Sweet Dreams

Il lui redemanda encore et encore si elle était sure. Lui fit lister les choses dont elle ne voulait surtout pas. Lui fit ensuite rédiger un texte sur la façon dont elle imaginait que cela se déroulerait. Lui fit faire trois versions différentes.
Puis un soir, il rentra et elle l’attendait, agenouillée, les mains croisées dans le dos. Il lui présenta les deux comprimés.
- Tu es bien sure de toi, mon petit ?
- Oui, Maître.
Son cœur s’emballa quand il la saisit par le menton et lui entrouvrit la bouche. Il déposa un premier comprimé, puis lui fit boire une gorgée d’eau, puis répéta l’opération. Elle déglutit finalement. Ils venaient tout deux de passer un cap.
Il l’aida à se relever.
- Pas trop abrutie ?
- C’est trop tôt encore !
- Profites-en pour aller te préparer.
Elle se hâta d’aller à la salle de bain. Se brossa les cheveux, se lava le visage, enfila son pyjama. En se brossant les dents, elle scruta son reflet dans le miroir, à la recherche du moindre signe. Elle avait encore les idées très claires.
Elle se rappela qu’elle avait laissé son téléphone au rez-de-chaussée. Quand elle remonta l’escalier, il lui sembla qu’une chappe de plomb lui était tombée sur les épaules. Elle dut s’arrimer à la rampe pour arriver jusqu’à la dernière marche.
Il avait quitté la maison comme prévu. Il lui semblait pourtant le voir tapi dans chaque recoin de l’étage.
Elle s’allongea enfin et poussa un profond soupir. Se frotta les yeux. Mais le sommeil ne venait pas encore. Elle se glissa dans les draps et essaya de lire. Au bout de quelques minutes, elle se rendit compte que ses yeux glissaient sur les lignes.
Où était-il passé ? Elle eut soudain terriblement besoin de le voir avant de s’endormir. Tant pis, elle irait le chercher. Elle tenta de se redresser, avant de retomber lourdement dans son lit. Trop tard. Un voile passa devant ses yeux et elle commença à se laisser partir.


Elle vit défiler des formes étranges derrière ses paupières closes. Il lui sembla qu’on prit le livre posé sur son ventre et qu’on le referma pour le poser sur la table de nuit. Elle entrouvrit les yeux et vit une silhouette obscure qui la surplombait. Elle essaya de lui dire quelque chose, mais ne sut jamais si c’était intelligible.
Elle sentit le drap glisser, la découvrir, et un poids se poser sur le matelas… puis elle sombra.


A son réveil, elle fut étonnée de se sentir assez clairvoyante. Elle s’attendait à un sentiment diffus de confusion, mais se rappelait distinctement s’être couchée et s’être endormie.
Elle voulut s’étirer, mais rencontra une résistance. Ses poignets étaient liés de part et d’autre du lit. Sa bouche la lançait douloureusement, comme si l’on avait cogné sa mâchoire. Sa bouche était sèche, un goût amer et écoeurant persistait sur sa langue. Et un objet étranger l’empêchait de fermer la bouche.
Ses jambes aussi étaient immobilisées. Elle pouvait sentir maintenant la pression du polyester sur ses membres, trop serrés pour être agréables, pas assez pour couper la circulation.
Son sexe était à vif. Elle pouvait sentir une irritation qui allait de ses grandes lèvres à son anus. Anus qui lui semblait étrangement plein, comme une envie de…
Elle eut un frisson d’horreur quand en remuant elle sentit un liquide s’écouler de son sexe. Elle ouvrit brutalement les yeux, et fut éblouie par une rai de lumière provenant de la porte.
Son corps était dénudé, écartelé en étoile, maintenu par des liens solides. Elle sentait des douleurs à des endroits incongrus, l’intérieur de ses cuisses, le creux de ses reins, son cou. Elle pouvait sentir le collier de cuir autour de son cou, qui l’empêchait de poser confortablement sa tête.
Un vertigineux sentiment la saisit soudain. Le sentiment d’avoir été utilisée à son insu, manipulée comme un objet. La peur et l’horreur la saisir d’abord… puis une sensation plus ambigue.
Une chaleur commençait à s’emmagasiner dans son ventre, à pulser dans les vaisseaux de son sexe…
Elle était excitée. Terrifiée et excitée. Elle gémit doucement et commença à se tortiller. Le liquide s’écoula encore de son sexe. Elle frissonna en réalisant qu’il lui avait éjaculé dedans comme un vulgaire sex-toy. Son vagin se contracta et une vague de plaisir la parcouru.
Soudain se détacha dans la lumière une obscure silhouette. Un homme cagoulé s’avança. Tout vêtu de noir, il tenait d’une main un gode translucide d’une taille effrayante, et de l’autre un appareil photo dont il se servait manifestement pour filmer.
Clara poussa un cri. L’homme cagoulé vint s’assoir au bord du lit. Il posa le gode près de la tête de sa captive, et sans lâcher la caméra, lui demanda :
- Alors ? Bien dormi, ma douce ?
Elle ne put émettre un son.
- Je dois dire que je suis un peu déçu, je t’ai trouvé glaciale et stoïque cette nuit. Mes petits câlins ne t’ont pas plus ?
Il posa une main gantée sur le ventre de sa victime et le caressa doucement.
- Moi j’ai beaucoup aimé, particulièrement quand tu as pris ma queue dans ta bouche sans la moindre résistance. Ainsi j’ai pu te faire goûter mon jus, avant de le laisser bien au chaud dans ton petit ventre. Heureusement, je sais que tu prends la pilule. Je ne voudrais pas te faire un bébé dès le début de notre histoire. Mais je compte bien saillir ma petite chienne…
En disant cela il tapota son sexe. Elle eut honte de ressentir du plaisir au contact de sa main.
- Mais avant cela il va falloir s’entrainer un peu, je trouve que tu manques un peu de souplesse, en bas. J’ai prévu un super programme d’entrainement.
Tout en parlant il se saisit du gode et lui présenta. Elle poussa un petit gémissement en voyant l’épaisseur du gode en plastique. Se saisissant d’un pot de lubrifiant posé sur la table de nuit, il en enduit machinalement le jouet.
- Je dois admettre que je n’imaginais pas qu’on puisse jouir si fort inconsciente.
Tu tremblais tellement fort que j’ai cru à une crise d’épilepsie !
Elle s’imagina la scène. Lui la déshabillant à son insu, faisant glisser sa culotte, puis enduisant son sexe de lubrifiant avant de la pénétrer. Et elle, ignorante, inconsciente. Soudain son souffle s’accélère. Dehors, l’orage gronde. Il a laissé la porte ouverte, sachant pertinemment qu’il n’y a personne dans les environs pour l’empêcher. Il la pilonne, brutalement, sans se soucier de son confort. Elle, abrutie par les médicaments, entrouvre les yeux, se rendort. Mais elle jouit malgré tout.

Clara essaie de chasser cette idée de son esprit. Son sexe la lance douloureusement, des sévices de la nuit, mais aussi d’une envie brulante qu’on s’occupe de lui. Le type en cagoule présente alors le gode à l’entrée de son vagin, et de la pointe frotte son clitoris en manque. Elle contint ses soupirs.
- Prête ? lui demande ironiquement le type.
Il commence à enfoncer doucement le gode. Elle sent son vagin s’étirer brutalement pour laisser entrer l’objet inconnu. Elle gémit pour protester. Le type s’arrête. Retire le gode… pour mieux le faire rentrer.
Le gode est nervuré, et parsemé de petits picots. Chaque mouvement est délicieux, malgré l’impression de se faire ouvrir en deux tant il est large. Il accélère alors la cadence.
En quelques dizaines de seconde seulement elle halète déjà. Le type jubile. Il défait son bâillon.
- Alors, tu aimes ?
- Laissez-moi, demande-t-elle, la respiration hachée.
Il sort lentement le gode, et elle sent chaque relief du jouet buter contre ses muscles intérieurs. Son sexe laisse sortir le jouet, et elle le sent se raffermir avec déception.
- Tu mouilles déjà tellement, je suis impressionné.
Il glisse un doigt dans sa fente. Elle a envie de le supplier de la branler. Il surprend alors son regard implorant.
- Mais on dirait que tu as envie de te faire tringler en fait, ricane-til.
Il reprend alors ses allers-retours.
La vitesse la prend de cours, elle commence à sentir la vague s’accumuler en elle…
Il suspend son geste. Elle, désespéré, laisse échapper un honteux « s’il vous plait ».
- Qui ?
- Monsieur.
Il ricane et la branle avec d’autant plus de force. Elle est sur le point de jouir quand…
Il retire le gode, le pose sur son ventre, se lève et la plante là.
Elle a tout le temps de se calmer, quand il revient quelques minutes plus tard et reprend son geste. Il recommence à la faire jouir très vite, et l’interrompt juste avant le climax. Il répète son manège plusieurs fois. Il va se faire un sandwich, passe un coup de fil, prend des photos…
Il la fait ainsi grimper cinq fois.
- Pitié ! supplie-t-elle, agonisante de désir. Laissez-moi jouir, je ferais tout ce que vous voulez !
L’air soudain très intéressé, il se penche vers son visage.
- Tout ? Même ramper devant moi et m’offrir ton cul ?
- Oui !
- Et me supplier de t’éjaculer dessus ?
- Oui, promet-elle désespérée.
En un rien de temps, il la détache du lit. Mais sa liberté est de courte durée. Il l’empoigne brutalement et lui lie les mains dans le dos, avant de lui lier les jambes avec une barre d’écartement. Il avait tout prévu. Il la saisit par les cheveux et la jette au bas du lit.
- Rampe maintenant !
Clara ferme les yeux et contint ses larmes. Elle s’exécute, avançant laborieusement sans les mains, les pieds entravés.
- Présente-moi ton cul, ordonne-t-il.
Elle pose la joue contre le parquet, cambre le dos et exhibe son derrière. Elle sent le corps étranger qui dépasse de son anus bouger légèrement. Le type s’approche et lui caresse les fesses. Elle sent les petites plaies rugueuses sur sa peau, énervées par le contact de ses gants. Il a dû la griffer pendant la nuit. Il donne une pichenette dans le plug anal. Elle sursaute.
Il entreprend alors de retirer le plug. Ses ricanements de contentement laissent place à des marques de mécontentement.
- Tu es une dégoutante petite salope en chaleur, regarde moi ça. Il va falloir te nettoyer si tu veux avoir l’honneur de me recevoir dans ton cul.
Elle ne comprend d’abord pas ce qu’il insinue. Puis elle le voit sortir. Il revient en tenant plusieurs objets inquiétants ; une grosse bouteille contenant un liquide opaque. Une énorme seringue. Un seau.
- Non, pitié, supplie-t-elle.
- Pas le choix ma cocotte ! jubile-t-il.
Il doit la maintenir immobilisée entre ses jambes tandis qu’il introduit la pointe de la seringue – qu’il a remplie dans le flacon mystérieux au préalable – dans son anus.
- Gare à toi si une seule goutte échappe ! Tu m’en diras des nouvelles de ce mélange, il contient de l’huile de coco et des herbes parfumées, ça devrait te plaire, toi qui a l’air d’avoir des goûts de princesse.
Elle pleure doucement. La sensation est intolérable, la position avilissante. Elle appelle à l’aide et se débat, en vain. Il vide trois seringues entières, et doit la fesser pour qu’elle se tienne tranquille.
- Ton petit ventre m’a l’air déjà bien gonflé, la félicite-t-il en palpant son abdomen.
A ce point, elle se tient joue contre le sol, les jambes légèrement écartées, mais les fesses suffisamment serrées pour contenir le liquide. Elle a renoncé à toute tentative de rebellion. Son anus lui parait sur le point de déborder, douloureusement rempli, et son ventre se remplit peu à peu du liquide infâme. Elle n’est déjà plus là, le regard lointain, les traces de ses larmes déjà sèches sur ses joues.
En tout et pour tout, il lui injecte huit seringues avant qu’elle ne commence à déborder. Il lui intime alors de garder encore en elle le liquide dix minutes ; il la mitraille, la prend en photo sous tous les angles. En particulier son visage résigné et son air absent.
Quand il l’autorise à se vider dans le seau, elle explose en pleurs. La purge est longue, douloureuse. L’odeur parfumée et acre à la fois. Il la tient par les aisselles, ses bras musclés maintenant fermement ses bras croisés sur sa poitrine nue. Il l’embrasse sur le haut du crâne, lui murmure des paroles apaisantes, et quand elle a terminé, lui essuie doucement les fesses.
Elle se laisse tomber au sol, épuisée.
- C’est pas le moment de dormir cocotte, ça ne fait que commencer. Allez hop, le cul en l’air.
Elle s’exécute avec lassitude. Il lui permet de garder les mains libres pour se tenir à quatre pattes mais lui remet son bâillon.
Il s’introduit sans difficulté dans son anus après l’avoir lubrifié. Elle laisse échapper un petit cri rauque à chaque coup de butoir. Elle se sent humilié à chaque bruit humide, à chaque claquement de la chair. Elle lui est soumise et s’est avilie pour lui.
Alors le plaisir commence à revenir. Elle le sent s’accumuler, le sang affluer de nouveau vers son sexe. Elle essaie de porter une main vers son sexe pour se soulager, mais manque de perdre l’équilibre.
Lui, pendant ce temps là, éructe. Il semble alors se rappeler de quelque chose. Il essaie maladroitement de défaire son bâillon.
- Supplie-moi de finir sur ton visage.
- Non… gémit-elle.
- Si tu veux jouir, tu sais ce que tu as à faire !
Elle refuse obstinément. Alors, impatient, il commence à malaxer de sa main son clitoris. Elle part au quart de tour. Il n’a pas besoin d’insister longtemps
- S’il vous plaît… éjaculez-moi au visage.
- Maître !
- Ejaculez-moi au visage, Maître, s’il vous plait !
C’est dans un cri désespéré qu’elle lâche ces mots fatidiques.
Il la retourne en un rien de temps, et attrapant sa main tremblante, l’oblige à guider son sexe vers son visage.
Il finit sur son visage, prenant bien soin de dégouliner dans ses cheveux et sur sa poitrine. Elle retient son souffle, pince les lèvres pour ne rien prendre dans la bouche. Il se rhabille pendant ce temps-là. Elle reste immobile, assise sur le parquet, le visage dégoulinant, les jambes écartées malgré elle par la barre.
Le type rassemble ses affaires, et semble sur le départ.
Dans un mouvement de désespoir, elle se jette à ses pieds.
- S’il vous plaît, j’ai fait ce que vous m’avez demandé ! Faites-moi jouir !
Il la repousse brutalement. Puis soupire et repose son sac.
- Allonge-toi et ferme les yeux.
Il dégouline de sueur, et retire son sweat noir et son T-shirt pour se rafraichir ; il jette ce dernier sur le visage de la jeune femme allongé pour l’aveugler. Puis retire sa cagoule.
Il passe la main dans ses cheveux poisseux de transpiration, prend une grande inspiration, et se penche par-dessus l’entrejambe rougie et gonflée.
Il passe ses bras musclés autour des cuisses moites pour avoir la meilleure prise et commence à la lécher. Il donne des coups de langue savamment placé. Il la connaît par cœur, il sait comment la faire décoller. Il mordille son clitoris, mets même les doigts pour s’aider. Sous le T-shirt, la fille commence à haleter. Puis son dos se cambre, ses poings se crispent. Elle crie franchement, essaye de se débattre, et enfin, touche les étoiles.

Un silence sépulcral tombe alors sur la chambre à coucher. Epuisé, le gars repose sa tête sur le ventre de la fille.
Clara finit par émerger de sa délicieuse transe. Elle est épuisée, un sanglot est là, tapi dans sa poitrine. Mais elle n’est pas triste. Elle jubile. Elle s’essuie le visage avec le T-shirt, et se redresse sur un coude.
Maël lève les yeux vers elle.
- Ça t’a plu ?
- Mieux que ça, mon amour, lui dit-elle.
Alors il se redresse à son tour et vient déposer un baiser sur ses lèvres. Ils restent longuement enlacés, hirsutes, épuisés, ravis.

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