Mon Apprentissage D'Esclave/ Partie 4

De retour chez moi, je passe un long moment sous la douche, à la fois à revivre ma soirée avec Daniel, et à repenser au message impératif de Bruno. Ce que je vis - ce à quoi j’ai donné prise – me semble absurde, délirant, et en même temps totalement excitant. Je suis déchiré entre l'envie d'arrêter la plaisanterie et le désir d'aller tout au bout. Avec la peur de ce que je pourrais y trouver…
Je dors très mal la nuit suivante, je passe mon temps à réfléchir et à changer d'avis. Vingt fois, je rédige un SMS à Bruno, vingt fois je me précipite à ses pieds…Au petit matin, ma décision est prise : j'irai chez lui.
Pour assurer ma décision, je vais acheter le matériel requis dès le samedi matin. La première boutique spécialisée venue fera l'affaire. Devant mes explications embarrassées, un vendeur a la gentillesse de m'expliquer les différents types de menottes et de fouets. L’aspect technique de la chose m’intrigue. Je repars du magasin avec mes emplettes et, une fois de retour, en envoie la photo à mon Maître. L'après-midi venu, je prépare mes affaires de la semaine.
Puis je règle mon réveil à 5h00 et pars me coucher.
Une nuit difficile de plus, interrompue de nombreux réveils. Le dernier, à 5h00, me trouve pourvu d'une solide érection que la sonnerie soudaine vient brutalement calmer.
Je suis prêt bien avant l'heure. J'arrive devant chez mon Maître avec un bon quart d’heure d’avance. J’attends dans la nuit, abrité de la pluie fine sous mon parapluie.
Le taxi arrive vers 6h45. Le chauffeur sort, extrait du coffre une lourde valise tandis que j'ouvre la portière à mon Maître et l’abrite de la pluie. Je l’accompagne jusqu’à la porte d'entrée, puis m’en revient chercher la valise. Me voici empêtré entre ma valise, la sienne et mon parapluie, et j'entre ainsi tant bien que mal à sa suite.
Nous montons sans un mot jusqu’à son appartement. Arrivé là, il s'affale dans un fauteuil et d'un geste, désigne ses pieds.

Rapide à comprendre, je m'agenouille et le déchausse.
- J’ai eu un long voyage, me dit-il, je suis fatigué. Tu vas me laver, puis j'irai dormir. Tu me réveilleras à 12h30 et tu m'apporteras un petit déj’. Café noir sans sucre, œufs brouillés, je te laisse compléter, j'aurai faim. Entre-temps, tu laves le linge qui est dans ma valise et tu nettoies la cuisine. Tu mangeras après moi. Compris ?
- Bien Maître
- Déshabille-moi
J'enlève ses chaussettes. Puis il se lève et je déboutonne sa chemise, laissant apparaître ce torse viril qui me rend fou de désir. Mais ce n'est pas le moment de se laisser aller, le ton de mon Maître exprime une grande lassitude. Je termine par le pantalon, un jean dont je défais chaque bouton, révélant un caleçon au volume – et à l’odeur – révélateurs à la fois du désir et de la durée du trajet.
Cependant, j’ôte son caleçon, d’où sort sa belle queue, à moitié dressée. Malgré l'odeur de mâle, je désire tellement la nettoyer avec ma langue...
Il est maintenant sous la douche et je le savonne avec des gestes amples, toujours en silence, et je sens ses muscles puissants rouler sous mes mains. Les trapèzes, les deltoïdes se détendent sous mes caresses ensavonnées, mes mains glissent sur le large dos, le pack abdominal que je rêve d'embrasser, glissent encore sur les fesses que mon Maître, après m'avoir à nouveau tourné le dos, écarte d’un geste, m'invitant à poursuivre une toilette plus intime, une toilette à laquelle ma langue aspire… J'essaye de réfréner toute pulsion, ma main glisse sous les fesses de mon Maître alors qu'il écarte les jambes, frôle ses couilles, glisse sur son phallus rigide, dressé et, enduite de savon, commence à le caresser doucement. Il a posé les mains sur le mur carrelé, me tourne le dos, et se laisse ainsi caresser tandis que l’eau coule sur son corps, et ma main glisse sur sa bite lentement, mon bras passe sous ses cuisses, caresse ses couilles, je frôle juste son gland de mes doigts humides en lents mouvements, et je sens soudain son sexe durcir plus encore, et gicler vivement entre mes doigts.

Toujours en silence, il se tourne à nouveau, me sourit, coupe l'eau et me dit
- C’est bien. Je vais dormir maintenant. Tu nettoieras aussi la douche. A tout à l’heure
Et il s'en va dans sa chambre vêtu d’une simple serviette autour de la taille, me laissant seul avec mes désirs et mes devoirs d'apprenti esclave.
Les tâches ménagères ne sont pas mon fort. Pourtant, stimulé par les caresses dispensées à mon Maître et ce délicieux sentiment d'asservissement, je m'y mets avec un étrange plaisir. Trier le linge sale, c'est aussi entrer dans son intimité. Je me plonge dans l’odeur pénétrante des sous-vêtements et des chaussettes, oserais-je dire que je les hume avec délice, réalisant à quel point les odeurs corporelles de mon Maître m'attirent, redoutant en même temps qu'il ne me surprenne… mais je dois me ressaisir, faire le tour de la cuisine, lister les choses à acheter, aller faire les courses, revenir nettoyer la salle de bains et la cuisine, puis préparer le brunch.
A 12h30, je frappe à sa porte avec un plateau. D'un grognement, il m’invite à rentrer. Je le découvre alors torse nu, semi-allongé , sublime, et dépose le plateau. Je me tiens debout pendant qu'il mange de bon appétit. Puis, ayant fini
- Débarrasse, mange dans la cuisine et lave la vaisselle. Ensuite, tu viendras m'habiller. Ah, j'allais oublier…. La petite pièce à côté de ma chambre sera pour toi. Tu peux y poser ta valise. Pour aujourd’hui, tu vas te déshabiller. Je veux que tu me serves entièrement nu.
- Vous voulez que je me déshabille maintenant, Maître ?
- C'est bien ce que j'ai dit ?
- Oui Maître
- Alors, exécution !
Je reviens quelques minutes plus tard, nu, essayant de masquer mon érection tout d' abord, mais une fois le plateau entre les mains… Peine perdue ! Alors j’esquive ma gêne en gardant les yeux baissés
La vaisselle lavée, je reviens dans la chambre de mon Maître. Il s'asseoit sur le bord du lit pour me donner ses ordres : les vêtements qu'il veut porter, où je les trouverai.
Mon grand plaisir est alors d'enfiler son T shirt, de voir ses bras musclés se dresser sur ses larges épaules, et ensuite, surtout, de me mettre à ses pieds pour enfiler ses chaussettes. Mon érection ne s'arrête plus, je l’assume désormais. Je l'aide ensuite à passer un pantalon de toile, dont je referme le Zip avec plaisir. Ceci fait, mon Maître me demande d'aller chercher mes achats de la veille. Il me suit dans la petite pièce qui me servira de chambre. Une barre de traction traverse l'encadrure dont la porte a été retirée. A ses ordres, j'agrippe la barre. Il menottes mes poignets à ma barre, empoigne le martinet, et revient dans mon dos.
- Je vais te poser quelques questions. Tu réponds uniquement par oui ou par non. Compris
- Oui Maître
Un coup s'abat sur mes épaules. Surpris, je gémis de douleur
- Ça, me dit-il, c'est pour que tu saches à quoi t’attendre. Première question. Prends-tu du plaisir à me servir
- Oui Maître
- A ton avis, est-ce que je suis satisfait de tes services ?
- Je ne sais pas, Maître
Un deuxième coup, sur mes fesses. Je me crispe.
- Réponds par oui ou par non. Est-ce que je suis satisfait ?
- Oui Maître
Le troisième coup porté sur mes cuisses. Des larmes me viennent aux yeux, cependant que je sens ma bite durcir.
- Ne crois jamais que ton Maître est satisfait. Première leçon. Remercie-moi
- Merci Maître
- Prends-tu du plaisir à mes coups ?
- Oui Maître ?
- Et moi, je prends du plaisir à te fouetter ?
- Non Maître
Le quatrième coup frappe encore mes cuisses. La douleur monte d'un cran.
- Tu as bien retenu la première leçon. Mais deuxième leçon : j’aime te fouetter. Je risque de recommencer souvent. Ça te plaît ?
En me demandant cela, il passe sa main entre mes cuisses et caresse ma queue, je ne l'ai jamais sentie aussi dure.
- Eh bien voilà une bonne chose, dit-il en palpant mes couilles, et je ne peux m'empêcher de gémir encore, cette fois de plaisir.
Tu aimes donc que je te fouette ?
- Oui Maître
Et maintenant ce n'est plus sa main experte que je sens sur les couilles, mais les lanières du martinet. Et je bande plus encore…
- Encore une question. Raconte-moi comment cela s'est passé avec Daniel
Je lui donne ma version. Il écoute attentivement, me relance parfois, tout en caressant mon dos, mes épaules, mon cul avec le martinet. Il veut surtout savoir si j'ai pu encourager son ami d'une manière ou d’une autre, et surtout si j’y ai pris du plaisir. Et quand j'en viens à la scène finale :
- Je t’avais interdit de te laisser prendre par l'arrière. Tu m'as désobéi.
- Oui Maître
Un coup de fouet. J'attendais celui-ci, je le mérite.
- Et cela t'a plu ?
- Oui Maître
Encore un coup. Plus vif. Douleur intense.
- Tu as joui ?
- Oui Maître
Cette fois c’est sa main qui enserre mes couilles. Je voudrais me protéger, mais il impose de garder les jambes écartées.
-Pour cela je vais te donner encore cinq coups. Tu les compteras à voix haute et tu me remercieras à chaque fois
Le premier coup, terrible, claque sur mes épaules. Je serre les dents, puis annonce d'une voix faible.
- Un. Merci Maître
- Plus fort !
- UN ! MERCI MAÎTRE !
- C'est mieux. On continue
Et les coups claquent, Je ne retiens plus ni mes cris, ni mes larmes, et je sens qu'au bout de mon gland perlent quelques gouttes. Quatre coups s'enchaînent, déterminés précis, brutaux.
A 5, je crois enfin au répit. Mais un sixième coup frappe mon cul.
- 6 ! Merci Maître !
- Celui-ci, c'était mon petit caprice à moi, prononce mon Maître d'un ton gourmand. Puis il revient face à moi, et tout en caressant mes couilles avec douceur, me demande à combien jentre 1 et 10, j'évalue mon niveau de douleur.
- 7, Maître
- Et le plaisir ?
- 6, Maître
- Nous allons revoir cela
Il s'agenouille devant moi, entrouvre la bouche,et du bout de la langue, caresse mon gland, tout doucement, tandis que ses mains pétrissent mes fesses encore cuisantes de ses coups. Il me suce ainsi très doucement, mes gémissements sont maintenant de honte et de plaisir mêlés, tandis que, les poignets toujours attachés, je vois mon Maître à mes pieds glisser mon dard dans sa bouche, que je sens sa langue rouler autour de mon gland, que ses doigts vont et viennent autour de mon cul, passent doucement mes couilles, frôlent mon anus, s'attardent autour, le pénètrent à peine puis s'en retirent aussitôt. L’extase est totale, je supplie mon Maître d'arrêter, mais il continue, sa langue glisse le long de mon sexe, sa salive lubrifié plus encore ses caresses le long de ma tige, je n'en peux plus, je tente de réprimer la montée qui s'annonce, je contracte mes muscles de mon mieux, mais le plaisir monte, intense… et je pars, je gicle dans sa bouche, et ma honte s'ajoute à la jouissance, un immense frisson me parcourt, je crois sombrer dans un puits sans fin…
Mon Maître se relève, empoigne alors mes joues et d'un long baiser déverse ma semence mêlée de sa salive dans ma bouche, et nos langues s’affolent dans ce cocktail de jouissance.
- A ton tour, maintenant.
Il me détache, m'entraîne dans sa chambre, et s'assied sur le lit. Il déboutonne rapidement sa braguette, fait glisser pantalon et caleçon, et je me mets à genoux devant cette bite qui se dresse, majestueuse, devant moi. Mon Maître att ma nuque et dirige mes mouvements. Son sexe glisse en moi, sous ma langue, il coulisse, va et vient, et ma langue le caresse, ma bouche le vénère, ses mouvements s'accélèrent, la pression sur ma nuque augmente, je sens qu'il va partir, j'aspire, il part, je pompe, d’un coup de rein il m'envoie sa bite au fond de la gorge, je ne suis plus qu’un vase dans lequel il se vide, et sa liqueur inondé ma gorge, je l'avale avec délectation, suce enfin chaque goutte qui reste, nettoie attentivement son gland de ma langue alors qu’il se retire
- Il est temps de se reposer, me dit-il enfin. Je t'autorise à dormir à mes pieds. Avec le travail qui t'attend, tu dois reprendre des forces.
Quel travail m'attend ? Je n'ose pas poser la question. Pour l'instant, je savoure le plaisir d'être allongé, nu, en chien de fusil, aux pieds de mon Maître, le corps endolori par ses coups et vaincu par le plaisir.
(À suivre)








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