La Bonne

La Bonne

Huguette s'éloigne, laisse dans son sillage quelques traces de son parfum suave. Jo ferme les yeux, ravi de cette rencontre chargée de promesse. Elles sont deux charmantes jeunes filles, deux modèles conformes à ses souhaits, toutes deux amoureuses de lui. N'est-ce pas merveilleux ! Mais deux, une de trop pour son projet de mariage. Il va falloir choisir. Le choix sera facile. Tant pis pour celle qui prétend se garder vierge jusqu'à la nuit de noces, puisque Huguette est disposée à lui donner sous huitaine les preuves de son amour. Physiquement elles se ressemblent trop pour que Jo puisse les départager. La souplesse de caractère de la belle Huguette est un sérieux atout en sa faveur. Reste à vérifier qu'elle se prêtera effectivement aux jeux de l'amour, sans repousser les marques de tendresse de Jo. Car le célibat commence à peser dans son entrejambe.

- Hé Fred, ton verre est vide. La terrasse est à la disposition des consommateurs. Je te sers la même chose ?

Qui est cette femme qui l'appelle Fred et qui est penchée devant Jo. Il ouvre les yeux sur une magnifique paire de nichons qui menacent de quitter le soutien-gorge de la serveuse. Elle rit à pleines dents devant l'air ébahi du jeune homme et s'amuse à balancer son torse pulpeux sous son regard. Jo l'examine, se souvient.

- Bien, tu me remets ou tu m'as déjà oubliée ? Il y a un mois à peine tu étais follement amoureux de moi. J'attendais une demande en mariage et pfuittt...l'oiseau a disparu, envolé, parti sans donner de nouvelles. Ho, réveille-toi, je suis Aglaé. Tu me reconnais ? Bon, je sais, je n'aurais pas dû me laisser tripoter par Maurice au bal. C'est pour ça que tu m'as laissé tomber? Vilain jaloux.

- Aglaé . Bien sûr, je me souviens. Eh! Bien, tu as tout compris. Maurice, ses pattes sous ta jupe et ton air si heureux sous ses frottements sur ta chatte, ça m'a déplu. Oui, remets-moi un verre et si tu as le temps.

..

- Je regrette, le patron me fait signe de me dépêcher. Hé, c'est quoi la nana qui était avec toi? Tu changes de style, tu donnes dans la petite bourgeoise maintenant. Mignonne, fringuée "riche", parfum délicat, de petits seins joyeux et un joli petit popotin valseur... Oui, j'arrive.... à plus canaille.

Jo se souvient, cette Aglaé, un de ses meilleurs coups. La voilà serveuse. Quelle baiseuse, mais trop familière avec un peu tout le monde. Elle n'a pas attendu la bague au doigt pour se faire modifier l'entrée du minou. Hélas trop de visiteurs ont mouillé le vagin chaud de la demoiselle. Elle connaît Jo sous son pseudo de chasse, Jef. Par prudence il ne donnait jamais sa véritable identité aux filles qu'il fréquentait passagèrement. Il emballait, séduisait, couchait, faisait jouir, partageait des bons moments et passait à la suivante. Ah ! la moto et l'uniforme!

- Voilà.... Merci . Tiens ta conquête revient. Quand tu veux, où tu veux, comme tu veux, n'oublie pas, je t'attendrai.

Un clin d'oeil appuie la promesse coquine. Le parfum annonce l'arrivante, une main se pose sur l'épaule de Jo.

- Ah! Te voilà enfin. Tu te fais rare. Comme je vois, tu as établi ta permanence sur cette terrasse. Tu y reçois des femmes. La serveuse semble bien te connaître, elle te fait du gringue ou je ne m'y connais pas. Ai-je bien entendu " quand, où et comme tu veux"?Jo, c'est pour elle que tu campes ici ?

- Hoho, Jade que tu es drôle. Tiens, elle t'a vue, t'a confondue avec

- Oui, je te taquine. Mais tu tiens salon. Avant la serveuse tu bavardais avec Huguette. Qu'est-ce que ma copine te voulais ? Vous aviez rendez-vous ?

- Exactement comme toi et moi ! Non, j'ai vécu une semaine comme un reclus. Je suis resté enfermé chez moi à réfléchir à nous deux. Mes parents sont partis vivre au bord de la méditerranée, je suis seul. Je me disais que tu pourrais venir me tenir compagnie?

- Moi, chez toi ? Pour faire.
..comme l'autre fois. La tentation serait trop forte, mon chéri. Allons respecte mes bonnes résolutions. Notre première nuit n'en sera que plus merveilleuse...Mais tu ne m'as pas dit ce que te voulait Huguette.

- Si tu savais ! Elle m'a déclaré

Jo se tait. Dira, dira pas. Après tout il n'y a rien de mieux que la concurrence pour dénouer les situations difficiles. Alors il continue et va voir Jade céder peut-être, qui sait...

- Figure toi que cette chère Huguette est aussi amoureuse de moi.

- Quoi ? Elle a osé. Elle m'avait juré d'attendre que tu me repousse pour tenter sa chance. La vache, elle n'a pas pu attendre son tour. Mais toi, qu'est-ce que t en penses. Laquelle de nous deux préfères-tu ?

- Vous êtes magnifiques toutes deux, tellement ressemblantes. Me voilà très embarrassé. Si je m'attendais à ça ! Je vous avais exposé amicalement mon projet de m'établir, d'épouser une fille sérieuse. En voilà deux d'un coup, deux filles qui se disent vierges à vingt ans. Je sais que ça ne court plus les rues de nos jours. Je suis comblé, trop heureux. Comment choisir ?

- Je me suis déclarée la première,

- Certes. Comment savoir laquelle m'aime le plus ? Toi ou Huguette? Laquelle est prête à me fournir des preuves de son amour ?

- Quelles preuves te faut-il donc ?

- Des preuves de confiance absolue. Une confiance qui permet de s'aimer vraiment, sans arrière-pensées, sans calcul.

- Mon Dieu! Tu veux faire l'amour... malgré mes voeux. Ma seule chance serait qu'Huguette soit aussi ferme que moi et veuille se présenter vierge à son mariage. C'est donc une question de date. La première mariée... ça te fait sourire ? Huguette... ôte-moi un doute ...Bon, écoute. Je te veux, parce que je t'aime au moins autant que ma copine. J'ai beaucoup réfléchi, j'ai prévu ce type de situation. J'ai imaginé un compromis, simplement je rougis rien que d'y penser. Alors pour l'exprimer, ce n'est pas facile.
..

- Au point où nous en sommes, parle en toute confiance. Je t'écoute, l'énoncé de ton compromis peut m'aider à trouver la solution.

- Voilà. C'est uniquement pour donner satisfaction aux deux parties. Tu voudrais une relation sexuelle le plus rapidement possible, je voudrais garder ma virginité. Il existe une solution qui se pratique beaucoup m'a-t-on dit. S'il te plaît, ne te moque pas de moi. Bien sûr tu as de l'expérience. La femme a trois trous qui peuvent recevoir un sexe d'homme. Je pourrais te prendre en bouche pour te soulager, ils appellent ça une fellation. pourrais-tu te contenter de me laisser te sucer.

- Tu me ferais une fellation avant le mariage ? As-tu déjà essayé avec un autre ?

- Oh, Non! Jo, pour qui me prends-tu ? J'apprendrai avec toi, je m'appliquerai

Jo estime que c'est invérifiable. En tout cas Jade est instruite des pratiques sexuelles et notamment de l'art de brouiller les pistes pour tromper son monde. Elle a parlé de trois trous. L'homme veut en entendre davantage. Il interroge :

- Tu le ferais sans dégoût? Tu me recevrais sur ta langue, tu ouvrirais tes lèvres, je te mettrais ma verge dans la bouche? Pour de bon, tu es sure de toi ?

- Pour te plaire, je veux essayer.

- Ne sais-tu pas que cela fait partie des préliminaires normaux entre amants ou époux, et que cela conduit naturellement à l'union des sexes. Je ne peux pas te garantir que je m'arrêterais - Une plume même avec éjaculation et après toi et moi serions excités et finirions sexe dans sexe, tu y laisserais la si précieuse petite peau
..
- Il y aurait une solution intermédiaire. Tu as entendu parler de sodomie. Au lieu de pénétrer mon vagin, tu pourrais t'introduire dans mon petit trou arrière. Il paraît que les premières fois c'est douloureux. Je suis prête à souffrir un peu si cela peut préserver mon hymen en attendant notre mariage. Qu'en dis-tu ? Ce serait mieux que les promesses de mon amie.
Elle serait trop délicate pour se faire enculer. Elle a toujours si peur du plus petit bobo.

- Tandis que toi tu acceptes la sodomie pour conserver une petite peau qui ne sert à rien. Pourquoi ce sacrifice douloureux ? Je pourrais constater son exitence, t'en débarrasser tendrement. Qui le saurait. A qui cela ferait-il tort ?

- Oui, mais si...

- Si quoi ? Si je te quittais après ?

- Euh

- Tu m'aimes, mais tu ne me fais pas confiance.

- Mais, non... Enfin, tu ne veux pas comprendre... mon honneur, mes parents. Bien, on pourrait se revoir bientôt, pense à cette solution si tu m'aimes un peu.

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