De L'Etoile À La Rue George, Et Le Quartier Belsunce

J'aime me faire sauter en public. C'est pour ça que je vais dans les cinémas porno. Dès que j'accroche avec un mec, je lui impose cette condition. J'aime quand un quidam essaye d'en profiter. En général, je préfère la sodomie. Mais je ne dédaigne pas quand même la fellation. Le summum étant, les deux en même temps.
Au cinéma l'Etoile, il faut connaître les codes pour y arriver. Il faut s'asseoir au bord de l'allée, en peu en dedans. Il faut laisser de la place à l'antagoniste. Fatalement, il y en a un qui arrive. Il a vite fait de savoir si vous êtes un débutant ou un habitué. Quans vous connaissez la musique, vous savez qu'il faut monter tout en haut de la salle. Celle-ci est toujours plongée dans le noir. Elle n'est éclairée que le matin, vers 10 heures, lors de l'ouverture, puis, le lendemain matin vers 6 heures, pour le nettoyage. Certains dorment là.
La première fois où j'ai réussi, je suis monté directement jusqu'au mur du fond. Là, quelques habitués viennent rejoindre des rendez-vous, les autres viennent tenter l'aventure. Comme moi. Ce jour-là, un gars s'est approché de moi. Il a passé sa main dans mon dos et a commencé à caresser mes fesses. Immobile, j'ai attendu la suite. N'obtenant aucune réaction de ma part, la caresse s'est transformée en massage. Puis, il a passé sa main dans mon dos. Je me suis avancé d'un pas. Le gars a glissé sa main dans mon pantalon, puis dans mon slip. Un de ses doigts s'est glissé entre mes fesses, cherchant mon petit trou. Il s'y est introduit et m'a branlé l'anus, un instant. je me suis penché à son oreille, et lui ai mis le marché en main. Il m'a pris par l'épaule, et m'a poussé vers la dernière rangée de fauteuils, devant nous. Je me suis appuyé, les coudes sur un dossier. Le gars a passé ses bras autour de ma taille, et a déboutonné la ceinture de mon pantalon. Il a saisi les pans de mon pantalon et de mon slip et les a descendus jusque sur mes chaussures. Ensuite, il m'a tiré en arrière, a passé un bras autour de ma taille, et m'a courbé en avant.

La blancheur de mon cul provoqua un brouhaha. Tout le monde savait qu'il allait m'enculer. Un gars opportuniste s'approcha. Avait-il été mis au courant, ou avait-il décidé de profiter de la situation, je ne le saurais jamais. Toujours est-il qu'il avait sorti sa bite et qu'il me la tendait. Je l'ai prise dans ma bouche, ce qui a couvert le petit cri que j'ai poussé quand la queue s'enfonça dans mon cul. Mes lèvres glissaient le long de la pine que je suçais, pendant que celle de l'autre accélérai ses assauts dans mon cul. Un temps, je me suis relevé. J'ai demandé à retourner contre le mur. Je voulais que tous puissent me voir en action. Et, devant les regards ébahis, pendant qu'un gars m'enculait, je suçais tous ceux qui se présentaient.
Une fois, je suis même resté toute la nuit. Je suis ressorti au petit matin, épuisé et puant le sperme. On ne m'avait pas laissé de répit. Je n'ai pas compté le nombre de bites qui ont visité ma bouche et mon cul. Juste le pied monumental que j'ai pris.
J'y suis retourné de nombreuses fois, dans ce cinéma.
Une nuit, l'un d'eux m'a parlé.
- Toi qui aime qu'on te regarde faire, je connais un endroit que tu aimeras. Soit ici ce soir à 20 heures, je t'y emmènerai.
C'est comme ça que j'ai connu le petit jardin de la rue George. Là, des voyeurs matent des jeunes donner leur bouche et leur cul, en public. Là aussi, j'ai donné de ma personne. Pendant mes mois de fréquentation, je suis celui qui a le plus donné son cul.
Plus tard, alors que j'avais oublié cet intermède, je suis venu à la caisse de retraite toute proche. Emu, je suis retourné au jardin. Mais, de jour, rien ne se passe. J'ai décidé de revenir nuitamment, pour voir si les choses avaient changées.
Malgré les années, mon corps n'avait pas changé. Bien sûr j'ai vieilli, mais ma morphologie est restée la même. Je ressemble toujours à un ado. Un mec s'approcha et me dit :
- T'as un beau cul, tu sais ? Tu baises ?
- Je suces aussi, j'ai dit.
Mais, pas caché !
- C'est comme tu veux...
Il s'approche.
- Ah ! Dis-je, en secouant la tête. C'est toi qui déshabille !
Il s'avança vers moi, déboutonna mon pantalon et le laissa tomber sur mes chaussures. Je porte toujours de ces vieux slips blancs, lumineux dans l'obscurité. Ca attire les regards.
- Soyons fous, lui dis-je. Déchires-le !
Le gars ne se fit pas prier. Il avait compris. Il attrapa le sous-vêtement et le déchira en deux. Il tira sur le tissu pour me l'ôter. Puis, il me fit mettre à genoux et sortit sa bite. Il me gifla, et s'écria :
- Suces !
Les larmes(volontaires) coulèrent sur mes joues et j'ouvris la bouche. Mes lèvres glissaient lentement le long du manche. La respiration de son propriétaire était saccadée. Le mec m'avait enlevé le vêtement. Il me traîna vers un banc de pierre. Il y en avait pleins dans ce parc. Il me courba au-dessus du banc, écarta mes fesses et m'encula.
Quand ce fut fini, on a fait un brin de causette. Je cherchai des endroits en plein air, ou je pourrai passer à la casserole en public, en faisant croire que c'était imposé, et surtout, à plusieurs.
Il m'indiqua le jardin de la colonne. J'ai souri. Quand il me demanda pourquoi, j'ai dit :
- C'est ironique. Celui qui de là-haut, est censé tout voir, verra que nous appliquons ses préceptes. Aimons-nous les uns, les autres.
Effectivement, il s'en passait de drôles là-haut. Il y en avait des culs nus et des bouches pleines. Quand aux yeux, n'en parlons pas. Il y avait bien plus de voyeurs que d'acteurs.
J'avais innové dans mon comportement. Pour inciter les amateurs à participer à mes orgies, j'avais décidé d'opérer à poil. Maintenant, je demandais à mes suborneurs, de me déshabiller entièrement. Du coup, pendant que certains s'occupaient de mes trous, d'autres pouvaient me caresser, m'embrasser, et même m'inonder de leur sperme, voire de leur urine.
Les vieux adoraient embrasser mes fesses.
Maintenant, j'ai 30 ans. Je suis marié, et ma femme connaît mes goûts. J'ai attendu un certain temps pour tout lui raconter. Ciniquement, elle m'a regardé et m'a dit ;
- C'est vrai que t'as un beau cul, mais tant qu'à faire, si tu veux le montrer à tout le monde, vends-le !
C'est ainsi que c'est ma tendre épouse qui me prostitue.
Elle montre des photos de moi, vu de dos. Et d'autres. La dernière en date a été réalisée par un photographe d'art. Le modèle était la statue de David, de Michel-Ange. Quand il m'a vu pour la pose, il a exigé d'être payé double, dont la moitié en nature. Autrement dit, il a eu mon cul pour rien.
Il faut dire, que la photo était parfaite. Moyennant quelques retouches, je ressemblais parfaitement à l'original.
Aidée par quelques connaissances, elle diffusa mon image. Le téléphone sonnait sans arrêt. Tellement qu'on était obligé de le débrancher la nuit, et de supprimer la messagerie. Marianne me louait à domicile, en se servant au passage, quand le client était à son goût, et réciproquement. J'avais droit à une semaine de repos par mois. Je la passais dans un centre de thalassothérapie, avec massages et régénération des tissus.
L'argent rentrait. Les demandes de location des centres naturistes pleuvaient, rien que pour l'image.
En fait, tout le monde est content. Marianne a l'argent, le photographe, la notoriété, et moi le sexe et le plaisir.
Chouchouté comme ça, ça peut durer encore quelques années. Pour moi, tant que je suis désiré et honoré, on peut bien me demander n'importe quoi.

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