Collection Histoire Courte. Le Sondage (1/1)

- Excusez, Mademoiselle, c’est pour un sondage.

La femme blonde que j’interpelle me regarde, et passe son chemin.

- Excusez, mademoiselle c’est pour un sondage.
- Madame, pas mademoiselle.
- Justement c’était ma première question, je coche la case « femme mariée ».
Je m’excuse, il y a des questions directes qui peuvent vous choquer, mais je vous en supplie, ne fuyez pas, je perdrais mon job et j’aurais des difficultés pour payer mes études.
- Remplissez vous-mêmes les questionnaires, j’ai fait comme vous il y a plusieurs années et cela a bien marché.
- Madame, à la fin du questionnaire, je vais vous demander de faire quelque chose et il m’est impossible de décider pour vous.
- Allez-y, Madeleine m’attend pour le café, mais il faut bien savoir aider les jeunes.

La femme que j’ai interpellée est blonde, je parie non naturelle, c’est une brune qui joue les jeunes femmes, costume strict de la bourgeoise qui pullulent dans cette rue piétonne.

- Madame, vous êtes donc mariée, êtes-vous fidèle.
- Votre questionnaire est mal fait, j’ai répondu « madame » car j’ai été mariée et j’ai connu le loup, mais cela fait trois ans que je suis divorcée et que je vis avec Madeleine.
Nous sommes un couple féminin et nous nous marions samedi prochain, si vous voulez on vous invite.
- Merci madame, mais je dois remplir des questionnaires.

Ce que je tente de faire pour gagner un pari est ardu, mais je suis sûr d’avoir joué le bon cheval en mettant sur la table une grosse liasse de billets avec mon pote Antoine aussi chtarbé que moi.
Je vois une autre possibilité de réussir.

- Excusez, Mademoiselle, c’est pour un sondage.
- Madame et non mademoiselle, je suis marié depuis quinze ans jeune homme.
- Non divorcé ?
- Vous êtes un comics, je viens de vous dire depuis quinze ans.
Que demande votre questionnaire ?
- C’est un sondage sur la fidélité, êtes-vous fidèle ?
- Pour être direct c’est direct, je pourrais vous dire « oui » alors qu’en ce moment je me rends chez mon amant.


- Bien répondu, mais le but du questionnaire est tout autre, vous allez voir.

Cette femme est du même style que la femme précédente.

- Acceptez-vous la sodomie avec votre mari ?
- Pour être direct, c’est direct, mais j’ai accepté de répondre et cocher « oui ».
- Depuis combien de temps ?
- Deux ans.
Je pense que vous vous fichez de savoir comment, vous avez des cases à cocher.
- J’ai la possibilité d’écrire des phrases courtes, à cette question il y en a une.
- Facile, pour la saint Valentin, Édouard m’a emmené au restaurant, nous en sommes sorties un peu émécher et c’est dans une rue non loin d’ici qu’il a voulu me baiser.
- J’étais chaude bouillante et c’est debout le long d’un mur crasseux qu’il m’a pris.
J’attendais qu’il me mette dans ma chatte, mais les choses ont dérapé et son sexe est rentré dans mon anus.
Je me refusais toujours à cette pratique, depuis je fais cela régulièrement en y prenant du plaisir.
- Maintenant une question directe, même trop directe, mais c’est pour savoir jusqu’où vous les femmes vous êtes pervers.
- J’ignore qui a préparé votre sondage, mais pourquoi pas connaître, certainement dans un journal, le nombre de salopes qu’il y a en moyenne en France.

C’est la dizaine et dernière femme à qui je soumets ce questionnaire, toutes ont arrêté là et son parti, la rousse flamboyante qui me répond n'a pas froid aux yeux.
Elle a rempli, toutes les cases dont la fidélité depuis dix-huit ans de mariage, deux ados à la maison et du temps a tué, car son mari l'a nourri pour rester à la maison.
Il la baise de moins en moins et elle a l’impression qu’il la trompe.

- Accepteriez-vous de le tromper contre de l’argent ?
- Pardon jeune homme, vous me demandez de faire la pute.
- Pas exactement, mais oui un peu, le tout est de savoir si une femme craque à une certaine limite d’argent.

- Je peux vous dire que je suis prête à le faire pour une somme X, sans que cela soit vrai.
- Détrompez-vous, je vais vous proposer une somme en liquide et si nous faisons affaire, je vous conduis dans cette petite rue où se trouve un sex-shop où un homme vous fera l’amour dans une jolie alcôve, vous aurez un masque qui vous rendra anonyme.
- Vous êtes puérile jeune homme, il me suffit de faire monter les enchères et devenir une pute avec un maxi de fric.
- Mes commissionnaires y ont pensé, j’ai des billets dans ma poche et si vous montez trop haut vous perdez tout et je recommencerais ma recherche.
- Ok, je joue, j’ai un gros besoin d’argent pour l’achat d’une toile de Maître et mon mari refuse toujours ce genre de grosse dépense, je lui dirais que je l’ai gagné lors d’une tombola ou j’ai mis 10 € pour une bonne œuvre.
- 2 000 €, qui ou double.
- Double, franchir le pas de l’adultère pour si peu, autant continuer à être la pute de mon mari.
Double donc.
- 4 000 €.
- Double.
- Non la somme suivante c’est 5 000 €.
- Proposez-moi plus, je sens que je vais craquer.
- Ils proposent 10 000 €.
- 10 000 pour prendre du plaisir, je suis joueuse, si la somme suivante c’est 20 000, je prends à ce prix-là et je vous donne 2 000 €.
- Impossible, si je triche, ils le sauront et je perdrais mon salaire.
Heureusement pour remplir ce questionnaire débile et trouver une jolie femme pour entrer se faire baiser, vos 2 000 € sont dérisoires.
- Alors j’arrête à 10 000 €, comment fait-on ?

J’ai gagné mon pari, la jolie rousse me suit et une fois entré Antoine est là avec une cagoule.
C’est un black bien membré et la femme que je lui amène en aura pour l’argent que je lui ai remis.
Attention, il se peut que nous recommencions ce pari avec d’autres sommes mesdames, pour l’instant, Antoine lui met un masque en forme de grand papillon, elle est allée dans un vestiaire déposer ses affaires et entrer nues dans la rotonde de ce sex-shop que nous louons pour la circonstance.

Je vais moi-même dans une cabine que la rousse n’a pas vue ou 6 glaces sans tain permettent à 5 hommes qui ont été recrutés sur Internet pour voir une femme mariée céder à la prostitution pour une certaine somme, il ignore pour combien elle a cédé.

Dans la rotonde Antoine se fait sucer et grâce à des micros nous entendons le couple qui se parle.

- Suce sale pute, tu aimes les queues noires !

Elle le libère le regarde.

- C’est la première fois que je me prostitue et je n’ai connu que mon mari.

C’est le genre de propos que l’on recherche avec mon pote en montant cette affaire, c’est du pain bénit pour la suite.
Il la prend dans la position du missionnaire avant de la placer en levrette.

- Je vais te sodomiser, j’ai lu le questionnaire que tu as rempli et cette case est cochée.
- J’adore, même si tu es bien plus gros que mon mari.

Il la prend par l’anus et rapidement elle jouit.
Après une heure environ, Antoine retire sa capote et lui met sa verge dans la bouche et l’on voit la belle rousse avaler son sperme.

- Merci, vous êtes une jolie pute madame.
- Merci de m’avoir fait voir que j’étais capable de beaucoup pour de l’argent, quand je me regarderais dans ma glace ce soir je verrais une femme changer.

Elle a quitté la boîte ainsi que les hommes qui était dans les cabines, nous avons joué gros, ils avaient payé une grosse sommes pour être aux premières loges sans qu’elle le sache, si j’avais échoué nous les aurions remboursés avec un bonus.

- Bien joué frangin, j’ai pris un pied phénoménal à baiser cette belle rousse, nous allons laisser passer quelques jours et nous recommencerons l’opération. Je chercherais des candidates et si je réussis comme toi à trouver une salope tu la baiseras.

Sur, la seule différence, c’est qu’elle aura à disposition une queue blanche car nous sommes frangin par maman.

Billant de notre journée hors plaisir pris par Antoine, les 5 mateurs ont payé largement les 10 000 € que l’on a donnés à la belle rousse.
Plusieurs caméras ont filmé tout ce qui a eu lieu dans le boudoir, nous allons faire un montage et en faire des cassettes que nous allons vendre dans un réseau mondial, je sais le droit à l’image, à la fin du questionnaire nous avions une phrase que la femme a signé sans qu’elle la lise.

« Je fais cadeau de mes droits à l’image. »

Quant au sex-shop, nous en sommes propriétaire et c’est là que nous avons gagné notre argent.

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