La Gendarmette

La soif excessive qui harcelait Batangui lui donnait l’impression d’être dans un four : il buvait bière sur bière pour se désaltérer et s’encourager à la danse et à l’abordage. On se trouvait un samedi soir dans une boîte de nuit d’une capitale économique africaine.
Batangui regarda sa montre. Elle indiquait 1H07 du matin. « Tu dois ralentir ! Tu as déjà bu à toi tout seul deux casiers ! Ces enculés se font des sous sur mon foie ! C’est moi qui devrais vendre ce poison aux autres ! La seule chose bien ici est la musique. Les femmes sont belles mais hautaines. La musique au moins se laisse couler, elle épouse la forme de ton âme, de ton humeur, de ta connerie… » 
Presque titubant, il se fraya un chemin incertain à travers la foule compacte. Un énervement idiot grimpait en lui, et plus les hommes qu’il croisait étaient mieux habillés que lui et plus cet énervement l’envahissait. Au comptoir il commanda une bouteille d’eau. La barmaid lui tendit une petite bouteille d’eau glacée. Batangui s’adossa contre le comptoir puis parcourut du regard la boîte.
Mêlant des voix aigües anglophones aux beats afros, la musique nigériane ambiançait la boîte de nuit ; les jeux de lumière offraient une chorégraphie artificielle et féerique aux vêtements multicolores tantôt monstres, tantôt anges ; ce spectacle provoquait un sentiment bizarre à Batangui, sentiment où se trouvaient mêlées la joie, la nostalgie, l’envie de vivre, la mélancolie, l’envie d’aimer. Il n’était qu’un spectateur aux prises avec lui-même dans un univers miroir qui lui donnait l’impression d’être immortel, d’être surpuissant, tout en restant vulnérable. « …Chaque nouvelle chanson est une nouvelle vie et chaque fin de chanson est une nouvelle mort… »

Il reconnut une jeune femme qu’il voyait souvent ici, il ne savait pas si elle était de bonne famille ou modeste, professionnelle du sexe ou non, la plupart des femmes actuelles s’habillant comme des prostituées ; une féroce concurrence existait entre elles : le pays comptait environ 48% d’hommes et 52% de femmes, la boîte ne reflétait pas ce pourcentage, l’entrée avait beau être gratuite pour elles, il s’y trouvait clairement plus hommes que de femmes ; ils dansaient en collant leurs pénis contre les fesses féminines, simulaient l’acte copulatoire au rythme de la musique ; même s’il aimait danser collé serré avec les filles il n’aimait pas regarder les autres garçons danser ainsi avec elles parce qu’il avait toujours la désagréable impression d’être cocufié.


Batangui repéra la jeune femme dans la foule. Elle se trouvait au milieu de la boîte, encerclée par des hommes, dans un ban de sirènes cernées par des requins en rut qui à tour de rôle fendaient leur timidité pour s’offrir une danse érotique avec l’une d’elles. Batangui traversa la foule sa petite bouteille en main. En jouant des coudes et des épaules, il se fraya rapidement un chemin à travers les autres mâles puis atteignit la femelle. Elle portait une robe rouge. Le plus dur restait à faire, il fallait maintenant qu’elle accepta de danser avec lui. Elle se trouvait face à lui. Tout en dansant, il se rapprochait d’elle. Il sentit sur lui, il sentit parcourir sur son corps le radar de la jeune femme, cette espèce de radar qui l’informait sur le type d’homme qu’elle avait en face d’elle. Il s’approcha encore plus d’elle. Maintenant ils se trouvaient l’un contre l’autre. Subitement, elle lui tourna le dos puis colla son postérieur contre son pubis. Elle se mit à frotter ses deux fesses contre son entrejambe ! Une érection surpuissante ! Il laissa chuter sa petite bouteille d’eau en plastique qui s’écrasa sans bruit au sol. Il saisit la femme à la robe rouge aux hanches, accompagna ses mouvements de va-et-vient rythmés. À travers les tissus du boxer, du pantalon, de la robe, de la culotte, il frottait son pénis contre les fesses de la danseuse. Son érection et son excitation augmentaient. Il aurait aimé pouvoir la prendre là devant tout le monde mais la décence et le consentement l’empêchaient ! Tout en dansant, il baladait ses mains sur le corps féminin. Une flamme légère et brulante à la fois. Elle colla sa tête contre sa poitrine. Il huma ses cheveux. Elle portait ces tresses africaines sans fil qui parcourent la tête en sillons en laissant entre elles des espaces identiques. Les mains grimpèrent sur la hanche, sur le ventre, sur les côtes ; les mains se posèrent sur les seins, les mains pressèrent les seins. La jeune femme s’échappa. Batangui eut l’impression d’avoir tout gâché.
Il la chercha vainement. Elle avait disparu.

Le taxi déposa Batangui dans la cité universitaire. Il était six heures du matin. Les immeubles de la cité universitaire s’extirpaient de la nuit. Soûl, déshydraté, fatigué, il avait l’impression de se diriger vers une prison. Sa vie monotone, l’université, sa chambre, l’université, sa chambre, quelquefois les discothèques, quelquefois les prostituées du carrefour chaud, et rebelote, il commençait en avoir marre ! Mais il s’était promis d’aller jusqu’au bout du diplôme. Il voulait dormir et se reposer. On était un dimanche matin.
La chambre d’étudiant de Batangui qu’il trouvait petite mais agréable possédait juste assez d’espace pour un lit, un frigo, une télé, un fer à repasser, un petit bureau sur lequel reposait un ordinateur portable, un sac d’habits. Il passa le dimanche à dessouler dedans, à relire ses cours, à regarder des séries américaines piratées sur Internet.
Lundi matin, durant la petite pause matinale universitaire, entre 10H et 11H, Batangui causa avec Stéphane, l'un de ses amis ; ils se connaissaient depuis la première année de Droit.
Batangui.-J’ai croisé une fille en boîte samedi soir.
Stéphane.-Ha bon !
Batangui.-Croisé c’est un grand mot. Je dirais plutôt que j’ai dansé que...
Stéphane.-Tu l'as baisée ?
Batangui.-Non. C’était en boîte de nuit. J’aurais bien voulu mais elle s’est enfuie.
Stéphane.-Elle était comment ?
Batangui.-Elle était grande, belle, avec des tresses. Un cul et des fesses pas possibles ! Pour le visage je ne suis pas sûr à cent pour cent. Je ne l’ai jamais vu en plein jour. Mais le peu que j’ai vu dans l’éclairage de la boîte de nuit c’est qu’elle est de visage au minimum passable… elle doit surement être canon, après on ne sait jamais ce que donne un visage rencontré la nuit en plein jour.
Stéphane.-Je vois ce que tu veux dire. Si tu la vois, tu pourras la reconnaitre ?
Batangui.-Peut-être. Je ne suis plus sûr.
Mais je crois qu’elle pourrait me reconnaitre. Je sais qu’elle va souvent dans la même boîte que moi.
Stéphane.-Le Safari ?
Batangui.-Oui. Je la croise souvent au Safari. Je l'avais déjà croisée quelque part mais je ne sais pas où.
Stéphane.-Peut-être qu'elle est de l'universalité !
Batangui.-Peut-être.
Deux jours plus tard, Batangui se trouvait au marché dit marché fraudeur ; c’était un marché encombré et bruyant où se vendaient toutes les contrefaçons du pays : on y trouvait des faux médicaments, des faux vêtements de luxe, des faux sacs, des faux bijoux, de l’alcool frelaté, du carburant trafiqué, c’était un marché où s’approvisionnaient les plus pauvres.
Il faisait chaud. Batangui entra dans un kiosque où il avait ses habitudes. Le commerce était géré par un nordiste quadragénaire. Il portait une tunique d’un blanc immaculé qui surprenait Batangui à cause de l’état poussiéreux et parfois boueux de l’environnement.
Le vendeur.- Bonjour chef ! Il te faut quelque chose ?
Batangui.-Je recherche des boxers. Pas pour le ring mais pour mes noisettes et mon bangala.
Le vendeur.-J’ai ce qu’il te faut ! Je sais que tu n’aimes pas la friperie. Je t’ai gardé ça parce que tu es un bon client !
Batangui.-Merci !
Le client regarda le sac qui contenait les boxers. Ils semblaient neufs, ils avaient toujours les étiquettes d’usine. Mais le client voulait être rassuré.
Batangui.-Ils sont neufs ?
Le vendeur.-Oui ils sont neufs, très neufs même !
Batangui.-J'ai besoin d'une dizaine de boxers.
Le vendeur.-Qu’elle taille ?
Batangui.-XL. Tu me le les fais à combien ?
Le vendeur.-5000 FCF.
Batangui paya le vendeur puis sortit du kiosque. Il pensa, « ce fils de pute ! Non content d’appauvrir le pays avec sa friperie étrangère, il faut qu’il m’arnaque mes 5000 FCF ! Cette monnaie nazie et de singe ! » Tenant le sac plastique entre les mains, il se dirigea vers la chaussée où il héla un taxi.
Outre leur couleur jaune les taxis d’ici ont la particularité de ramasser d’autres clients en cours de route ; si cela permet l’économie du carburant, cela oblige à la promiscuité et anéantit toute intimité.
Une jeune femme se trouvait déjà assise sur la banquise arrière. Après les salutations et l’annonce de sa destination, il s’assit à côté d’elle. Il se rendait à la cité universitaire. Il ne savait pas où la jeune femme se rendait.
Batangui.-Comment vous allez ?
La passagère.-Bien, mais ça pourrait aller mieux.
Batangui-Pourquoi ça pourrait aller mieux ?
La passagère.- J'ai perdu ma grand-mère récemment.
Batangui.-Mes condoléances.
La passagère.-Merci.
Batangui.-Si vous avez besoin de quelqu’un pour parler, je suis là. Je saurais vous consoler.
Il posa sa main sur la sienne.
La passagère.-Merci c'est gentil.
Un doux silence s'installa. Sa main était toujours sur la sienne. Il voulait lui dire qu'il avait lui aussi perdu sa grand-mère, moins récemment, mais récemment tout de même, l'année précédente. Mais il pensa qu’elle ne le croira pas, qu’elle prendra cela comme une technique de drague. Il ne dit rien.
Batangui.-Comment tu t'appelles ?
La passagère.-Kiéra.
Batangui-Moi c'est Batangui, je suis enchanté de faire ta connaissance.
La passagère.-Moi aussi.
Elle sourit mais moins qu’il espérait. Elle acceptait toujours sa main sur la sienne. C’était toujours ça de gagner.
Batangui.-Chauffeur ! C'est moi qui paye son trajet.
Le taximan.-Comme tu veux jeune homme !
Il jeta un coup d’œil à travers le rétroviseur intérieur qui encadrait ses deux passagers. Il pensa qu’ils pouvaient former un beau couple. À travers le dossier conducteur, il les entendit s’échanger les numéros et se promettre de se revoir. Les promesses non tenues remplissaient Douala.


Une semaine s'écoula. Durant cette semaine, Batangui apprit que Kiéra était gendarme, qu'elle gagnait mieux sa vie que lui, qu'elle avait vingt-trois ans, qu'elle aimait Beyoncé et Rihanna, qu'elle vivait chez son ongle qui l'avait élevé après la mort de ses parents ; quant à Kiéra, elle apprit que Batangui était étudiant en Droit, qu'il gérait un business en ligne, il n'avait pas été plus précis, qu'il comptait un jour s'installer au Rwanda, ou en Éthiopie, qu'il n'avait pour l'instant pas choisi mais que son cœur penchait plus pour le Rwanda actuellement.
Mercredi après-midi Batangui envoya un message à Kiéra dans lequel il lui proposait de venir passer la nuit chez lui. Elle accepta. Vers 20H la voiture de Kiéra se gara devant l’immeuble de Batangui. Il l’attendait sur le parking. Lorsqu’elle descendit du véhicule, il fut étonné qu’elle fût en uniforme. Elle portait l’uniforme kaki et le béret rouge règlementaire que portent les gendarmes.
Batangui.-Madame la gendarme si vous venez pour m’arrêter je dois vous dire que je n’ai commis aucun crime !
Kiéra.-Vous aurez le temps de vous exprimer lorsque nous serons dans votre chambre.
Leurs lèvres se collèrent un moment puis se séparèrent. Ils se dirigèrent vers l’immeuble.
La lumière jaune éclairait la chambre. La fenêtre et la porte étaient closes. La gendarmette et son prisonnier s’embrassaient debout, mélangeant leurs lèvres, leurs langues, leurs salives. Pendant qu’ils s’embrassaient les mains baladeuses mâles se promenaient sur les hanches femelles, les fesses, le dos, les épaules ; lorsqu’elles atteignirent les seins, la gendarme poussa le délinquant sur le lit. « Vous avez le droit de garder le silence, tout ce vous direz sera retenu contre vous ! » Elle monta à califourchon sur lui, menotta les mains du prisonnier sur le chevet. Elle se débarrassa du haut camouflé militaire, libérant son soutien-gorge rose pâle qui contrastait avec sa peau chocolat. Elle rendit solidaires les pieds du délinquant en les bouclant avec la ceinture militaire. D’une force quasi surhumaine, à l’aide de ses ongles rouges et de ses doigts, elle déchira le t-shirt du prisonnier, laissant apparaitre ses pectoraux.
Elle descendit du lit. Elle enleva ses rangers noirs. Elle ôta son pantalon militaire. Elle se retrouva en ensemble rose pâle soutien-gorge et string. Elle remonta sur le prisonnier. Elle baissa le short bleu qu’il portait jusqu’à ses genoux. Elle découvrit un boxer rouge gonflé ! Elle fit glisser le boxer, il projeta un braquemart vertical. Elle saisit le pénis qu’elle se mit à branler. Lorsqu’elle caressa lentement du doigt le gland, elle sentit les frisons parcourir tout le corps de l’homme.
Elle saisit le braquemart, tira la devanture du string rose sur un rebord de cuisse, introduisit le pénis dans son vagin puis s’assit à califourchon sur la pine de l’homme. Elle le laboura de profonds et de violents coups de reins ! Il criait comme une pucelle en baise sauf que ses cris étaient plus graves et moins réguliers. Les coups de reins de la gendarmette étaient si violents et si énergiques qu’il avait l’impression de se faire violer, de se faire dominer, de se faire prendre en quelque sorte. Lorsque à la recherche d’un second souffle elle s’allongea sur lui et prit en bouche le téton d’un pectoral, il éjacula abondamment en elle.
Batangui.-On ne m’a jamais baisé comme ça !
Kiéra.-Il faut un début à tout.
Elle gardait son pénis en elle. Elle le sentait s’affaiblir dans son vagin. Ils les aimaient ainsi. Elle l’embrassa langoureusement tout en tournant lentement ses reins. Mais comme elle remarqua que son pénis continuait de perdre vigueur, elle défit les menottes du prisonnier. Se levant doucement, soulevant lentement ses reins, le phallus glissa hors de son vagin. Tout gluant il retomba sur les testicules, un mélange de sperme et de cyprine le luisait. Elle libéra les chevilles de Batangui en débouclant la ceinture militaire. Ce dernier quitta le lit. Il enleva son short bleu, son boxer rouge, son t-shirt gris déchiré puis jeta l’ensemble dans un coin de la chambre.
Batangui.-Regarde ce que tu as fait à mon t-shirt, mon pauvre t-shirt !
Kiéra.-Regarde ce que toi tu as fait à mon string !
Elle ôta son string rose puis montra l’intérieur du string à Batangui. Ils rirent. Le sperme recouvrait l’intérieur du string rose. Kiéra ôta son soutien-gorge. Ils étaient maintenant tous les deux nus.
Batangui ouvrit le petit frigo. Il en sortit deux bananes : une pour lui et une pour elle. Il ouvrit la fenêtre. Elle le rejoignit. Du quatrième étage d’où ils se tenaient, les lumières de la ville s’offraient à eux en panorama ; un vent frais faisait flotter les effluves urbains mélange de gaz échappement et de terre solaire ; la musique résonnait au loin mixée aux ronflements des moteurs, aux bruyants coups de vent que provoquent les voitures quand elles roulent. Batangui trouva sa banane particulièrement délicieuse. Il sentait petit à petit les forces érotiques lui revenir.
Nous étions en 2018, la France venait de gagner pour la deuxième fois de son histoire la coupe du monde de football avec un Kylian Mbappé extraordinaire, le président des États-Unis Donald Trump menait une guerre économique contre la Turquie, la Russie, la Chine, le Mexique, l’Union Européenne, en taxant l’importation de l’acier et de l’aluminium ; le pays menait des opérations militaires sur trois fronts : à l’est ses militaires participaient au maintien de la paix en République Centrafricaine, au nord ils luttaient contre Boko Haram, au sud-ouest ils menaient une guerre interne contre les indépendantistes des deux régions anglophones qui avaient déjà un dau et un nom pour leur pays : la république d’Ambazonie ! Cette année devait avoir lieu les élections présidentielles qui verraient l’inamovible Paul Biya être candidat à sa propre succession après 35 ans sans interruption au pouvoir ; les périodes électorales en Afrique sont des périodes très risquées pour la stabilité des pays. Pourtant le pays et les gens du pays ne ressemblaient ni à un pays en guerre ni à une population en guerre, il n’y avait qu’à travers le journal télévisé, et encore, quand il parlait des conflits, qu’on se rendait compte que le pays était en guerre, qu’il menait des guerres, des guerres douces et muettes, des guerres étrangères, des guerres irréelles.
Batangui attira contre lui Kiéra. Ils se trouvaient tous les deux nus et debout devant la fenêtre. Leurs lèvres se mélangèrent. Et tandis qu’ils s’embrassaient collés serrés, le braquemart de Batangui frottait contre les cuisses jointes de Kiéra. Il avait retrouvé toute sa vigueur sexuelle.
Batangui s'étendit sur le lit. Kiéra le rejoignit. Lui tournant le dos, elle s’assit sur le pénis. Il avait une vue directe sur sa croupe ronde, sa croupe muscle qu'il caressa d'une main. Il bandait dans son chaud vagin. Le plaisir l’envahissait. Elle l’aimait dans son canal vaginal. Elle le saisit aux chevilles puis malaxa son pénis par de vigoureux coups de reins. Il posa ses mains sur les fesses cavalières. Elles accompagnèrent leurs efforts. « Tu es bonne ! Tu as un cul qui devrait être interdit ! »
Elle se mit à quatre pattes. Elle aplatit ses seins sur le matelas ce qui lui offrit mieux sa croupe. Il la saisit aux hanches. Il la culbuta de rapides coups de reins puis s’arrêta subitement au bord de l’éjaculation. Il déposa plusieurs baisers sur son dos le temps de faire redescendre la pression. Il était un peu déçu de lui-même d’être déjà au bord de l’éjaculation ! Les standards pornographiques influencent la sexualité des hommes même si ces derniers savent que les standards pornographiques ne sont pas réalistes et qu’ils répondent avant tout à des normes cinématographiques, les hommes ne peuvent s’empêcher de vouloir battre les acteurs mâles, ou au moins essayer de les égaler.
Il s'allongea sur le dos. Cette position retardait l’éjaculation. Elle monta sur lui. Elle le chevauchait en lui faisait face. Chaque fois qu’il la regardait dans les yeux, il avait une terrible envie d’éjaculer ! Il ferma un instant les yeux. L’impression que le plaisir le rendait fou. Elle l'attira à lui. Ils se retrouvèrent en position du lotus. Pendant qu'elle le chevauchait ses seins frappaient délicieusement son visage. Leurs bouches s'unirent.
Il la renversa sur le matelas. Elle ouvrit grandement les cuisses. Il se mit à la piner. Elle le sentit faiblir. Elle en voulait plus ! Elle le renversa, lui mangea la bouche pour lui donner le temps de retrouver son deuxième souffle.
Il s'assit sur le lit. Elle s'assit sur lui. Supportant déjà le poids de sa bien-aimée, il supporta aussi ses assauts sexuels. Voulant tout reprendre en main, il la souleva puis la renversa sur le lit ! Ils se livraient un combat sexuel. Il la culbuta de ses coups de reins. Quitte à éjaculer prématurément autant tout donner ! Il donna tout ce qu’il recelait comme puissance sexuelle. Il lui semblait qu’elle en voulait plus, qu’il ne pouvait pas entièrement la satisfaire. Ils s’embrassèrent. Il aimait l’embrasser sur la bouche, coller ses lèvres aux siennes pendant que son pénis frémissait dans son vagin. Il éjacula lorsqu'elle lui pressa les fesses. Il s’écroula sur elle perdant toute vigueur. Elle se mit à lui caresser le dos, la nuque. Elle colla sa tête sur son épaule. Il avait l’impression d’être son bébé.

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