Collection Histoire Courte. La Plage Naturiste (1/1)

Je m’appelle Véronique, j’ai 38 ans, mariée, deux s ados de 18 et 17 ans, un métier prenant, je suis professeur des écoles dans notre ville de la région parisienne, rien d’anormal d’avoir fait une légère dépression entraînant quelques semaines de repos dans l’hôpital de notre ville, puis dans un centre de repos.
L’État étant mon employeur, m’a bien traité, notre couverture sociale étant parfaite pour ceux qui travaillent pour lui.
Après cela, la femme médecin du travail pour les fonctionnaires semblant m’avoir à la bonne me propose un mois de remise en forme dans un centre situé sur la Côte atlantique.
Un mois de vacances aux frais de l’état en mai, loin de ma famille, de mes élèves et de mes emmerdes dans ma tête.

Depuis que je connais Boris mon époux, recteur d’académie, je n’ai pas à m’en plaindre, mari prévenant, mari m’apportant le bien-être matériel, piscine et cette année pour les vacances, achat d’un voilier.
Bref, j’ai tout ce qu’il me faut, quand on en arrive à acheter ce genre de chose, c’est que l’essentiel est là, Boris voudrait un camping-car, mais je résiste ne me voyant pas passer mes vacances à rouler des kilomètres après d’autres kilomètres.
Pour moi, les vacances, c’est un carré de plage où poser ma serviette, sans jamais mettre le moindre orteil dans l’eau afin de revenir noir à l’école, même ici, le soleil étant de la partie, je veux bronzer prenant de l’avance sur nos vacances que nous passons chez mes beaux-parents à Mimizan.

Je viens de m’installer, l’envie de soleil étant très forte, je prends le chemin menant à la plage, il est 14 heures, j’ai pris ma serviette et mis mon maillot de bain, le repas du soir étant à 19 heures, j’ai bien du temps pour flâner.
La plage est immense et je m’installe, non loin de moi, un couple avec deux s en bas âge, les s sont nus, il ne me serait jamais venu dans l’idée quand Jules et Julie mes s avaient leur âge de les mettre dénuder aux yeux de tous.


Certes, la plage est presque vide, eux sont à quelques mètres de moi et encore, car je viens d’arriver alors que je vois d’autres personnes au minimum à cent mètres de là.

Je viens de m’allonger, quand le couple se lève, la queue de l’homme m’apparaît et quand il tire sur la main de sa femme pour l’aider à se redresser, elle est elle aussi nue comme un ver.
Sur le chemin menant ici, un panneau était couché et retourné, je remonte jusqu’à lui, les tempêtes de cet hiver ont dû le coucher.

« Plage naturiste ».

Je ne l’avais pas vu et comme la saison n’est pas commencée, il n’a pas été remis en place par les services municipaux.
À cette époque, être en maillot sur une plage naturiste ne doit pas poser de problème, alors je retrouve ma serviette et je commence à me faire bronzer.
À Mimizan, quand je suis allongée, j’ai pour habitude de dégrafer mon haut de maillot et de descendre légèrement mon slip, j’ai eu dans l’idée de m’acheter un maillot avec un string, mais je trouve que j’ai un cul un peu trop gros pour mettre ce genre de modèle.
Sentant que je ne risque rien, je m’assieds, je soulève mes fesses et j’enlève mon haut, pour la première fois depuis que je suis née, je me retrouve entièrement nue hors des murs d’une maison.
Même dans le jardin de la villa de mes beaux-parents, quand je suis seule, l’idée de me mettre nue ne m’a jamais effleurée, là dès que je le fais, le reste de mes idées noires s’envole.
L’homme et la femme suivie de leurs s me font signe quand ils passent en étant les pieds dans l’eau, elle doit être froide, n’oublions pas qu’il y a peu, j’entendais à la télé qu’une tempête dévastait nos côtes.

Le soir, je fais la connaissance d’autres pensionnaires, ils parlent travail, élèves et sujets du même type, ils doivent me prendre pour une ourse, car je ne dessers pas les dents.
Le lendemain, ayant l’habitude de me lever tôt, le soleil est là, quelle chance, pouvoir pratiquer mon sport favori pendant mes vacances, flemmarder, je descends vers la plage dès que j’ai déjeuné.

La plage est vide, personne encore pour m’empêcher de pratiquer mon nouveau plaisir, la nudité, je reste deux heures à bronzer, pendant ce temps, je vois juste un homme passé, faisant son jogging.
Les trois jours suivants, je le vois passer, il ne s’intéresse même pas à moi, le lendemain, il pleut, je ne retrouve dans ma chambre à lire, le dernier livre à la mode que j’avais amené.
Dans l’après-midi, je mets un manteau de pluie mise à notre disposition par la direction du centre pour aller faire un tour dans le village à quelques encablures du centre.
Comme moi, quelques personnes se promènent, je vais dans un café lieu ouvert, car la plupart des magasins ne travaillent que l’été.

• Bonjour, ce n’est pas de chance, la pluie soit venue, heureusement la météo prévoit un passage nuageux de courte durée, dans moins de huit jours, c’est moi qui fais du jogging tous les matins, c’est moi qui passe devant vous.
Vous êtes en vacances.
• Non, je suis en cure de repos au centre pour les fonctionnaires.

Pas mal le gars, je le voyais mal, car il passait assez loin de moi, mais j’aime Boris et loin de moi l’idée d’avoir une aventure.

• Et vous que faite vous ici, vous habitez en ville !
• Non, je suis là pour m’entraîner, je cours des marathons, j’ai fait Paris cette année et je vais faire la prochaine édition de celui de New York, traverser l’Atlantique pour finir dans les derniers, je suis là encore quelques jours, je fais un entraînement sur le sable, cela protège les talons d’Achille.

On se quitte, pensant que je ne le reverrais pas, mais le soleil est de nouveau là et le lendemain, je peux enfin mettre ma serviette sur le sable et me mettre nue.
J’ai dû m’endormir, quand j’entends que l’on me parle.

• Enfin, le soleil, vous avez pu reprendre votre bronzage, il sera parfait pour cet été, vous permettez que je m’assoie.

C’est mon joggeur, il s’assoit à mon côté et il défait le haut de sa combinaison, me montrant sa parfaite musculation.


• Je vais être inconvenant, j’ai vu au café que vous aviez une alliance donc que vous êtes mariée, vous avez une jolie chatte.

Je devrais me relever et lui mettre une baffe, mais quand il avance sa main pour me la poser sur mon intimité, est-ce la chaleur du soleil, mais je laisse faire.
Il se penche et me prend la bouche, je le vois tirer sur le bas de sa combinaison faisant apparaître une verge deux fois plus grande que celle de Boris.
Là encore, je devrais le repousser, mais quand il vient sur moi, j’écarte mes jambes pour le laisser entrer.
Mon dieu, qu’il est long, il entre et entre encore, je ne me suis jamais senti autant rempli, j’ai même un orgasme, j’ai replié mes jambes autour de sa taille pour que je sois mieux soudée à lui.
J’ignore pendant la demi-heure qui suit ou il me prend comme jamais je n’ai été prise si des gens passent sur la plage, mais quand il éjacule en moi, c’est un nouveau cri de jouissance qui part vers la mer.

• Merci.

C’est la seule chose qu’il me dit en se relevant et en remettant sa combinaison, c’est drôle, il m’a baisé en ayant gardé ses chaussures, de course à pied.
Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit étant encore dans les quelques nuages au-dessus de nous.
Je peux presque dire, que j’ai cocufié Boris sans m’en rendre compte, mais quand mon cerveau se reconnecte, mon amant est déjà loin et je m’aperçois que j’ai toujours les jambes ouvertes béantes.
J’ai un instant l’impression qu’il ne s’est rien passé, mais quand je passe ma main sur ma chatte, le sperme qui s'y trouve me montre que j’ai bien fait l’amour sans aucun moment résister.

Je rentre à la pension, je me douche, heureusement que je porte un stérilet, je me vois mal er dans neuf mois.
Les jours suivants, je suis allée sur la plage, me mettre nue, j’ai assimilé mon adultère surtout après avoir eu mon mari au téléphone et lui avoir menti d’une manière éhontée, je ne me savais, pas capable d’être si perfide.

Le temps est passé et je n’ai vu personne, c’est là que j’ai pris compte, que j’ignorais qui il était et où il habitait, mais peu importe, dans ma tête, cela restera un doux moment pendant mon séjour.

Le jour où je dois rentrer chez moi, arrive, j’ai presque oublié la tromperie envers la bague que j’ai au doigt, la première nuit où je suis dans le lit conjugal, Boris tient à fêter nos retrouvailles.
Nous faisons l’amour deux fois, la première en deux minutes, il me prouve qu’il ne m’a pas trompé, vu son envie et une deuxième ayant repris son souffle où j’ai le temps de penser à la manière dont je me suis senti rempli par la verge de mon joggeur inconnu.

Les semaines passent, je reprends mon travail, retrouvant mes petits monstres.
Quand je prends conscience que je n’ai pas eue mes règles, j’ai mon stérilet, ça me rassure, mais je prends tout de même rendez-vous avec le médecin qui s’est occupé de ma dépression.

• Madame, vous êtes enceinte.
• Mais mon stérilet ?
• Ça arrive quelquefois, il a certainement bougé et s’est trouvé inefficace, voulez-vous garder le futur bébé ou voulez-vous faire le nécessaire.
• Ma belle-famille est très croyante, s’ils savent que j’ai avorté, mon mariage sera fichu, mon mari leur donnera raison.
• Êtes-vous sûr qu’il soit de votre mari, je m'excuse de cette question, mais j’ai l’impression que vous ne me dites pas tout ?
• Vous me choquez, nous avons fait l’amour avec mon mari deux fois le soir de mon retour.
• Quand je vois la grosseur du fétu, c’est plausible, mais si cela avait été huit à dix jours plus tôt, cela aurait correspondu à son développement, mais vous savez la nature.
Je vous enlève votre stérilet.

De retour chez moi, je vais pour annoncer la nouvelle à Boris, heureusement que je me suis donné à lui dès mon retour, sinon j’étais bonne pour lui annoncer ma grossesse et que je l’ai cocufié.

• Véronique, ta fille, a téléphoné, elle est enceinte, elle accouchera en février.

Moi de mai finissant, juin, mince, février moi aussi, je vais être grand-mère en étant en même temps mère.

• Boris, je sors de chez le médecin, tu vas être papa toi aussi.

Il me prend dans ses bras et m’embrasse.

• Tu es d’accord de le garder, tu sais ce que pensent mes parents.
• Ce sera notre cadeau de la quarantaine, mais il faudra m’aider pour les biberons.
• Je prendrais un congé parental ma chérie.

Neuf mois plus tard, je mettais au monde un troisième garçon après Hugo et Paul, Xavier a une différence par rapport à ses frères, son zizi est deux fois plus long que les leurs, mais moi seule le sait.
Deux jours plus tard, Jessy nous donne une magnifique petite fille que nous verrons dès leur retour d’Espagne et la fin de leur formation Erasmus.
Vive la famille, surtout quand le papa est enchanté.

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