Rencontre Inattendue 4

ELLE

Il s’endort après quelques minutes à me caresser le dos. Je me lève en veillant à ne pas le réveiller. Je ramasse sa chemise et la pose sur le fauteuil près du lit. Je récupère mes fringues dans mon sac et les enfile.

Je prends une feuille que je plie en 2, lui laissant le moyen de me joindre si l’envie lui en prend. J’espère que ce sera le cas.

J’arrive au Nymphea vers 13h. Je vais directement voir Maria. Je pose l’argent de Thomas sur son bureau avant de m’asseoir face à elle.

- Eh beh, tu as bien travaillé ma jolie. Combien d’hommes ont succombé à tes charmes ?
- Un seul, il ne voulait pas que je puisse me tourner vers un autre que lui, d’où la somme conséquente. Et il a été plus que correct avec moi. Je pense qu’il fera appel à nous dans un avenir proche.

Elle boit une gorgée de son café puis tourne un regard anxieux vers moi.

- Sydney est arrivée ici vers 5h du matin… elle n’était plus très fraîche.
- Je sais, je voulais justement t’en parler. Je trouve qu’elle va de plus en plus loin pour satisfaire les hommes. Elle va jusqu’à se mette en danger. Elle se shootait occasionnellement quand on faisait que de l’escort, mais depuis que le fait qu’on puisse les satisfaire sexuellement s’est démocratisé, elle va toujours plus loin.
- Je te remercie de ton honnêteté. Je vais en parler avec elle. Je ne veux pas qu’il lui arrive quoique ce soit.

Je me lève pour quitter la pièce. Maria me tend ma paie pour la nuit. Habituellement, on a droit à 30% du tarif de la passe et entre 500 et 800 euros par soirée en fonction du type de soirée.

Pour une soirée comme celle de hier, c’est 800 par filles plus la commission de Maria, montant qui nous est inconnu.

Pour ma passe de cette nuit, elle me donne 40%, on rentre rarement avec de telles sommes.

Le reste de l’argent, Maria s’en sert pour payer le loyer de cette immense maison.

Elle y loge régulièrement des filles. Elle achète également des tenues pour nos soirées. Et elle paie aussi pour que nous ayons une bonne couverture sociale. Officiellement, nous n’avons pas de travail, donc pas de salaire, pas de sécurité sociale. Alors elle prend soin de nous. Elle nous brief toutes pour que nous ouvrions un compte retraite parce qu’il faut se rendre à l’évidence, nous n’en aurons pas une grosse plus tard.

Je rentre chez moi avec 2300 euros en poche. En arrivant, j’en prends directement une partie que je place dans l’enveloppe que je dépose toutes les semaines sur mon livret retraite.

A 16h30, je me glisse dans un bain chaud quand mon portable sonne. C’est Maria.

- Dis, y a un type qui aimerait que tu l’accompagnes à un vernissage ce soir, ça sent la passe aussi ensuite. Mais comme tu étais déjà de sortie hier soir, je pense que c’est non.

Je m’apprête à lui dire qu’en effet, je préférerais passer la soirée tranquille chez moi quand elle ajoute :

- C’est un nouveau. Il n’a demandé de dispo que pour toi. Et il a un drôle de nom : Thomas Whisky.

Je ne peux m’empêcher de sourire.

- C’est bon, je prends, dis-je trop contente de le revoir si rapidement.
- Tu es sûre, tu ne vas être trop fatiguée ?
- Oui, t’inquiète, ça sent la soirée tranquille. Et au pire je me reposerai demain.

Dans la demi-heure, Maria m’envoie un sms : je dois retrouver Thomas à 19h30, devant une galerie d’art.

Un taxi passe me prendre chez moi à 19h00.

LUI


A mon réveil, elle n’est plus là, ses affaires non plus. Comme je m’en doutais, elle est partie retrouver sa vie.

Je me lève pour aller dans la salle de bains. En passant à côté de la commode, là où j’avais posé l’argent, il y a maintenant une feuille pliée en 2, portant mon nom.

‘’ merci de m’avoir fait sentir femme et non chienne… rares sont les hommes comme toi.

Si l’envie de repasser une nuit comme celle-ci ou que tu souhaites être accompagné pour une soirée, vas sur ce site, et fais une demande sur mon profil. Maria me le fera savoir…
A bientôt j’espère.
Kiss. Julie ‘’

A peine arrivé chez moi, je me rends sur ce site, voir ce qu’il contient.

Les filles sont présentées comme des coach sportives à domicile. C’est vrai qu’elles en ont toutes le physique. Sans doute une condition posée par la fameuse Maria. Chaque fille a sa propre page. Elles sont 8 en tout, ce qui fait un beau panel. J’ouvre la page de Julie en touchant sa photo sur l’écran de mon smartphone.

Y sont détaillés son âge, sa taille, ses goûts en matière de musique, sortie, film etc. En bas de la page, une phrase : « si vous souhaitez faire appel aux services de Julie, cliquez ici ».

Je suis sur le point de fermer le site quand une pulsion s’empare de moi. Je clique sur le lien.

Un formulaire de contact s’ouvre. Je remplis tous les champs :

Prénom : Thomas
Nom : Whisky (je n’ai pas vraiment envie de donner mon nom comme ça, et Julie comprendra le clin d’œil si elle a accès à ce formulaire)
Âge : 29 ans
Profession et employeur : (dis donc elle va loin dans les renseignements, probablement un moyen pour elle de mettre la pression sur les hommes pour qu’il n’arrive rien aux filles) trader, et je lui donne le nom de ma société, cela devrait lui servir de gage de mon comportement.
Je termine par mon adresse mail et clique sur ‘’envoyer’’.

Je pose mon portable sur le table basse et me lève du canapé. En me dirigeant dans la cuisine pour me faire couler le troisième café depuis que je suis rentré, 0je me demande vraiment ce qu’il m’a pris de faire ça. Ce n’est pas dans mon style de payer pour m’envoyer en l’air.

Les rares fois où je l’ai fait, ça n’a toujours été que dans ces soirées, et cette nuit, elle aurait pu ne pas coucher avec moi, j’aurai payé quand même juste pour qu’elle n’ait pas à assouvir les envies dégueulasses des porcs qui me servent de collègues.


Alors que ma tasse se remplit, la sonnerie de mon téléphone m’informe de l’arrivée d’un mail. Je prends mon mug et retourne m’asseoir sur le canapé.

J’ouvre ma boîte mail et y trouve une réponse du Nymphea.

‘’ Nous avons bien reçu votre demande de disponibilité pour Julie. Merci de me faire parvenir les détails de la soirée pour laquelle vous souhaitez qu’elle soit votre escort et je vous en ferai savoir la possibilité.

Maria ‘’

La maquerelle gère donc totalement l’emploi du temps des filles. Et se garde bien de dire que ces dernières s’allongent si de notre côté on allonge l’oseille.

J’indique le vernissage d’une exposition dont j’ai eu vent le soir même, débutant à 19h45, précisant que si elle est disponible, je l’attendrais à 19h30 devant la galerie.

Je patiente 40 minutes avant d’avoir une réponse.

‘’ Julie vous rejoindra à l’heure prévue devant la galerie. Le paiement se fait en espèce que vous lui remettrez : 500 euros sans limite de temps.
Je tiens à vous rappeler quelques points sur notre politique :
°nous opérons dans la plus grande discrétion pour nos clients, nous en attendons de même de votre part pour nos filles,
°les filles sont libres de mettre un terme à notre accord si elles se sentent menacées ou en danger en votre présence, de même que si vous entreprenez quoique ce soit sans qu’elles ne le veuillent,
°si toute fois vous tentiez de les contraindre, sachez que votre employeur en serait informé.

Espérant que nos services vous donneront pleine satisfaction, nous vous souhaitons une bonne soirée.

Maria. ‘’

Elle a l’air de tenir à ses filles.

Je me laisse aller contre le dossier du canapé et porte ma tasse à mes lèvres et ne peut réprimer un sourire à l’idée de revoir la belle Julie.

Il est 17h. Je pars faire un footing pour me mettre en forme avant de me doucher. A 19h00, je suis prêt à partir, mais j’ai encore un peu de temps avant d’y aller.


J’ouvre le placard de la cuisine et prends un verre. J’ouvre le bar et sors ma bouteille de Talisker. Je m’en sers un double et repose la bouteille à sa place. Je lève le verre à ma bouche et l’odeur de ce nectar ambré inonde mes narines.

Alors que le verre frôle ma lèvre inférieure, je repense au corps de Julie dans mon dos quand elle m’a retiré le verre des mains cette nuit. Puis à ses mots : ‘’ la fatigue et l’alcool te donnent sale mine ‘’.

Pour la fatigue, je ne peux rien faire dans l’immédiat, pour l’alcool, si. Je ferme les yeux et déglutis avant de vider le contenu du verre dans l’évier.

Je prends les clefs de ma voiture, m’installe au volant et pars en direction de la galerie.

Je l’attends depuis quelques minutes à peine quand un taxi s’arrête devant moi. La portière arrière s’ouvre et une jambe découverte jusqu’à au moins mi-cuisse, je ne vois pas plus haut à cause de la portière, terminées par un escarpin noir de chez Louboutin, en sort, puis la deuxième. Et enfin Julie sort de l’habitacle. Sa beauté me coupe le souffle.

Elle porte une longue robe noire fendue de chaque côté quasiment jusqu’en haut de ses cuisses, laissant deviner la perfection de ses courbes. Le haut est décolleté juste assez pour laisser apparaître la forme bombée de ses seins, sublimés par un sautoir orné de rubis.

Elle s’est fait chignon un peu bohème, un maquillage léger.

Elle se tourne pour parler au chauffeur, terminant ainsi de faire découvrir sa tenue.

Sa robe est échancrée dans le dos, dévoilant un V de peau, partant de ses épaules jusqu’au creux de ses reins. La chaîne de son sautoir descend le long de sa colonne vertébrale jusqu’à la naissance de ses fesses, comme une flèche désignant ces dernières. Touche d’érotisme à laquelle mon corps ne reste pas insensible.

Elle s’approche de moi et pose une bise sur ma joue gauche.

- Monsieur Whisky ? Il coule tellement dans tes veines que tu as envie de te rebaptiser ainsi ?
- C’était surtout un moyen pour que tu saches que c’était moi. Et saches que le dernier que j’ai bu, c’est celui que j’ai avalé pendant que tu te douchais.

Je me frotte le menton pour cacher mon trouble de la voir.

- Tu es magnifique, j’ose enfin lui dire.
- Tu n’es pas mal non plus, merci, répond-elle en riant. Je ne t’imaginais pas amateur d’art.
- Je déteste les expos d’art où les gens s’extasient et cherchent des interprétations à des œuvres qui n’en ont pas.
- Alors pourquoi vouloir m’emmener ici ?
- Parce que je suppose que si j’avais indiqué à ta patronne que je voulais t’emmener dîner, ça ne serait pas passé…
- En effet.


ELLE

- Ça me fait plaisir que tu aies demandé à me revoir, je lui avoue.
- Tu as le droit de monter en voiture avec tes clients ?
- Normalement non, sauf s’ils prennent une passe.
- Alors je te dois combien en plus de ça ? Me demande-t-il en me tendant une enveloppe contenant sans doute les 500 euros demandés par Maria.
- Ça dépend ce que tu voudrais qu’on fasse…
- Je veux t’emmener dîner et qu’on continue nos discussions, comme cette nuit.
- Ça fait cher payer 500 balles et une passe, la plus faible soit-elle, pour manger et parler…
- C’était le seul moyen que j’avais pour te revoir. Et la discussion peut prendre le même cours que la précédente si l’envie nous en dit. Maintenant dis moi combien Maria demande pour une passe afin que tu puisses enfin monter dans ma voiture, s’il te plaît.
- Elle ne saura pas que je suis montée dans ta voiture. On y va maintenant ?

Il m’ouvre la portière et je m’installe.

Pendant qu’il conduit, je ne peux m’empêcher de le regarder. Non, soyons honnête, je ne le regarde pas, je le matte. Et rien que de le voir, je repense à la nuit passée, à son corps musclé, aux plaisirs partagés.

Malgré moi, mes jambes se serrent et se desserrent pour canaliser l’excitation qui me gagne.

Généralement, je ne m’émoustille pas de mes clients. Mais lui a un effet sur moi qu’aucun autre homme n’a eu sur moi.

Arrivés devant le restaurant, il sort m’ouvrir la portière et me prend par la main.

Durant le repas, nous restons silencieux puis il m’emmène dans un parc tout proche.

Malgré une météo agréable, il n’y a personne dans les allées. Il s’arrête devant un espace vert barré d’une pancarte ‘’ pelouse interdite ‘’. Il enlève sa veste et la pose sur son épaule gauche puis soudainement me soulève et me bascule par-dessus la droite avant de fouler l’herbe.

Il pose sa veste par terre, puis me pose sur cette dernière. Je ris.

- J’aurais pu marcher, tu sais…
-Et t’enfoncer de 12cm dans la pelouse…

Il s’assied à côté de moi et défait les boutons du col de sa chemise. Je sens une vague de chaleur dans mon bassin.

- Encore merci pour cette nuit… dit-il.
- Je n’ai fait que mon job, c’est plutôt à moi de te remercier de m’avoir si bien traitée. Les autres se contentent de me baiser.
- C’est parce que les femmes, je ne les baise pas, je leur fait l’amour. Même si l’acte est parfois bestial, ajoute-t-il en riant.

Il se tourne vers moi et me sourit, avant de reprendre.

- Alors permets moi de me reprendre, merci pour les 3 fois, et merci de m’avoir fait prendre conscience que le whisky n’était pas toujours un bon ami.
- Il n’y a pas quoi. Alors à moi de préciser, merci de m’avoir fait du bien avec ton corps comme avec tes mots…

Nous discutons un moment à la belle étoile.

- Allez viens, je te ramène à la galerie avant de t’appeler un taxi.

Il me reprends sur son épaule pour me reposer sur le bitume des allées. La soirée s’étant rafraîchie, il pose sa veste sur mes épaules. Puis il enfouit ses mains dans les poches de son pantalon et marche en regardant ses pieds. Je crois qu’il a autant envie que moi que cette soirée ne s’achève.

A la voiture, il s’adosse à la portière, les mains toujours dans les poches. Je vais faire un truc que Maria nous interdit : faire le premier pas. Mais là tout de suite je m’en fous. J’ai envie de cet homme, comme si cette nuit il m’avait rendu accro à son corps et que d’être proche de lui activait son emprise sur moi.

Je pose mes mains sur son torse et mes lèvres sur les siennes. Il répond instantanément à mon baiser, sa langue cherchant nerveusement la mienne. Il attire mon corps contre le sien.

- Au garde à vous juste avec un baiser ?
- En réalité, je bande comme un fou depuis que tu es sortie de ce taxi. Et je sais que tu es au moins aussi excitée que moi depuis que tu t’es assises dans ma voiture. J’ai bien remarqué comment tu bougeais tes jambes, et au parc tu n’arrêtais pas de gesticuler.

Je sens que je rougis.

- Et je suis sûr que si je fais ce que j’ai en tête, je vais pouvoir constater que tu es trempée d’excitation.

Il ne le fera pas, on est en pleine rue. Et soudain, il le fait : il passe doucement sa main entre mes jambes, caressant ma chatte à travers le voile de mon string.

- Tu l’es encore plus que ce que j’imaginais… mais maintenant que je t’ai touchée, je te dois une passe, non ?

C’est mec m’excite tellement que le seul son qui sort de ma bouche est un gémissement d’approbation.

- Et quitte à te devoir une passe, autant qu’elle soit pleinement consommée, tu ne crois pas ?

A nouveau, je ne parviens à articuler aucun mot.

- Alors en route pour nous trouver un hôtel… me dit-il en m’ouvrant la portière.


LUI

- Pas l’hôtel, dit-elle doucement alors que je m’installe au volant.
- Tu veux qu’on fasse ça dans la voiture ?
- Non, je voudrais juste faire ça une fois dans un endroit moins impersonnel qu’une chambre d’hôtel ou qu’une banquette arrière.

Je regarde par la vitre de mon côté avant de tourner mon regard vers elle à nouveau.

- Et je suppose que normalement tu n’as ni le droit de m’emmener chez toi, ni de venir chez moi. Mais si tu avais un choix à faire, il te faudrait choisir l’option la moins risquée pour toi. Et ce serait alors de venir chez moi. Parce que si un de tes clients connaît ton adresse, il pourrait alors venir sonner chez toi à sa guise.

Elle me sourit simplement, je prends ça pour le consentement que j’attendais. Je démarre et prends la direction de ma maison.

Je me gare devant la porte de garage et coupe le contact. Je fais le tour de la voiture pour lui ouvrir la portière mais elle sort avant que j’arrive jusqu’à elle.

- Tu n’es pas obligé de faire ça à chaque fois…
- Mes parents m’ont élevé comme ça. On avait pas d’argent mais on avait les bonnes manières, comme dirait ma mère.

Je monte les 4 marches du perron et ouvre la porte d’entrée.

- Mets toi à l’aise, j’arrive tout de suite, lui dis-je en lui désignant le canapé.

Je passe par la cuisine dans l’idée de me servir un whisky. Puis en repensant à elle je me ravise et sors la bouteille d’eau minérale du frigo. J’en avale une grande gorgé avant de la rejoindre dans le salon.

Je bloque dans l’encadrement de porte en constatant qu’elle m’a pris au pied de la lettre quand je lui ai dit de se mettre à l’aise : je pensais s’installer confortablement sur le canapé, elle a compris se déshabiller.

Elle est allongée sur le canapé, sur le ventre, en string et escarpins, les jambes légèrement relevées, donnant du galbe à ses fesses.

Cette vision est absolument excitante. Je commence à me sentir plus qu’à l’étroit dans mon boxer. Je m’approche doucement d’elle et dépose un baiser sur sa fesse droite avant de mordre légèrement dans la gauche.

- Tu sais, je me serais fait un véritable plaisir de te l’enlever moi-même cette robe…
- Tu m’as dit de me mettre à l’aise, c’est généralement ce qu’attendent les hommes de moi quand ils me disent ça…

C’est bien ce que je pensais. Elle a l’habitude des hommes qui la sautent sans se soucier de son plaisir à elle et lui demande de partir à peine la bagatelle finie.

En la voyant me répondre si franchement, presque candidement, je réalise qu’elle semble plutôt jeune.

Elle se lève doucement et vient se coller dans mon dos. Elle passe ses bras sous les miens et défait la boutonnière de ma chemise. Je sens ses seins se presser contre mon dos. J’entreprends d’ouvrir ma ceinture, mais elle tape sur mes mains.

- Laisse moi m’occuper de toi, beau gosse.

Je laisse retomber mes bras de chaque côté de mon corps et savoure le contact de ses doigts sur ma peau. Elle me retire doucement ma chemise et la pose sur le canapé. Elle dépose ensuite des baisers dans mon dos, puis sur mes côtes et enfin mon torse.

Ses mains descendent et s’attaquent à ma boucle de ceinture. Elle l’a défait lentement, ménageant son effet.

- Et puis merde, dis-je en faisant descendre son string le long de ses jambes avant de la soulever de terre.

Je passe derrière le canapé et l’assois face à moi sur le dossier avant de lui écarter les cuisses. Je me laisse alors tomber à genoux entre ses jambes.

Je ne l’ai pas encore touchée, qu’elle bascule la tête en arrière en gémissant. Ce qui me laisse alors perplexe sur le plaisir qu’elle prend avec ses clients.

Quand ma langue frôle son clitoris, elle me saisit par les cheveux. Son corps est parcouru de frissons.

Je passe ma main droite sous le creux de son genou gauche pour relever sa jambes et poser son talon sur mon épaule afin de me donner plus d’accès à sa chatte.

Je glisse 2 doigts en elle tout en suçant son clitoris, petit bouton de chair gonflé de désir. A mesure que son plaisir monte en elle, je sens sa chatte se contracter autour de mes doigts, son talon s’enfoncer dans la chair de mon épaule, douce prouvant son plaisir.

- Oh Thomas, sont les mots qu’elle parvient à articuler au moment de jouir.

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