Nu Trop Loin 9/17

Enfin j’arrivais aux caddies et me souvins que j’avais pour mission de ranimer l’ardeur du flambeau.

C’est comme entouré d’une bulle de sollicitation et d’une enveloppe de mépris qui me servaient de membrane protectrice que je suis entré en contact avec les caddies. Le mec attendait de moi que je lui revienne en courant et en exhibant un chibre digne de lui. J’avais parfaitement intégré son exigence qui m’habitait littéralement de l’intérieur.

Il fallait que j’obtienne cette érection qui était le sésame de mon retour au bercail. Son désir était pour moi une façon d’exister ; les images qu’il avait en tête, je devais les lui donner, les incarner ; leurs donner corps, leurs donner mon corps. Je devais réaliser ce qu’il imaginait et qui le titillait au-dedans, du fond de son hypothalamus. Je devais réaliser pour lui ce qu’il avait en lui à l’état d’ébauche et inventer pour lui les situations qui trônaient dans son inconscient. C’est consciemment que moi je devais devenir l’animal qu’il attendait en clopant là-bas ….

Je saisis ma bite et l’enfila dans un caddy entre deux montants métalliques. J’espérais obtenir par cette obscénité dont j’étais le seul acteur et seul témoin qu’elle resterait coincée entre les deux tiges de fer mais elle était trop molle pour tenir. Il ne manquait pas grand chose pour que les montants la retiennent mais certainement saisie par la fraîcheur de la nuit, ses tissus s’étaient resserrés. Je jouais à la frotter contre les caddies emboîtés les uns dans les autres et je pensais à cette enfilement d’objets, parfaitement neutres mais conçus pour entrer, pénétrer les uns dans les autres …. Cette idée me plut et je vis cette dans cette rangée de caisses à roulettes une métaphore de relation sexuelle gay : les uns pénètrent les autres, pendant que je t’enfile toi devant moi, je suis enfilé par celui qui est derrière moi … une chaîne de coïts mâles. Plusieurs dizaines d’objets mâles interpénétrés très profondément ….



Il me fallut grimper sur cette chenille de jouissance continue pour passer à l’acte véritablement. Couché à l’horizontal sur l’enfilade de caddies, je trouvais un endroit où l’espace dans les pans avant relevés était légèrement plus étroit et j’y glissai la teub qui pendait comme si je faisais des pompes mais en équilibre sur une grille dure et froide. Les mains posées sur une poignée et les pieds tant bien que mal en appui sur le caddy suivant, je faisais passer mon pénis dans l’espace où il rentrait parfaitement tout en étant retenu légèrement. L’effet recherché se produisit immédiatement et l’afflux sanguin dans le membre rendit vite l’opération périlleuse. Il coulissait bien entre les fines barres de métal rigide mais le passage du gland devenait difficile puis très vite impossible. La hampe du pénis commençait aussi à faire mal et son épaisseur devenait plus importante que l’espace entre deux tiges de fer. La chair était compressée et la peau fragile se déplaçait sous mes mouvements mais sans qu’il y ait coulissement de l’organe parfaitement érigé. En appui instable je commençais à fatiguer …. surtout au niveau de mes maigres bras …. Je me couchais sur les caddies

- Qu’est-ce que tu fais connard ?
- Moi : je me suis coincé ….. mais tu ne m’attends pas à ta bagnole ? tu fumais une cigarette tout à l’heure, je croyais que tu m’attendais …
- Lui : j’ai vu de loin que tu faisais un truc pas catholique …
- Là je suis mal
- Je vais regarder ça ….. soulève un peu ton cul connard …
- Je peux pas …. Suis coincé
- Putain soulève que je vois ça au moins ! Le reste c’est ton problème
- (je m’appuyais sur les bras pour me soulever un peu)
- AHAHHHAAAHHAHHHAA, t’es trop con toi !
- Suffit que je débande et ça ira mieux
- Tu veux rire ….. tu me connais pas encore !

Il passa sa main entre les deux caddies sur lesquels j’étais en appui en s’empara de chibre coincé. C’était la première fois qu’il l’empoignait ainsi, avec autant de sens de la propriété ….
. Il le compressa entre des doigts et la paume puis insista sur le gland presque ulcéré sous cette pression. Tout en manipulant le lambeau de chair qui irradiait dans tout mon corps la quasi douleur d’une caresse génitale trop forte, il regardait ma tête parcourue de grimaces.
- T’es vraiment con comme ça !

Il retira sa main et pris du recul puis revint vers le corps nu qu’il possédait. Il se dirigea vers les pieds et commença à défaire les lacets des skets …. Il retira une sket, puis l’autre et je me suis retrouvé pieds nus sur les montants métalliques des caddies ….. Il balança les skets sur le toit qui protégeait les rangées de caddies …

- C’est intenable !
- Lui : ah bon ?
- Moi : Fais pas le con s’il te plait …
- Mais c’est pas moi qui t’ai dit de monter sur ces caddies …
- Fais pas le con s’il te plait, ça fait mal, je sais pas où mettre mes pieds, ça fait trop mal ..
- Couche-toi entièrement dessus, tu iras mieux … et de skets, tu n’en as plus besoin ….
- Mais je peux pas marcher sans skets ….
- Tu crois que tu ne peux pas marcher, nuance ! Tu verras …..

Il repassa sa main entre les montants et pu à nouveau atteindre la bite toujours aussi gonflée à bloc. Il voulut que je me remue un peu. Je remuais les fesses dans tous les sens pendant qu’il tenait le chibre dans sa main … Il semblait apprécier car il s’accroupit pour mieux observer le déroulement des opérations ….

- sais quoi ?
- Moi : non ? ? ? Qu’est-ce qu’il y a ?
- Lui : à partir de maintenant, ce que tu crois être ta bite devient la mienne, ma seconde bite. C’est ma bite même si c’est toi qui la portes et qui la nourris, qui l’entretiens et la nettoies. T’as pigé connard ?
…………
- Je te tiens totalement par elle, c’est par elle que je vais te tenir ….

Il sortit son téléphone portable et le mit en route.

- Lui : tu diras à mon signal que tu me donnes la bite que tu as sur toi …tu parleras fort … je vais t’enregistrer …… ça y est, prépare-toi …
- Moi : mais ça veut dire quoi que je te donne ma bite ?
- Je t’expliquerai plus tard … pour l’instant tu n’as qu’à le dire bien fort … je vais approcher le tel de ta gueule et tu parleras …

Il continuait à compresser et à malaxer l’organe qu’il s’était approprié et auquel il me demandait de renoncer ….
Toujours allongé sur les caddies inconfortables qui commençaient à marquer ma peau comme un grill …

- Allez, vas-y … , dis-le ! DIS-LE !
- (j’avais le téléphone à quelques centimètres de la bouche et je m’entendis dire : ) Je te donne ma bite.
- Non connard, dis ton nom, FORT et dis que tu me donnes la bite que tu as !
- JE SUIS ERIC ET JE DONNE MA BITE A …… à qui ? Comment tu t’appelles ?

Il abandonna la bite coincée entre les montants et me pris au cou, serra fort et répéta très distinctement :

- « Je m’a-ppel-le Eric et je don-ne ma bi-te à mon maî-tre », répète ! REPETE ! FORT !
- Moi : JE M’APPELLE ERIC ET JE DONNE MA BITE A MON MAÎTRE
- Lui : très bien connard !

Il manipula son téléphone et repassa le texte ….. : on entendit une voix dans la nuit qui disait : « je m’appelle Eric et je donne ma bite à mon maître » …

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