Ma Douce Anna

Ce texte a été coécrit par deux personnes, ceci est notre première création. Merci pour vos éventuels remarques et conseils.


Vendredi soir, dix-huit heures trente, je sortais enfin du boulot ; un que je n'avais malheureusement pas choisi. Je venais de terminer mes études, et j'avais compris bien trop tard qu'elles ne me plaisaient pas. Du coup, pour ne plus vivre sous la coupe de mes parents, j’étais dans l'obligation de faire un job déplaisant.
Comme souvent, j'allais retrouver Anna chez elle. C'était l'une de mes seules amies avec qui j'étais si proche, on partageait tout. Anna était belle, pétillante et pleine de vie. C'était un peu mon rayon de soleil après une longue journée au boulot. J'ai toujours été hétérosexuelle, mais au fond de moi, j'avais un fantasme inavoué, celui de coucher avec une personne du sexe identique. Je pensais souvent que cette personne pourrait être ma belle Anna avec ses longs cheveux et sa petite poitrine que j'avais eu l’opportunité d'observer quand on se préparait toutes les deux. Je n'ai jamais réussi à lui avouer mes désirs, et si elle ne les partageait pas ? J'aurais ruiné toute une amitié pour un simple fantasme.

Anna m'avait dit de venir pour vingt heures. J'avais donc une petite heure pour me préparer. J'ouvris la porte de mon appartement et déposai mon sac à main sur le petit guéridon à l'entrée. J'enlevai mes chaussures, et mis mon manteau sur les accroches accolées au mur. Je me précipitai dans la salle de bain, enlevai mon jeans un peu trop serré, mon top avec un magnifique décolleté couleur corail, et me retrouve ainsi en sous-vêtements. Un petit tanga noir en dentelle décore mon bassin, j'avais un simple soutien-gorge de même couleur. Je les enlève et me retrouve nue. Devant moi mon corps se reflète dans le miroir de ma petite salle de bain. Je me regardai attentivement. Je me trouvais assez petite pour une fille, mais je ne trouvais pas cela dérangeant car je pouvais galber mes jambes avec de beaux talons.

Tout en me détaillant, je détachai le chignon que je porte pour mon boulot. Ma longue chevelure brune tomba en cascade sur mes épaules. Je ne me dirais pas ultra féminine mais j'aimais m'entretenir. Chaque matin je passais quelques minutes à maquiller mes grands yeux gris et à mettre un rouge sur mes lèvres pulpeuses. Je posai une main sur chaque sein, ils étaient d'une belle taille, à bien tenir dans ma paume. Le contact dressa mes tétons bruns, je frissonnai. Mon regard descendit alors vers mon entrejambe. Je n'aimais pas ressembler à une petite fille alors j'entretenais mes poils pubiens sans tous les enlever. Je fis glisser mes mains sur ma taille fine et me dis, assez fière de moi, que j'étais une femme assez belle.
Mes pensées allèrent vers Anna, certes je n'étais pas aussi belle qu'elle, mais j'avais mes arguments. Anna quant à elle était une femme de taille supérieur à la moyenne, bien plus grande que moi. Elle était fine, et avait des cheveux d'un roux chatoyant. Son visage était parsemé de tâches de rousseurs, ce qui lui donnait un air angélique. Il nous était déjà arrivé de se voir nues, dans les vestiaires, lors de nos nombreuses journée piscine durant notre adolescence. Elle avait de petits seins fermes, avec des tétons rosés. Son corps était très clair, et m'était ainsi ses tâches de rousseurs en avant, quelque chose que j'adorais chez elle. Elle avait toujours pris soin de son pubis, il était taillé très court mais pas rasé. Cela donnait un rendu très propre. Cela faisait dix minutes que je me regardai dans le miroir, à laisser mes pensées tourner autour d'Anna. Sans le remarquer je commençai à avoir chaud et à mouiller légèrement. Merde, cette fille me rendait folle !
Je pris une douche froide pour me remettre les idées claires, et me préparai à aller chez elle. En plein été, je décidai d'enfiler des habits simples mais qui me mettent en valeur, j'aime me faire belle pour Anna. Je choisis un boxer en dentelle pourpre avec le soutien-gorge pareil.
A peine pour couvrir ma poitrine, je mis un débardeur noir. En bas, j'optai pour un short en jeans. Devant mon miroir je tournai sur moi-même, relevai mes cheveux pour les faire tomber immédiatement. Prête pour me défouler un peu comme à notre habitude avec Anna !

Dix-neuf heures quarante-cinq je sors de chez moi et me dirige à pieds vers l'appartement de ma tendre Anna. Je monte jusqu'au troisième étage, pris une grande bouffée d'air et toquai à la porte. Je baisse les yeux pour voir son magnifique paillasson, avec un chien qui tenait dans sa patte une pancarte où était inscrit « Je t'aime comme tu es ». Je relève les yeux, et tombe nez à nez avec une magnifique femme, Anna, la soirée ne pouvait pas mieux commencer. Nos petites soirées, toutes les deux, avaient leurs habitudes. Je pris mes aises, assise à son bar. J'adorais la décoration de son appartement, rien à voir avec le "taudis" dans lequel je vis. On buvait du rosé, en plein été, bien frais, ça ne pouvait nous faire que du bien. Ni elle, ni moi ne tenait vraiment l'alcool et après la bouteille finie et la seconde bien entamée nous commencions à devenir bien joyeuses. Je le vis à ses joues qui se teintèrent de rose. La musique passa d'une musique de fond à une musique d'ambiance et nous nous défoulions toutes les deux en dansant. Que c'est agréable de pouvoir danser comme on veut sans être jugée. Je la regardais danser, quelle déesse, elle était si harmonieuse, si parfaite. Essoufflées, fatiguées, en sueur, on décida de mettre un film pour faire retomber l'ambiance avec l'heure tardive. Le film qu'on avait choisi était un peu bateau, alors on décida d'aller dormir. Je finissais très souvent mes soirées chez elle, dans son lit, pleine d'espoir qu'un soir il se passe "quelque chose". Nous étions sous les draps en T-shirt et en culotte. Je n'avais aucun doute que "ce soir" était arrivé. Lancées dans une de nos nombreuses discussions sur le sexe, une certaine tension sexuelle naquit entre nous. J'avais l'impression d'entendre son cœur battre alors que j'étais à côté d'elle.
Nous nous faisions face, j'avais une vue spectaculaire sur son visage parsemé de tâches de rousseurs. Nos voix s'étaient éteintes et laissées place au silence et aux regards.


Je la regarde, ses yeux sont d'une couleur magnifique et de toute beauté. Je ressens quelque chose au fond de toi. Mon souffle commence à s'intensifier, je ne lâche pas son regard et j'approche ma main doucement près de son visage. Je lui enlève une mèche de cheveux qui lui barrait son beau visage. Nos corps se rapprochent, j'ai vraiment très chaud. Nos visages ne sont plus qu'à quelques centimètres. Je ferme les yeux, et approche avec prudence, mes lèvres des siennes. Et là, c'est une explosion d'émotions, quelques choses que je n’avais jamais connus auparavant. Elle me retourne mon baiser, et nous joignons nos langues d'un rythme effréné. Nos langues se rencontrent, comme si elles dansaient un tango endiablé. Ma main est la première à établir à nouveau le contact. Je m'ose à la glisser, doucement, sur ses côtes. J'ai peur qu'elle ne me l'enlève et que ce moment m'échappe, comme un rêve. Mais elle n’enlève pas ma main et mes doigts continuent alors à l’effleurer. Sa peau est d'une douceur, j'en deviens accro. Nos lèvres ne se quittent plus, le baiser s’intensifie. J'ai l'impression que nous attendions ce moment toutes les deux depuis une éternité. Son pied effleure ma jambe, je sens que des frissons parcourent mon corps comme une petite décharge électrique. Elle le fait glisser derrière moi et vient me plaquer contre son corps brûlant. La chaleur de son corps reflète l'état de lequel je suis. Plaquée contre moi, je peux sentir ses petits seins, mais fermes, venir se blottir contre les miens. Après un long baiser intense, je m'éloigne de sa bouche et viens saupoudrer son cou de tendres baisers. Son souffle se fait court, je peux l'entendre, elle devient de plus en plus excitée. J'enlève doucement son T-Shirt et continue mes baisers sur son cou. Je descends le long de son thorax pour atteindre sa merveilleuse poitrine que je peux enfin voir de si près.
Je commence à lécher tendrement son mamelon, et à l'aide de ma main droite, je débute ma décente vers son bas ventre. Elle commence à gémir. J'arrête de lécher et me mets à sucer avec dévotion son mamelon. Ma main continue de se balader sur son corps de déesse. Elle fait son chemin jusqu'à son fruit défendu. Je passe mes doigts sur sa culotte, je sens qu'elle est trempée. Sentir que son envie est aussi grande que la mienne m'encourage et je glisse ma main en dessous du tissu qui séparait mes doigts de son antre. Je touche enfin du bout des doigts son pubis qui est, à ma grande surprise, fraîchement rasé ; comme si elle l'attendait depuis toujours. Je viens masser son bouton de rose et passe maintenant à son deuxième sein, auquel je prodigue les mêmes soins. Elle en peut plus. Elle commence à gémir de plus en plus fort, elle se contorsionne pour imposer un rythme avec les mouvements de ma main sur son clitoris. Je cède et m'accorde au rythme qu'elle m'impose avec les mouvements de son bassin. Ses gémissements se font plus fréquents. Je dirais même qu’ils deviennent sauvages. J'abandonne son sein pour retourner au premier que je goûte une nouvelle fois. Sous ma langue je sens ce petit téton, dur, qui n'appelle qu'aux baisers. Après avoir laissé jouer ma langue, je reprends mon exploration, je veux couvrir chaque parcelle de cette peau douce de baisers des plus langoureux. Ma main s'active toujours sur son antre. Je reviens coller mes lèvres aux siennes, nos langues se disent bonjour et je la quitte à nouveau. Son pubis humide m'appelle, je l'entends, il faut que j'aille y poser des baisers. Je la vois, à chaque fois que je descends après chaque baiser elle se tortille d'avantage et passe ses doigts fins dans ses cheveux. Je me mets face à elle, et enlève d'un geste rassurant sa ravissante culotte en dentelle blanche. Je fais maintenant face à son pubis, nu. Je reste sans voix, il dépasse mes espérances. J'y dépose des baisers des plus doux tout autour, elle retient sa respiration jusqu'au contact tant attendu. Je joue un peu avec elle et feins d'y poser enfin mes lèvres mais je les dévie au dernier moment pour embrasser l'intérieur de sa cuisse.

Je le sens, elle se retient de guider mon visage avec ses mains pour que je lui fasse du bien. Ses mains sont chaudes, tout doucement je me dirige vers cet endroit que j'idéalise depuis si longtemps. J'ai toujours rêvé d'avoir une expérience avec une fille, mais là, je n’en revenais pas. Poitrine nue, elle était cambrée, la tête vers le plafond, les jambes écartées et à moitié repliées. Une odeur sauvage apparaît, cette odeur m'excite un cran de plus. Je ne réfléchis plus et je commence à lécher avec passion son clitoris. Mes deux mains sont sur chacun de ses seins et malaxent ses tétons pour agrandir ce désir d'excitation tant recherché. J'abandonne un de ses seins, pour venir doucement avec un doigt titiller l'entrée de son vagin. Je ne rentre pas directement, mais m'amuse à le faire tourner tout autour, toujours en suçant son petit berlingot. J'approche délicatement mon doigt, et l'insère doucement à l'intérieur de son corps. Je commence les allers retours dans son vagin, abandonne son clitoris pour pouvoir l'embrasser à pleine bouche. Sur son corps, la main dans son antre, la bouche sur la sienne, et nos langues qui s'enlacent, je suis au paradis. Je peux sentir ces gémissements qui sortent de sa bouche et viennent finir dans la mienne. Son visage transpire de désir, je m'absente et redescends vers mon jouet préféré. Je recommence à le sucer, mais en faisant attention à y aller raisonnablement, pour ne pas écourter ce désir tant voulu. Une fois son vagin bien lubrifié par l'excitation et le passage répété de mon index, je décide d'introduire mon majeur. Deux doigts sont maintenant en elle. Elle commence vraiment à s'agiter dans tous les sens. Elle m'agrippe les cheveux assez fortement et me plaque la bouche sur sa vulve. Je ne la croyais pas comme ça mais j'aime énormément. J'essaye avec mes doigts de trouver ce fameux point G, qui en fait monter plus d'unes au septième ciel. A l'aide de ma main droite je la caresse de haut en bas, et mets avec envie mes doigts dans sa bouche, qu'elle suce frénétiquement et instantanément. Je suis dans tous mes états, j'en peux plus, je dégouline de mouille, c'est bien la première fois. Mes copains précédents ne me faisaient pas un tel effet. Je me dis que j'aurais sûrement dû commencer plus tôt cette folle aventure. Mes doigts toujours à l'intérieur d'elle, lui font tellement du bien que je crois bien qu'elle va avoir un orgasme.

Prise d'une certaine frénésie je l'entends gémir encore plus fort. Maintenue par la pression de sa main dans mes cheveux je ne quitte pas sa vulve, ma langue exerçant autour et sur son clitoris. Ses jambes se crispent, sa respiration devient de plus en plus saccadée. Elle m'encourageait dans des petits "Oui" ou des "Vas-y", de douces paroles entrecoupées de gémissements bestiaux. Tellement excitée, mon bassin ondulait en rythme, jamais, Ô grand jamais je n'avais été dans un tel état. C'est à ce moment qu'elle se met à trembler, je sens ses doigts se serrer dans mes cheveux. Ses gémissements sont plus longs. Elle jouit. Je sens un flot de mouille inonder son vagin. Je ralentis mes coups de langue et mes deux doigts en elle. Je veux faire durer cet orgasme le plus longtemps. Pendant que ses gémissements s'éteignent, je sens qu'elle lâche la pression sur ma tête, comme un signe pour que je m'arrête. Je ne veux pas quitter ce petit abricot dont le goût est une vraie drogue, je laisse ma langue se promener pendant que mes deux mains remontent lui caresser le ventre. Je la bois et laisse échapper un gémissement quand je me dis qu'elle est vraiment délicieuse.

Je remonte ensuite lentement vers ses lèvres pour l'embrasser. Je dépose sur le chemin plein de baisers qui la font frissonner. Elle est encore plus sensible depuis qu'elle vient de jouir. Nos lèvres se rejoignent enfin, je suis ravie de lui faire goûter son nectar alors que nos langues jouent ensemble. Ses mains passent dans mon dos. Elle abandonne mes lèvres pour aller embrasser mon cou et le mordiller tendrement. J'entends un léger et timide "merci" s'échapper de ses lèvres. Je me demande si elle a déjà vécu quelque chose d'aussi intense que ce que je viens de vivre.

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