February 14th (3/3)

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

La personne qui frappe à la porte de l'appartement de Nadia se fait de plus en plus insistante, ce qui pousse le couple à arrêter ce qu'il est en train de faire. Cela énerve un peu Prestige qui était sur le point de retirer la petite culotte de la jeune femme. Cette dernière est à peu près dans le même état de frustration que lui.
"- Qui ça peut bien être ? Dis, tu attendais de la visite ?
- Non ! À par toi, je n'attendais personne d'autre."
Intrigué, le jeune homme veut savoir de qui il s'agit. Celui-ci se révèle donc, remonte son pantalon, et boucle sa ceinture. Il sort de la chambre et se dirige vers la porte d'entrée. Il regarde alors à travers le judas et aperçoit une personne qu'il n'a jamais vue auparavant. Il s'agit d'un jeune homme mesurant à peu près un mètre quatre-vingt, ayant les cheveux noirs crépus, et des yeux marrons. Il est vêtu de manière détenue, un t-shirt bleu et pantacourt blanchâtre, et a l'air un peu énervé.

Prestige Pascal déverrouille le loquet et ouvre légèrement la porte.
"- Oui, c'est pour quoi ?" demande t-il à l'inconnu.
"- T'es qui toi ? Qu'est-ce que tu fous dans cet appart ? Nadia !" répond t-il furieusement.
- Je t'ai posé une question. Mais comme tu ne veux pas y répondre, je me vois dans l'obligation de mettre un terme à cette conversation. Bye !"
Alors qu'il s'apprête à refermer la porte, l'étranger cale son pied, ce qui empêche sa fermeture.
"- C'est quoi ton prob..."
Avant même que le jeune homme n'ait le temps de terminer sa phrase, l'inconnu pousse violemment la porte de l'appartement puis y pénétre.
"- Nadia ! Nadia t'es où ?" hurle t-il.
"- Hé mais, c'est quoi ton délire ? On ne rentre pas chez les gens sans s'y être autorisé.
- Toi, ne me touche pas ! dégage !"
Prestige pose sa main sur l'épaule du jeune homme qui vient de rentrer, mais ce dernier réagir de nouveau violemment et lui donne un coup de poing en plein visage.



Le jeune homme finit à même le sol avec un peu de sang s'écoulant de son nez. Au même moment, Nadia sort de sa chambre et voit les deux jeunes hommes.
"- Qu'est-ce que... Pascal! Oh mon Dieu !" s'exclame la jeune femme avec effroi.
Elle accoure immédiatement vers son ami dont le nez est ensanglanté.
" Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu vas bien bien ? Oh mon Dieu ! Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
- T'inquiète pas Nadia. Ce n'est rien de bien grave.
- Tu as entendu ce qu'il a dit ? Ce n'est rien de bien grave. Donc pas la peine de t'en faire pour lui," intervient brusquement Paul.

Après avoir entendu cela, la jeune femme parvient plus ou moins à déduire ce qui s'est passé entre les deux.
"- Qu'est-ce qui te prend d'agresser mon ami ? D'ailleurs qu'est-ce que tu fous chez moi ? Tu n' es pas le bienvenu ici !" hurle t-elle de colère.
"- Qu'est-ce qui me prend ?! Qu'est-ce qui me prend ?! Tu veux vraiment savoir ce qui ne va pas Nadia ? C'est toi, toi et ton stupide comportement en mon égard que je ne tolère plus. Tu es ma petite-amie et en tant que tel, tu n'as pas le droit de faire venir d'autres hommes que moi chez toi. Ça ne se fait pas.
- Ça ne te va pas ! Tu penses que je suis ton objet ou quoi ? Toi et moi c'est fini ! Tu n'as qu'à retourner chez la pute qui te sert de vide couille. Ma vie ne regarde que moi et j'en fais ce que je veux. Tu n'as aucun droit de me dire qui je dois frequenter ou pas. "

Paul s'approche de son ex petite-amie et l'att au niveau des bras.
"- Ne dis pas ça. Je sais que j'ai commis une erreur, mais je te l'ai déjà dit plusieurs fois, elle ne représentait rien pour moi. C'est toi qui j'aime.
- Lâche moi, tu me fais mal !"
La tension entre les deux ne fait qu'augmenter. Craignant qu'il ne frappe la jeune femme, Prestige intervient.
"- Tu as entendu la demoiselle ? Elle te demande de la lâcher, tu n'es pas le bienvenu ici," dit le jeune homme en posant une fois de plus la main sur l'épaule de Paul.

"- Mêle toi de ce qui te regarde," répond t-il furieusement.
"- Désolé mon pote mais cela ne risque pas de se produire. Maintenant tu lâches la demoiselle."

Pascal exerce une plus grande pression sur l'épaule de Paul, ce qui le pousse à faire ce qu'on lui a dit et à se retourner vers son homologue de même sexe.
"- Tu commences sérieusement à me taper sur le système.
- T'inquiète pas, tu n'es pas le seul," rétorque t-il sur un ton condescendant.
"- Paul, dégage de chez moi !
- Tu as entendu Paolo ? La demoiselle te demande de partir."
La tension entre les deux hommes augmente. Et pour ne rien arranger, Prestige provoque son adversaire en affichant un sourire aux coins des lèvres.
"- Répète ça pour voir !"

Les poings du jeune homme sont fermés. Celui-ci est prêt à cogner Prestige à la moindre provocation.
"- T'es sourd ou quoi ? J'ai dit, dépêche toi de te casser...Paolo."
Ni une ni deux, le jeune homme se prend un nouveau coup de poing en plein visage. Paul est fou de rage. Il l'attaque sans même lui laisser le temps de se défendre. Devant un tel déchaînement de violence, Nadia tente de séparer les deux.
"- Arrête ! Lâche le ! Ça suffit !"
Rien à faire, impossible de calmer son ex. Elle pense alors à appeler la police, mais le temps qu'ils arrivent jusqu'à chez elle, Prestige sera peut-être mort. Elle décide donc d'aller chercher de l'aide chez ses voisins.

Nadia accoure à l'extérieur de son appartement vers la porte de l'un de ses voisins.
"- À l'aide ! S'il-vous-plaît, ouvrez !" crie t-elle tout en frappant comme une possédée.
Elle n'obtient aucune réponse. Sans perdre de temps, la jeune femme se dirige vers la porte suivante et recommence à cogner. Pendant ce temps, Prestige se protégé tant bien que mal le visage avec ses bras. Son adversaire n'en démord pas et continue de lui asséner des coups de poing.
"- Tu la ramènes moins, hein ! Je ne veux plus te voir traîner autour de ma meuf.
Tu as compris, fils de pute ?"
L'homme ne réagit pas et continue d'encaisser les coups silencieusement.

Finalement, Nadia parvient à trouver de l'aide en la personne de monsieur Richard, son voisin résidant à trois portes de la sienne. Après lui avoir expliqué la situation, le vieil homme d'une quarantaine d'années décide de l'aider et tous deux se précipitent vers l'appartement de la jeune femme dans lequel les jeunes hommes sont toujours en train de se battre. À leur arrivée, l'affrontement est toujours à sens unique. L'ami de Nadia a le visage beaucoup plus ensanglanté que précédemment et présente aussi de nombreux bleus.

Richard accoure immédiatement vers les deux pour les séparer. Avec son mètre quatre-vingt, il réussit sans trop de difficultés à restreindre Paul. Ce dernier se débat tout de même pour que l'homme le lâche.
"- Ça suffit maintenant. Arrêtez !" essaie t-il de le raisonner, mais sans succès.
"- Lâche ! Lâche moi tout de suite ! J'en ai pas fini avec lui," rétorque violemment le jeune homme qui a toujours envie de cogner Prestige.
Pendant ce temps, la jeune Nadia se trouve aux côtés de son ami, l'aidant à se relever.
"- Oh mon Dieu ! Prestige, ton visage ? Il faut vite te conduire à l'hôpital," lui dit-elle avec beaucoup d'inquiétude et de panique dans la voix.
"- Non, t'inquiète. Ça va aller, ce n'est rien de bien grave. Pas besoin d'aller là-bas," répond t-il pour essayer de la rassurer.
Au regard que la jeune femme affiche, cela ne semble pas la convaincre.

Devant la douceur et l'inquiétude que montre Nadia envers Prestige, la fureur de Paul augmente.
"- Éloigne toi de lui ! J't'ai dit de rester loin de ma meuf !" hurle t-il tout en essayant de mettre des coups à monsieur Richard.
"- Jeune homme, ça suffit comme ça," dit-il avec calme.
Bien qu'étant dans la quarantaine, l'homme entretient parfaitement son corps en pratiquant divers exercices physiques, ce qui se ressent fortement dans la prise qu'il exécute pour maintenir Paul.


Attirés par les différents bruits et hurlements, certains voisins du dessus et d'en-dessous viennent voir ce qu'il se passe. Ils sont alors tous étonnés de voir Prestige à terre avec le visage recouvert de sang. Ils demandent alors ce qui a bien pu se produire mais n'obtiennent pas de réponse. Le jeune homme, de son côté, se relève avec l'aide de Nadia. Il passe sa main sur sa face, voit la quantité de sang qu'il y a dessus, puis se met à rigoler comme s'il avait perdu l'esprit.
"- Tu es sûr que ça va ?" lui demande à nouveau la demoiselle inquiète.
"- Oui ! Ne t'inquiète pas pour moi."
Il s'avance vers Paul qui est toujours retenu par monsieur Richard, le regarde droit dans les yeux, et lui sourit. Ce dernier le prend comme une provocation et est déterminé plus que jamais à lui faire cracher ses dents.
"- Je vais en finir avec toi ! Lâche moi ! Lâche moi je t'ai dit !
- Je vais appeler la police," déclare Nadia.

Alors qu'elle se dirige vers le canapé dans lequel se trouve son téléphone portable, Prestige l'arrête brusquement.
"- Pas besoin d'appeler les flics, je gère. Écoute moi bien Paul, on peut régler ça de deux manières différentes. Soit tu te casses maintenant, tu n'importunes plus jamais Nadia, et tu ne remets jamais plus les pieds ici; soit tu persistes dans ton comportement et je la laisse passer son coup de fil. Coups et blessures, ça va chercher au moins dans les 1500 balles d'amende avec un long moment à l'ombre si je ne me trompe pas."
Devant le sourire en coin de Pascal, l'ex petit-ami de Nadia comprend qu'il s'est fait manipuler. De plus, la présence de témoins renforce ce sentiment chez lui. Rien à faire, il est obligé de céder aux exigences de ce type. C'est donc avec obligation qu'il desserre ses poings et commence à se calmer.

Prestige demande à monsieur Richard de relâcher Paul.
"- Vous êtes sûr ?" lui demande t-il.
"- Oui ! Je pense qu'il a compris la leçon."
L'homme finit par faire ce qu'on lui a demandé et arrête de restreindre le jeune homme. Ce dernier se dirige alors vers la porte mais s'arrête quelques instants à côté de Pascal.
"- On n'en a pas fini toi et moi," lui murmure t-il sur un ton menaçant.
Le jeune homme lance un dernier regard à Nadia puis s'en va finalement de son appartement.

Nadia remercie monsieur Richard pour son aide et s'excuse également auprès de lui et des autres voisins pour la gêne qu'ils ont occasionné. Celui-ci lui dit que ce n'est rien de bien grave et tout le monde retourne chez soi. Mais avant de partir, l'homme conseille à la jeune femme de forcer son ami de se rendre par précaution à l'hôpital. Elle promet qu'elle essayera et referme la porte derrière lui.

Maintenant que le calme est revenue, la jeune femme peut désormais souffler. C'est alors que son regard se fixe sur le sol de son séjour. Juste devant elle, des taches de sang appartement à Prestige. Elle ressent alors une pression au niveau du cœur.
"- Dit....
- Sacré personnage ton ex. Je n'ai jamais vu quelqu'un se mettre aussi facilement en colère," l'interrompt-il.
"- Ah ! Ah ! Il n'était pas comme ça avant.
- Si tu le dis. En tout cas, je pense qu'il ne viendra plus t'importuner.
- P...Prestige !
- Oui, qu'est-ce qu'il y a ?"
À cet instant, le jeune homme qui est assis au comptoir de sa cuisine se retourne et la regarde. Nadia, en le voyant, met sa main sur sa bouche sous l'effet du choc. Comme ils ne sont plus que deux, elle prend vraiment conscience de ce qui s'est passé chez elle. Non seulement le visage de Prestige est recouvert de sang et d'équimoses, mais ses vêtements le sont également.
"- Prestige ! Ton visage...il faut qu'on aille à l'hôpital.
- Je t'ai déjà dit de ne pas t'inquièter pour ça. Ce n'est rien de bien. Un petit nettoyage plus quelques glaçons et tout ira pour le mieux."

Bien qu'il essaie toujours de la rassurer, Nadia reste persuadée que son ami doit consulter un médecin dans les plus brefs délais. Cependant, la raison pour laquelle Pascal évite cela est qu'il déteste les hôpitaux et tout ce qui s'y rapproche.
" Dit, je peux utiliser tes toilettes ?
- Oui, c'est par là."
Elle lui indique la porte et le jeune homme s'y rend. À l'intérieur, il ouvre le robinet et essaie de nettoyer son visage. Cela lui fait mal, mais ce n'est rien d'insupportable. Nadia finit par rentrer à son tour dans la salle de bain. Elle se positionne à côté de son ami, puis ouvre son armoire à pharmacie. À l'intérieur, elle récupère la boîte blanche avec une croix rouge dessus.
" Comme tu ne veux pas voir un médecin, laisse-moi au moins traiter tes blessures."
Prestige la regarde quelques instants dans les yeux avant d'accepter sa proposition.

Nadia prend un peu de coton dans la boîte, l'imbibe d'alcool, et l'applique délicatement sur le visage du jeune homme. Ce dernier fait une grimace lorsque cela rentre en contact avec sa peau.
"- Ce n'est pas maintenant que tu vas commencer à jouer au bébé," lui dit-elle sur un ton très sérieux.
"- Alors ne sois pas aussi brutale," rétorque t-il avec un petit air moqueur.
"- Ta blessure au niveau de l'arcade sourcilière n'a pas l'air très propre profonde. Du sparadrap et tout ira mieux. C'est plus pour ton nez et ta tête que je m'inquiète. Avec tous les coups que tu as reçus, je pense sincèrement que tu devrais voir un docteur.
- Non merci, ça ira. En plus, j'ai déjà une charmante et belle personne à mes côtés pour s'occuper de moi. Que demander de plus ?
- Je ne plaisante pas.
- Moi non plus."

Nadia qui a fini de désinfecter les blessures de Pascal y applique finalement du sparadrap. Elle récupère ensuite tous les déchets et les place dans la corbeille qui se trouve à côté de son lavabo.
"- Enlève tes vêtements, je vais les mettre à laver.
- Hein !" répond t-il l'air surpris.
"- Bah quoi ? Tu peux pas rentrer chez toi dans cet état. Allez ! Dépêche toi de m'enlever tout ça."
N'ayant nul autre chose que de se soumettre à la volonté de la propriétaire des lieux, Prestige finit en caleçon devant elle.
"- Tu vois que ce n'était pas compliqué.
- Hum."
Le jeune homme lui remet ses habits puis quitta la pièce. Il se dirige vers la cuisine où il fouille le réfrigérateur à la recherche de glaçons. Il se fait une poche de classe avec, se couche sur le canapé du salon, et la dépose sur son visage.

La demoiselle qui a fini de lancer le programme de nettoyage de sa machine à laver retourne au salon. Là, voyant Prestige couché dans son canapé, elle décide de le rejoindre. Elle s'assoit à côté de lui, puis pose la tête du jeune homme sur ses cuisses.
"- Ce que tu as fait aujourd'hui était complètement insensé. Tes blessures auraient pu être beaucoup plus graves, voire pire. Pascal, tu m'as fait très peur. Toutefois, cela peut te sembler hypocrite mais une partie de moi se réjouit que tu aies pris ma défense. S'il te plaît, promet moi de ne jamais plus faire une chose pareille. Promet le moi," lui demande t-il avec une voix emplie de tristesse.
"- Je ne peux pas te le promettre désolé. Tu es mon amie, et les amis sont là pour t'aider lorsque tu es dans la merde.
- Je vois. Alors tu n'es qu'un idiot.
- Je sais, mais c'est ainsi que tu m'aimes."
Nadia lui sourit tristement et les deux restent un bon moment sans prononcer le moindre mot.
"- Prestige !
- Hum !
- Ça ne te dirait pas de te reposer dans un endroit un peu plus confortable ?
- Hum !" dit-il en signe de oui.

La jeune femme l'aide doucement à se relever et les deux vont dans la chambre. Là, Prestige s'allonge délicatement sur le lit et Nadia fait de même, se servant au passage du bras du jeune homme comme oreiller. Les deux finissent par s'endormir paisiblement au bout de quelques minutes, laissant derrière eux tous les événements de cet après-midi.

À suivre !!!

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