February 14th (4/6)

Nadia ouvre ses yeux trois heures plus tard à peu près. Ses paupières sont lourdes et elle peine à les maintenir ouvertes. Après plusieurs tentatives, elle réussit finalement à les garder ouvert. À ses côtés se trouve Prestige qu'elle regarde avec une certaine curiosité. Le jeune homme est toujours endormi. Les gonflements sur son visage se sont presqu'entièrement résorbés, mais on peut toujours deviner qu'il s'est battu contre quelqu'un à cause de l'entaille présente.
La jeune femme continue de le regarder puis, dans un petit élan de folie, décide de le taquiner un peu. Elle commence par poser sur son ventre son index suivi de son majeur. Tout en imitant de petits pas, elle remonte alors petit à petit jusqu'à son torse. Prestige, qui ressent à ce moment sa main se balader sur lui, se réveille à son tour.
"- Qu'est-ce que tu fais ?" lui demande-t-il après un profond soupir.
"- Rien de bien méchant, juste quelques petits pas," lui répond -elle avec le sourire.
"- Je vois. Dis, il est quelle heure ?
- Il est l'heure de te détendre un tout petit peu."
Nadia pose désormais la paume de sa main sur Pascal et descend délicatement vers son le bas de son corps. Prestige qui est encore un peu étourdi ne réagit que lorsqu'elle commence à s'aventurer dans son caleçon.
"- Hé !
- Chute ! Laisse-toi faire," lui dit-elle de façon très sensuelle.
La main de la jeune femme s'arrête au niveau de la verge de Prestige et l'att délicatement. Elle se met à jouer avec en la caressant puis en malaxant ses testicules. Nadia sent alors le sexe de son ami devenir de plus en plus gros et chaud.
"- On dirait qu'il apprécie ce petit traitement," murmure-t-elle à l'oreille de Prestige.
"- No comment,» répond-il en détournant le regard.
La demoiselle prend cela pour une provocation et décide donc d'y aller un peu plus sérieusement.
"- Tu fais quoi ?" questionne le jeune homme lorsqu'il voit Nadia retirer brusquement sa main de son caleçon et se lever.


"- Tu vas voir."
Elle descend du lit, retire les derniers vêtements que Pascal porte sur lui, et enlève les siens à son tour. Elle garde cependant sa petite culotte et vient s'asseoir sur le jeune homme.
"- C'est quoi le projet ?
- Te laisser dompter jusqu'à ce que tu n'en puisses plus.
- Dompter ? Mais ça va pas la tête ?
- Peut-être bien. J'me sens un peu chaude en ce moment," lui dit-elle en caressant son propre corps et en se trémoussant sur lui.
Prestige Pascal sent que son amie prépare un mauvais coup, ce qui n'annonce rien de bon pour lui. Il essaie donc de se relever, mais Nadia pose immédiatement ses deux mains sur ses épaules et le maintient fermement sur place.
"- Où penses-tu aller comme ça ?" lui demande-t-elle avec le même ton sensuel.
"- Écoute Nadia, je ne sais pas ce que tu as en tête mais tu commences à me faire..."
Il n'a même pas le temps de finir sa phrase qu'elle son doigt sur ses lèvres et l'interrompt.
"- Pas besoin d'en dire plus. Je sais exactement ce dont tu as besoin."
Bien qu'il ne sache toujours pas ce qu'elle a en tête, le jeune homme ne peut s'empêcher d'admirer le corps presqu'entièrement dénudé de Nadia. Il tente tant bien que mal de résister à ses pulsions, à ses envies, mais cela devient de plus en plus difficile. Il finit par atteindre son point de non-retour lorsqu'elle se redresse, place sa main derrière son dos et attaque de nouveau sa bite.
"- Elle est bien dure. J'aime ça," lui dit-elle alors qu'elle s'amuse avec sa partie sensible.
Nadia se retourne puis se penche vers l'avant. Elle humidifie un peu ses lèvres et les dépose par la suite sur la tête de son pénis. Après avoir fait un bisou, elle l'introduit finalement dans sa bouche. C'est tout doucement qu'elle parcourt la moitié de sa longueur avant de revenir. La jeune femme tourne autour du gland avec sa langue puis repart de plus belle.
Prestige qui, quelques instants auparavant, voulait s'en aller, se retrouve à savourer le petit cadeau que Nadia est en train de lui offrir.
Cependant, il hésite toujours à laisser libre recours à ses pensées les plus tordues, comme en témoignent ses mains qui agrippent fortement les draps.
"- Ne te laisse pas aller, contrôle-toi," se répète-t-il cela en boucle dans sa tête.
Malheureusement, après quelques minutes de résistance inutile, le jeune homme ne résiste plus et finit par céder. C'est donc à bras grands ouverts qu'il accueille son ancien lui.
Devant ses yeux, les fesses bien fermes de Nadia. Prestige les caresse délicatement. Sa peau est tellement douce, comme celle d'un bébé. Le jeune homme déplace légèrement la petite culotte de sa partenaire pour dévoiler son vagin. Il s'amuse alors avec en faisant passant tout d'abord son pouce sur ses lèvres pendant 2-3 minutes. Il s'avance légèrement et fait de même avec son clitoris. Nadia, qui a à ce moment la bite de Prestige dans sa bouche, se met à émettre des gémissements presque imperceptibles.
La jeune femme att les testicules de Pascal et les malaxe avec sa main. En même temps, avec sa langue, elle fait des mouvements de rotation au niveau de la tête du pénis, puis le remet dans sa bouche. Elle réitère la manœuvre plusieurs, ce qui ne déplaît pas au jeune homme. Il contracte ses fesses et effectue des mouvements de va-et-vient.
Prestige arrête de jouer avec le clitoris de Nadia et décide de faire quelque chose de plus intéressant. Avec son pouce et son index gauche, il écarte ses lèvres et dévoile l'entrée de son vagin.
"- Ça c'est sexy, ça c'est vendeur !» s’exclame-t-il intérieurement en voyant cette petite entrée rose.
Le jeune homme met son index droit dans sa bouche avant de l'introduire à l'intérieur. Il le fait alors successivement tourner de la gauche vers le droite pendant quelques secondes, puis se met à faire des aller-retours. Nadia émet des nouveaux gémissements, mais ceux-ci sont plus audibles.
Après plusieurs minutes, le jeune homme retire son doigt qui est désormais beaucoup plus humide qu'avant.
Il le frotte légèrement contre son pouce puis remet son index et son majeur à l'intérieur de Nadia. De son côté, la jeune femme a arrêté de sucer le pénis de Prestige. Elle se contente désormais le caresser. Elle a les yeux fermés, la tête levée, et savoure chaque des va-et-vient exécutés par son partenaire.
Pascal se met à frotter la paroi interne du vagin de Nadia, ce qui la fait immédiatement réagir. Elle lâche sa bite et se crispe. Le jeune homme accélère alors le rythme, ce qui la fait serrer les poings.
"- Arrête ! S'il te plaît, arrête," lui somme-t-elle brusquement.
"- Qu'est-ce qui ne va pas ?" lui demande-t-il avec un sourire sournois après avoir retiré ses doigts.
Nadia se redresse et s'assoit sur le lit. Elle respire vite et son corps est chaud. Prestige se relève à son tour et lui pose à nouveau la question.
"- C'est rien. C'est juste que je ne m'attendais pas à ça," lui dit-elle.
"- Tu pensais que je n'allais pas réagir, n'est-ce pas ?
- Non, pas vraiment. Tu es un pervers, ça tout le monde le sait. Mais malgré ça, tu gardes un certain contrôle. Jamais je ne t'ai vu aussi…"
Avant même qu'elle ne puisse terminer sa phrase, Prestige l'att puis la plaque contre le lit.
"- Que...qu'est-ce qui te prend ?" lui demande-t-elle étonnée.
"- Nadia, je ne te le demanderai qu'une seule fois. Veux-tu le faire oui ou non ?"
Après plusieurs secondes de réflexion, sa réponse tombe finalement.
"- Je vois," dit Pascal en laissant la jeune femme.
Bien qu'il soit un tantinet déçu de la réponse de Nadia, il l'accepte sans problème. Il ne lui reste plus qu'à calmer ses ardeurs et ranger de nouveau son mauvais côté au placard.
Prestige se lève du lit et remonte son vêtement. Nadia quant à elle, s'assoit de nouveau et l'observe.
"- Pascal ?!
- Oui!
- Entre nous ça va toujours ?" lui demande-t-elle un peu inquiète.
"- Pourquoi ça n'irait pas ? Si tu penses que ce qui vient de se passer entre nous aura un quelconque impact sur notre amitié, tu n'as pas à t'en faire.
Je resterai toujours ton bon vieil ami pervers."
La jeune femme se sent soulagée par les propos de Pascal même si elle n'est pas totalement rassurée. Elle trouvait même que le petit sourire qu'il afficha en lui répondant était .
"- Maintenant que j'y pense, quelle heure est-il ?"
Il palpe les poches de son pantalon, mais aucune trace de l'appareil.
"- Tu n'aurais pas vu mon téléphone ?" questionne-t-il après avoir vérifié sous les draps et les oreillers.
"- Je pense qu'il se trouve dans le grand fauteuil au salon," lui répond -elle.
Prestige la remercie pour son aide puis sort de la chambre.
Le téléphone se trouve exactement là où Nadia lui a indiqué. Il remarque alors la petite lueur blanche au niveau des haut-parleurs, signe qu'il a des notifications non lues. Il att son appareil et déverrouille l'écran. Plus d'une vingtaine de messages de son frère Eliezer s'affiche dans sa barre de notifications.
"- Yo Bradaframanadama," est-il écrit plusieurs fois.
"- Yo man! Désolé pour le retard, j'étais un peu occupé,» répond-il.
"- Quoi de neuf ?
- Oh rien de spécial. Une petite altercation, rien de bien méchant.
- Tu t'es battu ? Avec qui ?
- L'ex de Nadia, mais t'inquiète, ça s'est terminé amicalement.
- Cool !"
La conversation entre les deux potes continue, puis Eliezer envoie une des conversations qu'il a eu avec une certaine personne, une personne qui ne laissait pas Prestige indifférent.
"- [16:36] Ok je vais faire des dreadlocks
[16:37] Henrietta: Je parlais aux filles
[16:37] Moi je parle de mec &
[16:44] Henrietta: C'est pas beau
[16:44] Henrietta: Et ça fini sale
[16:45] Tu as vue Anthony Cavanna?
[16:45] #as
[16:46] C'est une question d'entretien !
[16:46] Henrietta: Bof
[16:46] Henrietta: T'es pas Anthony
[16:47] C'est un frère Black
[16:47] Henrietta: C'est pas parce que chez lui ça paraît beau que ce le sera chez toi
[16:47] Henrietta: C'est pas mon soucis en fait
[16:47] Henrietta: T'es beau les cheveux à ras
[16:49] Mais avec des dreadlocks je serais divin
[16:50] Henrietta: Non
[16:51] Pourquoi tu es contre moi ?
[16:53] Henrietta: Parce que mon cœur ne te veut pas avec cette coiffe sur la tête.
[16:53] Henrietta: Je t'aime simple, comme tu m'aimes sans maquillage
[16:54]Mais c'est sera mes cheveux ?
[16:56] Henrietta: Oui, mais je ne te veux pas avec des cheveux qui dépasse 0,3cm
[16:59] Mais..."
Pascal finit de lire leur conversation et se met à rigoler par la suite.
"- Je suis d'accord avec elle.
- Wtf ? Depuis quand ?
- Sérieux mec. Ta tête n'est pas faite pour accueillir les locks. Tu seras moche avec.
- J'en ai également parlé avec Mariam et elle est d'accord.
- Ça ne compte pas.
- C'est quoi le délire ?
- Tout le monde sait que Mariam est ta future femme. Même si vous n'êtes pas ensemble, cette meuf n'est pas prête à te laisser filer comme ça. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, beaucoup de meufs ne sont pas prêtes à te laisser filer. J'ai tellement hâte d'être à ton mariage mdr. Je sens que ce sera un magnifique spectacle.
- Ce sera un évènement secret. Seuls la famille et les pigeons seront au courant.
- MDR, tu sauras. Quand une femme désire vraiment quelque chose, elle ne recule devant rien pour l'obtenir. Malheureusement pour toi, tu es le désir de plusieurs meufs mdr.
- Très drôle !
- Bref, concernant les dreadlocks, il faut qu'on en discute avec les pigeons. Les 4 autres ont aussi leur mot à dire. On ne peut pas te laisser commettre une bêtise pareille.
- Hum ! OK, je vais les informer.
- Cool ! Sinon quoi de neuf chez toi ?
- Rien de spécial. J'ai rendez-vous avec Nadia en boîte ce soir. Y a aussi Leila qui veut venir."
La réponse d'Eliezer ne surprend en aucun cas Prestige. Les trois compères se connaissaient, et c'était lui qui lui donna le numéro de téléphone de la jeune femme pour qu'ils puissent faire connaissance et parler.
"- Ah ça! C'est cool. Je suis même chez elle en ce moment.
- Intéressant ! Ça a fini en coucounades je suppose.
- Rdm ! Presque, mais nous nous sommes arrêtés. Comme je suis pas un forceur, je n'ai pas insisté.
- Je vois.
- Yep, ce sont des choses qui arrivent. Dis, tu peux me rendre un service ?
- Oui, lequel ?
- Connaissant ta sorcellerie, je sais que votre soirée à tous les deux va ment finir en bailles sombres. Donc, je veux que tu lui fasses ça. Mec, je veux qu'elle soit dans l'incapacité de bien marcher après.
- Mais...maisss c'est quoi ton délire?" répond Eliezer en rigolant à son tour de l'autre côté du fil.
"- Juste un petit délire. J'ai failli sortir de ma retraite aujourd'hui. Une chance pour moi qu'elle ait décidé de tout stopper. Ma promesse de dix ans sans ken est toujours d'actualité.
- Ta déraille des dix ans là est trop zarre. Man, il faut profiter de la vie et ken.
- Je verrai ça plus tard. Sinon, tu me dis quoi ?
- Je vais faire de mon mieux.
- Merci, je savais que je pouvais compter sur toi.
- MDR. Bon, on se faxe.
- Yep ! "
La conversation se termine et Prestige peut enfin se concentrer sur autre chose. C'est à ce moment qu'il remarque l'heure qu'il fait. Bientôt 18 heures.
"- Putain ! Le temps est passé si vite,» s’exclame-t-il.
Il répond vite fait bien fait à ses autres messages et retourne ensuite dans la chambre de Nadia. Celle-ci est encore assise sur le lit à moitié nue.
"- Tu as retrouvé ton téléphone ?" lui demande-t-elle.
"- Oui oui! Il était exactement à l'endroit que tu m'as indiqué.
- Je vois."
Le ton et la mine de la jeune femme sont différents, ce qui intrigue Prestige. Il s'assoit donc à côté d'elle et lui demande ce qui ne va pas.
"- Pascal, est-ce que tu me mens ?
- À quel sujet ?" rétorque-t-il surpris.
"- Tu es vraiment sûr que ce qui s'est passé entre nous aujourd'hui n'aura vraiment aucune incidence sur notre relation après. Je ne parle pas seulement de ce que nous avons fait dans ce lit, mais également de ce qui s'est passé tout à l'heure avec Paul.
- Je t'ai déjà dit que ça n'avait pas d'importance pour moi et que tu n'avais pas à t'inquiéter. Je resterai toujours son bon vieil ami pervers, sauf si on me tue. Là, je serai un cadavre de pervers. Un calvaire !"
Nadia se met à sourire. La blague toute pourrie de Prestige semble avoir eu l'effet escompté.
"- Voilà ! Ça c'est la Nadia que je connais. Une femme toujours souriante. Au fait, je parlais tout à l'heure au téléphone avec Eliezer. Il m'a dit que vous avez rendez-vous.
- Oui, c'est vrai. Nous étions censés nous retrouver en boîte tout à l'heure.
- Étions ?
- Oui, je compte annuler.
- Il en est hors de question !» s’exclame-t-il soudainement, ce qui n'est pas sans surprendre la jeune femme.
"- Pourquoi ?
- Écoute Nadia, aujourd'hui était une journée assez mouvementée pour toi. Il faut que tu te changes les idées. Si tu annules et restes à la maison, tu ne vas faire que ressasser les souvenirs de cette après-midi, ce qui n'est pas bon. Il faut sortir. Va danser et boire avec les autres.
- OK, je vais y aller.
- Tu me promets de t'amuser à fond ?
- Promis juré !
- Bien ! Sinon, je pense qu'on a oublié quelque chose.
- Quoi donc ?
- Mettre mes habits dans le séchoir.
- Ah ! Non mais t'inquiète, ma machine démarre automatiquement le programme séchage. T'es vêtements devraient être bon.
- Merci seigneur."
Le moral remonté à bloc, Nadia se lève finalement de son lit et se rhabille. Prestige ne peut pas s'empêcher d'être un peu excité en la regardant faire.
Les deux jeunes gens vont dans la salle de bain et récupèrent les vêtements de Prestige. Les taches de sang ont complètement disparu de ceux-ci. Il les remet et retourne au salon accompagné de Nadia.
"- Je pense qu'il est l'heure pour moi de m'en aller. C'était vraiment un journée assez intéressante. On remettra sûrement ça une prochaine fois, si tu vois ce que je veux.
- Quitte là, pervers !
- Ah Ah !"
Il déverrouille la porte de l'appartement, puis l'ouvre. Toutefois, avant de partir, il demande à la jeune femme de s'approcher un peu. Celle-ci s'exécute et là, il passe son bras autour d'elle et l'embrasse. Elle ne le repousse pas et accepte son baiser. Après quelques dizaines de secondes, ils s'arrêtent.
"- Pour le cadeau de tout à l'heure," lui dit-il doucement.
Prestige Pascal sort finalement de l'appartement de Nadia et s'en va. Cette dernière referme derrière lui, reste un moment adossée à la porte à rêvasser, puis retourne se préparer dans sa chambre pour son rendez-vous avec Eliezer.

À suivre !!!

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