La Reine Déchue D'Égypte.

Je me rêve bien souvent en reine égyptienne, à la manière de Cléopâtre. Véritable despote lubrique assoiffée de pouvoir, camouflant ses vices cruels sous les plus belles parures et ornant son regard lascif du khôl le plus raffiné.
Mes orgies sont réputées partout à travers le monde, et l’on m’appelle la Reine de la Luxure.
J’use et j’ de mon influence pour faire plier tous mes sujets à ma volonté.
Mes servantes sont tantôt amantes lesbiennes, tantôt esclaves sexuelles endurant mille sévices, sans jamais avoir mot à redire.
Les hommes ne sont pas en reste, et si l’un d’eux me plaît, je le fais quérir par la garde royale qui le conduit directement à ma chambre où il a intérêt à me satisfaire, sous peine d’être donné en pâture aux crocodiles.
On ne peut rien me refuser, et c’est mieux pour tout le monde, car je suis très capricieuse. Il m’est arrivé plus d’une fois d’envoyer aux chantiers de ma pyramide des amants qui ne voulaient pas bander, ou des servantes qui ne voulaient pas de moi.
Le scandale me suit partout où je vais, et je m’en délecte. Je me promène volontiers au milieu du peuple, vêtue de robes décolletées jusqu’au nombril, à la recherche de mes prochaines victimes. Les regards outrés, troublés d’un mélange de désir extrême et de frustration totale, se posent partout sur mon corps, et j’en jubile. Cela m’excite. Seule ma garde personnelle se dresse entre moi, et les pulsions sexuelles primaires d’une foule d’hommes en rut qui se jetteraient volontiers sur moi, s’ils en avaient l’occasion.

Mais comme chacun sait, toutes les bonnes choses ont une fin. Après la grandeur, vient la décadence.
Une nuit, ma servante favorite, lasse d’être malmenée pour mon bon plaisir, pénètre dans la chambre royale où je dors, nue. Elle est accompagnée de ma garde personnelle, c’est un complot.
En un éclair, je suis ligotée, on me touche, on me palpe.
Les hommes de ma garde nt de moi, sous le regard satisfait de ma favorite.

Les insultes et les moqueries vont bon train, je suis humiliée.
Cela dure toute la nuit. Au petit matin, épuisée, je suis conduite dans une antichambre où l’on me prépare pour « mon jugement populaire ».
On me coiffe, on me maquille, on cercle mes bras de mes plus beaux bracelets, mais on me laisse nue. Mon corps est huilé et mes bras liés dans mon dos.
Ma favorite me prend à la gorge, m’embrasse langoureusement et me déclare :
« Alors, mon amante ? Quel effet cela fait lorsque les rôles s’inversent ? Personnellement je trouve cela jouissif. »
Elle m’embrasse, me mordille la lèvre et reprend :
« L’heure est venue de te repentir. Tu as asservi ton peuple, désormais tu seras asservie à ton peuple. Corps et âme. Dans quelques instants, ton règne connaîtra son point culminant de luxure. Tu étais Reine, tu seras esclave. L’esclave du peuple. »
Elle m’envoie une claque sur les fesses, et fait signe à la garde de m’emmener.
Les portes du palais s’ouvrent. La foule est amassée partout dans la ville, plus compacte que jamais. Les gens sont déchaînés, ils hurlent.
Je comprends alors que de mon peuple j’étais haïe. Ce n’est que la peur qui le tenait docile. Aujourd’hui la peur a changé de camp.

On me fait défiler au milieu de la plèbe, nue, le corps luisant au soleil. Partout on m’insulte, on me crache dessus, on se moque de moi. Je suis humiliée. Le peuple a sa revanche.
La garde peine à contenir la foule, les bras se tendent vers moi, ils me touchent.
Je tombe, on me traîne dans la boue, je peine à me relever.
Cette humiliante marche s’étend sur plusieurs kilomètres. Nous arrivons finalement à une place au milieu de la ville, au centre de laquelle un piédestal est monté.
Mon ancienne favorite colle son visage au mien et me chuchote :
« Tu aimais la luxure, la luxure sera désormais ton seul royaume. »

Puis elle se tourne vers le peuple amassé tout autour de nous et lance d’un ton solennel :
« Peuple égyptien ! Cette femme t’a humilié.
Cette femme t’a traîné dans la boue, elle t’a plié à ses caprices. Peuple égyptien, aujourd’hui tu as ta vengeance ! Aujourd’hui, la Reine est déchue. Elle t’appartient. »

Un soldat de mon ancienne garde personnelle me positionne alors, les fesses en arrière, pendant qu’un autre commence à me fouetter.
La chef de la mutinerie reprend :
« Dès que cette chienne aura été fouettée, tu pourras prendre ce qui te revient, peuple égyptien. »

Les coups de fouet pleuvent, je hurle, je pleure, je supplie. La foule est en délire, à chaque hurlement de ma part, les cris de joie redoublent.
Lorsqu’enfin les coups cessent et qu’on me lâche, je tombe à genoux au sol. Mais le répit ne dure qu’un instant, car déjà les citoyens se sont jetés sur moi.
En un éclair, tous mes orifices sont remplis par des sexes bandés. Mon corps est malmené, giflé, pincé, palpé.
Dès qu’un sexe se dégorge en moi, que ce soit dans ma bouche, dans mon cul ou dans mon sexe, il se retire et laisse la place à un autre, tout aussi dur.
Chaque jouissance est acclamée par la foule et saluée d’un tonnerre d’insulte à mon égard.

Désormais plus rien ne se dresse entre la Reine de la Luxure et les pulsions sexuelles primaires de son peuple. La garde personnelle s’est joint au peuple, et la despote lubrique doit répondre de ses crimes.
Ce procès de débauche dure tout le jour. Après quoi, je suis contrainte de faire la marche de l’humiliation en sens inverse, couverte de semence, de sueur, et de crachat. Je tombe bien plus qu’à l’aller, et suis contrainte de faire une partie du chemin à genoux ou en rampant, sans même pouvoir m’aider de mes bras qui sont toujours liés.

Arrivée au palais, je suis lavée et préparée afin de devenir l’esclave personnelle de celle qui a pris ma place, je vous laisse deviner qui.

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