Le Cadeau 2

Je me mis donc au travail. J’allais chercher ma mallette et en sortis les accessoires que je jugeai utile à cette petite séance qui risquait de durer un peu. La commode bien rangée de Sonya me donna me permit d’étaler mes petits jouets à savoir une barre d’écartement en métal rétractable pouvant aller de 30 à 60 cm, une cravache en cuir, une paire de pinces à seins réglables, une plume, un vibro de type Magic Wand, un masque, de l’adhésif spécial bondage, c’est-à-dire qui ne colle qu’à lui-même et bien sûr d’autres cordes !

Il est certain que la vision de ces jambes nues est très plaisante. Mais je ne dois pas lui montrer mon désir. Cependant, je ne peux pas m’empêcher de sourire. Je fais les cent pas autour du lit, passant avec délicatesse mes doigts le long de ses membres inférieurs tout en regardant ses réactions de temps à autre. Elle soutient farouchement mon regard, sachant parfaitement que se débattre ne ferait qu’accen ma satisfaction. Mais je m’égare dans mes réflexions. Avant de quitter la pièce, Élodie m’a donné une dernière consigne, consigne qui était très claire !

-« Ah oui et tant que j’y suis, pourrais-tu me la chauffer un peu ensuite? » avait-elle dit avec un grand sourire avant de refermer la porte derrière elle.

Oh oui, je pense que je peux m’en charger ! Prendrais-je même plaisir à le faire ? Là encore, c’est une réponse positive ! Je glisse une main sous son shorty, effleure légèrement son sexe avant de me retirer. Puis je réitère quelques fois l’opération avant d’enfin poser ma main sur celui-ci. Il est chaud mais pas humide. Pas encore. Elle ne perd pas une miette de mon petit jeu, ses yeux alternant entre ma main et le sourire, un peu pervers j’en conviens, affiché sur mon visage. Son bassin eut un sursaut quand ma main se mit à bouger. Un mouvement lent mais appuyé, mes doigts passant entre ses lèvres et sur son clitoris. Regardant tour à tour les liens qui maintenaient ses poignets, elle tira bêtement dessus, espérant qu’ils deviendraient plus lâches.

Dommage Sonya, cela est une preuve que la confiance que tu affichais jusqu’ici à disparu. Il est complètement inutile de tirer sur ce genre de lien, c’est le nœud qu’il faut chercher à atteindre. Elle devrait le savoir, elle qui vante déjà ses talents de dominatrice. Je me moque, je me moque mais elle a tout de même réussi à faire tomber ce jeune homme efféminé à la coupe au style émo. Il est temps de monter d’un cran la température. Je retire ma main, humidifie mon index et mon annulaire et retourne sans attendre au niveau de son sexe. Mon majeur y fut immédiatement introduit. Je ne faisais qu’entrer et sortir, un petit va-et-vient. Sonya grommelait derrière son bâillon, à en juger par ses sourcils froncés, elle devait probablement me complimenter de manière peu catholique.

La porte s’ouvrit soudain.

-« Alors alors ! Elle mouille notre petite Sonya ? » dit Élodie avec un grand sourire.

-« Hahaha non ! Tu m’as demandé de la chauffer un peu alors c’est ce que j’ai fait ! »

-« Tant mieux dans ce cas ! Je ne voudrais pas qu’elle prenne son pied trop vite alors que j’ai toute l’après-midi, que dis-je, toute la journée pour m’occuper de son cas ! D’ailleurs, je vois que mon matériel est prêt ! » dit-elle en observant ce qui se trouvait sur la commode.

Elle monta sur le lit et plaça sa main là où était la mienne quelques instants plus tôt.

-« Oh il est bien chaud ! Gorgé d’envie d’être satisfait ! Tu vas devoir attendre encore un peu j’en ai peur! Maintenant, pourrais-je avoir cette petite garce pour moi toute seule s’il te plaît ? » me dit Élodie, qui mourrait d’impatience.

-« Je t’en prie, amusez-vous bien entre filles! Je vais tenter de m’occuper en attendant. »

-« Pourquoi tu ne t’occuperais pas du garçon ? Je l’ai installé dans la chambre d’à côté, on ne va pas le laisser seul tout de même ? Il va s’ennuyer sinon ! Dit-elle en souriant.

L’idée est intéressante ! Je n’ai plus l’habitude de jouer avec des soumis débutants mais après tout pourquoi pas ? Je décidais donc de suivre son conseil et me dirigea vers la chambre d’amis.
Voyons ce qu’elle a fait de lui.

Quelle ne fut pas ma surprise en poussant la porte. Le jeune homme me tournait le dos, il était debout face au lit. Élodie avait rajouté une longue corde au box-tie dans lequel je l’avais laissé et avait fait passer cette dernière dans un crochet situé au plafond. Ses chevilles étaient chacune reliée à un pied du lit, maintenant ses jambes écartées juste ce qu’il faut. Ainsi, il était maintenu debout dans une position confortable. Il pouvait appuyer ses jambes sur le sommier et la corde le liant au plafond l’aiderait à supporter son poids en cas de fatigue. Bien évidemment, Élodie avait baissé son boxer au niveau de ses genoux de manière à offrir une vue des plus plaisante sur son arrière-train à toute personne entrant dans la
pièce. Je n’avais pas vraiment fait attention à son apparence jusqu’ici : il avait les cheveux noirs, épais, qui descendaient jusqu’à mi-nuque à l’arrière et dépassaient sur le front à l’avant bien que vulgairement coupés en brosses. J’ai omis de préciser qu’il était toujours bâillonné et aveuglé.

Il ne gesticule pas, n’essaie pas de se libérer. De nature curieuse, je décidais d’avoir une petite conversation avec lui. Au moment de lui retirer son bâillon, je remarquais l’absence totale de poils sur son visage et sur ses zones disons intimes.

-« Pfoua …. Quel goût dégueulasse ce truc …. » dit-il lorsque je lui retirai le pénis-gag que je lui avais imposé plus tôt.



« Qui êtes-vous d’abord ? Où est Sonya ?! » continua-t-il en haussant la voix.

-« Doucement ! Sois sage si tu veux obtenir des réponses. Nous sommes des amis de Sonya. Celle-ci nous ayant fait tourner en bourrique, nous avons décidé de lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais toi, qui es-tu ? » répondis-je calmement.

-« Je m’appelle Nicolas, et vous ne m’avez toujours pas dit où était Sonya soit dit-en passant. »

-« Mais dit moi Nicolas, tu es assez arrogant pour un prétendu soumis.
D’autant que tu n’es pas vraiment en position de force. Qu’en penses-tu ? »

Il ne répondit rien mais sa forte respiration le trahit.

-« Aaaah j’ai compris ! Tu es en colère car tu t’en veux de t’être laissé avoir par ma fausse lettre. Hahahaha, ce n’est pas grave tu sais, cela montre que tu es fidèle envers ta maîtresse. Car c’est bien ta maitresse non ? »

-« Elle m’apprend à servir convenablement, à savoir où est ma place. »

-« Oh je vois ! J’ignore si tu le sais mais on ne peut pas dire qu’elle ait vraiment beaucoup d’expérience en termes de domination même si bien sûr cela n’est pas synonyme d’être une mauvaise maitresse. »

-« Je suis au courant mais étant novice moi-même, cela ne me pose pas de problèmes. Bon, à quoi rime cette conversation ?! Détachez-moi avant que je ne le fasse moi-même ! »

-« Une dernière question et je te laisse tranquille : tu me sembles bien jeune, quel âge as-tu ? »

-« 22 ans. C’est dommage, je ne peux pas vous voir. J’imagine que vous approchez de la cinquantaine et que je suis un peu vieux pour vous hahaha ! »
Quelle arrogance ! Élodie avait raison, cela serait dommage de le laisser alors que les autres s’amusent. Sans même répliquer, je quittais la pièce pour revenir avec deux paires de collants ainsi qu’un shorty appartenant à sa très chère Sonya. Après avoir superposé les deux collants, je fis un nœud au milieu. Puis un autre nœud. On obtient ainsi une espèce de double nœud absolument pas esthétique. Mais l’esthétisme n’est pas le but recherché ici. Juste quelque chose d’épais ressemblant grossièrement à une boule. Voyons à quel point il est rebelle. Je me place derrière lui.

-« Ouvre la bouche. » dis-je d’un ton ferme.

-« Hum hum ! » répondit-il en faisant non de la tête.

Je descendis une main jusqu’à son sexe. Il ouvrit instantanément sa bouche, sans doute pour objecter et/ou m’insulter. Première erreur Nicolas.
Je lui enfournai sans ménagement le shorty dans la bouche avant de placer mon bâillon boule improvisé entre ses dents. Je nouai fermement ce dernier derrière sa nuque.

-« MMMMGNGHHHFHH ! MMMFFPHHHH ! »

Me plaçant derrière lui, le tenant par son harnais de poitrine, je lui enlève son bandeau. Je ne souhaite pas qu’il rate quoique ce soit de ce qui va suivre.

-« Maintenant écoute-moi bien Nicolas. Ta maîtresse est en ce moment même dans la chambre voisine dans une situation semblable à la tienne. Mais rassure-toi, cette situation n’est pas précaire puisque ma compagne s’occupe très bien d’elle. Je les rejoindrais sans doute après mais pour le moment elles ont besoin d’avoir leurs retrouvailles privées. En attendant, je vais me faire un plaisir de m’occuper de toi et de compléter ton éducation. Si avec Sonya, tu avais sans doute des chances de te libérer, ce n’est pas le cas ici. Tu resteras attaché tant que je le souhaiterai. Et comme j’en avais plus qu’assez d’entendre ta bouche insolente, je me suis permis de te bâillonner avec un sous-vêtement de ta maîtresse. J’espère que tu ne m’en veux pas ! Bien ! Commençons ! » dis-je avec un sourire.

-« MMMFFPHHHH ! GNHMMHH ! »

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