Collection Anne Ma Muse. Février Sur La Côte (13/13)

Fin de vacances pour moi, mais loin d’être la fin de rapports sexuels en tous genre.
Sexe classique entre un homme et une femme, mais dès ce matin, c’est entre trois camions que je me fais sautée par le jeune Joël, sur lequel j’avais flaché à l’aller.
Inespéré pour Joël que j’avais cru perdu quand je l’avais laissé filer sans lui demander ou sans lui donner mon numéro de portable.
Inespéré car me reconduisant jusqu’à Avignon retrouver Gaston de retour de Grèce, c’est entre trois camions qu’en guise d’adieu nous avons fait l’amour, mes seins posés sur le capot de sa vieille 4L.
J’ai même eu le plaisir de voir que j’ai fait le bonheur d’un des trois chauffeurs des camions au repos quand il a ouvert son rideau après sa pose.

À notre tour, avec Gaston qui me ramène en Bourgogne, nous nous arrêtons au restoroute de Mâcon pour les deux heures de sa pose.
Ça ne m’arrange pas, je suis assez pressée de rentrer chez moi mais profitant des toilettes je remets des affaires plus chaudes à un détail près.
À l’allée, je portais des sous-vêtements, au retour chatte et seins sont libres de leurs mouvements.
Quand je rentre dans la cabine, Gaston dort, me laissant sans le vouloir certainement une place suffisante pour que je puisse m’allonger.
Combien de temps se passe avant que je sente Gaston passer son bras et s’introduire sous mon pull pour trouver mes seins ?
Cela aurait pu être un simple mouvement de sommeil mais je sens sa queue venir au contact de ma hanche avant qu’il ne bascule et entre dans ma chatte qui semble toujours assez humidifiée pour qu’il entre sans effort.

- Ça fait depuis ton départ à Avignon à l’aller que je pense à te sauter, je me suis même masturbé en Grèce en pensant à la pipe que tu m’as faite.
Dis-moi, tu sors toujours sans culotte ?
- Arrête de palabrer Gaston, je me suis couchée près de toi pour profiter de ta couverture, mais comme ma jupe t’a permis d’atteindre ta cible, profite-en ce ne sera pas tous les jours.


J’aime ta main sur mes seins, oui caresse-les comme tu le fais et continue à me pilonner.

C’est comme ça, sans le vouloir, que je finis le travail commencé à l’aller et devenant par la même la maîtresse de ce brave garçon.
Je veux éviter qu’il me délaisse, de temps en temps, ça m’arrive avec Pierre aussi profitant que la couverture semble être tombée sur les sièges de conduite, je lui enserre la taille avec mes jambes malgré son embonpoint.
Ces vacances auront réveillé en moi le goût du sexe, non, le goût des sexes masculins, même si j’ai été à deux doigts de céder, comme je l’avais fait à Noël, au sexe de Lucie.
Je profite pour la dernière fois de ce sexe d’homme bien viril, Gaston ayant de beaux restes.
Certes Pierre lors du passage des petits à Noël a su me montrer qu’il avait des talents cachés, mais trouver chaque fois que j’aurais envie de baiser ce qui boostera la libidos de cet homme de 70 ans, ça finit par être fatigant.

- Oui, oui, ouiii.

J’égale Josyane dans la nuit où elle s’est fait sauter par Claude, un homme plus vieux que celui qui me remplit la chatte de son sperme, mais à ce que m’en a dit mon amie était encore très comestible.
Quand je dis que je suis dans le clan des salopes ! Gaston sort de ma chatte et j’ai déjà dans mes pensées ce que m’a dit Josyane, que ce Claude si je lui demande pourrait venir faire des ventes de sa lingerie à Besançon, ville que je vais retrouver vers minuit.

Nous nous rajustons, mon chauffeur reprend son volant et le camion s’élance de nouveau sur son ruban sans fin.
Mon portable sonne, je décroche, c’est beau la technique, même en camion, en roulant on peut recevoir des appels.
Maryse, je décroche en prenant mon portable dans le sac au taureau où je l’ai mis.

- Anne, c’est Maryse, je suis au lit avec une grippe carabinée, je ne peux pas être à mon rendez-vous.
- Comment je vais faire, bien j’appellerai un taxi !
- Pas nécessaire, j’ai appelé ton travail, ils m’ont donné le téléphone de Séréna, la femme de Gaston ton chauffeur, elle vient te chercher, elle en profitera pour voir son mari.

Je raccroche, j’ai dû mal à parler, la gorge me brûle, j’ai plus de 40 de fièvre.

Ça coupe, j’ai le temps d’entendre une quinte de toux.
Je replace le portable dans le sac près de son taureau.
Sur le tableau de bord, le portable de Gaston est posé sur son socle.
Il sonne.
Gaston décroche grâce à son kit main libre.
J’ai le temps de voir « Séréna ».

- Oui, bibiche.
- Je suis contente, je viens chercher ton amie Anne, ça va me permettre de te voir.
- C’est bien bibiche, nous serons à Dijon au péage de Chenôve à 23 heures.
À tout à l’heure, biche, je coupe, la circulation est intense, je veux te retrouver vivante.

Je manque d’éclater de rire, ce lundi, la circulation est fluide, le camion le plus près de nous est à plus de 200 mètres.
Le rapport sexuel que nous venons d’avoir et la venue de sa femme doivent l’ennuyer.

- Gaston, c’est un peu la tuile, j’ai un pantalon dans ma valise je vais le mettre, Séréna n’aura pas l’occasion de penser que je t’allume avec ma jupe courte.
- Veux-tu que je m’arrête ?
- Conduis, fais attention devant toi, tu as eu ma chatte, inutile de nous envoyer dans les décors en me mattant.

C’est plus présentable pour la femme de Gaston que je vois près de sa voiture à la sortie de l’autoroute à Chenôve, je descends du camion.

- Salut Anne, vous avez fait bon voyage ?
- Le bruit du moteur m’a fait dormir, heureusement ton homme est un pro du volant.
- Peux-tu attendre dans ma voiture, pour une fois que j’ai l’occasion d’avoir un moment d’intimité avec mon mari, nous allons profiter de la couchette.

La tuile.
Elle monte par la porte restée ouverte, elle me donne ma valise et le sac avec le taureau et la bouteille.
Pour éviter qu’il ne se casse, je le place entre les sièges.
Quand je redresse la tête, les rideaux sont fermés.
Dix minutes et elle redescends en colère.


- C’est la première fois que mon homme n’arrive pas à bander, s’il avait été avec une autre que toi Anne, je pourrais croire que vous avez baisé tout le long du parcours.
- Séréna, regarde, je suis en pantalon, ton homme roule beaucoup il doit être fatigué.
- Bibiche, excuse, je vieilli, depuis deux jours je pense à toi et ça me bloque, dès que je redescends, je pose des vacances et je t’emmène en Italie.
Nous profiterons des premiers soleils.

Je me fais toute petite, inutile d’essayer d’en rajouter, malgré la nuit, les projecteurs éclairant le parking montrent Séréna qui se calme.

- Embrasse moi bébé, je vais préparer les valises, si on part en Italie, tu seras pardonné.

Je salue Gaston, d’un mouvement de mains, évitant de donner des occasions à Séréna d’avoir des doutes.
Le retour à Besançon prend peu de temps, pour Séréna la limitation de vitesses à 130, cela ne semble pas son problème.
Elle me dépose, douche et dodo, demain reprise du travail, je rangerai ma valise demain soir.
C’est le lendemain que je m’aperçois que j’ai oublié mon paquet cadeau dans la voiture de Séréna et surtout mon portable.
Au travail, je prends l’adresse du couple, je sais qu’ils habitent dans le quartier Montrapon, grâce à mon GPS, je sors le midi et je me rends chez eux.
Petit pavillon, trois marches, je vais pour sonner, une feuille est scotchée.

« Bébé dors, ne pas sonner »

Je vais pour frapper, mais si bébé dort, sonner ou taper, c’est du pareil au même.
Je tourne la poignée, la porte s’ouvre, une entrée, la cuisine est à droite la porte ouverte, sur la table mon paquet.
J’entends du bruit bizarre, une femme parle, l’accent est celui de la maîtresse de maison.
J’avance, la glace dans le salon me renvoie une image impensable.
Séréna est à quatre pattes sur le canapé le torse sur le dossier.
Elle est nue, ses affaires en boule au sol.

Accroché à son cul, un jeune garçon d’une vingtaine d’année.
Ce que dit cette femme est insensé.

- Baise-moi à fond Yann.

Elle en resterait là, ce serait parfait, la femme de mon propre amant a elle aussi un amant, mais elle ajoute.

- Tu baises aussi bien que ton père mais tu es mieux monté, vous avez bien fait de louer la maison voisine.

Elle aussi lance des

- Oui, oui, ouiii.

Je retourne dans la cuisine, je récupère mon portable, de nouveau je m’approche, photo, photo, petit film quand Séréna se dégage et qu’elle prend dans sa bouche le jeune garçon.
J’ai fait une fellation à Gaston, mais elle, c’est en gorge profonde que je filme.
J’ai assez de preuve de son infidélité.
Je retourne vers la cuisine.
À côté de mon taureau, un carnet avec un stylo.

« Huile, sucre, serviettes hygiéniques »

Je détache une feuille.

« Séréna, je suis venue récupérer mon portable et mon paquet cadeau pour Pierre mon ami.
J’ai fait un joli film sur ton infidélité envers Gaston qui ne mérite pas ça.
Sois gentille avec lui pendant tes vacances et si à votre retour il me dit avoir passé des vacances de rêve, tout sera effacé ».

Voilà, je retourne chez moi, le vendredi suivant c’est moi qui vais chez Pierre.
Gaston est venu poser des vacances, j’avais anticipé auprès de notre patron malgré la grosse charge de travail et je l’ai vu tout guilleret partir avec sa Fiat, italien jusqu’aux bouts des doigts.

Le samedi, le taureau est sur la table du salon de Pierre.
Nous faisons l’amour sur le canapé, Pierre bande aussi fort que son taureau.
Un faux mouvement avec son pied quand il pousse pour me pénétrer.
Un bruit de plâtre cassé, cette monstruosité a vécu.
Dès que nous avons joui, je vais dans la cuisine et récupère deux verres et la bouteille de rosée.
Mes vacances se finissent bien, elle est fraîche à point.
Vive les vacances de février au soleil de la Méditerranée.

Corrigé...par Anne ma muse.

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