Récit Libertin De Jean - Episode 6 - Une Surprise

La semaine va son cours jusqu’au mercredi mais dans ma tête, je me demande bien comment pouvoir faire pour lui parler de la soirée de samedi sans la perdre. Je suis soudainement pris de panique et je me dis que mon niveau de vie n’est pas compatible avec le sien et que je devrais sans doute la quitter car ce serait mieux pour nous deux. Au lieu de préparer mon argumentation pour lui faire comprendre pourquoi je me suis laissé aller au libertinage, je préfère couper court à notre relation. Est-ce vraiment de ça dont j’ai envie ? Non plus, il va falloir que je prenne mon courage à deux mains pour lui dire ce que j’ai fait en tentant de lui répéter ce qui m’a été dit après la séance de jambes en l’air. Tout à coup, me revient à l’esprit une chose que j’avais complètement oubliée, occupé que j’étais dans la préparation de mon discours. C’est aujourd’hui qu’elle est majeure. Je m’empresse d’aller à la pâtisserie pour acheter un gâteau. C’est là que je rencontre sa mère qui achète elle aussi un gâteau pour l’anniversaire de sa fille. Nous nous regardons sans rien nous dire mais l’ambiance est plus que pesante dans la pâtisserie. Je ne sais pas si nous sommes les seuls à le sentir mais je suis bloqué non loin de l’entrée et je n’ose plus faire un pas. Je reconnais les traits de Cécile dans les siens et je ne sais pas pourquoi, je n’arrive pas à me détacher de son regard accusateur. Je ne sais pas combien de minutes dure ce moment mais la vendeuse arrive à y mettre fin en me demandant ce que je désire. Je balbutie qu’il me faut deux petites tartelettes. Quand, je me retourne pour sortir, je vois que la mégère a quitté les lieux. Je m’aventure dehors mais j’ai peur qu’elle m’attende pour me faire la morale. Elle n’est pas dans la rue mais quand je vais pour entrer dans l’épicerie où je compte acheter une bouteille de cidre, je le vois à nouveau et je me retourne pour aller au magasin de fleurs pour en acheter un bouquet. Je l’ai vue quitter l’épicerie et j’y retourne donc pour acheter une bouteille de cidre.

L’épicier me dit qu’il n’en restait qu’une et qu’il vient de la vendre pour un anniversaire. Je comprends bien par qui j’ai été devancé. Je ne peux pas acheter de la bière et je jette mon dévolu sur du vin blanc. Quand je retourne chez moi, il me reste moins d’un quart d’heure pour apprêter le petit appartement avant le retour de ma chère. Je fais tout mon possible pour y arriver. J’y arrive mais je suis en eaux, je jette un œil par la fenêtre, elle n’est pas là. Je me précipite sous la douche mais juste au moment où j’ouvre l’eau j’entends frapper à la porte. Tant pis, je vais ouvrir nu. Je me retrouve nez-à-nez avec le facteur. Je referme aussi vite la porte, je mets une serviette autour de ma taille et retourne ouvrir. Le facteur est parti. Je retourne sous la douche. On frappe à nouveau mais je suis enduit de savon. Je me rince et enfile quelque chose avant d’ouvrir. Cette fois, c’est bien le sourire de Cécile qui m’attend derrière la porte.
Elle franchit la porte et m’embrasse à pleine bouche. Le baiser dure longtemps malgré la culpabilité que je porte au fond de mon âme. Après ce baiser passionné, je lui offre les fleurs et l’invite à prendre place dans le canapé. Comme à son habitude, elle prend la parole et m’explique que son père ne sera pas là pour son anniversaire car il est déjà parti au Moyen-Orient pour la mission dont elle m’avait parlé la semaine dernière. Au fond de moi, je prends ça comme une bonne nouvelle suite à ce qui m’a été dit. Elle est un peu désolée mais je ne sens pas que ça l’affecte outre mesure non plus car elle en vient vite à parler de la liberté que cela allait lui donner. Sa mère avait accompagné son père sur Paris pour prendre l’avion et elle avait passé le début de semaine chez une amie de classe qui s’appelle Capucine. Au fil de la conversation, je lui propose un verre de blanc pour fêter sa majorité. Elle me dit qu’elle a rarement bu de l’alcool mais que ça la tente bien d’essayer. Je ne bois pas beaucoup non plus et un détail auquel je n’ai pas pensé avant d’acheter la bouteille est que je ne suis pas sûr de disposer d’un tire-bouchon.
Je me mets donc en quête de l’outil indispensable à la consommation du breuvage. En faisant le fond de mes tiroirs, je trouve un tire-bouchon publicitaire dont je me sers pour déboucher la bouteille que je sors du frigidaire.
Je nous verse chacun un verre et nous nous mettons à papoter enfin surtout elle. Je sens que l’alcool monte chez elle car ses propos deviennent vite incohérents. Pourtant elle me demande de la resservir. Je refuse gentiment en lui expliquant qu’elle doit rentrer chez elle et que sa mère n’appréciera sans doute pas qu’elle soit dans un état d’ébriété avancée. Je propose de garder le reste de la bouteille pour samedi. Tout d’un coup, elle me dit :
« Il faut que je t’avoue quelque chose. »
Le ton est grave et je ne sais pas à quoi m’attendre. Cependant, cette confidence va sans doute me permettre de placer la mienne car depuis le début de l’après-midi je cherche un moyen de moi aussi lui faire un aveu.
« Tu vas peut-être penser que je suis une salope mais j’ai eu du sexe avec quelqu’un d’autre »
Alors là, je suis estomaqué. Je ne m’attendais pas à ça et je suis vraiment plus curieux de savoir avec qui que furieux de l’apprendre. Devant mon absence de réaction, elle continue :
« En fait depuis deux jours je dors chez Capucine une amie d’enfance qui est en classe avec moi. Ses parents sont à peu près aussi stricts que les miens mais vu qu’ils ne pensent pas à mal de nous, nous dormons dans le même lit. Cela est propice aux confidences et je lui ai souvent raconté mes aventures solitaires quand nous partagions le même lit. Avant-hier, je lui ai donc raconté ce que nous faisions et cela à entraîner beaucoup de questions qu’elle m’a posées hier. Je lui ai répondu et nous nous sommes endormies. Au beau milieu de la nuit, je me suis réveillée et j’ai vite compris ce qui m’a tirée de mon sommeil c’étaient les mouvements de sa main qui caressait son entre-jambe. Je me suis discrètement tourné comme s’il s’agissait d’un mouvement dans mon sommeil pour l’observer dans la pénombre de la chambre.
Elle agitait sa main de plus en plus vite et je pouvais deviner qu’elle touchait ses seins en même temps. Ça m’a excitée terriblement. Toujours discrètement, j’ai plongé ma main dans ma culotte et j’ai commencé de me masturber également. Je me demandais ce que ça pouvait faire de toucher une autre fille. »
Je ne sais pas si elle racontait ça pour me faire un aveu ou pour m’exciter mais mon sexe était vraiment à l’étroit dans mon pantalon. L’érection était nettement visible de l’extérieur mais elle fixait mes yeux en me parlant.
« J’entendais son souffle de plus en plus rapide et toujours en prétendant de bouger dans mon sommeil, j’ai posé une main sur son ventre. Elle s’est arrêté net. Pendant quelques instants, je n’ai pas bougé non plus. J’avais la main sur son ventre qui était tremblant. Elle a posé sa main humide sur la mienne et l’a dirigée vers son sexe. A ce moment, je ne savais pas quoi faire mais Capucine s’est retournée vers moi et m’a posé un bisou sur la bouche. Elle m’a caressé les seins et je l’ai masturbée. Au bout de quelques instants, elle a descendu une main vers mon sexe qu’elle s’est mis à caresser. Elle a relevé mon T-shirt et à coller ses seins contre les miens. Je l’ai prise dans mes bras et nous nous sommes frottées l’une à l’autre pendant de longues minutes. J’avais une jambe entre les siennes et nos sexes pouvaient donc frotter sur la cuisse l’une de l’autre. Elle a eu quelques gémissements qui ont trahi son orgasme et je l’ai suivie de près. »
J’ai une érection difficile à supporter et je ne sais pas quoi dire. S’en suit un long silence qui commence à devenir gênant. Finalement, c’est elle qui reprend la parole :
« Je comprendrais que tu m’en veuilles mais c’est toi que j’aime. J’aime aussi me faire plaisir et c’est quelque chose qui faudra accepter chez moi.
- Je ne t’en veux pas et je t’aime aussi. J’accepte aussi que tu te fasses plaisir sans moi. Ça m’arrive aussi. »
Je lui dis que je suis allé à une soirée libertine chez Jade et que j’ai participé.
Elle me demande des détails. Je lui raconte l’ensemble de la soirée et ce que je n’avais pas osé faire pendant sa confidence, elle le fait. Elle déboutonne son jeans et plonge la main dans sa culotte pour se caresser. Je vais pour m’interrompre et la prendre dans mes bras mais elle me dit qu’elle veut que je continue à l’exciter avec mon récit. Je continue donc et je crois qu’elle a un premier orgasme au moment où je parle de la pénétration que j’ai subie en sandwich. Je continue mon récit et elle enlève son T-shirt et son soutien-gorge pour laisser libre cours aux caresses sur l’ensemble de son buste. J’ai une érection pas possible entre le récit que je suis en train de faire et le spectacle que je suis en train d’avoir mais je n’ose toujours pas me masturber. Il faut attendre l’épisode où j’encule Morgan pour que je me décide enfin à sortir mon sexe et l’agiter frénétiquement. En face de moi, les orgasmes se multiplient et deviennent de plus en plus rapprochés. Elle ne baisse pas les bras et continue sa masturbation frénétique jusqu’à hurler. Je jouis en même temps qu’elle. Mon sperme est envoyé tellement loin que des gouttes atterrissent sur son ventre. Je pense que tous les voisins ont entendu ses cris mais en même temps, je suis souvent seul dans l’immeuble le mercredi.
Nous reprenons un peu de vin pour nous reposer de nos orgasmes et j’analyse la situation :
« C’est bizarre, nous ne nous sommes pas touchés l’un l’autre et pourtant, j’ai l’impression que nous avons fait l’amour.
- C’est vrai que c’était intense. J’ai du mal à t’imaginer comme quelqu’un d’aussi dévergondé mais ça m’a excité. C’était la première fois que tu couchais avec un mec.
- Non, la première fois, c’était chez Elise avant que je ne te rencontre.
- Ils organisent souvent des soirées ?
- Je ne sais pas mais je suis sûr que ce n’était pas la première fois qu’ils faisaient ça ensemble et je suis même persuadé que ça fait longtemps qu’ils s’adonnent à ce genre de pratique.
- Tu crois que je pourrais venir ?
- Euh ! Je ne sais pas. Tu es peut-être un peu jeune.
- A bon ? C’est à quel âge que je pourrais commencer ?
- Je…
- Je vais demander à Jade.
- Je préférerais que ce soit moi qui lui en parle.
- Comme tu veux mais ça m’attire vraiment. »
Après cette discussion, elle s’est remise à parler de tout et de rien mais je savais qu’on allait avoir une relation assez hors du commun au niveau sexuel. Je la tenais tendrement dans mes bras pendant qu’elle parlait. Je ne l’écoutais pas vraiment mais je profitais du moment. L’heure de fin d’après-midi approchait et elle s’en fut à la douche pour nettoyer les traces de sperme et se réajuster les cheveux. Elle s’est rhabillée, m’a embrassé et est partie.
Je me réveille au milieu de la nuit avec une érection. Il faut que je me satisfasse et les images érotiques qui se bousculent dans mon cerveau ne manquent pas de me donner matière à la masturbation. Tout à la fois je me remémore les moments de l’après-midi, ceux de samedi et j’imagine Cécile et Capucine en train de se frotter l’une à l’autre.
Je me lève tard et je dois courir pour ne pas être en retard en cours. J’entends bien ce qu’on me raconte mais franchement, j’ai un mal fou à me concentrer sur ce qui est dit. J’imagine les possibles qu’offre la relation que j’ai débuté avec Cécile. En deux mois, j’ai quasiment tout expérimenté et ça me plait. Je réfléchis déjà à comment faire pour avoir une relation avec Cécile et Capucine. La matinée passe vite plongé que je suis dans mes réflexions coquines. Pendant la pause déjeuner, je reçois un coup de fil d’un numéro que je ne connais pas mais je décroche quand même. C’est Benjamin :
« J’ai eu ton professeur responsable à qui je t’avais demandé en stage car tu lui semblais être un des meilleurs éléments mais il m’a dit que tes résultats étaient en constante baisse et qu’il me recommandait plutôt quelqu’un d’autre. Je sais que tu es amoureux mais ce n’est pas une raison pour laisser tomber les études. L’amour passera sans doute plus vite que la connaissance. Je vais suivre d’un peu plus près ce que tu fais et s’il n’y a pas d’améliorations, je m’arrangerai pour que tu ne vois plus ma femme ou mes amis. Je te veux comme stagiaire mais je ne veux pas avoir à t’apprendre ce que tu devrais déjà savoir. C’est pour ton bien.
- OK, je vais me ressaisir.
- J’espère pour toi que ça se fera vite.
- Compte sur moi, merci de te donner tant de mal pour moi.
- De rien. Je te laisse, j’ai du pain sur la planche. »
Moi aussi j’ai du pain sur la planche. Ça fait plusieurs semaines que je laisse trainer le projet d’étude et que je prends du retard sur la veille et mes devoirs. Je finis de déjeuner rapidement et me reconcentre. L’après-midi passe aussi vite que le matin mais parce que je suis concentré sur le cours. Avant d’aller au théâtre, je m’active à réduire le retard que j’ai pris.
A l’atelier de théâtre, Madeleine, Gisèle et Jade ont des cadeaux pour Cécile. Elle ne les ouvre pas et Jade lui conseille même de prendre le sien chez moi pour l’ouvrir. Cécile me le tend et me dit de le garder en sécurité. Ce soir-là, Madeleine nous distribue les textes et les rôles à chacun. J’ai un rôle où il faut beaucoup parler et donc beaucoup de texte à apprendre. Je devrais embrasser Natalia à plusieurs reprises et Madeleine me demande si ça ne me gêne pas. Je regarde Cécile qui éclate de rire et me dit :
« C’est à toi qu’elle a posé la question pas à moi »
Je réponds que non et elle continue de présenter les rôles à chacun. L’atelier se termine sans que nous n’ayons fait d’exercice mais nous avons beaucoup avancé sur ce que nous devons faire pour la fin de l’année. J’embrasse Cécile, prends son cadeau et rentre chez moi. Je suis impatient de voir ce que Jade a offert à Cécile. Le paquet est assez volumineux mais pas ment lourd. J’imagine que c’est lié au sexe sinon elle ne m’aurait pas demandé de le prendre à la place de Cécile. J’essaye de le remuer mais aucun son ne sort pour m’indiquer de quoi il s’agit. Il va falloir que j’attende. Je me remets un peu au travail avant d’aller dormir et je me lève avec l’envie des grands jours.
Samedi matin, je suis réveillé par la sonnette. J’espère que ce n’est pas le facteur qui m’a vu nu. Je m’habille rapidement et me dirige vers la porte. Cécile est dans l’entrebâillement et elle pousse la porte pour entrer. Elle va passer le week-end avec moi. Elle a un sac à dos. Son cadeau est posé sur une étagère et elle se dirige directement vers lui. Elle déchire le papier qui l’enveloppe et nous découvrons un emballage postal pas encore ouvert adressé à Jade. Cécile att un couteau et ouvre le colis. Il faut retirer le rembourrage pour apercevoir un des articles. Il s’agit d’une robe bleue très ouverte et très sexy. Dessous se trouve un mini-string blanc et une sorte de soutien-gorge assorti qui ne doit pas soutenir grand-chose vue la forme qu’il a. Enfin, il y a un emballage avec écrit « satisfyer pro penguin ». La représentation est un jouet rose avec une tête vibrante. Elle ouvre l’emballage et tient dans sa main un petit jouet qui vibre quand on appuie sur la tête. Il y a une petite note où il est écrit « joyeux anniversaire, que ces cadeaux te satisfassent ainsi que Jean ».
Contrairement à ce que j’espérais, elle n’enfile pas les vêtements et mets le jouet à charger. Elle m’annonce qu’elle veut finir l’ensemble de ses devoirs pour lundi et mardi avant de passer à autre chose de plus excitant. J’ai beaucoup à faire également et nous nous installons studieusement devant nos livres et nos ordinateurs.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!