La Laverie. 1Ère Partie.

LA LAVERIE. 1ère partie.
Ce matin-là, comme tous les matins sauf le dimanche, Marina passait l’aspirateur dans les deux couloirs qui entouraient les machines et sous les chaises alignées contre le mur. La laverie n’avait pas de nom, seulement une petite enseigne peinte à la main au-dessus de la porte d’entrée indiquait « LAVERIE « . À 29 ans, Marina était belle et svelte dans sa robe courte et sa ceinture serrée qui accentuait sa taille de guêpe et ouvrait sa robe comme un parachute. Elle habitait à l’étage. Une entrée séparée avec escalier intérieur menait à son appartement. Il y avait un petit ascenseur derrière la laverie qui n’était pas souvent utilisé. La famille de Marina était propriétaire de l’édifice, et de plusieurs édifices dans le quartier. La famille Rubini était très connue dans cette ville italienne du sud, surtout dans ce quartier qui était à 3 kilomètres du centre-ville animé. Les volets de la laverie restaient fermés la plupart du temps. Ce n’est que par la porte qu’on pouvait voir les six machines alignées en deux rangées et dos à dos. C’était petit et ça ne rapportait rien mais la famille tenait à avoir ce lieu, et surtout l’appartement au-dessus, qui n’attirait pas les regards. Dans son appartement, il y avait une petite chambre qui était toujours fermée à clé et dont elle n’avait jamais vu l’intérieur. Marina était très discrète. Dans cette partie de l’Italie, c’était la consigne.
Une femme d’une quarantaine d’années entra avec son panier de linge sous le bras. Elle était courte et un peu ronde comme plusieurs femmes du quartier mais avait un beau visage souriant. La plupart de ces femmes travaillaient de nuit dans le centre-ville, soit dans les usines de couture qui fonctionnaient 24 heures sur 24, ou comme femmes de chambre dans les hôtels ou encore pour faire le ménage dans les bureaux commerciaux. Lucia, elle, travaillait dans un atelier de couture. Elle venait faire son lavage une fois la semaine.


Un taxi s’arrêta devant la porte. On entendit des pas qui descendaient l’escalier menant à l’appartement de Marina. Une femme au cheveux gris et avec un sac à main en croco se montra la tête dans la porte et fit un signe à Marina qui lui envoya un baiser. La femme plus âgée repartit avec le taxi.
« Eh bien, tu ne t’ennuies pas », rigola Lucia
« Il faut bien s’amuser. Il faut bien vivre aussi. » répondit Marina avec un sourire
Puis elle montra à Lucia le collier de corail rouge qu’elle portait.
« C’est beau. Elle a du goût. «, dit Lucia qui aurait bien aimé être à la place de la femme au taxi.
« Elle me donne du plaisir aussi. Mais elle n’est pas la seule. », avoua Marina avec un sourire cochon.
« Ah en parlant de plaisir, je voulais m’excuser pour l’autre jour…avec Julia…On aurait dû aller à l’arrière. Tu as bien fait de nous gronder », dit Lucia
« C’est pas grave. Mais il faut juste que la mauvaise personne rentre au mauvais moment. On a déjà une réputation mais la salle derrière est bien isolée et confortable. C’est fait pour ça. «, répondit Marina.
En effet, la laverie jouissait d’une réputation de lieu de rencontres pour les nombreuses lesbiennes du quartier. C’était un quartier de femmes seules, divorcées ou célibataires, la plupart étant libres le jour. Marina avait des femmes riches qui étaient des amies de la famille, et qui l’entretenaient à leur manière. Elles se connaissaient et se toléraient.
La cloche de la porte d’entrée indiqua qu’une nouvelle cliente était rentée. C’était Rosa. Elle posa son panier sur une machine et donna un baiser à Lucia sur la bouche.
« Eh moi ? », protesta Marina
« Excuses-moi », dit Rosa qui était courte comme Lucia, mais pas aussi belle.
Marina se baissa pour l’embrasser. « Tu as un sourcil enflé », remarqua Marina
« C’est possible. J’ai dû me frapper sur la porte de l’armoire de cuisine », répondit Rosa
« Tu t’es battue avec qui ? », demanda Marina
« Oh ce n’est rien…une femme de chambre qui m’avait volé mon pourboire », répondit Rosa
« Moi je pense plutôt que c’était pour une femme », dit Lucia
Rosa avait la réputation de péter les plombs assez facilement.
La laverie avait été témoin de quelques combats féminins impliquant Rosa.
« Mets tes vêtements dans la laveuse et viens me rejoindre derrière’, dit Lucia, « Je vais te faire oublier tout ça’.
Marina ouvrit la porte de l’arrière avec sa clé. Elle tendit la main. Les deux femmes enlevèrent leur string et les remirent à Marina. Celle-ci referma à clé derrière les deux femmes enlacées.
« Vous frappez quand vous avez terminé », leur rappela la patronne à travers la porte.
Elle porta les deux petits triangles de coton à son nez et aspira. Elle les mit dans un sac qu’elle cachait dans un placard et sortir deux strings propres de la même couleur.
Lucia et Rosa n’avait qu’à laisser tomber leur robe par terre, la pousser dans un coin et elles étaient nues et prêtes à l’amour. Elles s’étaient sucées une centaine de fois depuis l’adolescence mais elles ne s’en lassaient jamais. Lucia avait posé quelques questions à Rosa sur son combat et celle-ci lui en avait dit assez pour l’exciter. Les deux lesbiennes s’installèrent sur le divan en 69. Elles étaient de la même taille et se soudèrent immédiatement bouche à vulve. Après quelques minutes, comme toutes les fois précédentes, elles se tournèrent sur le côté pour pouvoir se doigter l’entre-fesses, ce qui faisait monter la tension sexuelle d’un cran.
Pendant ce temps, une jeune femme rentra dans la laverie et fit sursauter Marina, tout absorbée qu’elle était avec les sous-vêtements de ses clientes.
« Bonjour », dit-elle, « Vous parlez français ? », demanda la jeune fille qui avait à peine 20 ans.
« Oui bien sûr », dit Marina, « Vous êtes en voyages ? ».
« Oui…je suis en vacances et j’habite à l’auberge tout près », dit la jeune femme.
« Je suis Marina », dit la patronne, « C’est gratuit pour vous…gracieuseté de la maison et…de moi’.
« Ah c’est très gentil. On a presque le même prénom. Je m’appelle Marianne », dit l’étudiante
Les deux femmes s’examinaient et se déshabillaient des yeux.
Le courant passait très fort.
Marianne était grande comme Marina mais sa peau de blonde, toute blanche, était très différente de la peau basanée de l’Italienne. L’étudiante était en pantalon court et en t-shirt. Celui-ci laissait voir deux petits seins et des tétines pointus. Les deux femmes souriaient, un peu timides de l’excitation qu’elles se transmettaient.
« Euh…on m’a dit à l’auberge…en fait c’est la patronne de l’auberge…Missy….qui m’a dit que je vous trouverais ici. Elle….elle m’a aussi dit…qu’on s’entendrait bien…très bien », balbutia l’étudiante en rougissant.
Mariana s’approcha de la blonde qui recula jusqu’à ce que ses fesses s’appuient sur une machine.
« Tu as couché avec Missy ? », demanda brutalement Mariana en éclatant de rire.
« Ahh…oui…hier soir », répondit l’étudiante en baissant la tête.
Marina lui mit le doigt sous le menton, releva son visage et couvrit sa petite bouche d’un baiser.
« Si tu veux, tu peux coucher avec moi ce soir », dit l’Italienne
« J’aimerais bien…oui….je ne sais pas si j’aurai la patience d’attendre jusqu’à ce soir », dit-elle en riant.
« Quand les deux femmes qui sont dans la chambre derrière auront terminé, on pourra faire une petite session pour se calmer les nerfs », dit Marina
« Oui..je veux bien », répondit Marianne.
Quelques minutes plus tard, on entendit du bruit du côté de la porte. Marina sortit sa clé et entra dans la chambre. Lucia et Rosa se rhabillaient et Marina leur remit les deux strings pour qu’elles puissent les remettre sur une chatte toute mouillée.
« Tiens, tu t’es fait une copine ?, demanda Lucia, apercevant Marianne
« Oui et on prendra vos places. C’est Marianne, une petite Française. Pouvez-vous garder la laverie pendant 10 minutes pour qu’on puisse faire connaissance ? », demanda Marina
« Bien sûr. Ne vous en faites pas. On va en profiter pour se refaire une beauté. » dit Rosa
« Vous ne vous êtes pas ratées… », dit Marianne en riant
« Ah non…tu as raison la petite….
on s’est giclé en plein visage et on en a partout dans les cheveux », répondit Lucia
« On va être plus sage car on s’en promet pour ce soir. Marianne demeure à l’auberge chez Missy, alors elle a déjà de l’expérience », ajouta Marina avec un grand sourire
Missy était africaine, lesbienne jusqu’au bout de la langue, et avait des appâts qui ne laissaient aucune lesbienne indifférente.
« Elle a un cul formidable, cette femme », dit Rosa
‘Oui je sais…je l’ai léché avec passion hier soir »’, répondit Marianne qui n’avait pas froid aux yeux et plaisait beaucoup aux deux femmes qui venaient de se baiser.
« Tu la partageras hein Marina ? Ta Marianne elle nous plaît beaucoup », dit Rosa posant une main sur les fesses de la Française.
« Allez vous lavez…gouines…et ensuite on parlera de partage », dit Marina
La porte se referma. Marianne avait envie de pisser et Marina la regarda tout en se déshabillant. Elle lui prit son string en souvenir. Marianne était nue et s’installa sur le divan.
« Viens que je te suce. J’adore le salé. », dit Marina en s’agenouillant devant la Française qui ouvrit bien les cuisses.
A SUIVRE

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