À Bonne Hauteur

À bonne hauteur

– Mes parents m’ont fait découvrir le naturisme au moment où ma taille était pile à la bonne hauteur. Pour certaines, ce pourrait être pile à la mauvaise hauteur !
– Les yeux à hauteur de bites ? Il semble que ça ne t’ai pas donné envie. Tu as démarré le vrai sexe après ces vacances, pas pendant, non ?
– Oui mais j’ai mis vraiment du temps à grandir de taille. J’ai eu tous ces pénis sous le nez plusieurs années de suite, quand les copines de mon âge avaient déjà les yeux à hauteur de nombril.
– Un homme nu du haut jusqu’en bas, j’ai toujours trouvé ça très beau.
– Tous ne le sont pas, loin de là.
– C’est vrai quand j’y pense ! Tu n’as pas ment été gâté, en fait, pas étonnant que ça n’ait pas enflammé tes hormones. Pour ma part, cent pour cent des hommes que je vois nus sont beaux. C’est l’avantage du textilisme, on ne voit nu que les gens qu’on a envie de voir ainsi.
– Contrairement à moi qui ai vu de tout. Toutes les tailles, tous les styles, de tous les âges.
– Tu ne t’en es pas plains non plus.
– Au contraire ! J’ai adoré regarder, j’y passais de plus en plus de temps. C’est bête, du temps où mes yeux étaient à hauteur de genoux ou de cuisses, je ne faisais pas du tout attention aux sexes.
– Une vue juste sur une bite… en plus au repos. Quel intérêt ?
– La diversité ! Une diversité incroyable, que tu ne pourrais voir nulle part ailleurs, même dans la plus immense de toutes les orgies. Pas que de beaux morceaux, c’est évident ! Des moches, des magnifiques, des minuscules, des imberbes, des percés, des poilus, des abîmés, des neufs… Puis en regardant bien, tôt le matin, tout le monde n’était pas tant au repos qu’on le dit. Je suis même allée plus loin que de simples regards.
– Me dis pas que tu as fait je ne sais quoi avec un adulte !?
– Bien sûr que non. Disons que j’ai profité de porter des lunettes et d’être myope pour… oublier mes lunettes de plus en plus souvent, me balader en faisant mine de ne pas regarder, histoire que ma tête s’entrechoque aux plus de bites possibles.


– Une malade. Tu es une folle totale !
– Tu trouves ?
– Oh que oui. On aurait été dans les années soixante-dix, si ça se trouve tu aurais trouvé des adultes qui n’auraient pas été contre. Là, j’espère que ça n’a pas été le cas.
– Tu parles ! Je me suis faite engueuler par tout le monde. Rapidement tous les adultes se sont mis à me fuir. Remarque, c’était drôlement rigolo.
– T’en es pas revenue à ta tranche d’âge ?
– Si ! Et j’ai même pu débuter mes premiers jeux sexuels. Seulement, je l’ai fait à reculons, sans vrai désir. Tout me paraissait soudain si petit !

Un nouvel épisode de « Dialogues Interdits » chaque samedi à partir de 7 H.

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