Ce Que Cache La Robe Courte, Suite Et Fin

— En relevant les yeux, je pensais que c’était ce que j’allais voir. En fait, Julie était au bord, en grosse salopette épaisse toute crade. Note que même là elle avait la classe. A côté de ses fringues, plein d’autres vêtements. Ses bras dans l’eau, c’est ce qui faisait le bruit…
— Ah d’accord. Elle s’était juste changée pour faire sa lessive.
— Rien de plus. J’ai d’abord eu l’impression qu’elle m’avait vu. Et que du genre, elle allait se retourner et me dire « si tu veux tellement me voir sans vêtements, viens me les retirer toi-même ». Et non, avec ses écouteurs elle ne m’avait pas entendu approcher. N’empêche, c’était quand même un coin discret, à l’abri des regards.
— C’est là que tu as tenté quelque chose.
— J’ai juste regardé. Et pour se récompenser de sa lessive, elle a retiré sa salopette… rien en dessous. Et s’est faite une petite brasse.
— T’as tout vu mais t’as rien eu !
— Tu vas rire. Je ne regardais plus que la robe !
— Je ne ris pas. T’as pensé à consulter ?
— Je me suis dit, décidemment une fille nue ne se voit pas : elle se fantasme.
— Heu… et du coup comment on fait pour la baise ? On éteint la lumière ?
— On peut très bien baiser avec quelques vêtements. Et puis je ne parle pas de baise, mais du reste. Les envies, les regards…
— Effectivement, ton histoire c’est aucune baise et que des restes. Elle était pas belle, toute nue, ta Julie ?
— Bien sûr que si. Seulement… avec sa tenue, elle l’était encore mille fois plus. Et pourtant, ses habits m’attiraient moins qu’avant. A présent ils étaient étalés et séchaient au soleil. Une autre réflexion m’est venue : un tissu est magique quand il vient d’être en contact avec une fille. Savonné et trempé dans l’eau, il perd son intérêt.
— Donc tu préfères renifler les culottes et robes sales.
— Pas sales ! Parfumées ! Parfumées à l’essence de fille !
— Et donc c’est à cause de cette expérience que t’es venu l’idée de vendre à des hommes des tenues de jeunes filles déjà portées.


— Voilà.
— Tu sais que ça existait déjà avant ?
— Peu importe, j’ai très vite fait grandir mon affaire. Quand on est passionné, on est vite meilleur que la concurrence, où là tu trouves uniquement des financiers. Au fait, je me demandais si tu donnerais ma carte à ta sœur !

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