Une Nuit Au Château (2)

Episode précédent: Perdue dans la campagne à la recherche d'un endroit pour planter notre tente, mon amie Claire et moi arrivons dans un vieux château médiéval où une étrange châtelaine nous accueille comme de véritables princesses. Le rêve ne durera pas longtemps. Après avoir été es, je me réveille toute seule, attachée entièrement nue sur mon lit. La maîtresse de lieux, qui semble particulièrement m'apprécier, m'entraine au bout d'une laisse jusque dans les caves du château, au beau milieu d'une réception où des couples masqués contemplent le spectacle de femmes se faisant prendre sauvagement par des mâles musclés. Comprenant qu'il ne sert à rien de résister, je me soumets aux désirs lubriques de la Châtelaine qui me tend un fouet et m'ordonne de m'occuper de la femme suivante… Mais, à ma plus grande stupeur, la femme qui est trainée au milieu de la salle pour la suite des réjouissances n'est personne d'autre que mon amie Claire…

Pour le plus grand plaisir de l'assemblée, Claire tente d'échapper à ses deux gardiennes en se tortillant et en freinant de ses pieds nus sur le sol de pierre. D'épais colliers de cuir semblables aux miens encerclent ses poignets, ses chevilles et son cou. Mais, contrairement à moi, elle porte également un bâillon boule qui étouffe ses gémissements. La lutte inégale entre les deux gardiennes harnachées de cuir et la belle Claire entièrement nue se débattant en vain pour échapper à son sort offre un spectacle d'un érotisme saisissant.

Un signe de la main de la maîtresse des lieux et les deux gardiennes traînent Claire au pied du lit et l'attachent sur l'imposant montant en fer forgé dans une position incroyablement indécentes : suspendue à un demi-mètre du sol, les mains et les pieds attachés ensembles en dessus de la tête et la croupe entièrement offerte.

Les pensées se bousculent dans ma tête. Comment me sortir de cette situation? Je n’ose pas vraiment r de mon amie de toujours et encore moins la brutaliser… Mais je ne peux pas non plus risquer les foudres de la maîtresse des lieux en lui désobéissant et devoir alors affronter ses gardiennes…

Soudain, une idée folle traverse mon esprit.

Je vais faire semblant d’avoir été e et de ne pas reconnaître mon amie… Je la fouetterai, certes, mais en retenant mes coups pour ne pas la blesser et ne pas lui faire trop mal… e, je l'ai effectivement été. Ce ne sera qu'un demi-mensonge.

Je prends le fouet et descends lentement de l’estrade sous le regard satisfait de la maîtresse des lieux. Claire, qui vient de me reconnaître, me regarde les yeux écarquillés avec une expression d’étonnement mêlée de terreur. Je plonge l’assemblée dans le silence en faisant claquer mon fouet sur le sol.

Le regard dans le vide, je me poste devant mon amie et m'amuse un instant à faire serpenter les lanières de cuir de mon fouet sur sa croupe. Ma ruse marche à merveille. Claire me regarde les yeux pleins de larmes en me suppliant à travers son bâillon: “aarlotte… mmmhf… est moooi…. laaire…”. La clochette retentit.

Toute l’assemblée nous regarde. Je fais à nouveau claquer mon fouet sur le sol puis envoie une volée de cuir sur les fesses de Claire qui se contorsionne dans le vide en gémissant.

Me retrouver nue devant tous ces inconnus dans le rôle de dominatrice, avec mon amie attachée dans cette position dégradante, à la merci de mes fantasmes les plus inavouables, fait naître en moi une étrange sensation de plaisir et de puissance.

Je fais voler une nouvelle fois les lanières sur sa croupe quand la clochette retentit à nouveau. Claire se tord et se balance en me suppliant: “aarlotte…. eeveille-ooi… aarlootte…”

Le regard toujours dans le vide, je m’agenouille sur le sol poussiéreux, je pose ma bouche sur sa vulve et pince délicatement son clitoris entre mes lèvres. Je sens son corps se mettre à vibrer… sa respiration se faire de plus en plus profonde. Je goute un instant au plaisir d'aspirer son clitoris puis je promène ma langue entre ses lèvres et la glisse dans sa chatte… Elle est déjà inondée de cyprine! Les coups de fouet semblent avoir enflammé tous ses sens…

Des exclamations montent çà et là dans l’assemblée… Enivrée par mon rôle de dominatrice, je prends le manche de mon fouet recouvert de cuir tressé, le frotte longuement contre sa vulve, puis l’enfonce lentement dans sa chatte en le faisant tournoyer.
Les suppliques de Claire se sont transformées en petits gémissements. Ses membres commencent à trembler… elle est juste sur le point de jouir quand la clochette retentit à nouveau…

Une idée lubrique traverse mon esprit… Je retire le manche gluant de cyprine et le pointe sur son petit anus rose qui s’offre à moi. Claire pousse un petit cri de surprise étouffé par son bâillon… Je force la chair délicate qui se dérobe peu à peu sous la pression et fini par laisser rentrer lentement mon godemiché improvisé dans son cul.

Claire se contorsionne pour tenter d’échapper à mon étreinte, écartant puis contractant convulsivement ses doigts et ses orteils… Arrivé à la moitié, le manche semble ne plus vouloir avancer et reste emprisonné dans son anus… J’empoigne le fouet à pleine main et l’agite frénétiquement sous les acclamations de l’assemblée.

Claire pousse un long gémissement saccadé par les va-et-vient du fouet et expulse des petits jets de mouille qui l’éclaboussent jusqu’au visage… Je continue de plus belle… Claire a cessé de gémir. Tous ses membres jusqu’aux orteils se sont crispés sous l’effet de cette sodomie brutale…

Elle est en train de jouir. Je m’interromps et me redresse pour la contempler… Son orgasme est d’une incroyable intensité. Tout son corps est parcouru de spasmes secouant le fouet enfoncé dans son cul comme la queue d’un animal étrange. Satisfaite de moi, je me tourne vers la maîtresse des lieux qui me fait signe de venir à elle…

Une fois devant l’estrade, à ma grande surprise, ses deux gardienne m’empoignent et me force à m’agenouiller à ses pieds: “Charlotte… Charlotte… Ma chérie… Je dois avouer que j’ai aimé te voir jouer ainsi avec ton amie… C’était très excitant… Et cette sodomie avec le manche de ton fouet ! Tu es bien plus perverse qu'il n'y parait".

Sur ces mots, elle se lève, descend les marches de l’estrade et s’accroupit face à moi sa cravache à la main: "Mais avant ça, j'ai bien vu que tu as retenu tes coups de fouet… Ça m'as beaucoup déçue et… Je pense qu’une bonne correction t’aidera à comprendre qu’il est préférable de ne jamais me défier”.


La maîtresse se redresse et se tourne vers ses invités pendant que l’on détache Claire et lui retire son bâillon : “Chers amis… J’espère que vous avez apprécié la scène de la belle Charlotte abusant de son amie Claire, attachée et sans défenses… Quelle délicieuse trahison!… Maintenant, comme dans les tragédies shakespeariennes, je vous propose un nouvel acte… celui de la vengeance!”.

Des exclamations et des applaudissements montent dans l’assemblée. La maîtresse parle maintenant à voix basse avec Claire qui m’observe du coin de l’œil, un rictus vengeur sur les lèvres.

(A suivre)

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