un petit billet pour le remercier de sa réactivité. En regagnant ma suite, j’aperçois Dylan, défoncé comme jamais au bras d’une des copines de Julie. Il me lance un sale regard. En entrant dans la suite, je suis ravi de constater qu’elle n’est pas partie.


ELLE


Il revient effectivement assez vite, me sortant de mes pensées.

- J’ai pensé que tu devais peut-être avoir faim, en tout cas moi oui, du coup je suis descendu à la réception voir ce qu’on pouvait avoir, dit-il en posant un plateau sur le lit.



Il y a des fruits, des bonbons, des biscuits, du chocolat.

- Et j’ai même réussi à négocier ça, ajoute-t-il en sortant un pot de glace au caramel de derrière son dos, un sourire de gosse sur le visage.

Il s’allonge sur le lit et s’attaque à la tablette de chocolat. Il m’en tend une barre.

- Tu es étrange comme garçon…
- Comment ça ?
- Ben tu n’es pas comme les autres types qui paient pour du sexe…
- Ce n’est pas dans mes habitudes de payer pour ça.
- Vous dites tous ça, mais toi je sais pas pourquoi, je te crois… c’est ta première fois avec une pute alors ? J’ose lui demander.
- Non, du tout. Depuis je bosse pour ce mec et que je dois participer à ces soirées, j’ai déjà eu plusieurs fois recours aux services de tes collègues… mais j’aime pas trop en fait. C’est juste qu’avec ce job, l’un des revers de la médaille c’est qu’on plus vraiment le temps d’avoir une vie sociale. Donc pour rencontrer des filles, c’est pas évident. Et je reste un homme… dis moi un peu, c’est quoi le kiff de tes clients en général ? Me demande-t-il.
- Ce qu’ils aiment, c’est faire avec nous ce qu’ils osent pas demander à leur femme, ou alors des célibataires en manque. Mais jamais comme toi tu t’y es pris. Eux ils partent du principe qu’ils paient pour un service, c’est à nous de faire le job, que ce qu’ils nous demandent nous plaise ou pas…
- Je peux pas concevoir de prendre mon pied sans donner de plaisir.

On parle un moment.

- Ça aussi j’ai pas l’habitude…
- De quoi ? Discuter.

Je gobe un bonbon.

- Mmh. A la base, pour une pute, le temp…
- Arrête d’utiliser ce mot s’il te plaît.
- C’est ce que je suis, je ne me fais pas d’illusions là-dessus. Mais bon je vais essayer de faire un effort si tu y tiens. Donc à la base, pour les filles comme moi, le temps passé sans baiser, c’est du temps où on gagne pas d’argent. Après, dans les sphères où nous on évolue, une passe nous rapporte tellement, qu’on a pas besoin de se taper plusieurs clients par jour tous les jours.
Et la discussion c’est pas ce que cherchent nos clients.
- Je vais être honnête, les autres fois avec tes copines, je suis pas allé chercher à manger pour discuter… on a fait ce qu’on avait à faire, on s’est rhabillé et chacun est parti de son côté.
- Pourquoi cette différence avec moi ?
- Je sais pas. C’est pas comme si c’était la première fois que je te voyais en plus. Je crois que quand cet espèce de connard a décidé d’utiliser ta poitrine pour se shooter, j’ai eu envie de t’épargner d’avoir à passer d’avantage de temps avec lui. Et j’ai pris conscience que vous ne deviez pas souvent être bien traitée non plus, malgré le niveau social des clients.

Il reste silencieux un moment. Je décide alors de briser le silence.

- Tu parais totalement différent de tes collègues…


LUI


- Tu parais totalement différent de tes collègues, me dit-elle.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Parce que tu ne nous regardes pas comme des objets sexuels. Et que visiblement tu es le seul à ne pas te shooter…
- Alors oui, je suis différent d’eux. C’est pas parce que ton job consiste à baiser contre de l’argent que toute ta personne se résume à ça. Et en effet, je suis le seul à ne prendre toute cette merde, comme je te l’ai déjà dit avant.
- Comment tu t’es retrouvé à bosser pour un tel type ? Demande-t-elle presque dégoûtée en parlant de mon boss.
- J’étais banquier, j’en ai eu marre d’entuber les gens en leur vendant des produits qui soit disant les rendraient plus riches mais qui n’avaient pour but que de les délester un peu plus de leur fric. Mais je n’ai toujours fait que de la finance. Et quand mon boss m’a proposé cette place, je n’ai pas vu les mauvais côtés de ce taff. Mais je ne vais pas me plaindre, mon niveau de vie à complètement changé. Je ferai ça le temps que je tiens puis je verrai pour faire autre chose ensuite.

Elle picore quelques dés de mangue, en met un dans ma bouche.
Je garde un instant son doigt entre mes lèvres et passe le bout de ma langue sur son extrémité. Elle sourit doucement.

- Et toi, tu ne veux pas faire autre chose de ta vie que de te soumettre aux envies de riches pervers ?
- Non. Ça me plaît. Au début j’ai fait ça pour payer mes études d’avocate, et je l’avoue, un peu à contre cœur. Mais aujourd’hui j’aime ça. J’aime le sexe, m’envoyer en l’air etc… là j’ai tous les avantages sans les inconvénients d’un mec. Et du moment qu’on rentre le minimum demandé par Maria, elle ne nous force pas à prendre des clients.

Elle ouvre le pot de crème glacée et att les deux cuillères posées sur le plateau.

- Une seule suffira, dit-elle en en envoyant une voler à travers la chambre.

Elle plonge la deuxième dans le pot, la ressort couverte de glace et la met en bouche. Elle la suce en me fixant d’un regard qui en dit long sur ses intentions. Et mon entrejambe réagit aussitôt.

Elle me pousse alors légèrement pour que je me retrouve complètement allongé sur le dos et se met à genoux au-dessus de moi, la serviette autour de ma taille comme seule barrière entre son sexe et le mien.

Elle replonge la cuillère dans le pot et en étale son contenu sur mon torse. C’est gelé mais divinement érotique. Et je bande encore un peu plus quand elle lèche mon torse pour le nettoyer avant de venir m’embrasser.

Elle reprend une cuillère et me la met en bouche. Je déglutis avec gourmandise quand avec une nouvelle cuillerée elle recouvre ses tétons de crème glacée, les faisant pointer.

Je redresse mon buste pour approcher ma bouche de ces deux pointes de chair qui n’attendent que d’être dévorées. A mesure que je lèche et mordille ses tétons, elle frotte sa chatte contre ma queue dressée. Fichue serviette ! Mais elle semble satisfaite du contrôle qu’elle a de la situation.

Je lui prends la cuillère et le pot des mains, le pose sur le plateau et pousse ce dernier vers la tête de lit avant de basculer sur le côté pour me retrouver au dessus d’elle.
Je retire la serviette et la jette au sol.

- Y a des trucs que tu n’acceptes pas ? Je lui demande en attrapant une capote.
- Globalement, je suis open à tout. Et au pire, je te le dis. Alors fais toi plaisir.


ELLE


- Y a des trucs que tu n’acceptes pas ?
- Globalement, je suis open à tout. Et au pire, je te le dis. Alors fais toi plaisir, je lui réponds alors qu’il déroule la capote sur sa queue.

J’ai à peine fini ma phrase, qu’il se relève et m’attire à lui. Il passe ses mains sous mes fesses, me soulève et me fait glisser le long de sa queue.

Il me plaque avec force contre la porte de la chambre.

- Je sais pas pourquoi tu me fais cet effet ! Dès que tu es entrée dans la pièce, j’ai eu envie de toi. J’ai jamais connu ça… avoue-t-il entre deux râles de plaisir.

Je dois avouer que moi aussi je suis un peu déstabilisée par cet homme. Depuis que je fais ça, aucun homme ne s’est soucié de savoir ce que j’aimais, ce que je refusais ( même si de ce côté-là, je n’ai pas de refus catégorique ) ou n’a pris le temps de faire autre chose que de me sauter.

Et je n’ai jamais été attirée autrement que sexuellement par mes clients, d’autant que j’ai toujours eu le choix de coucher ou non avec eux, contrairement à celles qui doivent faire le trottoir.

Il prend mes mains et les plaque au-dessus de ma tête avec sa main droite, sa main gauche s’insinuant entre mes fesses pour titiller mon petit trou. Voyant que je suis réceptive à cette tentative, il envahit plus avant mon antre étroit en y enfonçant totalement son doigt.

Je gémis dans son oreille.

- J’ai envie de prendre par là, dit-il d’une voix très érotique tout en agitant son doigt dans mon cul, provocant une vague de plaisir.
- Je suis à toi pour la nuit, tu peux disposer de moi comme tu l’entends, je réponds dans un soupir de désir.

Il me prend dans ses bras et me mets à 4 pattes au bord du lit.


LUI


Je la repose sur le lit, à 4 pattes, jambes écartées au bord du matelas. Je me mets à genoux par terre, derrière elle. J’écarte ses fesses pour laisser le passage à ma langue jusqu’à son petit trou.

Je passe un bras entre ses jambes pour aller chercher sa main avant de la placer sur sa chatte pour qu’elle se doigte pendant que je m’occupe de son cul.

Alors que ses doigts vont et viennent sur son clitoris, la faisant ondulant du bassin au passage, le bout de ma langue s’active autour de cet anneau de chair si sensible. Après l’avoir lubrifié de ma salive, j’y glisse à nouveau un doigt avec une grande aisance, m’incitant à y introduire un second. Je vais avec douceur, mais Julie gémit fort et pousse son cul contre mes doigts pour se faire pénétrer.

Je lui doigte alors le cul vigoureusement jusqu’à ce qu’elle m’ordonne :

- Encule moi ! J’en peux plus, je veux que tu me prennes…

Et les rôles s’inversent, me voilà obéissant à la fille que les hommes paient pour assouvir leur soif de sexe.

Je me mets debout et la saisis par les hanches avant de m’enfoncer dans son trou étroit. Elle sert les fesses autour de ma queue, augmentant le plaisir que je prends à la sodomiser.

- Continues à te toucher ma jolie, je trouve ça hyper bandant.

Elle ne se fait pas prier. Elle va même jusqu’à glisser sa main le plus possible sur sa chatte pour venir caresser mes couilles frappant l’intérieur de ses cuisses à chaque coup de butoir que je donne dans son cul.

Je sens alors que je suis sur le point de gicler.

- Arrête, je vais pas tenir longtemps si tu fais ça, et j’ai encore envie de profiter de toi… dis-je en repoussant sa main.

Elle obéit et se masturbe à nouveau. Elle jouit bruyamment, contractant ses entrailles autour de ma bite.

Je me retire et enlève le préservatif pour en changer avant de la prendre en levrette, mais au moment où je saisis un nouveau paquet métallisé, elle stoppe mon geste.

- N’en remets pas… murmure-t elle.
- Euh, je veux pas te vexer mais vu ton job, enfin voilà, et même pour toi, tu me connais pas…
- Tu ne me vexes pas, ta réaction est légitime. Mais j’ai envie de finir ce que j’ai commencé au milieu de tes collègues plus tôt dans la soirée. Et j’aime pas la sensation de sucer du plastique. Alors je te fais confiance pour me dire quand tu viens…

Elle m’entraîne dans la salle de bain, ouvre le robinet d’eau chaude et me pousse à l’intérieur de la cabine, contre le carrelage. L’eau ruisselle doucement sur mon torse. Elle se met à genoux devant moi, me souris et engloutis mon sexe dans sa bouche. Elle accompagne ses mouvements de bouche de sa main qui monte et descend le long de ma verge.

Sa langue tourne autour de mon gland, ses lèvres gainent ses dents et elle les serre autour de mon membre avant de monter et descendre tout en l’aspirant.

- Julie…

Elle me suce alors plus fort encore. Si elle continue comme ça, je vais pas avoir le temps de la prévenir et c’est dans sa bouche que je vais finir. Elle lève les yeux vers moi tout en me pompant.

- Julie… ma voix se fait suppliante.

Pas que ça me dérangerait de jouir entre ses lèvres…

Elle finit par libérer ma queue de son emprise et après quelques coups de poignets, me fait jouir sur ses seins.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!