Nu Trop Loin 1/17

(I)
Le mec m’avait donné rendez-vous sur un parking d’autoroute. Ses recommandations étaient simples : ne mettre que skets et short, garer ma bagnole dans un endroit tranquille de cette aire d’autoroute en choisissant une place parmi d’autres qui sont vides, et évidemment, être à l’heure.

J’étais arrivé avant lui et je l’attendais. Pendant ce court moment, des bagnoles étaient venues se stationner juste à côté de ma place et déjà ça ne me rassurait pas car je n’avais pas mis plus de vêtement que le mec n’avait voulu. Une bagnole arriva, se gara à trois places et un mec en descendit. C’était lui. Il repéra ma voiture et s’en approcha, frappa à la vitre conducteur que j’ouvris.

- Lui : Ok c’est bon, t’as respecté la tenue
- Moi : (je ne dis rien)
- Pour moi c’est ok, on fait le trip

Il passa sa main par la vitre ouverte et me toucha un téton. Je restai stoïque.

- Lui : tu descends ton short
- Moi : là maintenant ?
- (Pas de réponse de sa part)

Comme il ne bougeait pas je pris l’élastique du short en dessous du nombril et le tira vers les genoux. Les voitures du parking continuaient à circuler et des gens marchaient un peu partout. En même temps qu’il regardait ce que je déballais, il surveillait à droite et à gauche.

- Lui : t’es encore mou
- Moi : (je ne dis rien)
- Tu remballes et te me suis. Ferme ta bagnole et tu me donneras les clés et les papiers.

Il s’en alla. Je remis le short en place et sortis de la bagnole, la verrouilla. J’allai jusqu’à la sienne en passant à côté de gens qui se détendaient sur le parking. Quand il me vit arriver, il m’ouvrit la porte de l’intérieur et me dit de m’asseoir devant à côté de lui.

- Lui : mets des papiers et tes clés dans la boite à gants

Il démarra, sortit du parking et s’engagea sur l’autoroute. A la 1ère sortie il bifurqua et emprunta une route départementale, puis une autre bifurcation qui menait à un village.

Alors qu’on s’en approchait il me dit que quitter le short parce que désormais je n’en aurai plus besoin. Je devais le mettre dans la boite à gants. Short retiré j’étais scotché au siège pendant qu’on traversait le patelin. De temps en temps il me regardait pendant qu’il conduisait, quand la route était droite il me la touchait avec sa main droite et s’amusait un peu avec.

Sortie du village, on roula le long d’une voie ferré à vitesse lente. Il s’arrêta à un parking le long de la route. Il coupa le moteur et me regarda.

- Lui : t’as l’air con tu sais !
- Moi : je m’en doute
- Tu sais ce qui va se passer maintenant ?
- Non
- Tu sais vraiment pas ?
- Non
Il rigole d’un air assez narquois….

- Lui : tu vas sortir et je vais te laisser. Moi je repars en bagnole et tu restes seul.
- Moi : tu vas pas faire ça ? ? ?
- Si ! t’en as envie mec !
- Tu me laisses à poil ?
- T’es pas complètement à poil … tu as des skets
- Mais tu viens me rechercher ?
- Non, c’est toi qui va venir me rejoindre
- Où ça ?
- On est passé tout à l’heure à la sortie du patelin à côté d’un arrêt de bus. Je t’attendrai là.
- Et comment j’y vais ?
- En marchant mec, tu te démerdes, c’est ton problème, tu suis la voie ferrée et la route, c’est tout droit
- Tout droit en longeant la route ? et les voitures qui passent ?
- C’est ton problème mec. Tu passes par où tu veux mais maintenant tu sors et tu y vas, moi je me casse.
- Et si t’es pas au rv ?
- J’y serai

Je commençais à flipper à mort et comprenais que je ne pouvais pas me défiler.

- Lui : ça me plait de te voir comme ça, t’est trop con mec
- Moi : je pensais pas que tu me ferais faire un truc comme ça
- Maintenant faut assumer, je veux pas baiser avec toi, je veux te voir sortir à poil et te laisser là en plan. Je veux savoir que tu vas devoir marcher jusqu’au rv à poil dehors.
Je te laisse seul avec ton zob.

Il me toucha et me tripota.

- Lui : faudrait que tu bandes avant de sortir, ça me plairait encore plus
- Moi : (suis gêné et ne dis rien)
- Imagine que peut-être des gens vont te croiser, que tu seras vu par des gens dans les trains qui passent

Il continuait à me toucher

- Lui : tu me plais, t’as l’air trop con
- Moi : (gros stress, je ne dis toujours rien)
- Ca y est, tu commences à être excité, c’est ça que je veux de toi
- Putain ……
- Termine-toi avec la main, je te regarde

Effectivement, je n’avais plus besoin de m’appliquer très longtemps pour être en érection totale.

- Lui : allez, tu sors, tu pars devant la voiture, je veux te regarder marcher, quand je ne te verrai plus je partirai à mon tour
- Moi : d’accord
- Il est 21h30, t’as encore une heure de jour, le soleil se couche d’ici 22h30, t’as une heure pour me rejoindre
- Une heure ? c’est énorme ?
- Non tu verras, ça va passer vite

Il la toucha encore, très vulgairement et s’amusa avec

- Lui : allez, descend, t’es super con comme ça

Je pris ma respiration, ouvris la portière, descendis de la bagnole, refermai la portière et me retrouvai seul dehors. Nu.

Il me fallait marcher et partir devant la bagnole. J’étais gêné par le poids du pénis érigé qui bougeait devant moi dans l’air frais. Il me fit un appel de phare, je me retournai vers lui. Il démarra et passa à côté de moi en klaxonnant.

Il était parti.

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