Collection Vengeance. Internet (1/3)

Trente ans de mariage et des sites multiples qui vous incitent à tromper votre femme.
Le gros problème, c’est que ces sites sont payants jusqu’au jour où j’en parle à un copain qui me donne des codes pour entrer gratuitement dans l’un d’eux.
Je tente ma chance, incrédule que cela fonctionne.
Je suis mauvaise langue, car à six heures du matin me levant tôt, j’arrive à dialoguer avec une des rares femmes connectées à cette heure.
Elles sont peu nombreuses et toutes à des bouts de la France inatteignable pour moi.
Dans les différentes conversations que j’ai avec certaines, je constate qu’elles cherchent à avoir des aventures alors que d’autres doivent se caresser en se permettant des mots qu’elles éviteraient en direct avec leurs hommes.

Le problème de ces sites de drague sur le net, c’est que vous devenez rapidement accro.
À mon levé, ce matin, je me suis masturbé d’une main en tchatant avec une femme habitant Bordeaux qui en voulait et en redemandait.

• Tu as une grosse queue.
• C’est peut dire ma belle.

Pourquoi être humble, je suis normal, mais comme la dame est éloignée pourquoi lui cacher ce qu’elle veut entendre ?

• Es-tu marié ?

Moment de solitude, répondre oui et risquer de perdre le contact ou répondre non et se priver de me plaindre que la mienne refuse tout ce que j’aimerais lui faire.
Mon choix est le bon, le texte qui arrivent devant mes yeux me permet d’envoyer des traits de spermes à quelques minutes d’entendre Christiane descendre.

Je travaille à domicile, je suis comptable de petites entreprises alors que mon épouse est responsable d’approvisionnements dans une grande surface.
Toutes les heures, je me connecte et je regarde les départements des garces qui cherchent à se faire baiser.
Celles de six heures sont des insomniaques qui s’amusent.
À partir de neuf heures, les mamans ayant conduit leurs rejetons à l’école venant s’encanailler sur le web sont là.


De midi à deux sont les heures de celles qui acceptent des rencontres en fin de journée pour des cinq-à-sept donnant comme motif à leur mari la surcharge de leur travail que leur patron leur impose.
Je mets de côté celles qui cherchent la bague aux doigts ou au moins un PACS.

Il y a plus d’une semaine que je joue à draguer sans risque de tromper Christiane, mais avec des branlettes mémorables.
Et puis, il y a la connexion réussie de ce mercredi, elle me montre une femme se faisant appeler Christine, elle a mon âge donc de celui de Christiane et habite dans le 21, elle accepte de me répondre.
Une chose que je remarqué, le tutoiement, aller dans un café, arrivez à discuter avec une cliente assise à la table à vos côtés et voyez le temps que vous mettez à passer du tu au vous, qui va vous donner une chance de l’emmener baiser.
Vous y arrivez, merde, c’est fichu, c’est l’heure pour l’un et l’autre de rentrer retrouver bobonne ou pépère.
Alors que sur Internet, en deux phrases, le « tu » s’impose.

• Tu aimes baiser.
• Plutôt deux fois qu’une.
• Pourquoi es-tu là, ton mec, il t’oublie ?
• Je préfère parler d’autre chose, sauf faire joujou dès le matin avec son ordinateur, il me touche une à deux fois par mois.
• Moi la mienne lorsqu’elle se couche avec sa putain de crème sur la figure cela me passe l’envie de la baiser.
• Tu m’excuses, je dois te quitter, on m’appelle.

Vous vous trouvez le bec dans l’eau, mais si vous êtes patient comme je le suis deux jours plus tard Christine21 est connectée.

• Tu es de retour, dommage que tu sois parti si vite mercredi, j’avais plein de choses à te dire.

Avec Internet grâce à l’anonymat presque neuf fois sur dix, elles répondent alors que dans votre café, elle vous dirait, pardon monsieur, on se connaît.

• Alors, il t’a baisé depuis deux jours.
• Hélas, non et ma chatte est de plus en plus chaude.

• J’adore éteindre les incendies des chattes en feu, ma queue est une lance qui s’en est faite une spécialité.
• Merde, tu me fais envie, je brûle de te sentir en moi.

Parler gras se pratique souvent, ça existe la bourgeoise de dégoiser comme une pute de bas étage ou une charretière.

• Dans ton profil, tu écris que tu es de Longvic moi de Quetigny, on pourrait se voir.
• Déjà un rencard, tu peux me dire ce que tu sais faire avec ton sexe, les puceaux qui sont sur la toile, qui, quand ils vous pénètrent éjaculent en trente secondes, je veux éviter de perdre mon temps avec eux.
Même si j’ai envie de me faire troncher, je veux que ce soit le coup de maître dès la première fois, celui dont je me souviendrais toute ma vie, car avec mon homme, même s’il a pris du recul avec moi, nous avons une vie harmonieuse hors de notre lit.

Le début de l’épanchement de la dame est un gage que vous êtes sur le bon chemin, alors vous y aller franchement.

• Tu peux me faire confiance, trente ans d’expérience, ma moitié est comme ton mari, elle écarte les cuisses et attend que j’éjacule alors que j’aimerais lui sucer la chatte, lui bouffer le clitoris comme elle acceptait de le faire dans les premiers mois de notre mariage.
Tu sais au fil des années et surtout après la naissance de nos deux s, elle sait refermer sur elle-même.
Et j’évite de te parler de la sodomie que je te ferais dès que nous nous rencontrerons et qu’elle me refuse obstinément.
• Tu me fais mouiller, la sodomie, j’en rêve, mais il semble que mon anus lui soit indifférent, je sens déjà ton pieu dans ma rosette, tu es.

La phrase est envoyée, coupée net, il y a dû avoir un bug de connexion, mais cela repart tout seul.

• Tu es extraordinaire, en tapant sur le clavier d’une main de l’autre, je l’ai dans ma culotte, tu viens de me faire atteindre une petite jouissance simplement à lire les mots parlant de sodomie.

Mes doigts et ma culotte sont trempés, il y a des semaines que ma chatte avait oublié de me démanger.

J’oubliais, il y a les s point de passage qu’il faut éviter, car vous risquer à déclencher l’instinct maternel qui va refermer la chienne que vous avez commencé à réveiller entre les cuisses de la dame.
Vous avez celle qui vous répond insidieusement mettant en vous un ver qui va vous ronger pendant des jours, c’est le cas après la question que je lui pose.

• As-tu des s, j’en au deux ?
• Moi aussi, j’en ai deux, un garçon et une fille de 10 et 9 ans, Vivian et Johana.

Là, le doute s’installe, comment peut-il y avoir deux s du même âge qui portent les mêmes prénoms à moins de dix kilomètres les uns des autres ?
Et Quetigny, ville où habitent mes beaux-parents alors que nous habitons à Chenôve, c’est pour cela que j’ai mis Longvic sur ma fiche pour rester dans le même secteur cachant un peu mon identité.
Les prénoms et pseudos, Christiane devient Christine21 et moi Christophe, je suis Christian21

Parlons de celui qui est marié avec Christine, bizarrement comme lui depuis quelques années sa vie se passe en grande partie devant son ordinateur en tout bien tout honneur jusqu’à il y a peu.
C’est au moment où j’ai eu ces codes d’accès gratuit que mes envies se sont accélérés, la gratuité a été facteur aggravant, élever deux ados, même si ma femme me rapporte une paye, coûtent de plus en plus cher, surtout si vous économisez une grosse somme tous les mois pour payer leurs études dans quelques années.
Il y a la folie de Christiane qui est tombée amoureuse de l’Espagne et qui m’a fait acheter une villa, certes modeste, sur la côte près d’une plage près de Barcelone.

Alors comment dire à Christiane que je l’ai percée à jour et que c’est elle qui est par un malin signe du destin à l’autre bout de nos claviers, moi à notre domicile et elle pendant sa pose dans son supermarché du centre commercial de Quetigny encore une coïncidence suspecte ?
Une idée me vient qui va me coûter un petit investissement, je veux avoir une preuve que si c’est mon épouse qui surf, elle est restée respectueuse de son serment de mariage, m’a-t-elle déjà trompé ?

• Quand nous allons, nous voir, dis-moi ton mec, tu l’as déjà trompé ?
• Non, j’ai failli, il y a huit jours avec un collègue de travail qui s’appelle Gaétan lors d’un séminaire de deux jours, alors que nous étions au restaurant, j’ai rattrapé ma serviette qui a failli tomber et il m’a pris la main pour la mettre dans son pantalon qu’il avait ouvert, mais quand j’ai senti la longueur de sa queue, j’ai fait machine arrière.

• Il était trop gros.
• Non, un vermicelle, ni long ni gros.

Plus de doute, Christiane a été deux jours en séminaire et ce fumier de Gaétan, je le connais bien, je l’ai vu avec mes s et ses s l’an passé à l’arbre de Noël de leur supermarché.

• C’est bien, je serais le premier amant que tu vas avoir, car j’ai une idée pour que nous nous éclations le plus vite possible.
• Oui, dis-moi, je suis prête, la queue de Gaétan dans ma main m’a donné envie de franchir la barrière qui me retient encore.
• Quand peux-tu être libre et à quelle heure cette semaine ?
• Mercredi de cinq-à-sept, mais s sont chez mes beaux-parents et mon mari joue avec son équipe de foot vétérans, il rentre dans la nuit, car après, ils mangent avec leurs adversaires, ils appellent ça la troisième mi-temps.
• Je fais du rugby, c’est dans ce sport que le terme de troisième mi-temps a débuté.

Reprendre la main en faisant diversion, si d’un coup, j’ai eu des doutes que c’est à ma femme que je proposais la botte, elle a pu avoir les mêmes doutes sur d’autres points, j’ai un exemple, la crème sur sa figure, elle en met tous les soirs, elle a pu avoir un doute.

• Alors, voilà ce que je te propose, connais-tu l’hôtel Wilson à Dijon ?
• Oui, pourquoi.
• Te baiser bien sûr, je croyais que ta chatte bavait de se faire mettre.
• Oh, oui, j’ai compris, j’y serais.
• Oui, mais il y a, un mais.
• Lequel.
• Je réserve une chambre, on se connecte mercredi à midi, j’aurais réservé et je te donnerais le numéro de la chambre où tu me rejoindras à 17 heures.
Tu montras dans la chambre directement, tu entreras, elle sera dans le noir complet.
Interdiction d’allumer pour l’un ou pour l’autre, de toute façon, je serais nu à attendre dans la salle de bain, si tu allumes, je m’enfermerais jusqu’à ce que tu repartes.
Tu es d’accord, jusque-là.
• Oui, j’en mouille déjà.
• Tu te déshabilleras, tu te positionneras en levrette sur le lit et tu m’attendras, la suite, tu la sentiras dans ton corps.
• Je suis déjà toute à toi.
• Quand, je sentirais que mon sexe sera arrivé au moment où j’aurais atteint ses limites sexuelles, je me rhabillerais et tu entendras la porte de la chambre, se refermer et nous reprendrons nos vies antérieures.
Du moins moi, car tu seras ma seule expérience adultérine de ma vie.
• J’ai tout compris, tu peux compter sur moi, je vais compter les heures.

Le temps est long jusqu’au mercredi afin de voir si elle a la force de venir me tromper avec un inconnu complet puisque nous resterons entièrement anonymes…

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