Collection Zone Rouge. Le Squat (2/3)

Alors que je viens de voir Geneviève partir vers des aventures certainement sexuelles, je vais jusqu’au trou dans le grillage du squat.
La rue est vide, je me glisse rapidement dans le passage, évitant que l’on me remarque et j’entre par l’arrière dans le squat.

• Tu vois Brutus, je savais que cette salope reviendrait, elles reviennent toujours quand elles l’ont vue une fois.
Avance jolie pute, vient voir papa.

Comme hier, je devrais laisser tomber mon sac de victuaille et détaler, mais j’avance.
Je vois le chien Brutus dodelinant de la tête.
Je glisse et tombe à genoux.
Un court instant, je me rappelle que je viens de les poser là où l’urine tombait hier, mais je n’en ai cure, cela me laisse indifférente.
Si Sylvain, mon homme, avait éteint le feu en moi hier ou ce matin je serais restée la femme fidèle et aimante que j’ai toujours été.
Là, malgré l’odeur de pisse très présente, j'avance vers cet homme inconnu qui me regarde, me défiant du regard.
Je suis face à lui.
Je pose le sac au sol et je fais ce que je ne pensais jamais oser faire, je tends ma main vers sa braguette.
Je l'ouvre et la glisse dans son pantalon, qui pourrait tenir tout debout tellement il est imprégné de nombreuses choses.
Depuis combien de temps, n’a-t-il pas vu une machine à laver ?
Je prends en main son sexe qui semble mou, mais déjà si long et si volumineux.
Je le sors, des poils longs et sombres sortent aussi.
Il a une grande toison autour de son sexe et de ses boules.
Je m'accroupis le mettant directement dans ma bouche, quel bâton de chair.
J’ai du mal à lui faire franchir mes lèvres tellement il est gros.
Je sais que ce que je fais s’appelle une fellation, Geneviève m’en a parlé une fois, elle m’a dit aimer pomper son homme et surtout les deux garçons qu'elle rencontre régulièrement sur le chantier voisin.
J'en ai été choquée à cette époque, j’étais ce que l’on appelle une oie blanche, là, ma langue nettoie le morceau qui prend de plus en plus de volume.


Si le pantalon est sale, que dire de cette verge, depuis combien de temps n’a-t-elle pas vue une goutte d’eau, l’odeur est acre, mais rapidement, je m’y fais.

• Ben ma salope, tu suces comme une reine, ton mec ne doit pas s’ennuyer avec toi ! Attends, je vais te baiser, sinon, je vais te remplir l’estomac de mon sperme.

Je suis dans le brouillard, je sens qu’il me manie comme si j’étais une poupée de chiffons et je me laisse faire, mieux une poupée gonflable, il y en avait une dans un film qui est passé à la télé.
Je me retrouve le cul en l’air, la tête sur le matelas puant aussi fort que lorsque j’ai sorti sa bite de son pantalon comme je l’ai dit tellement crade qu’il pourrait tenir debout avec en prime l’odeur me prenant fortement aux narines.
Je ne suis plus qu’odeur nauséabonde, mais étrangement, j’aime ça, surtout quand la barre que j’espère avoir en moi entre d’un seul coup.
Je suis si trempée que son sexe glisse au plus profond de moi, m'écartant comme jamais mon homme ne l'a fait.
Je reste ainsi, la tête sur le matelas, mon nez collé qui respire cette odeur de transpiration, de sperme mélangés à d’autres matières nauséabondes.
Je hurle, mais de plaisir, c’est bon de tromper son homme avec un tel morceau !
Un instant je pense à Romain, mais l’orgasme qui me dévaste n’a d'égal que les longs jets de sperme que cette brute déverse en moi.
Je sens ses jets chauds, la quantité doit être énorme, je sens que ce qui déborde coule le long de mes cuisses.

Mon esprit à ce moment revient en arrière et je me revois le soir de ma nuit de noces. Nous avions respecté ce que l’église et mes parents m’avaient appris.
Rien avant le mariage, juste quelques bisous.
Cette nuit là, c’est dans le noir que j’ai été déflorée.
Depuis j’ai un peu évolué, mais toujours la lumière éteinte et surtout peu de bruit quand nous jouissons, il ne faut pas laisser apparaître nos émotions surtout sexuelle.

Neuf mois après le premier coup que mon mari m’a mis, Romain est né.
Dans ce squat, je pense me sauver une nouvelle fois, mais avant que je fasse tout mouvement, il se couche à mes côtés et me saisissant comme un fétu de paille, m’empaler sur sa verge.
Malgré sa première éjaculation, il est toujours aussi dur, c’est impressionnant et ça m’impressionne.
Il est tellement puissant qu’il me manie avec la seule force de ses bras, me faisant monter le long de cette verge que je commence à adorer.

J’ai un instant conscience que ma robe d’été, mon soutien gorge et mon slip ont disparu et que je suis nue, par quel miracle ?
Il a dû retirer mes habits à un moment où je jouissais, ne me rappelant de rien.
Je me reprends, c’est moi qui commence à monter et descendre en appui sur mes bras.
Son sexe est de nouveau enfoncé au fond de ma chatte, jusqu’à mon col de l’utérus.
Je sens qu’il comprime mon intimité, est-ce étonnant avec ce pieu !

Je plonge au fond de l’ignominie alors qu’il m’a pris les seins, faisant bander mes pointes.
Elles sont plus énormes que d’habitude, elles doivent être très dures.
Mes nénés n’ont jamais autant réagi au pelotage qu’il me fait subir.
Pour Sylvain, ces deux jolies mappemondes, terminées par mes deux grosses fraises, à ce jour ont uniquement servi quand j’allaitais mon fils.
Pour cet homme, elles semblent lui servir de jouet !
Je me penche en avant, il fait assez clair pour que je vois sa bouche à moitié édentée, quand mes lèvres trouvent les siennes.
Son hygiène dentaire laisse plus qu’à désirer.
Moi qui n’aurais jamais embrassé mon mari sans que préalablement il ne se soit brossé les dents, je le fais avec délectation.
Je prends conscience que plus ce que je fais est glauque, plus j’aime, surtout quand sa langue, certainement très chargée, retrouve la mienne.
Je suis dans la transgression, d’un coup je viens de mettre à mal trente ans, ou presque, d’éducation, mais que c’est bon, même si notre couple illégitime peut sembler ignoble.

La belle et la bête, mieux que dans le film.
Il y a aussi le chien qui me regarde me faire baiser en m’empalant.
Il doit voir en moi une chienne lubrique qui, une nouvelle fois, alors que sa grosse langue tourne dans ma bouche, démarre un nouvel orgasme.

Combien de temps ai-je tournée de l’œil quand il décharge de nouveau au fond de mon vagin, plutôt un trou à bite, me faisant hurler à ameuter tout mon quartier ?
Ce que je sais, c’est que je reprends vraiment mes esprits alors que je suis nue dans la rue, mes affaires serrées sur mon cœur.

Je m’engouffre chez moi, ayant du mal à trouver ma clef dans ma poche.
J’y arrive enfin, filant dans la salle de bain, la chatte dégoulinante de sperme.
Comme je l’ai senti, de grandes traînées coulent jusqu’à mes mollets.
Quel homme normal est capable d’éjaculer autant de spermatozoïdes de ses couilles même disproportionnées ?
Pendant deux heures l’eau coule sur moi avant que je ne prenne conscience qu’elle est froide, ayant certainement vidé les 300 litres du ballon d’eau chaude.

Je sors de la douche, passe mon peignoir et sort à l’arrière de notre pavillon.
Sylvain a un bidon où il brûle les mauvaises herbes.
J’y dépose mes affaires les brûlant, persuadée que je brûle la débauche que je viens de vivre et que je suis sûr de ne pas répéter.
Toute la journée, je reste prostrée sur notre canapé, heureusement Romain reste à la cantine le midi.

En fin d'après-midi je sors.
Après avoir mis des habits décents, passant en courant devant le squat, mais surtout en tournant la tête de l’autre côté, refusant de regarder là où je suis devenue une grande salope et surtout de peur de refranchir le grillage.

Je vais chercher Romain.
Quand il sort, je le prends sur mon cœur et je l’embrasse le plus que je peux sur sa figure.
Je suis une mère indigne.
Comment puis-je poser ces lèvres qui se sont données à ce SDF, avec le plaisir et la passion qui m’ont animée, sur les joues de mon garçon ?

• Tu sens bon maman.


Ça me rassure, le soir quand Sylvain rentre j’ai peur qu’il ne sente l’odeur d’urine que je pense être imprégnée dans ma peau, même après le temps passé sous ma douche et les mots de Romain.
Non, tout est normal, même la façon dont il m’ignore, comme la veille. De toute façon comment aurais-je réagi avec la bite qu’il aurait eu à m’offrir dans le cadre aseptisé de notre chambre que je frotte du matin au soir quand je ne vais pas chercher Romain à l’école ?

Au réveil ayant dormi du sommeil du juste, malgré mes débordements de la veille, j’ai pris une bonne résolution.
Ma chatte semble assouvie après la baise avec l’homme de Cro-Magnon, je ne passerai pas le grillage menant à l’arrière du squat !
Promis, je veux bien jurer, s’il le faut et comme lorsque j’étais adolescente avec les copines, cracher par-dessus le marché !
Pourtant au retour de l’école, en passant devant le squat, je regarde avec insistance si je le vois. Est-il couché sur son matelas crade ? Je dépose mon pain sur la table de la cuisine.
Je remplace ma tenue de bourge qui me sert à conduire mon fils à son école, par un petit short avec un débardeur d'été.
Inutile de trop me couvrir, je sais qu’au retour, je devrais tout brûler dans le bidon dans le jardin...
Me regardant dans ma psyché, je me trouve attirante dans ces habits.
Même sans soutien gorge, mes seins se dressent tellement l’envie qu’ils soient maltraités me reprend.
Volontairement, j’oublie de mettre une petite culotte, elle aussi il la massacrerait.

Malgré ma bonne résolution, l'envie est trop forte, je prends une direction que je connais bien.
J’entre dans le squat, Brutus me fait la fête, il lèche mes mollets, me donnant des frissons.
Mon "mâle" est là debout, me souriant.
Que la fête commence…

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