Alchimie

Alchimie

Cette histoire s’est produite il y a peu de temps. Il y aura deux protagonistes, une charmante brune, 1,70, 55kgs, une silhouette et un visage à damner un ange. Nous l’appellerons Émeline.
Et ma petite personne. 1,77, 65kgs, musclé sans outrance, et ma fameuse tête de gendre idéal.

Je passe sur les discussions endiablées qui précèdent ce rendez-vous, sur nos expériences passées, nos envies communes, nos désirs futurs. Ces échanges sont très intenses, et, malgré la distance qui nous sépare, une sorte de complicité se crée. Nos messages sont harmonieux, nous devinons les envies de l’autre.

Elle sera même la première à lire mes nouvelles. Elle en a d’ailleurs co-écrit une avec moi (Chardonnay et autres fluides).

Et puis, nous décidons de nous rencontrer. Rendez-vous est donné dans un hôtel, plutôt chic. La matinée a été assez stressante, j’en suis à ma seconde bouteille d’eau.
J’arrive avant elle. Il est 14:00. Je fais un tour des lieux, c’est une deluxe room avec une salle de douche, qui donne sur la chambre, le côté gauche du lit. Le vitrage de la pièce d’eau est translucide d’au bas pour finir transparent sur un dégradé harmonieux. Ça permet de deviner ce qu’il se passe dans la salle d’eau, assis, et de le voir lorsqu’on est debout. Très élégant.
L’ambiance tamisée sans éclairage direct ne fait qu’apporter une touche sensuelle à l’instant.
Je prends une douche rapidement, me rhabille (mocassins à picots, jean 501, chemise à rayures bleu ciel et blanc, blazer bleu marine à deux boutons) et attends. Je lui envoie un sms « 118 ». Le numéro de la chambre
J’ai à peine cliqué sur « envoyer » qu’elle m’appelle pour me prévenir de son arrivée sur le parking. Je souris et descends la recevoir
J’arrive dans le lobby, et la vois arriver à travers les deux doubles portes automatiques. Sa démarche veut paraître assurée mais son visage regarde en l’air sur sa gauche pour lui donner une consistance.


Elle est vêtue d’un trench coat beige, très ajusté. Je distingue des bas noirs, et les yeux se portent sur ses escarpins, noirs également.
Puis elle me voit. Son sourire est instantané. Le mien aussi. Nous nous faisons une chaste bise.
«Bonjour, comment vas-tu? »
« Très bien, je te remercie. Et toi? As-tu fait bonne route? »
« Oh oui, quelques bouchons mais rien de gênant »

Dans le hall, le sourire entendu de la première de réception ne souffre d’aucune équivoque. Je lui rend son sourire en soutenant son regard jusqu’à ce qu’elle baisse le sien. Tout en continuant cette conversation futile.

Nous arrivons à l’ascenseur. Avec nous, une gouvernante, dont la bienséance mérite d’être relevée. Elle nous salue et détourne le regard immédiatement. Aucun mot dans l’ascenseur. Je regarde fixement la porte, tandis que mon hôte du jour me regarde du coin de l’œil. Pas assez discret pour que je ne m’en rende pas compte.
Les portes s’ouvrent, la gouvernante nous laisse sortir, et nous souhaite une excellente journée. Je laisse Émeline me précéder, puis notre discussion de façade reprend sur des sujets de seconde voire tierce nécessité. 118. J’ouvre, la laisse entrer, puis referme derrière moi. Il se passe moins d’une seconde avant que nos bouches se collent.
C’est un baiser fougueux, intime, instantané. L’alchimie de nos dialogues se retranscrit en cet instant. Il se passe quelque chose dans ce contact. J’ai connu beaucoup de bouches auparavant. Celui-ci paraît instinctif. Ses mains tiennent mon visage entre le cou et les oreilles. Les miennes sont dans son dos et sur ses côtes. C’est intense, fiévreux.
Je parcours son corps, elle ne me laisse pas le faire, et se recule en me regardant.
Ses doigts défont lentement la ceinture de son trench, je suis sous le charme. Elle me fixe, défait les trois boutons… j’ai les yeux écarquillés. Une première pour moi! Sous son trench-coat ne résident qu’une paire de bas autofixants, un boxer en dentelle, et un soutien gorge assorti.
Tous de couleur noire. Le contraste avec sa peau couleur miel est saisissant, j’en reste bouche bée. Elle sourit, ravie de son (grand) effet, et jette nonchalamment son vêtement à terre. Je m’approche, l’att par les hanches.
« Mais c’est pour moi, ça?! »
« Ça te remercie de ce compliment... »
Nous reprenons nos baisers fougueux mais nos mains se baladent sur nos corps respectifs…
C’est un moment fort! Ma veste finit à terre, ma chemise se déboutonne en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Je la pousse sur le lit, elle s’en va à reculons jusqu’aux oreillers, me regarde en se mordant la lèvre. J’enlève mes chaussures, baisse mon pantalon. Je me retrouve en caleçon devant elle, ses yeux fixent mon intimité cachée par ce bout de tissu. Ils n’en décollent pas. Puis elle se rapproche à 4 pattes comme si j’étais le Graal. Elle se relève, ses mains se positionnent de part et d’autre de mon boxer, le font coulisser vers mes pieds, en me maintenant le regard. Au fur et à mesure que mon boxer descend, son corps aussi. Émeline ouvre délicatement la bouche jusqu’à ce que celle ci arrive jusqu’à ma queue, fièrement dressée par tant d’éloges!

Avant qu’elle me suce, je l’allonge sur le ventre, et commence à la fesser.
« mmmm encore »
J’en distribue encore une demi-douzaine
« Plus fort! »
Je la fesse avec ma ceinture.
« C’est trop bon !!!! J’ai envie de te sucer !!! »
Sa bouche, chaude, accueillante, saliveuse, avale autant que faire se peut. Ses mains s’y mettent également. L’une est posée sur mon torse l’autre développe des mouvements circulaires autour de mon membre. Je m’en délecte.
Elle me dit avec des yeux craintifs
« Je suis désolée, mais ce n’est pas la bonne période pour moi.. »
« Est-ce que d’autres alternatives sont envisageables? »
« Absolument, j’y prends autant mon pied »
Puis elle reprend sa gâterie de plus belle. Qui dure longtemps. Très longtemps. Le dernier litre d’eau que j’ai ingéré se rappelle à mes bons souvenirs
« Je vais t’abandonner quelques instants pour une pause technique.
Je reviens. »
« Est-ce qu’il est possible d’essayer ce dont on a discuté? »
« Alors allons dans la douche »

Je la laisse passer. Sa lingerie lui va à merveille. Elle me regarde interrogative, se demandant comment se positionner.
« Tu peux prendre la position que tu estimeras la plus adéquate »
En me fixant, elle s’accroupit devant moi. Mon dieu, ce regard, ces yeux de braise…
Ses seins, que je n’ai même pas encore touché sont emprisonné dans cette dentelle, ils me semblent bien proportionnés. Son ventre est totalement plat, ses jambes galbées.
Mon envie passe, mais pas la sienne. Elle veut essayer. Les nouvelles expériences sont l’objet même de sa présence. Alors elle commence à masturber lentement, en insistant exagérément sur le gland. Elle y ajoute une grande quantité de salive du bout de la langue. Ces mouvements sont tellement agréables.
Le résultat est à la marge de l’objectif, mais néanmoins agréable. Elle me sourit tandis que je jouis abondamment, sur ses lèvres, son menton, son soutien-gorge, ses bas.
« Mais j’adore, c’est tellement excitant »
Malgré mon éjaculation, elle n’arrête pas ses mouvements pour autant. Mon envie pressante refait son apparition
« Je viens maintenant. Guide le comme tu le souhaites »
Ce n’est pas un grand jet comme la dernière fois, plutôt une « moyenne pression ». Elle me masturbe pendant que je l’arrose de ma miction. Elle ne fait que souiller sa lingerie. Ses yeux restent plantés dans les miens. Nos sourires respectifs témoignent de l’appréciation de l'instant présent.

« Est-ce que ça te plaît? »
« Bien plus que ce que j’aurais imaginé… c’est chaud, mmmmmm. J’adore sentir couler sur moi, j’adore la sensation! »

Je termine. Elle se relève, et avec la douchette, supprime les derniers restes de sperme de son visage, puis se rince. Nous nous embrassons à nouveau.

Après s’être séché, nous nous allongeons sur le lit.
Nous discutons de tout, sans oublier de débriefer. Nos regards sont brûlants, et la tension monte à nouveau.
Je suis allongé contre la tête de lit. Elle vient entre mes jambes et commence à me sucer. Je bande rapidement. Elle tente une gorge profonde. Le visage caractéristique qui apparaît en de telles circonstances est tellement excitant ! La salive est en abondance. Elle coule jusqu’aux couilles, très appréciable!
Je ne tiens plus, me lève, la retourne, lui crache sur le cul, insère deux doigts, et la prend d’un coup sec.
Sa tête se retourne, son visage est partagé entre sourire et surprise
« Ohhh c’est d’un coup là! C’était une sacrée surprise! »
Son visage se détend, et je l’enfile sans ménagement. Son visage rosit, ses yeux sont mi-clos, sa bouche entrouverte. les gémissements sont à peine audibles, elle est au bord de l’orgasme. Je maintiens son état en l’étranglant. Je serre de ma main gauche juste en dessous de sa mâchoire, elle rougit, ses veines deviennent apparentes. Quelques secondes encore et je relâche d’un coup. Je sens des contractions non maîtrisées, les nouvelles pratiques que je lui enseigne ont fait leur effet. elle vient de jouir dans un cri venant du fond de ses tripes! Ça ne m’arrête pas pour autant, je continue à la pilonner. Tandis qu’une main me maintient en équilibre sur le lit, l’autre lui tient la tête en tirant ses cheveux.
Son visage est beau, naturel, intensément authentique. Elle pourrait sembler subir, mais au contraire, elle est demandeuse d’encore plus. Elle est actrice de son plaisir. Je n’y tiens plus, me retire, et jouis sur ses fesses. Ce sera principalement pour la droite, et son boxer en dentelle n’est pas en reste!

Mon front perle, mon corps tout entier est en sueur. Je suis dans un état vertigineux, proche du malaise vagal. Je vais à la douche me rincer et me donner du tonus. Elle m’y rejoint, dans mon dos, m’embrasse sur les omoplates en passant ses mains sur mes épaules. C’est tendre et sensuel. J’apprécie cette douceur, une sorte d’accalmie.

« J’ai apprécié ce que tu m’as fait tout à l’heure, et il faudrait nettoyer ce sperme sur mon derrière... »

Ses yeux sont remplis de malice et de lubricité!
Elle passe devant moi, se colle à la faïence, me fixe et se cambre à l’extrême. Jelui arrose à nouveau les fesses. Je vois le sperme, mélangé, à la pisse, dégouliner le long de ses bas. Ses yeux ne me quittent pas. C’est un regard profond, pleins de promesses, qui ne demandent qu’à être tenues.

« Mais tu n’as pas encore joui?! »
« Bah non, je t’ai dit, ce n’est pas la bonne période... »

Je la retourne, colle son dos au mur de la douche, la tiens par le cou, alors que mon autre main descend jusqu’à son intimité. Je glisse ma main droite dans son boxer, humide de toutes sortes de fluides. Ma caresses se concentre sur son clitoris. J’alterne des tourbillons appuyés, puis accélère mon mouvement. Je reste à l’écoute de ses réactions, jusqu’à trouver le rythme qui lui déforme le visage. Je le maintiens jusqu’à ce qu’elle crie sans aucune retenue son plaisir.

Quelle fierté de savoir faire jouir une femme….

Nous nous douchons, c’est un moment presque intime.
Après s’être séchés, je lui demande
« Tu es arrivée en petite tenue?! »
Non, j'ai fait une pause sur le chemin pour me préparer »
« Est-ce que tu ne voudrais pas aller chercher tes vêtements dans ta voiture? Ça te serait sûrement plus agréable. »
Tu as raison, j’y vais »

Elle revient, se prépare. Un jean, un chemisier fleuri, de très beaux vêtements !

Nous restons à discuter sur le lit durant plusieurs dizaines de minutes. Elle doit y aller. Ses impératifs doivent être assurés.

Nous nous reverrons sûrement un jour ou l’autre….

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