Fast Food

Ce mec me dévisageait.
Dieu seul sait ce qui m'a poussé à déjeuner dans ce fast-food, que je ne nommerais pas, parce que je refuse de reconnaître que j'y ai mis les pieds, mais je suppose qu'une dure journée à courir les magasins m'a rendu folle. La racaille qui hante habituellement ces lieux me fait grincer des dents. Des retraités obèses, des lycéens débiles qui font plus de bruit qu'ils ne mangent et, le pire, ces pauvres cloches qui mangent seuls et ne trouvent rien de mieux à faire que de scruter leur portable. Il n'y a rien de mal à manger seul, je le fais moi-même, mais il est évident que ces solitaires repliés sur eux-mêmes sont des nerds chanceux de vivre à notre époque.
Mais ce mec était différent. Bien sûr, il mangeait seul, mais il lisait un livre. Pas un magazine ou un journal, mais un livre. Une édition ancienne, sans jaquette, calée dans un coin de son plateau en plastique. Mais mis à part le risque de tomber sur un nerd, peut-être courant dans cette ville universitaire, il avait l'air plutôt bien. Des cheveux noirs bien coiffés, des traits réguliers, une sorte de lueur dans le regard, comme s'il se disait: "Oui, je m'ennuie, et je dévisage mes contemporains."
Et pourquoi pas? J'avais jeté un coup d’œil aux alentours en arrivant, pour un jeune homme il n'y a pas grand-chose d'autre que moi à regarder. OK, je ne suis pas une poupée de magazine. Encore que? Blonde élancée, visage fin, des seins qui ont conservé leur forme, de longues jambes toniques, je sais ce que j'ai. Dommage que mon mari l'oublie trop souvent.
Ce gars était arrivé avant moi, et il a donc naturellement fini avant moi. Mais, comme s'il était réticent à se lever et à cesser de regarder ma belle personne, il s’est attardé sur son siège, contemplant tout le fatras des pitoyables fragments non comestibles de son repas devant lui. Il a au moins fait une chose sensée et a emporté tous les débris dans une immense poubelle en bois, a vidé le contenu de son plateau puis … est retourné sur son siège! Alors que tous les autres occupants temporaires de ce trou à rats, sauf les gamins bruyants qui pensent que c'est un bon endroit pour traîner, se dirigeaient vers la sortie dès qu'ils avaient fini de pelleter le contenu malsain de leur repas dans leur ventre, ce gars est retourné à la même place qu'il occupait, et a continué à faire semblant de lire.

. . en me dévisageant.
Ça n'a pas duré excessivement longtemps. Je suppose que son livre n'était pas aussi intéressant qu'il l'avait prévu. Ou moi qui n'était pas assez bandante à son goût. Au bout de quelques minutes, il se leva pour se diriger vers la porte, en longeant ma table. J'ai osé tenter ma chance quand il est passé près de moi: "Suis-je agréable à regarder?"
Je n'ai même pas levé les yeux en disant cela. Je n'avais rien de mieux que mon plateau-repas à regarder. Mais il m'a bien entendu et il a sursauté, comme piqué par une guêpe. Mais il a vite reprit ses esprits, pour un mec qui semblait avoir le cerveau entre les jambes, et il a rétorqué: "Ouais ... quand c'est bien emballé!"
Il souriait, comme s'il ne prenait rien de tout cela au sérieux et qu'il savait que je ne lui accorderais rien de plus. Juste une petite bourgeoise coquette qui se mélange quelques heures au bas-peuple avant de retourner s'enfermer dans sa tour d'ivoire. Eh bien, voyons voir jusqu'où j'oserai le provoquer. Je ne pouvais pas l'obliger à s'asseoir face à moi; mais je pouvais au moins lui dire:
"Eh bien, regarde de plus près, tu verras mieux!"
Il haussa les épaules presque imperceptiblement et s'assit précautionneusement, comme si le siège en plastique dur était recouvert d'un coussin de péteur.
"As-tu un nom, Belle Inconnue?"
"Roxane. Et toi, Regard de Braise?"
"Michel!"
Les yeux un peu écarquillés, il scrutait mon corsage comme s'il espérait, ou craignait, que mes seins lui sautent au visage. J'ai dû faire les frais de la conversation. Au début, il n'était pas très causant, mais il s'est réchauffé par la suite. J'ai compris qu’il était une sorte de chercheur à l’Université Scientifique, cherchant toutes sortes d’arcanes dans la bibliothèque scientifique pour un grand professeur qui a obtenu des subventions qui lui permettent de faire exécuter ses basses tâches par d'autres.
J'ai bien sûr remarqué l'alliance en or fin à son annulaire.
Et je suis sûre qu'il a vu l'énorme caillou qui décore mon propre doigt.
Lorsqu'il m'a demandé à quoi j'occupais mon temps, je lui ai dit que dépenser l'argent de mon mari était un travail à temps plein et que je faisais ça très bien. Il a rit un peu nerveusement, sans que je sache si c'était à propos de mon mari, de son argent ou de ma petite blague. Il a au moins eu le tact de ne pas demander ce que je faisais dans cet infâme bouge, je n'aurais pas pu lui donner une réponse plausible, même pour sauver ma vie.
On a continué à plaisanter comme ça, un moment. C'était très amusant de parler avec lui, comme de parler avec n'importe quel homme présentable. Celui-là, en plus d'être présentable, avait un petit sourire gêné et timide qui faisait bourdonner des papillons dans mon ventre, ce qui ne m'était plus arrivé depuis longtemps. Je le trouvais amusant, même avec au moins une décennie de plus que lui. Je lui ai demandé s'il était pressé de fuir cet endroit. Ses yeux s'écarquillèrent un peu et il murmura, presque à contrecœur:
"Eh bien, non, pas vraiment..."
"Bien" ai-je dit sèchement. Je me suis levée, lui laissant mon plateau à débarrasser, ce qu'il a fait.
Je suis sortie et il m'a suivie comme le bon petit toutou qu'il était. Arrivée à ma voiture, une grosse berline allemande, et je me suis tenue près de la porte du conducteur. Il s'est approché de moi, les bras ballants, n'ayant pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire.
Je soupirais intérieurement devant tant d'innocence, l'attrapais fermement par les revers de sa veste, lui souris et posais mes lèvres sur les siennes, sans lâcher prise.
Au premier contact, il a émit un étrange petit gémissement de surprise, mais il ne tarda pas à se mettre au diapason. J'ai jeté mes bras autour de son cou et il a laissé tomber machinalement le petit sac de livres qu'il portait pour enlacer ma taille, mais doucement, avec précaution, comme si j'étais un vase fragile, qu'il risquait de se casser par maladresse.

Ses lèvres avaient bon goût, je les ai écartées avec ma petite langue mince pour entrer dans sa bouche. Immédiatement, j'ai pu sentir son membre réclamer de l'attention. C'est drôle comme les hommes fonctionnent.
Maintenant, même si c'est difficile, il faut me croire. Mariée depuis plus de quinze ans, je n'ai jamais trompé mon mari. Dieu sait que les occasions ont été nombreuses, mais je n'ai jamais cédé. Pourquoi? D'abord, je ne me suis pas mariée jeunette et j'ai eu le temps de faire les 400 coups, et maintenant j'aime le confort qu'il me procure plus que le sexe. Mon mari me laisse vivre le style de vie que j'aime, et même s'il est un peu fainéant en ce qui concerne ses obligations conjugales, eh bien, je m'en accommode. Nous faisons chambre à part, et j'ai mes jouets, après tout.
Mon mari est une sorte de nounours en peluche, et on ne peut pas en dire autant de tous les banquiers. Donc, je suis vierge en ce qui concerne les activités extra-conjugales. Malgré tout, je suis en train d’embrasser un type rencontré il y a moins de vingt minutes, debout au milieu du parking, même si ce lieu n'est pas fréquenté par mes connaissances, en me demandant ou tout cela va m'embarquer. Je ne nierais pas que j'étais un peu craintive, l'appréhension de l'inconnu. Mais j'étais tout autant fiévreuse, mon ventre frissonnant réclamait la bagatelle.
J'ai arrêté d'embrasser Michel, surtout pour reprendre mon souffle. Il en avait besoin aussi, car il a eu le souffle coupé et il était rouge comme une pivoine. J'ai déverrouillé la voiture et je lui ai souri en disant: "Entre!"
Pour quelqu'un qui est censé vivre par son cerveau, Michel a été un peu lent à la détente:"Qu'est-ce que tu veux?"
J'ai ouvert la portière arrière pour lui. Toujours souriante, j'ai dit: "Entre. C'est toi que je veux!"
Il était doué pour obéir aux ordres, alors il baissa la tête, et entra un peu s'il allait à l'échafaud.
La voiture avait des vitres teintées, bien sûr.
Et la banquette arrière était assez spacieuse. C'est pour cela que sont construites ces voitures de luxe: les gros banquiers ont besoin de beaucoup d'espace. Ni Michel ni moi n'étions gros, mais nous avions besoin d'un minimum d'espace.
Il s'assit docilement sur le banquette en attendant simplement l'évolution de la situation. Alors je me suis accroupie à côté de lui, j'ai déboutonné sa chemise, j'ai écarté les pans pour voir son thorax velu, puis je me suis attelée à sa boucle de ceinture. Il me regardait, comme s'il ne pouvait pas croire ce qui se passait. Je suis sûre qu'il pensait: mais c'est quoi cette nana, est-ce que c'est pour une caméra cachée?
Il m'a été facile de baisser son pantalon jusqu'aux les chevilles, surtout quand il a finalement compris le programme et s'est soulevé sur son siège. Le slip a glissé avec le pantalon. Je pouvais voir qu'il était très dur. Sa bite a sauté devant moi comme un ressort lorsqu'elle fut libérée du vêtement.
J'ai pris sa queue dans ma bouche. Il a réussit à aspirer et à gémir en même temps. Sa queue avait une texture très douce et ses couilles n'étaient pas lâches et flasques comme celles de mon mari. Après un moment, j'ai pensé que c'était à mon tour. Je me suis soulevée et accroupie en même temps, retirant ainsi mon pullover. Mes seins étaient juste à la hauteur de ses yeux et il était hypnotisé par eux comme un nourrisson à l'heure de la tétée. Je me suis penchés vers lui et il a reçu le message: il a passé ses mains derrière mon dos et a dégrafé mon soutien-gorge avec un minimum de tâtonnements. Le soutien-gorge détaché, il s'est jeté sur mes mamelons. Il léchait et aspirait comme un homme mourant de soif dans le désert. Gentil garçon!
Heureusement, ce matin-là, j'avais choisi de porter une jupe, ce qui ne m'arrive pas fréquemment. Cela a été facile de me trousser, d'écarter ma culotte en l'enjambant pour qu'il se blottisse au creux de ma chatte. Je me suis empalée sur son sexe dressé avec la plus grande facilité.
Il avait toujours envie de téter mes seins, comme un bébé qui a grandi trop vite. Je suppose que tous les hommes restent des bébés affamés quand on leur donne le sein. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il me procurait d'excellentes sensations. J'aime cette position pour toutes sortes de bonnes raisons. De temps en temps, il m’agrippait les fesses, mais ses mains revenaient toujours sur mes seins comme s'il s'agissait d'une sorte d'aimant.
Juste au moment où je sentais se construire un tsunami au fond de ma vulve, il a éjaculé. Juste un petit peu trop tôt. Il a essayé de crier, mais sa voix a été étouffée par mes nichons. Il a continué de pomper un petit peu, puis s'est arrêté. Il s'accrochait à moi, le visage toujours enfoui dans ma poitrine. Je soulevais son visage et le maintenais doucement sous le menton. Ses yeux brillaient un peu. Je lui ai juste souri, lui ai donné un petit bisou et je me suis ôtée, m'asseyant sur le siège à côté de lui.
Même avec mon mari, les premiers instants qui viennent après l'amour sont souvent les plus gênants et les plus embarrassants auxquels je puisse penser. Que pouvais-je faire? Dire merci? Le complimenter sur sa performance?
Je pouvais voir que Michel était un peu honteux de n'avoir pas pu se retenir.
Il semblait mal à l'aise, désireux de couvrir sa nudité et de s'enfuir de l'auto pour échapper au jugement. Il n'osait pas me regarder, même si, dans d'autres circonstances, il aurait été ravi de regarder une femme nue assise à côté de lui sur le siège arrière d'une voiture.
Il commença à bredouiller: "Je suis désolé d'avoir été ..."
J'ai fini sa phrase: "Un peu rapide sur la gâchette? Eh bien, tu feras mieux la prochaine fois."
Après ça, je me suis penchée sur lui et j'ai commencé à le remettre en état de marche. Je connaissais la sensibilité des organes sexuels des hommes après le coït, aussi je le caressais très doucement et le léchais délicatement, appréciant le jus qui en coulait.
Il ne fallut pas longtemps avant qu'il soit de nouveau prêt pour l'action, plus rapidement, je pense, qu'il ne l'espérait. Alors j'ai recommencé à le chevaucher, mais cette fois j'ai été plus douce et plus lente. Et cette fois j'ai été récompensée.
Et c'est comme ça que notre relation a commencé. En abordant un homme dans un lieu public et en me faisant sauter sur la banquette arrière d'une voiture. Comme une vulgaire salope!
Bien sûr, nous n'avons pas continué à prendre autant de risques. J'ai trouvé un petit hôtel, dans un quartier éloigné, avec un parking à l'arrière de l'établissement, invisible de la rue, et qui acceptait de me louer une chambre à la demi-journée. Je donnais rendez-vous à mon étalon à un endroit précis, à une heure précise, je passais le prendre, il sautait dans l'auto, et en route pour la séance de baise.
La deuxième fois, je lui ai laissé diriger les opérations. Prendre l'initiative et faire de moi ce qu'il souhaitait. Il était un peu plus grand que moi, pas beaucoup, mais j'adore cette sensation d'être dominée, soumise au désir brutal du mâle qui me baise. J'ai demandé à ce qu'il me baise debout. Je ne pense pas qu'il l'ait jamais fait auparavant, car il ne savait pas comment gérer cela et j'ai dû le coller en moi comme si je manipulais un tampon. Comme le macho typique qu'il fut à bien des égards, il n'a pas posé de question sur le contrôle des naissances, me laissant me débrouiller avec ce détail.
Il y avait quelque chose d'un peu émouvant dans la faiblesse de ses abdominaux, un peu comme un ventre d'. Mais ses prestations sexuelles n'étaient pas celles d'un . Une fois passé le choc et la nouveauté de baiser avec une inconnue, plus âgée et mariée, il a joué son rôle comme un véritable macho. Il jouissait deux ou trois fois par session, même si je pouvais dire que la dernière bordée était moins amusante. Mais il savait très bien comment faire plaisir à une femme, comment utiliser ses mains, ses lèvres et sa langue, et il me surprit parfois en prenant les choses en main et en me montrant que sa force brutale était à la hauteur de mes capacités d'endurance. En général, je ne laisse pas un mec me malmener, mais je le laissais faire: c'était presque comme si j'étais une spectatrice désincarnée qui s'observait elle-même.
Nous n'avons pas tardé à discuter. J'avais besoin comprendre pourquoi il s'était dévergondé sans aucune arrière-pensée. Est-ce que tous les hommes oublient si facilement leurs vœux de mariage dès qu'une occasion se présente? OK, je l'avais presque violé dans le parking du fast-food, mais il aurait quand même pu dire: "Non merci, madame" s'il voulait vraiment rester fidèle.
J'étais donc là, mon visage près de sa poitrine, chatouillant son mamelon avec la pointe de ma langue, et je lui ai demandé:
"Alors, tu n'aimes pas ta femme?"
Il m'a regardé étonné, comme si je lui avais demandé s'il était un terroriste: "Bien sûr que si! Comment peux-tu penser ...?"
Il s'est interrompu, réalisant à quel point il était ridicule.
Mais j'ai eu pitié de lui, je ne voulais pas qu'il se sente plus pourri qu'il ne l'était:
"Suis-je si séduisante, ou avez-vous des problèmes de couple?"
Il fronça les sourcils, presque renfrogné, comme si je lui avais posé un problème particulièrement difficile d'équation différentielle.
"Eh bien, le problème c'est ... en fait, je suis vraiment amoureux de Mina pour tout, sauf pour le sexe."
Il m'a jeté un regard interrogateur: "Tu ne comprends pas? Comment puis-je t'expliquer cela simplement? Nous sommes mariés depuis huit ans et notre couple est fabuleux ... Nous ne nous disputons jamais, nous nous entendons très bien sur tous les sujets, nous nous amusons beaucoup à faire des activités ensemble, j'adore partir en vacances avec elle, rencontrer nos amis ..."
Il fit une pause puis continua, comme si c'était pénible à dire: "Mais elle ne m'attire plus … sexuellement!"
Je posais mon coude sur sa poitrine et je le dévisageait: "Comment ça se fait?"
Il n'arrivait pas à supporter mon regard: "Oh, plein de petites choses ... Elle est devenue un peu plus forte .. Elle est toujours très belle et bien proportionnée, mais il y a juste ... il y en a un peu trop, plus que je l'aurais souhaité."
Il a respiré profondément: "Sexuellement, elle est peu aventureuse. La routine. Dans la bouche, c'est sale! Elle ne veut pas du tout de cunnilingus, et elle a peur de perdre son contrôle. N'aime pas varier les positions. Elle ferme les yeux pendant l'acte ... Elle a honte si elle jouit. Une femme honnête n'a pas de plaisir!"
Je l'ai regardé d'un air interrogateur: "Est-elle catholique?"
Son visage était un peu étonné: "Oui comment le sais-tu?"
"Oh, juste une supposition ... Mais vous n'avez pas d's?"
"Non," dit-il. "Vous non plus?"
"Ooh! Non." Le ton de ma voix en disait long: je ne crois vraiment pas à la propagation de la race humaine.
Il a essayé de renverser la situation.
"Alors, et toi? Je suppose que je ne suis que le plus récent de ta longue liste d'amants?"
Je l'ai vraiment surpris en lui disant qu'il était mon premier. Quand il m'a demandé pourquoi j'avais attendu si longtemps, car j'étais clairement insatisfaite sexuellement de mon mari, je me suis contenté de dire:
"Tu n'étais que le premier à me faire sauter sur tes genoux!"
Mais nous savions que c'était une échappatoire. J'imagine que j'avais aussi peu envie que lui d'expliquer comment et pourquoi mon mariage battait de l'aile: "Écoute, Michel, mon mari est un homme vraiment attentionné ... doux, gentil, aimant ... ce n'est plus un jeune premier romantique, mais les hommes ne restent pas comme ça. Je ne l'aime pas juste pour son argent, ce serait trop méprisable. La vie est trop courte pour cela. Je ne suis plus amoureuse de lui, mais je l'aime beaucoup, je ne ferais rien qui puisse le blesser, ce qui signifie pas question qu’il découvre notre liaison. Mais je n’ai pas besoin de t'expliquer ce qui se passe sexuellement après le mariage… "
Il a tout de suite pris la suite: "Je sais exactement ce que tu veux dire. Tu t'occupes de tant de choses quotidiennes avec ton épouse, équilibrer le budget, tondre la pelouse, faire les courses, recevoir les amis. On travaille si dur pour que le nid soit plus beau, on devient un peu comme un domestique chez soi."
C'était une nouvelle façon de voir les choses. Bien sûr, je n'étais pas concernée par ce détail, car j'avais une petite armée de bonniches et de jardiniers pour faire ce genre de choses pour moi. Mais j'ai compris l'essentiel, et fondamentalement il avait raison.
L'essentiel est le suivant: le sexe cesse d'être romantique, dès qu'il n'est plus interdit, sale ou risqué quand vous vous mariez. Il n'y a pas moyen de sortir de là!
Dans mon cas, la métamorphose fut réelle et progressive. Fred et moi, on baisait comme des lapins avant le mariage. Je me souviens d'une époque où nous nous fréquentions assez sérieusement, et nous allions rendre visite à la famille. Nous étions tellement excités que nous baisions dès que nous trouvions un endroit à l'abri des regards. Il aurait fallu que les gens de la famille soit sourds comme un pot pour ne rien entendre. Quand nous nous sommes mariés, nous avions des relations sexuelles tous les jours, soir et matin, pendant des mois. Mais inévitablement, des obstacles se sont présentés: une réunion tardive à la banque, une sortie plus longue que d'habitude avec des amis, un rhume occasionnel. . . tu perds un point. Je me souviens encore de la première fois où nous n'avons eu aucune relation sexuelle de la semaine. À l'époque, c'était un record!
Donc, c'est allé de sexe tous les jours et partout, en sexe tous les deux ou trois jours, puis en sexe une fois par semaine, et enfin en sexe une à deux fois par mois. C'est à peu près stabilisé. Fred n'était pas aussi inhibé que Mina, mais je dirais qu'il est devenu un peu répétitif. On devient vraiment comme frère et sœur. C’est pas si grave, il y a un certain confort à regarder la télévision ou à lire un bouquin, sachant que vous êtes liés pour le reste de votre vie aux yeux du monde. Mais le corps n'exulte plus.
Alors, que peut-on faire? J'ai suggéré à Michel d'essayer de faire en sorte que Mina se dessale un peu. D'accord, il n'y avait pas beaucoup de chance qu'elle se transforme en salope, Michel lui-même avait été un peu surpris quand je lui ai demandé de me prendre debout, et il était fort maladroit avec le Kamasutra pour les Nuls, mais essaye de la faire te chevaucher? Je savais par expérience qu'il aimait cette posture et je ne pouvais pas imaginer une femme refusant cela. Cela permet à la fille de choisir son rythme et de recevoir beaucoup de caresses stimulantes de son partenaire. Après, tu pourras simplement apporter une chaise dans la chambre à coucher et t'asseoir dessus avec ton sexe dressé, elle comprendra le message.
Eh bien, la semaine suivante, il a dit qu'il l'avait essayé, mais que c'était un désastre: "Elle n'aimait vraiment pas l'idée, mais a essayé pour me faire plaisir. Elle s'est assise sur moi et elle est restée sans bouger, elle s'attendait à ce que je fasse le travail. Elle ne savait pas qu'elle devait faire sa part. Alors au bout d'un moment, je l'ai baisée avec le truc habituel du missionnaire… "
Il avait l'air aussi frustré que s'il avait raté un examen.
Alors, j'ai tenté: "Essayez ailleurs que dans la chambre? Toute la maison est une grande scène pour le sexe. La cuisine, la salle de bain, le salon, sur le tapis, le canapé? Pour l'amour de Dieu, tu n'est pas si empoté? Vous avez de la moquette, n'est-ce pas?"
"Oui," marmonna-t-il.
"Ben, alors, nique-la comme une chienne, à quatre pattes sur la moquette!"
Il est reparti chez lui avec ça, et il est revenu au rendez-vous suivant encore plus déprimé qu'auparavant.
Le résultat, dans la mesure où j'ai pu obtenir une histoire cohérente de sa part, était qu'il avait pratiquement violé Mina dans le salon. Ils étaient assis sur le canapé et regardaient la télévision. Il l'enlaça pour se blottir contre elle. Elle avait toujours besoin de beaucoup de sollicitations avant d'être prête à s'accoupler. Après un moment, sa main, qui était autour de sa taille, s'est rapprochée de son sein et il a commencé à l'embrasser et à la caresser. Elle était un peu décontenancée, ce n'était ni la bonne heure ni le bon endroit selon ses critères, mais elle s'est montrée coopérative.
Mais Michel était déterminé à apporter un peu de fantaisie à l'ensemble, il l'a donc pour l'essentiel, pratiquement traînée par terre, a troussé sa robe et a tiré sa culotte jusqu'aux genoux. À ce stade, Mina s'est alarmée et a commencé à se débattre, essayant de s'éloigner de Michel, mais il l'a maintenu fermement. D'abord, il a plongé son visage dans sa chatte, au point qu'elle a presque crié, puis, après avoir tiré son propre pantalon maladroitement aux chevilles, il l'a pénétrée sans ménagement avant qu'elle ne soit suffisamment prête. Cette fois, elle a vraiment hurlé et elle s'est débattue. Mais Michel, qui n'abandonnait pas facilement, continua résolument et termina le travail, du moins en ce qui le concernait. Après qu'il eut fini, il s'est simplement allongé sur le dos, respirant fort. Mina aussi respirait fort et quand elle rouvrit les yeux, qu'elle avait gardés clos tout le temps qu'elle a subi les fantaisies de son mari, elle regarda Michel comme s'il était un criminel. Elle remonta sa culotte, remis sa robe en place et quitta la pièce sans un mot. Elle ne lui a plus parlé de tout le reste de la semaine. Ils n'ont plus fait l'amour pendant trois semaines.
Je lui ai dit que j'étais vraiment désolée et que je ne permettrais plus aucun conseil, mais il m'a dit de laisser tomber, que tout était de sa faute, parce qu'il avait essayé trop de choses à la fois.
"Mais bordel!" cria-t-il en frappant le matelas avec frustration. "Pourquoi sommes-nous ainsi foutus? Mina et moi nous entendons parfaitement à tout point de vue, sauf sexuellement. Alors pourquoi ne puis-je pas me vider les couilles avec une autre et basta?"
Il a rapidement repéré la lueur amusée dans mon regard et a ajouté: "Oui, je sais, c'est ce que je suis en train de faire, mais nous devons nous dissimuler derrière des portes closes, au lieu de nous aimer au grand jour."
"Alors, tu veux conserver ton ménage sans être obligé de maintenir l'exclusivité sexuelle?"
"Voilà! La monogamie c'est une connerie! Chacun fait ce qu'il veut de son corps! Elle ne m'appartient pas, je ne lui appartiens pas! Chacun baise où il veut, quand il veut, avec qui il veut! Sans avoir à rendre de comptes à l'autre! Mes besoins ne sont pas les mêmes que ceux de ma femme!"
"Je suppose que non," dis-je prudemment.
Il a tenu à me montrer quels étaient ses besoins et ses pulsions, et je n'ai pas dit non. C'était vraiment un gars plaisant à avoir dans son lit, autant pour le sexe et pour parler. Peut-être un peu naïf, un peu in, mais je me suis rendue compte que cela me plaisait bien.
Et puis, après plusieurs mois de fréquentation et de coucheries, l'inévitable s'est produit.
Après un combat particulièrement énergique impliquant à peu près tous mes orifices, Michel était allongé sur moi et son sexe mollissait doucement dans le mien. Après que sa respiration soit redevenue normale, il m'a murmuré à l'oreille:
"Je vais quitter Mina."
Je le regardais droit dans les yeux: "Non, tu ne feras pas ça!"
Il a prit cet air renfrogné qui disait: "Oserais-tu me contredire?" Seul un universitaire peut vous faire ce regard: "Oui, oui, et je pense que tu devrais quitter Fred aussi!"
Je lui ai juste souri et je lui ai tapoté la joue d'un air condescendant: "Oublie toutes ces conneries et redonne-moi un coup de bite ..."
J'ai attrapé son sexe, mais il a repoussé ma main.
"Roxane, écoute-moi!" dit-il avec ferveur. Je détestais ce regard, car je savais que la situation allait empirer si nous ne faisions pas attention: "Pourquoi rester mariée avec Fred? L'argent? OK, je n'ai pas beaucoup d'argent, mais tu pourrais obtenir un gros chèque de Fred. Tu serais aussi à l'aise que tu l'es maintenant. Ne passons-nous pas des moments merveilleux au lit ? "
Il m'a encore fait son regard de chien battu: "Tu sais, je pense que je t'aime."
J'ai couvert sa bouche avec ma main, pour l'empêcher de m'asséner ses arguments les uns après les autres.
"Non, tu ne m'aimes pas, Michel, tu aimes Mina et tu resteras avec elle. Et tu sais pourquoi?"
Il ne répondit pas, mais me lança un regard provocant: "OK, vas-y, tu as pris une position vraiment folle et tu vas avoir beaucoup de mal à la défendre."
Mais je n'étais pas découragée: "Tu aimes Mina pour tout, sauf pour le sexe. J'aime Fred et je ne veux pas le blesser. Nous avons une belle aventure qui ne fait de mal à personne, et à nous beaucoup de bien."
J'ai fait une pause pour reprendre mon souffle. "Et sais-tu ce qui se passera si nous sommes ensemble? As-tu déjà oublié les devoirs du couple? Faire les courses, s'occuper de la maison, et ainsi de suite? Si c'est aussi agréable de se rencontrer discrètement pour le sexe, c'est parce que nous rentrons chacun chez soi par la suite. Nous nous voyons, passons des moments merveilleux ensemble, nous n'avons jamais de problème. Mariés, nous serons ensemble tout le temps. Personne ne fuit les problèmes. C'est le grand tueur de romance. Sur un plan économique et social, cela peut avoir un sens. Mais ce n'est pas censé être romantique. Vivre ensemble et gérer un foyer, c'est ennuyeux, fastidieux et répétitif. Et donc, pour nous distraire, nous avons cette liaison cachée. "
Il m'a regardé comme s'il ne voulait pas y croire, mais il savait que j'avais raison.
"Alors quoi?" cria-t-il.
"Alors . . ." Dis-je en me levant et en me dirigeant vers la salle de bain pour laver les traces de spermes dont il m'avait recouverte, "tu rentres chez toi. Et on se voit ... quoi ... jeudi?"

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!