Souvenirs De Jeunesse (9) : Notre Dernier Réveillon

Petite exhibe, gros fantasme. Pas vraiment un souvenir de jeunesse puisqu’il remonte à quelques mois, au 1er janvier de cette année. Comme quoi, la jeunesse n’a pas d’âge.

Petite exhibe, petit récit sans prétention.

Cette année, invités par des amis au réveillon de la Saint Sylvestre le 31 décembre en banlieue parisienne, nous avons rejoint nos amis, une dizaine de couples et quelques célibataires des deux sexes.
Toutes les femmes sont belles, élégantes, c’est la fête. Martine a choisi une robe longue noire, légèrement sexy, petit décolleté sympa sans soutien-gorge pour éviter les bretelles disgracieuses dans son dos nu, robe fendue sur la cuisse, s’ouvrant sur des bas noirs à résille d’un bel effet (enfin un collant, mais personne ne peut savoir, sauf moi).

Un buffet nous accueille, on boit, on grignote, on discute, en attendant l’heure fatidique.

Enfin minuit sonne, « bonne année », petites bises, chacun se retrouvant dans les bras les uns des autres, un verre de champagne à la main.

La fête commence, la table, les chaises sont poussées. Place à la musique, le disco fait l’unanimité, tout le monde se trémousse en cadence. Martine aime danser, elle est infatigable. Les slows me sont réservés, nous dansons enlacés, petits bisous dans le cou rappelant comment je l’ai draguée il y a 40 ans.

Un ami invite Martine pour un rock and roll endiablé, elle aime, c’est de notre époque. Je me souviens de soirées où chaque couple rivalisait d’audace dans les figures plus compliquées les unes que les autres. Elle tourne, virevolte, elle retrouve les bons gestes. Sa robe vole autour d’elle. Un peu étroite, d’un geste naturel, Martine est obligée de la relever découvrant par la même ses cuisses gainées de noir. Je remarque quelques regards furtifs, pas toujours discrets.

Ce n’est que vers 4 heures du matin, que fatigués, nous décidons de regagner notre domicile.



Nous ne sommes pas les derniers. Nos hôtes nous demandent si nous pouvons héberger Gilles, le cousin de je ne sais plus qui. Il habite trop loin pour rentrer chez lui. Consigne de sécurité oblige après une soirée un peu arrosée.

La nuit est bien avancée, en arrivant nous sommes pressés d’aller nous coucher. Martine accompagne Gilles dans la chambre d’amis, le lit est toujours prêt. Elle lui montre la salle de bain réservée aux invités, et lui donne une serviette de toilette, petite bise « bonne nuit… à demain ».

Je suis toujours dans le salon, tandis qu’elle regagne notre chambre. Là, elle se déshabille, sa robe est trop longue pour notre armoire, ne voulant pas la froisser, elle va tout naturellement la pendre dans le placard du salon.
C'était sans penser que je discutais encore avec Gilles dans le salon. Nous l'avons vu arriver tenant sa robe sur un cintre, seins nus, avec son collant pour seul vêtement. Petite précision : c’était un collant en voile léger qui se porte sans culotte, la maille fine, laissant bien visible sa toison brune, et de dos les fesses à peine voilées.

Martine est surprise de nous voir. Après une seconde d’hésitation, elle ne se dégonfle pas et range tranquillement sa robe devant nous, sans rien cacher de ses charmes. Connaissant Martine, je me demande si elle ne l’a pas fait exprès. Notre invité est le plus surpris, mais surement très agréablement surpris. Sidéré, Il a arrêté de parler, et ne rate rien du spectacle, ni les seins de Martine dans leur splendide nudité, ni sa chatte qu’il devait plus imaginer que voir au travers le fin tissus du collant.
Devant son air étonné, Martine s'approche, lui offrant une vue en gros plan de sa poitrine. Elle lui fait une bise en le prenant dans ses bras et sur un "re-bonne nuit", retourne dans notre chambre, lui laissant ainsi admirer l'envers du décor. Comme toujours, j’aime cette façon décontractée qu’elle a, de se laisser admirer, comme si de rien n’était.


Difficile de reprendre notre conversation, il est temps d’aller se coucher. A peine remis de ses émotions, simple remarque de Gilles avant de rejoindre sa chambre « elle est charmante ta femme », qui me fait sourire.

A mon tour, je rejoins Martine dans notre lit. Elle a revêtu une petite nuisette bleu pâle qui ne cache rien, celle que j’aime le plus. Constatant que cette situation m’a mis en forme, câline, Martine se recroqueville dans mes bras. Je me sens rajeunir. Elle m’embrasse en souriant avant de sombrer rapidement dans les bras de Morphée.

En attendant le sommeil, la poitrine de Martine appuyée contre moi, mon esprit s’envole, je me fais tout un cinéma dont Martine est l’héroïne :
Dans notre salon, Martine presque nue range lentement sa robe. Elle se retourne sans rien cacher. Une bise à notre invité, elle lui souhaite une bonne nuit et le laisse rejoindre sa chambre.
Nos yeux se croisent, elle dépose une bise sur mes lèvres, j’ai à peine le temps de passer une main légère sur sa poitrine, prémices d’une nuit que j’espère torride, elle se détache de moi et se dirige à son tour vers la chambre d’amis, vêtue de son collant transparent. Mes yeux s’égarent sur ses fesses.
Que faire ? La suivre ? Mes pieds sont rivés au sol, mon corps est lourd, je ne peux bouger, mais mes yeux sont déjà dans le couloir, à la porte qu’elle ouvre découvrant notre ami allongé sur le lit, en caleçon. Avec un large sourire, elle s’approche lentement de lui, fait glisser son collant avant de se coucher à ses côtés sans prononcer un seul mot.

Où suis-je ? Dans le salon ? Dans la chambre d’amis ? Au pied ou au-dessus du lit ? … je ne sais pas, je vois de tous les côtés à la fois.

Ils se regardent un moment sans rien dire, il la prend dans ses bras, la couvre de baisers en lui caressant les seins.
Du bout des doigts, Martine fait glisser lentement son caleçon, faisant jaillir une queue déjà bien tendue.
Elle la regarde avec gourmandise, se penche, dépose des bisous sur cette tige rigide, quelques coups de langues sur le gland, puis d’un coup le prends entre ses lèvres, le laisse s’enfoncer à fond dans sa bouche jusqu’à avoir le nez contre son pubis. Après quelques secondes, elle débute de lents va-et-vient, le suce longuement, avant de reculer pour admirer son œuvre. Contente d’elle, Martine s’allonge sur le dos s’exhibant sans aucune pudeur, jambes écartées, sa chatte est luisante. Gilles comprend l’invitation, se met à genou entre ses cuisses, sa queue est raide, suivez la flèche. Il se penche, se couche sur Martine, l’embrasse à pleine bouche. Ils ne font qu’un seul corps, je ne vois que les fesses blanches de notre invité qui montent et descendent me laissant comprendre qu’il vient de la pénétrer. Il la baise consciencieusement, le plaisir submerge Martine dont le visage radieux ne peut cacher son bonheur.

Je suis à côté d’eux, enfin mes yeux sont là, je fixe Martine, elle ne me voit pas… Son visage devient flou… le sommeil me gagne, je lutte pour conserver intacte cette image, je veux assister à sa jouissance …

Dans notre lit, appuyé contre la cuisse de Martine, je constate que je bande, je me serre un peu plus contre elle.

Tandis que mes paupières se font de plus en plus lourde, la respiration de Martine s’accélère légèrement, à quoi rêve-t-elle ? Avant de sombrer, j’essaie de retrouver mon rêve érotique, revoir ma femme dans la chambre d’amis, la revoir sucer notre invité, la revoir se laisser embrasser, caresser, baiser…
Mes idées se brouillent, les scènes se succèdent rapidement, se mélangent :
Martine se prépare dans notre chambre avant d’aller chez nos amis, elle revient de la salle de bain en collant, elle enfile sa robe, ses seins disparaissent à ma vue.
Martine danse un slow langoureux serrée contre moi, ses seins contre moi, son sourire me confirme qu’elle n’ignore rien de l’effet qu’elle me produit.

Dans un rock endiablé, sa robe vole dévoilant ses jambes, ses cuisses, sa culotte… non on n’aperçoit que ses bas noirs.

L’une après l’autre, les images disparaissent, je lutte contre le sommeil, une vision s’impose, revient tel un leitmotiv, le moment magique où Martine nue pend sa robe dans le salon sous les yeux de notre invité qui s’est arrêté de me parler. Martine n’a plus son collant, je croyais pourtant, ma mémoire me joue des tours... Sa toison brune attire mon regard. Elle fait face à notre invité, les bras autour du cou, se colle à lui pour lui faire une grosse bise, pose ses lèvres sur les siennes, tandis qu’une main descend sur ses fesses.

Dernière image avant de m’endormir. Nous sommes assis tous les trois dans la cuisine, Martine nous sert le café, sans se rendre compte que ses tétons roses sont incrustés dans le tissus transparent de sa nuisette bleu pâle.
Mon rêve s’évanouit, je rejoins Martine dans un sommeil réparateur.

Quelle heure est-il ? Martine se love contre moi en s’étirant, petites bises « as-tu bien dormi mon chéri. Bonne année » … « Excuse-moi, je me suis endormie comme une masse », je l’embrasse « Bonjour ma chérie, moi aussi après la soirée d’hier, j’ai dormi comme un loir, d’une seule traite ». Elle me sourit « ce soir nous serons moins fatigués, nous fêterons la nouvelle année comme il se doit ».

Il est tard, ou plutôt il est tôt cet après-midi lorsque notre ami nous quitte après avoir avalé un café réparateur.
En se levant, Martine avait enfilé un peignoir plus couvrant sur sa nuisette bleu pâle. Juste quand elle s’est assise, a-t-il pu apercevoir ses cuisses non protégées par ses bas noirs, les pans de son peignoir s’étant tout naturellement entre-ouverts.

L’année 2020 a bien commencé. Gilles, notre invité de dernière minute gardera surement un excellent souvenir de ce 1er janvier… Nous aussi.

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