Collection Histoire Courte. Le Réveillon (1/1)

• Bonsoir Agnès, merci pour votre invitation, nous allions passer la nouvelle année seuls avec Jean.
• C’est normal Joëlle, mes amis quand Adrien m’a dit que vous étiez seuls comme nous, il était normal de vous inviter, nos maris travaillent ensemble, ils sont copains.
• C’est pour boire à minuit, Agnès.
• Merci à vous, mais j’espère que d’ici minuit nous aurons fait sauter d’autres bouchons, il faut fêter dignement la fin d’année, votre bouteille sera la première de la nouvelle année et sera la première d’une longue amitié entre nous.
Venez, je vais vous montrer votre chambre, comme je te l’ai dit au téléphone, je nous connais les soirs de fête et il était hors de question de vous laisser partir à l’aube.

Agnès est une jolie femme, chevelure rousse, elle a mis une robe longue qui lui dénude une jambe bien galbée, pour ma part, j’ai mis une robe fourreau moulant mes formes montrant très nettement que ma chatte épilée est libre de toute entrave.
J’aime être provocante pour plaire à Jean, mais j’ai l’impression que depuis quelque temps, la passion qui nous animait retombe, la fameuse crise dès sept ans depuis que mon mari m’a épousé.
Ce conflit qui monte entre nous est la cause qui a fait que nous nous sommes retrouvés seuls pour le réveillon du nouvel An, je suis prête à tout pour reformer mon couple.

• À la fin d’année, pendant que vous posiez votre valise, Adrien a fait sauter le premier bouchon, à notre santé.

Rapidement nous vidons la première bouteille, c’est à ce moment qu’Adrien met le premier slow, Agnès m’invite et rapidement, j’ai soif, ses caresses ventre à ventre échauffant nos intimités.
C’est la première fois qu’une femme m’émoustille, je m’interroge, serait-il possible que j'aie des rapports avec une autre femme, Jean aimerait-il me voir faire l’amour avec la femme de son copain.
Le slow terminé, nous buvons une coupe, mais avant, elle pose ses lèvres au bord de mes lèvres, je suis émoustillé, mais c’est le moment du saumon fumé et nous reprenons une sage position.


J’apprécie le champagne bien frais avec ce poisson, le goût salé ayant tendance à me faire boire un peu plus, surtout qu’Adrien s’arrange toujours pour que mon verre soit toujours plein.
Comme on dit, quand un verre est plein, on le vide, quand il est vide, on le plaint.
À ce rythme, je pète la santé ayant le vin gai et la valse qui m’est proposée par mon mari, malgré l’exiguïté de la pièce me transporte de plaisir.

• Bonne année, adieu 2017, vive 2018.

Cet ensemble que nous vidons le verre de la dernière bouteille de l’année finissante, zéro, le bouchon de celle que nous avons amenée saute comme les autres au moment du chiffre fatidique.
Pendant les trois heures qui suivent, je crois avoir bu encore quelques coupes, ce dont je me souviens dans le brouillard qui commence à m’entourer, c’est d’avoir essayé de danser un simple paso doble, vite remplacé par la danse des canards, voire les sardines plus faciles à danser en se secouant le popotin ou sautant côte à côte, très serrées dans nos boîtes.
Après, c’est le trou noir, nous avons enlevées la chemise de nos hommes et avons dansé un dernier slow dans les bras de nos moitiés.

Que m’arrive-t-il, j’ai soif, je dois être couché dans la chambre mise à notre disposition par Agnès et Adrien, l’odeur de lavande que j’avais sentie quand nous avons déposé nos valises est présente.
Dans mon dos, je sens Jean qui bouge, sa verge caresse mes fesses, je sens qu’il a envie de moi, j’ai envie de lui réclamer un café, mais j’ai peur de casser l’instant retombant dans notre routine.
Je refrène cette envie pour me concentrer sur la verge qui naturellement trouve son chemin au fond de ma chatte, pour lui faciliter la pénétration, je lève ma jambe libre.
Je connais bien cette position dite de la cuillère que nous pratiquions bien souvent avant les distensions dans notre couple, rapidement mes sens s’échauffent, je me surprends dans le noir de cette chambre à pousser des cris de plaisir.

Il faudra que je remercie nos hôtes demain de nous avoir permis de retrouver l’élan de nos premiers émois, quand je jouis, il me remplit le vagin de plusieurs giclées de spermes avant que tout naturellement, je retombe dans les bras de Morphée.

• Merci Joëlle, ton mari a été un amant parfait, quand nous vous avons invité nous étions à cent lieues de penser avoir des rapports échangistes avec vous.

Que m’arrive-t-il, pourquoi dans la lumière du jour, je vois Jean tenant Agnès dans son dos une main sur son sein ?
Qui est derrière moi qui enserre mon corps et semble être celui qui m’a baisé cette nuit ?
Inutile de tourner la tête, Adrien le mari d’Agnès est celui qui m’a donné du plaisir.

• Agnès a raison Joëlle, j’ai beaucoup aimé quand j’ai fait tomber ma chemise que tu t’agenouilles pour me sortir la bite afin de me pomper aussi bien que ma femme, je dois dire.

Est-il possible que sous l’emprise de l’alcool, je me sois comportée comme une chienne en chaleur ?
Dois-je leur dire stop, c’est une erreur, dois-je leur dire que je suis fidèle à Jean et que ce qui s’est passé est simple conséquence des effets de l’alcool, dois-je faire remonter le film à l’envers pour faire ressortir la verge qui m'a prise dans mon dos ?
N’ai-je pas crié de plaisir sous ces pénétrations alors que Jean semble en avoir fait de même avec l’hôtesse de cette maison.
Je devrais dire tout ça, mais quand elle ouvre le drap montrant la main de son mari prenant mon sein, j’ai peine à parler quand elle entre dans le lit et qu’elle vient prendre ma bouche.
Là, je n’ai pas rêvé, hier ou cette nuit lors du slow, nous étions à deux doigts de nous embrasser, est-il possible sous l’emprise de l’alcool que nous l’ayons déjà fait avant que nous soyons venues dans cette chambre avec Adrien ?

Maman, au secours, aide-moi, je veux récupérer ma vie, bien qu’Agnès, délaissant ma bouche vienne s’occuper de mes seins avec sa langue, j’ai encore la gueule de bois, même si c’est bon, comment la repousser.

Quand elle continue de descendre alors que le bras de son mari continue à me caresser, ma bouche est de nouveau remplie, c’est Jean ne voulant pas être en reste qui vient se payer sur la bête.
La femme et mon mari semblent vouloir me rendre les plaisirs que je leur ai donnés, ont-ils fini dans le lit conjugal comme moi dans le lit de nos amis.
Agnès sur de mon acceptation descend après avoir consciencieusement léché mon nombril arrive à mes grandes lèvres, j’arrive à me mettre sur le dos et je me surprends à écarter au maximum mes cuisses.
Aurais-je fait cela avant la soirée d’hier, ne suis-je pas en proie à mes démons qui finissent par s’être désinhibé grâce ou à cause de cette cuite ?
Je me pose trop de questions surtout quand Agnès attaque mon clitoris qui aime retrouver nos élans d’antan du moins quand Jean me faisait des cunnilingus bien appuyés.
Toute la matinée, je jouis sous les assauts de mes trois comparses, je sens qu’il me sera impossible de revenir en arrière, surtout quand un orgasme m’est apporté par celui que j’aime effaçant définitivement les doutes que j’aurais pu avoir sur notre union.
Vers midi, mais plutôt une heure, c’est nu que nous nous retrouvons à finir les restes.

• Joëlle une coupe de champagne, il reste du champagne, une coupe.
• Adrien, que cherches-tu, n’as-tu pas eu ton plaisir cette nuit, voudriez-vous me faire franchir une nouvelle étape ?
• Ma chérie, je vois que tu as compris, Adrien est bien mon mari, mais Jean est mon amant, te souviens-tu du soir où il t’a appelé pour te dire qu’il mangeait chez son copain ?
• Oui, je lui en ai voulu, c’était le soir de la date de notre première rencontre et j’avais préparé un petit repas aux chandelles, j’ai tout mis à la poubelle, même la bouteille de champagne sur l’évier.
• C’était le jour où ils m’ont pris tous les deux en double pénétration, excuse nous, j’ignorais ce détail sinon nous aurions invité ton mari le lendemain.

• Ma chérie, j’avais conscience que notre couple se sclérosait et qu’il fallait remettre du piment, j’en ai parlé à Adrien au boulot, il voulait me dire qu’elle chose concernant son couple, mais était dans l’incapacité de franchir la barrière des mots.
• Adrien m’en a parlé le soir après le travail, je lui ai suggéré de l’inviter, quelques jours plus tard, je suis venue sur ses genoux à la fin du repas.
• Sur le coup, j’ai été étonné, mais rapidement, j’ai apprécié qu’Agnès m’embrasse, elle a ouvert ma braguette, je bandais comme un taureau.
• Agnès s'est relevée et s’est empalée sur la verge de ton mari, j’aime la voir se faire prendre par d’autres, je suis candaulisme, je crois que Jean quand tout à l’heure, il m’a regardé te caresser les seins, ses yeux étaient pleins d’amour pour toi.
• Vous êtes des fieffés salauds tous les trois, mais pourquoi serais-je la seule à être hors de vos jeux ?

Je me suis rapprochée du sexe que le trio mettait à ma disposition, comme avait dû le faire mon homme avec Agnès au même endroit, je me suis empalée, quand j’ai tourné la tête pour regarder Jean, Agnès était dans la même position me tournant le dos.
Jean me regardait comme Adrien regardait sa femme, la verge en moi m’a apporté un immense plaisir qui a semblé être identique à celui d’Agnès, nous avons continué les semaines suivantes chaque fois que nous le pouvions avoir des rapports avec nos amis.
Entre deux soirées, Jean me fait l’amour comme au tout premier jour, hier, j’ai même testé la double pénétration, ce sont deux verges qui m’ont rempli comme jamais, Agnès me prenait la bouche et après que les hommes aient éjaculés, j’ai rejoint sa fourche, sa chatte étant aussi dégoulinante que la mienne.

• Joëlle, tu es prêt depuis le temps que l’on en parle, cette porte devant nous est la porte des plaisirs défendus, mais que nous espérons te faire connaître, le soir du nouvel An, c’était ton initiation à l’amour à plusieurs.
• Sonnez, pourquoi serais-je la seule à ignorer, ce qu’il se passe dans un club échangiste.

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