Leon (Fin)

Marie-Camille se réveilla , elle sentait son corps endolori.
Elle était sur la banquette arrière de sa voiture, elle essaya de se rappeler ce qui s’était passé, et elle ne put s’empêcher de sourire en repensant à tout ça.
Ne serait ce les traces sur son corps elle croirait qu’elle avait rêvé.
Quelle soirée ! ! ! ! jamais elle n’avait éprouvé quelque chose d’aussi fort, elle aurait du être en colère d’avoir été maltraitée, souillée, ravalée au rang d’objet.
Mais elle ne se souvenait que du plaisir , cela la changeait des étreintes faciles de ses amants habituels.
Elle remarqua une lettre posé sur le sol de la voiture.
D’une main tremblante elle déchira l’enveloppe.

« Mon dieu que vous étiez belle, ainsi livrée à ces hommes, j’aime votre docilité et il me tarde de vous retrouver et de vous faire subir d’autres tourments.
Je vous aime et vous donne rendez vous demain midi pour vous faire connaître à nouveau cet exquis tourbillon de douleur et de plaisir »
Suivait l’adresse d’un hôtel et comme d’habitude les instructions sur sa tenue et son attitude à adopter.

Marie-Camille, cette fois ne se posa pas de questions, elle irait à la rencontre de son maître inconnu et se livrerait corps et âme à ses désirs.

Le lendemain elle arriva à l’hôtel , prit la clé de la chambre et sans un regard pour les autres clients monta d’un pas assuré.
Elle entra dans cette petite pièce , tira les doubles rideaux, alluma une lampe de chevet.
Comme convenu elle se déshabilla entièrement , fixa le collier et la laisse, se menotta selon un rituel qu’elle commençait à connaître.

Ainsi nue et attachée elle s’assit sur le lit jambes écartées à côté du téléphone ,attendant son maître et prêtes à se donner totalement .

Léon était gai et détendu, il sifflotait en rejoignant l’hôtel, cette fois il allait profiter lui même de sa soumise, enfin il allait jouir d’elle , la soumettre à sa volonté.


Il avait visionné plusieurs fois la cassette de l’entrepôt et il savait qu’elle ne refuserait rien.
Il souriait se disant qu’enfin sa vie avait un sens et que lui l’obscur petit comptable transparent était le maître d’une femme belle et docile qui en plus était sa chef.

Perdu dans ses pensées, Léon ne vit pas le camion qui fonçait sur la rue et ne se rendit compte de rien lorsque celui ci le percuta.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!