Lectures Érotiques (17). Gil Debrisac : « La Bourgeoise » (Editions Blanche, 2011)

Il s’agit du roman de la perversité et la vacuité d'une bourgeoise de province, obnubilée par le sexe. Dans un style direct, cru et provocateur, l’auteur ne laisse aucun répit dans l’enchainement des plaisirs de la jolie bourgeoise hypersexuelle.

L’AUTEUR

Auteur phare de la littérature pornographique, Gil Debrisac a publié une quinzaine de romans parmi lesquels La Chienne d'Olaf, L'Esclave blanche, La Soubrette de Herr Klaus, Extrêmes jouissances, La Poupée du capitaine...

RESUME

Il y a 4 personnages principaux avec Rebecca, Edouard, Gil et Clotilde.

Le lecteur suit le cheminement de Rebecca, bourgeoise très riche mais lubrique, pour qui le sexe est plus qu’important. Après avoir perdu très tôt sa virginité et pratiquement tout connu niveau sexe, elle se retrouve en sommeil à la suite de son mariage avec Edouard.

Celui-ci pense qu’en comblant matériellement sa superbe épouse, elle devrait être satisfaite. Comme lui dit Rébecca : « Ce n’est pas ma Jaguar qui me fera jouir, que je sache. A moins que je m’empale sur le levier de la bite, de la boite de vitesse. » Les choses sont dites.

Rebecca Muller est une très belle femme de 37 ans. Mariée à un banquier, Rébecca est oisive et fortunée, elle est le prototype de la bourgeoise de province. Sans , elle trompe son ennui en activités futiles et en dévorant des romans pornographiques, qui font surgir de sa mémoire les souvenirs enivrants de sa sexualité précoce, en particulier son dépucelage à 15 ans par son cousin Bertrand, qui lui fera connaitre sa première partouze et qui transmettra sa jeune maîtresse à son ami Olivier. Rebecca a été, à 16 ans, la maitresse d’un homme de 35 ans. C’est Olivier qui complétera son éducation sexuelle et lui fera découvrir la sodomie, mais elle le perdra dans un accident.

Lors d'un salon du livre, Madame Muller rencontre Gil Debrisac, son auteur préféré, que lui présente son amie Clotilde et lui confie que rien ne l'excite davantage que d'inventer des infidélités pour exciter son mari.

Cette rencontre va bouleverser la vie de la sensuelle bourgeoise.

Après quelques échanges épistolaires empreints de passion et de torrides conversations téléphoniques, ils deviennent amants. C’est pour Rebecca la sexualité retrouvée !

Rebecca va se soumettre avec délice aux caprices les plus vicieux de l’écrivain.

La rencontre avec Gil D va réveiller le grand appétit sexuel de Rébecca, qui sera pratiquement comblé. Elle devient la maîtresse de Gil et même sa soumise, heureuse de combler ses désirs à elle et ceux de son amant et plus.

Les amants vont rapidement se rendre compte qu'ils ont tous deux le même goût prononcé pour la perversité, les relations sexuelles hors-normes, et nous suivrons avec délectation l'itinéraire d'une femme mariée, totalement amorale et infidèle, trompant un mari, lequel tire un plaisir pervers de son humiliation de bourgeois nanti.

Car Edouard, candauliste inavoué se délecte des récits de Rebecca et se plait à imaginer sa jolie épouse dans les pires débauches. En fait, Gil et Edouard sont complices, Gil informe en direct Edouard du spectacle dont il est le témoin, au téléphone et en lui envoyant des photos. Rébecca ne connait pas le marché passé entre Gil et son mari, celui-ci rémunérant Gil pour ses photos et enregistrements.

L’expérience suivante sera saphique avec Clotilde, en présence de Gil bien entendu.

Gil ira jusqu’à faire jouer à Rebecca le rôle d’une prostituée, Candice, à Pigalle et dans la vitrine d’une maison close de Belgique. Gil se rend compte qu’il a perdu le contrôle de Rebecca. Il ira jusqu’à l’offrir à cinq dockers.

Plongée toujours plus loin dans le stupre et le vice, dans la débauche, Rebecca s'abandonnera alors sans retenue dans une hypersexualité qui la fera quitter mari et amant pour connaître l'absolue soumission à l'homme.

Gil et Edouard seront de toute façon surpris par la décision de Rebecca qui a besoin d’un maître absolu en matière de sexe.
Elle tombe sous la coupe de Gontran, un autre collaborateur d’Edouard, qu’elle va suivre. En matière de perversité, Gil a trouvé son maitre.

QUELQUES EXTRAITS POUR INVITER A LA LECTURE

L'usure du couple (début du roman)

• Mon cher Édouard, je n'ai que trente-sept ans, et avec toi j'ai l'impression de vivre comme une nonne ! Ton image de marque à la banque semble bien plus compter que la satisfaction de ta femme. Tu n'hésites même pas à t'absenter parfois une semaine durant pour aller conclure l'une ou l'autre affaire au bout du monde. Et moi là-dedans... ?

• Mais... enfin, Rebecca, il me semble que tu ne manques de rien. Après la piscine que j'ai fait recouvrir, on a installé le hammam que tu désirais. Sans oublier l'abri avec un petit bar sur le court de tennis.

• Ne fais pas l'innocent, Édouard. Tu sais très bien de quoi je parle. Au lit, c'est un désastre. C'est à peine si tu sais que j'ai des nichons à en faire pâlir plus d'une et un cul qui ferait les délices d'un photographe de mode. Quant à ma chatte, elle désespère d'une bite qui pourrait enfin me ramoner jusqu'au délire, je me demande vraiment si tu sais à quoi ça sert !

Édouard de la Molinière avale de travers sa gorgée de Glenfiddish. Entendre son épouse parler de la sorte, aussi crûment, non, il ne peut le concevoir.

• Rebecca, je t'en prie, utilise donc un autre langage que ce ramassis de mots vulgaires qui ne sied guère à notre rang. Ce n'est pas parce que nous sommes en province que nous pouvons nous permettre certains écarts de langage. Pense donc ! Si la banque me nommait à Paris

• N'élude pas la question, Édouard ! Cela fait un mois que ton sexe m'ignore, qu'il n'est plus venu me pénétrer et jouir en moi... A croire que le plaisir des femmes t'importe autant que ta première branlette ! »

Un con pour servir !

« Devenue femme, je n’ai eu qu’une idée en tête : baiser et encore baiser.
J’ai d’ailleurs l’impression que c’est ce qui va compter le plus dans ma vie, le plaisir, toujours le plaisir. J’ai quinze ans, mais fière de ne plus être une jeune fille comme les autres, surtout de ne plus être une gamine. J’ai un con et moi, je veux qu’il serve. »

Une première pour Gil !

« Jamais encore une femme ne lui avait écrit pour lui demander de venir la baiser, d’une part et d’autre part en employant des mots aussi crus. Cette bourgeoise doit être une véritable femelle en chaleur, pour demander ainsi qu’on la baise, qu’on lui suce le clitoris, qu’on la pelote, qu’on la bourre autant par la grande entrée que par la petite. »

Rebecca s’offre totalement à Gil

« Elle se met aussitôt à quatre pattes, Gil à genoux entre ses cuisses écartées. Il appuie son gland entre les grandes lèvres trempées et saisit son amante par les hanches. D’un seul coup, sa verge épaisse s’enfonce dans le vagin dégoulinant, ses couilles viennent buter contre l’entrecuisse. Rebecca se cambre, redresse la tête, pousse un long soupir de satisfaction.

• Enfin, te voilà ! Aah, Gil, je suis toute à toi !

• Tu veux vraiment devenir MA bourgeoise salope ?

• Oui, oui, c’est mon plus cher désir. Tu feras de moi ce que tu veux. Tu réveilles enfin mes sens, tous mes sens endormis depuis si longtemps.

Gil coulisse de plus en plus vite dans ce con qui l’attendait, les entrées et sorties de sa verge émettent des chuintements obscènes, tout aussi obscènes que les propos qu’il tient à la belle Madame Muller qui se dévergonde en compagnie de son auteur chéri. Sous les coups de boutoir de son amant, Rebecca glousse, halète de plus en plus fort, couine, telle une femelle prise par son mâle.

• Ca te plairait que je fasse de toi une vraie chienne, qui ne pense qu’à sucer et à donner son cul et son con, hein ? Dis-le !

L’excitation de Rebecca s’accroit au fur et à mesure que son amant lui tient pareil langage, tout en la limant et la secouant comme une vulgaire poupée de chiffon.


• Oui, oui, je serai ta chienne, ta salope. Oh, Gil !

Rebecca laisse éclater sa jouissance, elle crie son plaisir dans la chambre d’être enfin prise après une trop longue abstinence. Mais surtout, elle connait une jouissance intense d’être baisée par celui à qui elle avait une envie folle d’appartenir, son auteur porno préféré. Sans plus se retenir, Gil lui envoie tout son foutre au fond du con, jouit intensément lui aussi. »

Initiation saphique

« Lentement la belle bourgeoise a fait descendre la culotte noire de son amie pour dévoiler un pubis entièrement rasé. Entre les cuisses blanches et dodues, la vulve charnue semble démesurée, avec ses deux grandes lèvres épaisses et humides, sur lesquelles Rebecca pose déjà un baiser tendre. Plutôt qu’ôter son string, Rebecca ouvre la fente dont il est pourvu et tire sur sa vulve pour la faire apparaitre de manière obscène, les grandes lèvres coincées par les bords élastiques. Les visages sont fort proches l’un de l’autre, les bouches s’entrouvent, les langues se touchent, se caressent, tandis que les mains de l’une palpent les nichons de l’autre, jouent avec les mamelons durcis. Gil, tout excité, passe de son numérique à son portable, et vice versa. Par moment, son regard accroche celui de sa maîtresse ou celui de sa consœur. Les gouines se murmurent de tels mots d’amour qu’il finit de se convaincre de la sincérité de sentiments entre les deux femmes.

• Oh Clotilde, suce-moi le clito ! Je veux sentir ta bouche sur ma vulve, et pas rien que ce soir, mon amour !

• Moi aussi, ma chérie, moi aussi ! »

Une sodomie d’anthologie

Gil a offert Rebecca/Candice à cinq dockers, dont deux Noirs.

• « Quel cul, cette poufiasse ! Il s’ouvre déjà ! Graissé comme il est, waouh, ça va bien glisser !

Aussitôt, il pose son gland noir, épais comme une petite courge, sur le trou du cul dilaté et luisant de façon obscène sous la lumière du projecteur du hangar. Saisissant sa proie aux hanches, il pousse lentement, et sous les yeux hagards de Gil, le gland de cinq centimètres disparaît dans le cul de « Candice ».

D’un coup sec, elle a lâché la bite beige du jeune métis pour respirer un bon coup.

Elle râle, halète, balbutie en même temps.

• Oh non, je pourrai pas !

• Toi me sucer mieux que ça ! ordonne le métis qui a tôt fait de refourrer sa verge dure dans la bouche dégoulinante et déformée de sa première pute blanche.

Le puissant Noir qui a attendu un moment s’exclame :

• Ca y est ! Elle est ouverte. Une vraie truie.

Alors, sous l’objectif du numérique de Gil, puis sous celui de son portable, sous le regard aussi des trois autres dockers déjà soulagés mais qui veulent savoir si ça va entrer, il enfonce doucement son long sexe dur, épais comme un concombre, dans l’anus de « Candice » qui gémit, la bouche pleine de la bite du Métis. Lentement le cul dilaté engloutit l’énorme braquemart du Noir jusqu’à ce que son sac de couilles, grosses comme des pêches, vienne buter contre l’entrecuisse. »

« Sous les encouragements lubriques de ses collègues, il entame un long mouvement de va et vient dans le rectum plein de graisse.

Une fois de plus, Candice lâche la bite du Métis pour respirer et s’écrier :

• Aah, jamais eu ça dans mon cul ! T’es le meilleur ! Remplis-moi ! Aah !

Des paroles prononcées suffisamment fort pour passer par le portable de Gil, toujours en liaison avec le sieur de La Molinière. »

CE ROMAN ET MOI

Philippe m’avait offert ce roman à une époque où ma rupture avec Rachid était récente. Je vivais à ce moment avec Hassan, qui m’interdisait de telles lectures. Je l’ai donc lu en cachette.

Certains verront immédiatement des parallèles entre moi et Rebecca. Il y en a en effet beaucoup, à commencer évidemment par l’hypersexualité. Philippe ne s’y était pas trompé, lorsqu’il m’avait incité à lire ce roman érotique.

Entre Rebecca et moi, il y a beaucoup de similitudes, mais aussi de nettes différences, la principale étant que j’ai fini par sortir d’une phase de domination où, comme Rebecca, je m’étais laissée aux pires excès.

1. La bourgeoise

Comme Rebecca, je suis une bourgeoise, entretenue par mon mari, même si Philippe ne saurait évidemment être comparé à Edouard, tant en ce qui concerne ses moyens que l’intérêt qu’il porte à mon plaisir et à ma libido. Pour Philippe, par amour et par candaulisme, mon plaisir, me voir jouir est au cœur de ses préoccupations.

C’est bien parce qu’il me voyait avant tout comme une bourgeoise et qu’il pensait ainsi « régler ses comptes » que Rachid m’a traité comme il l’a fait tout le temps où j’étais sous sa coupe.

Georges le concierge, à qui j’avais fait ressentir une certaine morgue de bourgeoise, savait, qu’en mettant Rachid sur ma route, j’allais descendre de mon piédestal.

Rachid, dès le début, ne s’était pas caché de ses intentions : faire d’une jolie bourgeoise une « salope intégrale » selon les termes qu’il employait.

Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre que ce n’était pour lui qu’une manière de régler ses comptes et de prétendre à sa revanche.

2. Experte de la masturbation

Rébecca est décrite comme une « experte de la masturbation », titre que je revendique également. Comme elle, j’aime lire des récits érotiques et encore plus en rédiger. C’est pour moins une composante importante de mon équilibre sexuel, essentielle dans les périodes de « pénurie » que nous avons choisies de nous imposer.

Comme Rebecca, j’aime me fourrer dans le con des godes, sauf qu’en ce qui me concerne ouvrages licencieux et olisbos, je ne les achète pas en cachette, ils me sont souvent offerts par Philippe. S’agissant des godes et autres instruments, je m’en sers pour mes plaisirs solitaires, mais aussi avec lui ou avec Agun.

Un autre point commun : c’est « en ouvrant les tiroirs secrets de (ses) souvenirs » que Rebecca « s’offre des moments orgasmiques tout aussi intenses ». C’est ce que j’ai retrouvé également, au moment où nous avions ouvert un blog candauliste sur Erog et maintenant dans les textes que je publie sur HdS.

3. Exhibitionniste

Comme Rebecca, j’aime montrer mes atouts et en particulier ma poitrine. Comme elle également, j’ai pris conscience très tôt de mon pouvoir de séduction et des envies qui me taraudaient le bas du ventre et faisaient durcir mes tétons.

Je partage l’exhibitionnisme de Rebecca Müller. Lors d’une grande réception de la banque d’Edouard, « elle enfile une longue robe noire, dont l’arrière laisse voir presque entièrement son dos nu et hâlé. Une robe maintenue au cou par deux bandes de tissu passant devant les seins. Des bretelles plutôt étroites, laissant bien à nu la gorge et les côtés intérieurs et extérieurs de ses seins, sur lesquels elle tient à attirer les regards grâce aussi à ce collier en lapis-lazuli dont la dernière pierre en forme de goutte s’étale sur sa gorge profonde. Bien entendu avec ce genre de robe, pas de soutien-gorge, et ses gros mamelons enfin réveillés tendent fièrement le fin tissu noir de manière provocante. Quant au bas, il est fendu de chaque côté jusqu’à mi-cuisse. Rebecca ne pousse quand même pas la provocation jusqu’à enfiler un porte-jarretelles et des bas noirs ».

C’est exactement le genre de tenue que j’adore porter ! Je le fais avec les encouragements de Philippe, alors que Rebecca le fait « au grand dam d’Edouard ».

4. Fellatrice

Rebecca a pratiqué sa première fellation sur son cousin Bertrand à l’âge de 14 ans. J’avoue que j’étais plus jeune et je ne dirai pas dans quelles circonstances, mais, comme elle, j’ai été fière du plaisir ressenti par le mâle et j’ai pris soin d’avaler le précieux nectar, sans rien laisser perdre.

5. Les premières expériences

C’est également au moment des vacances, et avec un homme plus expérimenté, Gianni (voir récit n°1) que, comme Rébecca l’a fait avec Bertrand, je suis devenue une femme. Dès cette première expérience, ce fût la prise de conscience de mon hypersexualité.

Je dois avouer que Rebecca a été, grâce à son cousin Bertrand, plus « salope » que moi ou plutôt plus prématurément. Certes, comme je l’ai raconté, j’ai collectionné les amants dès mes années lycée. Rebecca, à l’occasion de ses 16 ans, s’est offerte à trois amis de Bertrand, à l’initiative de celui-ci. En ce qui me concerne, ma première véritable partouze s’est déroulée à Rio, au printemps 2007, alors que j’avais 30 ans.

La liaison de Rebecca avec Olivier, un greffier, âgé de 35 ans alors qu’elle n’en a que 16, soulève un autre de nos points communs : l’attirance pour les hommes murs.

6. Sous la coupe d’un mâle sans scrupules

Contrairement à Rebecca, je n’aurais pas fait précéder ma relation avec Gil par des torrides échanges épistolaires. Par contre, comme elle, j’emploie, moi aussi, dans le feu de l’action, des mots sans ambiguïté. Dans ces cas-là, comme « la Bourgeoise », je veux être baisée et le dis clairement, en employant un vocabulaire cru.

Les passages où Rebecca se fait baiser par Gil m’ont évidemment rappelé, par leur intensité, ce que j’ai ressentir avec certains mâles exceptionnels et, en particulier lorsque Rachid m’a prise dans l’ascenseur de mon immeuble. La différence est que Rebecca connaissait Gil, qu’elle avait fantasmé sur lui, que leurs échanges de mails avaient préparé ce coït torride.

En ce qui me concerne, Rachid était pour moi un inconnu le jour même où je suis devenue sa « femelle ». Comme Rebecca, je mettais alors fin à une longue frustration, à ma tentative de refouler mon hypersexualité et de refuser le candaulisme de Philippe. Mais en ce qui me concerne, c’est mon mari qui a mis sur mon chemin Rachid, alors que Rebecca a rencontré Gil grâce à une amie commune.

La domination que Gil a exercé sur Rebecca, à partir du moment où il est devenu son amant, je l’ai connu également lorsque j’étais sous la coupe de Rachid. A lui aussi, j’ai dit, comme Rebecca à Gil : « je ferai tout ce que tu veux. Remplis-moi encore ! »

En matière de soumission, Gil va placer tout de suite la barre très haut, puisque le premier homme dans les bras duquel il pousse Rebecca est Stanislas, le plus proche collaborateur d’Edouard. J’ai eu moi aussi des rapports avec des collègues d’alors de Philippe, qui plus est sur son lieu de travail.

C’est poussée par Gil que Rebecca découvrira tardivement les plaisirs saphiques, alors que j’ai assumé ma bisexualité peu après mon dépucelage.

7. La domination

Dans le roman, Rebecca est sous la domination de Gil, qui va la pousser toujours dans la débauche et le vice, mettant fin à sa longue frustration et répondant à ses aspirations d’hypersexuelle.

C’est assez largement ce que j’ai vécu à partir de l’été 2007 et près de trois ans sous la coupe de Rachid.

Rebecca, à la fin du roman, choisit d’aller plus loin, en se soumettant à un nouveau « maître », présenté comme encore plus pervers que Gil.

La différence, et je le dois à Hassan et à Philippe, c’est que nous avons su y mettre fin, sans pour autant que nous renoncions à mon hypersexualité et à notre mode de vie candauliste. Ca n’a pas été simple, nous sommes passés par des crises, mais nous avons pu définir un équilibre que nous essayons de préserver, pour nous préserver et protéger notre famille.

Il est peut-être inévitable que donner libre cours à l’hypersexualité et au candaulisme passe par une phase extrême de domination par un personnage comme Gil ou Rachid qui comprend tout ce qu’il peut tirer de la situation. L’important est de parvenir à en sortir, sans regrets, car nous avons voulu cela mais surtout sans trop de dégâts. C’est la principale leçon que je retiens de notre expérience et de la lecture de « la Bourgeoise ».

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