Collection Échangisme. Première Fois (1/3)

- Chérie vient voir cette annonce, elle est peut-être intéressante pour arriver à franchir le pas.
- Je t’ai déjà dit que l’échangisme pour moi, c’était non
Je t’aime et tu me satisfais pleinement sexuellement.
- Et si moi, j’étais en manque !
Si j’avais, l’âge avançant, l’envie d’autres jeux sexuels que nos matins de baises le samedi au réveil.
Sans parler des samedis où tu as tes règles et que bien que tu saches que cela m’est indifférent, tu te refuses à moi.
- Tu es un pervers, maman me l’avait dit.
Elle t’avait jugé d’un seul regard.
- Ta mère, cette salope qui faisait cocu ce pauvre Léon, il est mort sans le savoir tant mieux pour lui, paix à son âme.
- Pourquoi, t’en prends-tu à maman, c’est à moi que tu devrais le faire ?
C’est moi qui refuse de te tromper.
- Tu ignores tout de la philosophie qui régit l’échangisme.
Si un autre que moi te donne du plaisir, ce sera en ma présence.
C’est moi qui choisirais celui à qui je te donnerais pour que tu aies des sensations nouvelles.
Quand tu seras grand-mère avec des cheveux blancs, tu me remercieras.
Penses-y, sinon, j’oublierais définitivement, même si j’en serais frustré.
Tu sais que j’aime te prendre en levrette, et je sais que c’est ta position préférée.
L’image de toi prise dans cette position, j’en rêve chaque fois que nous le faisons.
- Si je comprends bien, tu aimerais descendre du vélo pour te regarder pédaler, par l’intermédiaire d’un autre !
Tu es un vrai malade mon pauvre ami, maman…
- Je sais, elle te l’avait dit.

Ce jour-là, je suis loin de penser qu’un jour, elle me donnerait son accord.
Je retourne à mon travail le lundi.

- Alors Jean, tu as eu une explication avec ta femme, est-elle prête à franchir le pas ?
- C’est dur, Luc, je lui ai parlé, elle est résistante.
- Quand je t’ai amené chez moi, il y a un mois et que je t’ai prêté Sonia, il était dit que rapidement tu en ferais de même avec Laurence.


- Je sais et je t’en remercie, je pensais avoir plus d’influence que cela sur elle.
- Sonia aime quand nous l’avons satisfaite à deux.
Toujours partant pour vendredi ?
- Merci, tu me montres que tu comprends la difficulté que j’ai avec ma femme à lui faire franchir le pas.

Le vendredi soir après le travail, officiellement pour ma moitié foot comme toutes les semaines et officiellement troisième mi-temps chez Sonia et Luc.
Bien sûr, la conversation avant l’action tourne autour de celle qui refuse de devenir échangiste.

- J’ai une idée, vendredi prochain, je vais trouver le moyen de l’inviter.
Je pense pouvoir la faire changer d’avis.
- Nous serons orphelins, je te rappelle, qu’officiellement nous mangeons avec les copains au club-house après notre match de vétérans.
- Vous irez chez toi Luc, je pense que vous pourrez regarder un bon porno comme j’aime le faire avec Luc.
- Parle pour vous, pour elle, les films pornos sont dégradants.
- Mon pauvre ami, le mal est bien profond.
Il va falloir que j’entre en action.
Parlés de porno, me donne des idées, si nous allions dans notre chambre mes chéris.
- Tes désirs sont des ordres ma belle salope, je vais t’arracher tes bas avec mes dents.
- Jean, tu vas m’aider.

Mon mari est fou, une nouvelle fois, il m’a proposé de faire de l’échangisme.
Je suis loin de ses fantasmes, ma petite vie tranquille, que ma petite vie tranquille, ce soir, il est parti à son match entre vétérans.
Là encore, il voulait m’emmener.
La première fois, j’y suis allée, je suis restée avec les deux ou trois femmes des joueurs qui venaient manger à la fin du match.
J’ai compris pourquoi elles étaient là, j’ai rarement vu des femmes biberonnées autant.
Depuis, je préfère la chaleur de mon intérieur et mon canapé.

- Bonjour Laurence, tu me reconnais, nous nous sommes vus à l’apéro de fin d’année offert par le patron de nos maris.

Ils jouent au foot ensemble, je t’y ai vu une fois, depuis, jamais.
- Je te reconnais, tu es la femme de Luc, le copain de Jean mon mari.
Tu fais tes courses aujourd’hui, j'ai tous mes mercredis après-midi, j’en profite.
- C’est exceptionnel, j’avais une demi-journée à prendre, j’avais la possibilité de venir aujourd’hui, j’en profite pour faire des provisions.
Dis-moi, que fais-tu les vendredis soir quand nos couillons de maris courent après un ballon avant de s’assoir à table jusqu’à plus d’heures.
J’y allais au début, comme toi, j’ai arrêté.
- Je lis après avoir pris un bon bain.
La vie est si trépidante que j’aime ces moments de délassement dans une eau bien chaude.
- J’ai une idée, si tu venais chez moi, je suis aussi seule !
Je te ferais ma salade au thon frais que tous adorent, surtout nous les femmes, car très peu caloriques.
- C’est impossible, avec une seule voiture.
Jean la prend les vendredis soir, dans ce cas-là, c’est moi qui t’invite.
Je te ferais ma salade de chèvres chauds au vinaigre balsamique.
Tu verras elle est divine pour garder la ligne.
- Alors à 20 heures vendredi, on se fait la bise.
- On va se gêner, tu es sympa, on va bien s’entendre.

Incroyable, je voulais inviter sa femme, c’est chez elle que je vais passer la soirée.
C’est un point d’acquis, changement de programme, ils iront chez nous.
L’avantage c’est que les pornos, j’aime ça et qu’ils trouveront de nombreux genres. Lesbienne, sado-maso, double péné, bref tout ce qu’il faut pour passer le temps.
J’appelle Jean pour le mettre au courant avant que sa femme le fasse, ayant une chose à lui demander.

- Jean, j’ai eu un premier contact avec Laurence.
Elle va te dire qu’elle m’a invité vendredi soir prochain.
Mais dis-moi, il faut éviter de faire des impers, je voudrais savoir comment elle sera habillée, après ce que tu m’as dit, sur sa pudibonderie.

- Un imper !
- Oui, une erreur, une faute de gout qui risquerait de la mettre de mauvaise humeur.
- C'est pourquoi, je te dis un imper, elle sera nue.
- Je vois que tu te fiches de ma gueule, dis-moi.
- Dans sa garde-robe, je lui ai offert une robe longue blanche fermée sur l’épaule.
Elle a toujours refusé de la porter, elle me dit qu’elle fait femme fatale, à la limite pute, bien loin du genre de vêtements qu’elle porte.
- J’en ai une noire avec foulard en voile de même couleur, merci de m’avoir donné ce renseignement, il va m’être utile.
- Et les slows qu’elle aime écouter, je vais amener des cassettes.
- « Comme d’habitude » de Claude François, même tous les slows de Claude François c’est son idole.

De retour, chez moi, je trouve Laurence toute guillerette, elle chante dans son bain.

- Qu’est-ce qui te met en joie ?
- Rien de spécial, ha si, j’ai rencontré Sonia la femme de ton copain Luc.
Elle voulait que j’aille dîner chez elle vendredi soir pendant que vous êtes au foot, mais comme tu prends la voiture, je me suis permis de l’inviter.
- C’est très bien, tu vas lui faire un dîner aux chandelles.
- Arrête tes bêtises, j’ai un problème, c’est toi qui fais la cuisine, je suis nulle.
Pour rigoler, je lui ai dit que j’étais spécialiste de la salade de chèvres chauds.
- Super repas, soit sans crainte, je vais prendre mon après-midi.
Je vais te concocter un petit repas qui va la faire craquer, je vais vous mitonner un petit repas aphrodisiaque.
- Il faut toujours que tu plaisantes, mais je suis contente que tu m’aides.

C’est ainsi que dans le plan que Sonia semble pouvoir suivre.
Je récupère au passage une petite femme aimante qui se donne sans aucune retenue.
Dommage que ce soit si rare et surtout que nous soyons que nous deux.
J’aimerais faire ça à quatre voir six.

Le vendredi arrive enfin.
J’ai vu Laurence préparer une tenue bon chic bon genre, avec petite culotte et bas, ça c’est bien, elle a horreur des collants.

Je prends mon sac de sport, depuis que je baise Sonia, bien sûr le foot c’est secondaire.
Dès que j’arrive, il faut humidifier les chaussettes, les frotter sur la pelouse dans leur jardin, ainsi que le short et le maillot.
Il faut penser aussi aux chaussures.
Même si je baise avec la femme de mon pote, il serait con de se retrouver avec un divorce ayant oublié que je rentre du sport dans la nuit, même si elle dort.

- Luc, mon sac est fait, j’espère que ta femme sera bientôt à la hauteur et que nous viendrons baiser sans ce putain de matériel.
- Viens, je t’ai préparé des croque-monsieur, mais avec une bière pression ça c’est le top.
- À moins que nous nous caressions !
- Tu te fous de ma gueule, tu es PD.
- Non, oui je me fous de ta gueule.
Voyons ces croque-monsieur.

Un croque monsieur, et dire que je leur ai préparé du foie gras maison.
J’ai passé plus d’une heure à leur confectionner une tourte aux morilles.
Mes meilleures morilles séchées que je vais chercher dans des coins que je tiens secret au moment de la saison.
Sans oublier en dessert ma tarte au citron.
Le foie gras est déjà dressé sur une assiette dans le frigo.
La tourte est au four, elle devra la mettre à réchauffer très doucement vingt minutes avant de la manger.
Pour la tarte, elle est déjà dans le frigo avec la bouteille de champagne, elle aussi ouverte.
Il faut penser à tout, quelques fois, les bouchons collent et ce sont de faibles femmes.
À ces évocations, j’en salive.

- Regarde le porno que tu veux regarder, sinon il y a des films classiques.
Je t’avoue que les X, c’est d’un banal, tu as raison « la Grande Vadrouille » se sera parfait…

J’attends Sonia avec anxiété, c’est la première fois que je vais me retrouver en tête à tête avec une femme.
Quand j’analyse notre rencontre au supermarché elle m’a semblé savoir ce qu’elle voulait.
Ça sonne, je vais ouvrir.

- Bonsoir entre, tu as mis une robe longue !
Tu es magnifique dans ce fourreau en voile noir, ton écharpe négligemment posée sur tes épaules sans oublier ton maquillage.
Dire que j’ai une robe longue, blanche que j’ai hésité à mettre.
Jean me l’a offerte, j’ai toujours oublié de la mettre.
Tu te rends compte, elle est blanche, un parfait contraste avec la tienne.
- Viens, tu vas te changer, où se trouve ta chambre.

Pour la première fois, je me mets nue devant une autre femme.
Je lui aurais bien demandé de sortir.
Dans leur vestiaire, Jean demande-t-il à Luc de sortir quand ils prennent leur douche après leur match.

- Que fais-tu, enlève cette culotte, ça fait disgracieux, regarde on voit l’élastique ?
Regarde-moi, je suis venue nue dessous la mienne, ça me faisait mouiller de penser que les hommes pensent avoir affaire à une salope.

Elle écarte le pan le long de sa jambe.
Je suis rouge de confusion.
Là, pour la première fois, je vois la chatte nue et épilée d’une autre femme !
Où cette invitation va-t-elle me conduire…

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